L’Europe selon la prophétie : le déroulement des événements de la fin des temps

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La Bible nous dit de surveiller et d’être prêts pour le retour du Christ. Mais surveiller quoi? Avec tant de choses qui se passent dans le monde, comment pouvons-nous distinguer entre les nouvelles importantes et celles sans importance? Où exactement devons-nous focaliser notre attention?

Nous voyons un bloc européen puissant qui se développe. Nous entendons parler des activités de groupes de droite en Allemagne et en Autriche. Nous écoutons l’Église catholique proclamer qu’elle est la seule véritable église du Christ. Certains pensent que ces développements pourraient conduire à un super-état économique européen avec une seule monnaie, un système politique et militaire unique, et même une religion. Mais serait-ce une bonne chose? Une telle Europe serait-elle en bons termes avec les États-Unis d’Amérique ? Qu’est-ce que tout cela signifie au juste?

Aussi surprenant que cela puisse paraître, ce qui se développe en Europe a été prédit, et cela se passe exactement tel que prophétisé dans les pages d’un livre très ancien — la Sainte Bible. Dieu a inspiré les écrits dans son livre, et ses prophéties sont réelles. Aucun homme n’aurait pu prévoir ces choses et aucun homme n’aurait pu avoir le pouvoir de diriger ces événements pour qu’ils se produisent exactement comme prédit. Mais Dieu tout-puissant a fait exactement cela. Et il nous a permis de savoir ce qu’il fait dans les affaires du monde — dans le passé, le présent et le futur (Amos 3, 7). Sans regarder l’histoire à travers les pages de la Bible, nous ne pouvons pas interpréter correctement les événements actuels. Alors, voyons où Dieu dit que ces événements mèneront.

Daniel le prophète

Quand les Babyloniens ont conquis et détruit l’ancienne ville de Jérusalem, ils ont pris captifs quelques Juifs et les ont amenés à Babylone. Un des prisonniers juifs était Daniel, qui était à cette époque encore un très jeune garçon. Vous connaissez peut-être l’histoire de Daniel quand il a été jeté dans le repaire des lions, et la façon dont Dieu a épargné sa vie. Ou, vous avez peut-être entendu parler de ses trois amis, qui étaient aussi des prisonniers juifs, et de quelle façon Dieu leur a sauvé la vie dans la fournaise ardente? Mais saviez-vous que Daniel était aussi l’un des plus grands prophètes depuis toujours? Dieu a révélé des événements à Daniel qui se passe ACTUELLEMENT. Daniel lui-même ne comprenait pas tout ce que Dieu lui avait inspiré d’écrire, car ces choses ont été écrites pour que nous le comprenions aujourd’hui. (Dan 12, 8-10)

Dans Daniel 2, Nebucadnetsar, le roi de Babylone, s’était demandé ce qui se passerait après son règne. Il voulait connaître l’avenir, alors Dieu lui envoya un rêve particulier pour lui faire savoir ce qui arriverait. Cependant, le roi ne pouvait pas interpréter le rêve. Il se tourna donc vers ses sorciers et ses astrologues. Mais pour avoir confiance en leur interprétation, il ne leur a pas dit ce dont il avait rêvé, exigeant plutôt qu’ils le lui disent. Pourtant aucun d’entre eux n’a pu.

Quand Nebucadnetsar a appris que Daniel était capable d’interpréter les rêves, il lui a fait venir afin d’interpréter ce rêve étrange. Dieu a révélé le contenu du rêve et son sens à Daniel, et il a pu le transmettre au roi. Daniel raconte d’abord les détails du rêve: « O roi, tu regardais, et tu voyais une grande statue; cette statue était immense, et d’une splendeur extraordinaire; elle était debout devant toi, et son aspect était terrible. La tête de cette statue était d’or pur; sa poitrine et ses bras étaient d’argent; son ventre et ses cuisses étaient d’airain; ses jambes, de fer ; ses pieds, en partie de fer et en partie d’argile. Tu regardais, lorsqu’une pierre se détacha sans le secours d’aucune main, frappa les pieds de fer et d’argile de la statue, et les mit en pièces. Alors le fer, l’argile, l’airain, l’argent et l’or, furent brisés ensemble, et devinrent comme la balle qui s’échappe d’une aire en été; le vent les emporta, et nulle trace n’en fut retrouvée. Mais la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne, et remplit toute la terre. » (Dan 2, 31-35)

Imaginez la stupéfaction de Nebucadnetsar ! Comment cet esclave juif pouvait-il savoir ces choses quand aucun de ses magiciens ne pouvait le lui dire? Verset 36: « Voilà le songe. Nous en donnerons l’explication devant le roi. » Daniel fait référence à « nous », mais il était seul. Daniel reconnaissait que Dieu parlait à travers lui. Ce n’était pas l’interprétation personnelle de Daniel.

Il poursuit dans le verset 37: « O roi, tu es le roi des rois, car le Dieu des cieux t’a donné l’empire, la puissance, la force et la gloire… c’est toi qui es la tête d’or. » Nebucadnetsar était représenté sur cette image comme le roi du Premier Empire régnant sur le monde à partir de ce moment, l’Empire chaldéen ou néo — babylonien. Mais ce rêve n’était pas seulement au sujet de Nebucadnetsar. Il décrivait également des événements qui allaient se produire après son règne. Daniel continua dans le verset 39: « Après toi, il s’élèvera un autre royaume, moindre que le tien; [Représenté dans la statue comme la poitrine et les bras d’argent]; puis un troisième royaume, qui sera d’airain, et qui dominera sur toute la terre [le ventre et les cuisses de bronze]. Il y aura un quatrième royaume, fort comme du fer… il brisera et rompra tout [les jambes de fer]. » Les dix doigts de pieds [fer et argile] symbolisaient dix rois qui gouverneraient ensemble à la toute fin avant le retour du Christ. Quand ces dix rois entreront au pouvoir, ils ne régneront que pour un court laps de temps. Car Dieu enverra Jésus-Christ pour mettre en place un royaume qui écrasera tous les gouvernements humains symbolisés par la PIERRE jetée sur les pieds de l’image, les écrasant (versets 41-45).

Le rêve décrit SEULEMENT QUATRE empires successifs de règne mondial dans l’histoire depuis l’époque de Daniel. Le premier, comme nous l’avons vu, était l’Empire néo-babylonien. Quel était le second? Daniel 5 nous donne la réponse. Le roi babylonien, Belschatsar, un descendant de Nebucadnetsar, a donné une fête durant laquelle il a profané les choses sacrées prises du temple de Jérusalem. Soudainement, les doigts d’une main ont apparu, écrivant les mots célèbres « Compté, compté, pesé, et divisé » [MENE, MENE, TEKEL, UPHARSIN] sur le mur (versets 24-25). Personne ne pouvait expliquer le sens jusqu’à ce que Daniel, maintenant un vieil homme, soit appelé. Il dit à Belshatsar que Dieu avait décrété que son royaume lui serait enlevé et donné aux Mèdes et aux Perses. Cette même nuit, Belschatsar fut tué et Darius le Mède reçut le royaume (verset 30). Ainsi, les bras de la statue du rêve de Nebucadnetsar représentaient le royaume des Mèdes et des Perses.

Quelle est donc l’identité du troisième royaume? Dans Daniel 8, Dieu a donné à Daniel lui-même une vision. Il y vit un bélier à deux cornes. La seconde corne est venue plus tard et était plus haute que la première corne. Ce bélier était un animal vainqueur, qu’aucun autre animal ne pouvait résister, jusqu’à ce qu’un bouc avec une corne soit entré très rapidement dans la scène. Il a attaqué le bélier, l’a jeté à terre et l’a foulé. Après cela, ce bouc est devenu très grand.

Dieu a envoyé l’ange Gabriel pour expliquer le sens de la vision. Verset 20 : « Le bélier que tu as vu, et qui avait des cornes, ce sont les rois des Mèdes et des Perses. » Comme nous l’avons vu, lorsque Babylone fut conquise par l’Empire médo-perse, le royaume conquérant fut gouverné par Darius le Mède. Mais plus tard, le côté perse du royaume devint plus puissant, c’est pourquoi la seconde corne, qui est venue plus tard, était plus grande que la première. En tout cas, il devrait être clair que le bouc qui a piétiné le bélier symbolise le troisième empire dirigeant le monde. Et quel empire le bouc représentait-il? Daniel 8, 21 : « Le bouc, c’est le roi de Javan [la Grèce], La grande corne entre ses yeux, c’est le premier roi. » En étudiant l’histoire, nous pouvons voir que la Grèce, après sa prise de pouvoir par les Macédoniens, a subjugué et conquis l’Empire médo-perse. Cela ferait de son roi le plus puissant, Alexandre le Grand, la grande corne dans la vision de Daniel. En effet, quand Alexandre était plus tard en Judée, on lui montrerait ce récit dans le livre de Daniel et il reconnaîtrait lui-même que cette prophétie était sur lui.

L’ange Gabriel continua en expliquant qu’après la mort d’Alexandre, son empire serait divisé entre quatre puissances. Verset 22 : « … quatre royaumes qui s’élèveront de cette nation, mais qui n’auront pas autant de force ». Là encore, l’histoire confirme que c’est exactement ce qui s’est passé. Quand Alexandre mourut, son empire finit divisé entre quatre de ses généraux. C’est impressionnant de réaliser que cette prophétie, donnée des centaines d’années avant ces événements, a été réalisée exactement comme elle avait été prédite.

Nous avons maintenant identifié les trois premiers empires dominants à partir du temps de Daniel : l’Empire néo-babylonien, le médo-perse et le grec-macédonien. Quel est le quatrième? Au chapitre 7, Dieu avait donné à Daniel un autre rêve — celui-ci impliquant quatre grandes bêtes sortant de la mer. Un ange explique que les bêtes représentent quatre rois ou royaumes. Daniel 7, 4 : « Le premier était semblable à un lion, et avait des ailes d’aigles ; je regardai, jusqu’au moment où ses ailes furent arrachées ; il fut enlevé de terre et mis debout sur ses pieds comme un homme, et un cœur d’homme lui fut donné. » Ceci décrit clairement l’Empire babylonien et son roi le plus puissant, Nebucadnetsar. À cause de son orgueil, Nebucadnetsar a été rendu fou pendant sept ans, vivant comme un animal, jusqu’à ce que Dieu ait restauré sa santé mentale (Dan 4). Cette restauration est symbolisée ici par le cœur de l’homme étant donné à la bête, et par le fait qu’il est maintenant debout comme un homme, ayant vécu précédemment comme un animal.

Daniel décrit alors la deuxième bête comme un ours (Dan 7, 5), qui représentait le second empire dominant le monde, l’Empire médo-perse. À celle-ci suivrait une troisième bête décrite par Daniel comme un léopard au verset 6 : « Après cela je regardai, et voici, un autre était semblable à un léopard, et avait sur le dos quatre ailes comme un oiseau ; cet animal avait quatre têtes, et la domination lui fut donnée. » Le troisième empire, nous l’avons vu, était l’Empire grec. Les ailes de l’oiseau montrent à quelle vitesse Alexandre a conquis le monde, comme symbolisé aussi par la rapidité du bouc dans l’autre vision. Les quatre têtes de cette bête représentent les quatre généraux parmi lesquels l’empire est devenu divisé après la mort d’Alexandre. Ils étaient aussi symbolisés comme le bouc à quatre cornes.

Alors, qu’en est-il du quatrième royaume du rêve de Nebucadnetsar dans Daniel 2, symbolisé par des jambes en fer? Dans cette vision des quatre bêtes au chapitre 7, Daniel décrit le quatrième au verset 7 : « Après cela, je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, il y avait un quatrième animal, terrible, épouvantable et extraordinairement fort ; il avait de grandes dents de fer, il mangeait, brisait, et il foulait aux pieds ce qui restait ; il était différent de tous les animaux précédents, et il avait dix cornes. »

La signification est expliquée au verset 23 : « Le quatrième animal, c’est un quatrième royaume qui existera sur la terre, différent de tous les royaumes, et qui dévorera toute la terre, la foulera et la brisera. Les dix cornes, ce sont dix rois qui s’élèveront de ce royaume. » Donc, la bête aux dents de fer serait différente des royaumes précédents parce que dix rois ou royaumes en sortiraient. Gardez à l’esprit maintenant le rêve de Nebucadnetsar de la statue avec ses jambes de fer et ses pieds et dix orteils de fer et d’argile.

Lequel royaume ou empire a remplacé l’Empire grec et ses quatre divisions? L’histoire nous dit que c’était l’empire de Rome. La quatrième bête que Daniel voit dans cette vision avec ses dents de fer symbolise le quatrième empire dominant le monde — l’Empire romain — qui doit durer jusqu’au retour du Christ. Mais comment cela se peut-il? L’Empire romain n’a-t-il pas disparu depuis longtemps, une relique du passé? Nous devons nous rappeler que la Bible nous dit que dix rois sortiraient du quatrième royaume. En d’autres termes, l’Empire romain tomberait, mais il survivrait à travers dix renouvellements ou résurrections, jusqu’au retour du Christ. Étonnamment, la dixième et dernière résurrection de l’Empire romain est en train de se former en Europe en ce moment ! Et cette dixième résurrection durera jusqu’à la venue du Christ. Oui, le retour du Christ est imminent ! C’est pourquoi il est essentiel de surveiller et de comprendre ce qui se passe sur la scène mondiale.

Les événements de fin de temps révélés à Jean 

Dans le livre de l’Apocalypse, Jésus Christ a révélé les événements de la fin des temps à l’apôtre Jean. Comme Daniel, Jean voit des bêtes curieuses qui symbolisent des empires mondiaux dominants. Jean décrit ce qu’il a vu dans une de ces visions dans l’Apocalypse 13, 1-2 : « Puis je vis monter de la mer une bête qui avait dix cornes et sept têtes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms de blasphème. La bête que je vis était semblable à un léopard ; ses pieds étaient comme ceux d’un ours, et sa gueule comme une gueule de lion. » Les parallèles avec les quatre bêtes que Daniel a vues plus tôt sont remarquables — la première bête dans la vision de Daniel était comme un lion, la seconde comme un ours et la troisième comme un léopard. Ici, Jean ne voit qu’une seule bête, mais il a des éléments combinés de toutes les bêtes que Daniel a vues — un lion, un ours et un léopard. De plus, la bête que Jean avait vue avait sept têtes. Et si vous comptez les têtes des quatre bêtes que Daniel a vues, il y a aussi sept têtes : la tête du lion, la tête de l’ours, les quatre têtes du léopard, et bien sûr la tête de la quatrième bête. De plus, la bête que Jean vit avait dix cornes, et la quatrième bête que Daniel vit avait dix cornes aussi.

La bête que Jean a vue représente l’Empire romain. Il est vu comme une bête composite, puisqu’il avait englouti les trois royaumes précédents. L’Empire babylonien, l’Empire médo-perse et l’Empire grec étaient déjà venus et repartis, bien que leur territoire et leurs caractéristiques aient été absorbés par Rome.

Rome se lève encore et encore

Suivons l’histoire de la Bête romaine. Apocalypse 13, 3 : « Et je vis l’une de ses têtes comme blessée à mort ; mais sa blessure mortelle fut guérie. » L’Empire romain est tombé et le monde a cru qu’il ne se relèverait jamais (symbolisé par la blessure mortelle). Mais Dieu a révélé par Daniel et par l’apôtre Jean qu’il y aurait effectivement dix renouveaux de l’Empire romain, dont neuf ont déjà eu lieu.

Après la destruction de Rome, trois puissances dites « barbares », tous partisans d’une faction nominalement chrétienne peu orthodoxe appelée arianisme, ont relancé l’Empire romain. Cela se passait sous le roi Gaiseric des Vandales, sous le roi Odoacre des Hérules, et sous le roi Théodoric des Ostrogoths. Ce sont les trois premières cornes de la quatrième bête que Daniel a vues — les trois premières résurrections de l’Empire romain.

La quatrième résurrection se produisit alors sous Justinien en 554 apr. J.-C. À cette époque, les terres du vieil Empire romain de l’ouest furent reprises des « barbares » ariens par les Romains de l’Empire romain d’Orient sous son empereur, Justinien. Il a également restauré le règne du catholicisme romain « orthodoxe » à l’Occident. Connu dans l’histoire comme la restauration de l’Empire, beaucoup ont compris qu’il s’agit de la « guérison de la blessure mortelle » décrite dans la bible que l’Empire romain avait reçue des puissances barbares.

La cinquième résurrection se produisit sous Charlemagne (Charles le Grand) en l’an 800 apr. J.-C. La sixième se produisit sous Otto le grand en 962 apr. J.-C. La septième se produisit sous Charles V de Habsbourg en 1530, la huitième sous Napoléon Bonaparte, régnant de 1804 à 1814, et, oui, la neuvième a déjà eu lieu, sous Mussolini et Hitler. Ainsi, ce qui se passe en ce moment en Europe est la dixième et dernière résurrection de ce même Empire romain. Comme nous pouvons le voir, en comparant les prophéties de la Bible avec l’histoire, cela donne la compréhension du passé, du présent et de l’avenir.

Regardons maintenant l’Apocalypse 17, où Jean reçoit une autre vision d’une bête à dix cornes. Il écrit : « Les dix cornes que tu as vues sont dix rois, qui n’ont pas encore reçu de royaume, mais qui reçoivent autorité comme rois pendant une heure (un très court laps de temps) avec la bête. Ils ont un même dessein, et ils donnent leur puissance et leur autorité à la bête. Ils combattront contre l’agneau, et l’agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois » (Versets 12-14). Ces dix rois tenteront de conquérir Jésus-Christ quand il reviendra, mais ils seront vaincus — comme le montre la pierre dans Daniel 2 qui brise non seulement les orteils, mais toute la statue.

Ces prophéties, nous pouvons le voir, s’emboîtent comme de petits morceaux d’un grand puzzle, et, une fois assemblés, ils forment une grande image. Il est excitant de comprendre ce que Dieu révèle sur les événements du monde à travers ces prophéties ! Selon ces visions de Daniel et de Jean, la résurrection finale de l’Empire romain impliquerait dix rois, tous au pouvoir au moment du retour du Christ. L’Europe est en train d’être orientée vers la réalisation de ces prophéties à mesure que les nations tentent de s’unir, d’abord sur la base de l’économie, mais ultimement sur les terrains des intérêts militaires et de l’unité religieuse aussi. Les dirigeants européens discutent déjà d’une constitution fédérale pour gouverner les nations participantes. L’histoire se déroule exactement comme la Bible le prédit. 

L’identité de la bête de la fin de temps 

Le mot « bête » dans la terminologie biblique peut se référer à un système de gouvernement et au chef de ce système, tout comme les mots « royaume » et « roi » se réfèrent à un empire et aussi au chef de cet empire. Daniel et Jean ont tous les deux vu des bêtes dans leurs visions, identifiées comme des empires mondiaux. Mais chaque empire a un chef. Peut-on identifier le leader actuel de la résurrection finale de l’Empire romain?

Apocalypse 19, 19 dit que la bête, les rois de la terre, et leurs armées se rassemblent pour lutter contre Jésus-Christ à son retour. La bête se réfère ici à un individu qui mènera les rois de la terre et de leurs armées à combattre Jésus-Christ quand il revient. Il est le leader final de l’époque de l’Empire romain ressuscité.

Dieu nous fait connaître plus sur ce leader de la fin des temps dans Daniel 11. Cette prophétie commence avec le règne de la Perse (le deuxième empire) et couvre les siècles et les événements ultérieurs jusqu’au retour du Christ. Le roi du septentrion [ou roi du Nord] est le chef final de l’Empire romain, et le roi du Sud [roi du midi] est un chef puissant dans la région arabe du monde. Nous ne connaissons peut-être pas encore le leader européen émergent qui deviendra le roi du septentrion [roi du Nord], mais la Bible décrit sa nature. Daniel 11, 36 dit : « Le roi fera ce qu’il voudra ; il s’élèvera, il se glorifiera au-dessus de tous les dieux, et il dira des choses incroyables contre le Dieu des dieux ; il prospérera jusqu’à ce que la colère soit consommée, car ce qui est arrêté s’accomplira. » La « colère » est une référence à la colère de Dieu dont parle le livre de l’Apocalypse. Dieu sera en colère contre toutes les nations, parce qu’ils l’ont abandonné et vivent si immoralement, comme au temps de Noé. Ce dernier chef de l’Empire romain, alors, s’exaltera jusqu’à ce que la colère de Dieu le frappe.

Poursuivant dans Daniel 11:38 : « Toutefois il [la Bête] honorera le dieu des forteresses sur son piédestal ; à ce dieu, qui ne connaissaient pas ses pères, il rendra des hommages avec de l’or et de l’argent, avec des pierres précieuses et des objets de prix. C’est avec le dieu étranger qu’il agira contre les lieux fortifiés ; et il comblera d’honneurs ceux qui le reconnaîtront. » Ce chef militaire vainqueur n’aura aucun égard pour le Dieu tout-puissant du ciel. Verset 40 : « Au temps de la fin, le roi du midi [roi du Sud] se heurtera contre lui. Et le roi du septentrion [roi du Nord] fondra sur lui comme une tempête, avec des chars et des cavaliers, et avec de nombreux navires ; il s’avancera dans les terres, se répandra comme un torrent et débordera. » Vous souvenez-vous du léopard rapide dans Daniel? Le roi du Nord va essentiellement venir contre le roi du Sud dans une guerre éclair [blitzkrieg] ! Puis c’est écrit : « Il entrera dans le plus beau des pays [Israël], et plusieurs succomberont. » Pendant la Seconde Guerre mondiale, Mussolini a envahi le Moyen-Orient, mais il n’a jamais atteint Jérusalem. Le prochain et dernier chef de l’Empire romain fera exactement cela ! Verset 44 : « Des nouvelles de l’orient et du septentrion viendront l’effrayer [les menaces viennent des pays situés au nord-est de Jérusalem, comme la Russie, la Chine, l’Inde et le Japon] ; et il partira avec une grande fureur pour détruire et exterminer des multitudes. »

Cela signifie la guerre au Moyen-Orient ! Une guerre qui s’étendra aux pays de l’ancien bloc de l’Est. Des « États-Unis d’Europe » émergent, sous la direction du roi du septentrion [roi du Nord], s’engageront dans une guerre mondiale avec le Moyen-Orient et l’Extrême-Orient ! Oui, une autre guerre mondiale !

Puis dans le verset 45 : « Il dressera les tentes de son palais entre les mers, vers la glorieuse et sainte montagne [Jérusalem] Puis il arrivera à la fin, sans que personne lui soit en aide. » Pourquoi personne ne l’aidera-t-il? Qu’en est-il des États-Unis d’Amérique, du Canada, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande et de la Grande-Bretagne? Ils ne semblent pas être mentionnés ici dans cette guerre déclenchée par l’Europe unie. Sont-ils neutres? Non. Au moment où cette prophétie sera accomplie, ces nations ne seront plus libres d’aider. 

Les États-Unis et la Grande-Bretagne dans la prophétie

Des récits historiques et archéologiques examinés à travers des preuves bibliques ont clairement montré que la Grande-Bretagne et les États-Unis descendent d’Éphraïm et de Manassé, fils de Joseph de la tribu d’Israël. (L’état moderne d’Israël est descendu de Juda, également de la tribu d’Israël.) On a aussi appris que les nations modernes qui parlent allemand sont les descendants des Assyriens bibliques.

Avec ces informations d’arrière-plan, notez Osée 5, 13 : « Ephraim [la Grande-Bretagne moderne et les nations du Commonwealth britannique] voit son mal, et Juda [l’état moderne d’Israël ou les Juifs] ses plaies [apparemment infligée dans une guerre à venir] ; Éphraïm se rend en Assyrie [l’Allemagne moderne] et s’adresse au roi Jareb ; Mais ce roi ne pourra ni vous guérir, Ni porter remède à vos plaies. »

Jareb n’était pas le nom d’aucun empereur historique assyrien. Plutôt, le roi Jareb d’Assyrie est en fait le roi du septentrion [roi du Nord] et le chef de l’Europe unie de la fin des temps. Le mot Jareb en hébreu signifie un combattant, quelqu’un qui est querelleur ou qui luttera. Et en effet, il sera un combattant et sera bagarreur. Beaucoup de traductions de la Bible l’appellent le grand roi. Il peut même être appelé par le titre « le Grand », tout comme d’autres avant lui : Otto le Grand, Charles le Grand et Alexandre le Grand.

Cette prophétie semble indiquer qu’Ephraïm, l’Angleterre et le Commonwealth britannique, ainsi que Juda, les Juifs, sont d’abord en bons termes avec l’Assyrie, l’Allemagne. Ils leur demandent même de l’aide, mais elle ne viendra pas. Et bientôt après, toute relation amicale va changer. À l’heure actuelle, l’Europe entretient de bonnes relations avec la Grande-Bretagne et les États-Unis. Mais cela ne durera pas, et le monde entier sera étonné du changement !

Osée 7, 11 : « Éphraïm est comme une colombe stupide, sans
intelligence ; Ils implorent l’Égypte [pour demander de l’aide], ils vont en Assyrie [pour demander de l’aide]. S’ils partent, j’étendrai sur eux mon filet, Je les précipiterai comme les oiseaux du ciel ; Je les châtierai, comme ils en ont été avertis dans leur assemblée. » Pourquoi Dieu ferait-il une telle chose? Osée 9, 1 répond : « Israël, ne te livre pas à la joie, à l’allégresse, comme les peuples, De ce que tu t’es prostitué en abandonnant l’Éternel. » En d’autres termes, les nations modernes d’Israël et de Juda ont adopté les coutumes païennes et ont rejeté le culte du vrai Dieu. Dieu nous avertit à travers les prophéties de ce qu’il va faire, et le pourquoi, donc il ne peut y avoir aucun doute.

Osée 9, 3 donne des détails sur l’avenir de ces nations capricieuses : « Ils ne resteront pas dans le pays de l’Éternel ; Éphraïm retournera en Égypte, Et ils mangeront en Assyrie des aliments impurs. » Tout comme l’Ancien Testament, Israël était asservi en Égypte, les descendants modernes d’Israël, principalement les peuples britanniques et les peuples des États-Unis d’Amérique, seront également asservis. Il semble certainement incroyable actuellement qu’ils deviennent prisonniers de guerre, mais il est prophétisé que cela va se produire ! Jérémie 50, 33 dit : « Les enfants d’Israël et les enfants de Juda sont ensemble opprimés ; Tous ceux qui les ont emmenés captifs les retiennent, Et refusent de les relâcher. »

Une autre prophétie claire et inquiétante sur la punition d’Israël et Juda se trouve dans Ézéchiel 6, 6 : « Partout où vous habitez, vos villes seront ruinées, Et vos hauts lieux dévastés ; Vos autels seront délaissés et abandonnés…. Les morts tomberont au milieu de vous, Et vous saurez que je suis l’Éternel. Mais je laisserai quelques restes d’entre vous, Qui échapperont à l’épée parmi les nations, Lorsque vous serez dispersés en divers pays. Vos réchappés se souviendront de moi Parmi les nations où ils seront captifs, Parce que j’aurai brisé leur cœur adultère et infidèle. »

Dans Ézéchiel 39, 23, Dieu déclare : « Et les nations sauront que c’est à cause de ses iniquités Que la maison d’Israël a été conduite en captivité, A cause de ses infidélités envers moi ; Aussi je leur ai caché ma face. » Même les nations païennes sauront pourquoi Dieu autorise cette captivité des descendants d’Israël et de Juda. Les Allemands seront les peuples dominants de l’Europe unie qui va conquérir les États-Unis d’Amérique et la Grande-Bretagne ainsi que les Juifs, transportant des captifs en Europe et en Égypte. Tout cela se fera juste avant le retour de Jésus-Christ, car, dans le reste d’Ézéchiel 39, le prophète révèle que le Christ viendra libérer les captifs et pour les ramener dans leur pays.

Osée 11 le confirme. Jésus-Christ dit : « Que ferai-je de toi, Éphraïm? Dois-je te livrer, Israël? … [Dieu] rugira comme un lion, Car il rugira, et les enfants accourront de la mer… Ils accourront de l’Égypte, comme un oiseau, Et du pays d’Assyrie, comme une colombe. Et je les ferai habiter dans leurs maisons, dit l’Éternel » (versets 8-11). Jésus-Christ va revenir pour mettre fin à cette captivité. Aussi, dans Jérémie 46, 27, il dit : « Ne t’effraie pas, Israël ! Car je te délivrerai de la terre lointaine, Je délivrerai ta postérité [tous tes descendants] du pays où elle est captive. »

Le Christ reviendra pour mettre fin à la guerre et à la destruction en cours. Les conditions seront si terribles que si Jésus-Christ ne devait pas intervenir, toute l’humanité serait anéantie. Il déclare dans Matthieu 24, 22 : « Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés. » Cela signifie qu’aucun être humain sur la face de la terre ne survivrait. Vous devez comprendre ce qui se passe et ce que vous devez faire pour être sauvé.

Ésaïe 10, 5 révèle plus de choses sur la personne qui lancera le monde dans une guerre dévastatrice : « Malheur à l’Assyrien, verge de ma colère ! La verge dans sa main, c’est l’instrument de ma fureur. » Dieu utilisera l’Assyrie pour punir Israël et Juda, mais après, il traitera avec l’Assyrie. Verset 6 : « Je l’ai lâché contre une nation impie, Je l’ai fait marcher contre le peuple de mon courroux, Pour qu’il se livre au pillage et fasse du butin, Pour qu’il le foule aux pieds comme la boue des rues. » Dieu lui-même appelle la maison moderne d’Israël une nation impie parce qu’ils l’ont abandonné ! Et puis il dit quelque chose d’intéressant sur l’Assyrie. « Mais il n’en juge pas ainsi, Et ce n’est pas là la pensée de son cœur ; Il ne songe qu’à détruire, Qu’à exterminer les nations en foule. » Le roi d’Assyrie ne se rendra pas compte que Dieu l’utilise. En effet, comme nous l’avons vu, Il blasphèmera le vrai Dieu. Il choisira de suivre un dieu étranger et étrange. Il n’est donc pas dans son cœur d’être un outil dans les mains de Dieu. Il a l’intention de conquérir les nations et d’acquérir le pouvoir. Mais Dieu finira par l’abattre à cause de son arrogance et de son orgueil. Verset 12 : « Mais, quand le Seigneur aura accompli toute son œuvre Sur la montagne de Sion et à Jérusalem, Je punirai le roi d’Assyrie pour le fruit de son cœur orgueilleux, Et pour l’arrogance de ses regards hautains. »

Comment? Ésaïe 14, 25 dit : « Je briserai l’Assyrien dans mon pays (rappelez-vous, le roi Jareb, le roi du septentrion [roi du nord], va ultimement déménager son quartier général à Jérusalem), Je le foulerai aux pieds sur mes montagnes ; Et son joug [le joug de l’esclavage qu’il inflige à Israël et à Juda] leur sera ôté, Et son fardeau sera ôté de leurs épaules. »

Ésaïe 30, 30-33 précise comment Dieu s’occupera du roi d’Assyrie. « Et l’Éternel fera retentir sa voix majestueuse, Il montrera son bras prêt à frapper, Dans l’ardeur de sa colère, Au milieu de la flamme d’un feu dévorant, De l’inondation, de la tempête et des pierres de grêle. A la voix de l’Éternel, l’Assyrien tremblera ; L’Éternel le frappera de sa verge. [Vous souvenez-vous de la pierre qui venait du ciel et frappait les dix orteils de la statue? Les dix orteils sont les dix rois qui donnent leur allégeance à la bête, le roi d’Assyrie.] A chaque coup de la verge qui lui est destinée, Et que l’Éternel fera tomber sur lui, On entendra les tambourins et les harpes ; L’Éternel combattra contre lui à main levée. » 

Verset 33 : « Depuis longtemps un bûcher [Tophet] est préparé, Il est préparé pour le roi [le roi d’Assyrie, ou du nord]. » Maintenant, qu’est-ce que c’est un Tophet? Tophet est un mot hébreu qui signifie « un lieu brûlant » ou « un lac de feu ». Un lac de feu est alors préparé pour le roi d’Assyrie. Dieu a fait ce Tophet, ce lac de feu, profond et grand. Le verset 33 continue : « Son bûcher, c’est du feu et du bois en abondance ; Le souffle de l’Éternel l’enflamme, comme un torrent de soufre. » Ceci est en corrélation avec Apocalypse 19, où la Bête, le chef de la fin du système romain, sera jetée dans un lac de feu et de soufre quand Jésus-Christ revient.

C’est clairement Jésus-Christ et non pas un homme qui jettera le roi d’Assyrie dans ce lac de feu. Comme il est dit dans Ésaïe 31, 8-9 : « Et l’Assyrien tombera sous un glaive qui n’est pas celui d’un homme, Et un glaive qui n’est pas celui d’un homme le dévorera… qui a son feu dans Sion Et sa fournaise dans Jérusalem. »

C’est intéressant de noter qu’au moins trois dirigeants, et peut-être jusqu’à sept chefs, des divers renouveaux de l’Empire romain étaient descendants des Assyriens. Et la Bible nous informe que le dernier chef, appelé le roi du septentrion [roi du Nord], la Bête et le roi Jareb, sera également un Assyrien. Pour cette raison, nous devons prêter une attention particulière à ce qui se passe en Europe, et parmi les Allemands en particulier.

La Bête écarlate 

Dans l’Apocalypse 17, l’apôtre Jean a une vision d’une bête différente de celle du chapitre 13, celle-ci étant une bête écarlate, mais ayant aussi sept têtes et dix cornes. La différence la plus frappante, cependant, c’est que la bête écarlate est montée par une femme — une prostituée. Apocalypse 17, 5 identifie la femme comme « UN MYSTÈRE : BABYLON LA GRANDE, LA MÈRE DES IMPUDIQUES ET DES ABOMINATIONS DE LA TERRE. » Cette femme est représentée au verset 6 comme ivre du sang des martyrs de Jésus. Au verset 18, la femme est aussi identifiée comme la grande ville qui règne sur les rois de la terre, la ville qui repose sur sept montagnes (verset 9). Bien qu’appelée Babylone ici, la célèbre ville des sept collines est la ville de Rome ! — le successeur de l’ancienne Babylone politiquement, militairement, économiquement et religieusement. C’est cette ville qui monte la bête écarlate avec les sept têtes et les dix cornes. Les sept têtes de la bête sont sept rois ou sept royaumes (verset 10). Ce sont des royaumes successifs, l’un suivant l’autre. Cinq sont déjà tombés, l’un est, et le dernier n’est pas encore arrivé.

Dans l’Apocalypse 13, les dix cornes de la bête représentaient dix résurrections de l’Empire romain. Neuf, comme nous l’avons vu, ont déjà eu lieu, et le dixième est maintenant dans les étapes préliminaires de la formation. En comparant la bête dans l’Apocalypse 13 avec la bête dans l’Apocalypse 17, nous pouvons voir que les têtes de la bête dans l’Apocalypse 17 représentent les sept dernières résurrections de l’Empire romain — la toute dernière résurrection étant juste devant nous, qui comprendra les dix cornes ou souverains mentionnés précédemment. La femme est assise sur ces sept dernières résurrections de la bête. C’est-à-dire, la femme n’a joué un rôle essentiel que dans les sept dernières résurrections de l’Empire romain — pas les trois premiers.

Cette femme ou ville est décrite comme une puissance économique et une puissance religieuse. La Bible en anglais, The Ryrie Study Bible [la Bible d’étude Ryrie], remarque dans une note explicative à l’Apocalypse 17, 5 : « Bien que la célèbre ville de Babylone était sur le fleuve Euphrate, le nom semble être une référence symbolique à Rome. Au chapitre 18, il représente surtout l’aspect politique et commercial de l’Empire romain. Ainsi, le terme est à la fois une ville et un système (religieux et commercial) lié à la ville (comme “Wall Street”, qui est à la fois un lieu et un système). »

Une déclaration intéressante dans le livre, Halley’s Bible Handbook [Manuel de la Bible Halley], est en accord avec cette évaluation : « La description de Babylone le grand… correspond exactement à la Rome papale. Il n’y a rien d’autre dans l’histoire du monde qui correspond à cela. » Le livre de référence en anglais, Unger’s Bible Handbook [Manuel de la Bible Unger], déclare : « La grande prostituée désigne un système religieux qui compromet la vérité pour obtenir un pouvoir temporel. Elle est coupable de prostituer la vérité et la pureté, d’intoxiquer les hommes par ses doctrines et ses pratiques qui violent la parole de Dieu. Elle dirige le système religieux corrompu de la fin des temps. Cela représente au maximum tous les mouvements religieux apostats — depuis le début dans l’ancienne Babylone de Nimrod jusqu’à la terrible consommation et le christianisme apostat et d’autres forces religieuses maléfiques du dernier jour. L’Empire romain avec son empereur de la fin des temps — la Bête — apparaît comme l’agent de destruction de la prostituée. La femme a son siège dans la capitale de la Bête, qui est Rome, la ville à sept collines. » (p.870)

Notez que ce sont les sept dernières résurrections de l’Empire romain qui sont montées par la femme, une puissance religieuse. Les trois premiers ne l’étaient pas. Les trois premières résurrections se sont produites sous des chefs ayant une religion différente, celle de l’arianisme, qui a été étiquetée comme une hérésie par l’Église catholique romaine. Mais les sept derniers se produisent sous le contrôle et avec l’approbation de l’église de Rome. Passons en revue ce qui s’est passé historiquement, en regardant les diverses résurrections romaines que nous avons déjà vues :

La première des sept dernières résurrections de l’Empire romain s’est produite sous Justinien en 554 apr. J.-C. Il était celui principalement chargé d’anéantir les tribus barbares, mais il le fit à la demande d’une succession de papes romains. La seconde des sept dernières résurrections a eu lieu sous Charlemagne ou Charles le Grand, qui fut couronné en 800 apr. J.-C. par le pape Léon III. La troisième des sept dernières résurrections eut lieu sous Otto le Grand, sous lequel le nom de « l’Empire romain de la nation allemande » fut créé. Il fut couronné en 962 par le pape Jean XII. La quatrième des sept dernières résurrections eut lieu sous Charles V Habsbourg, qui a été couronné en 1530 par le pape Clément VII. À ce moment, le nom de « Saint-Empire romain » était d’usage populaire en raison du contact étroit entre l’état et la soi-disant Sainte Église romaine. Puis la cinquième résurrection des sept dernières se produisit sous Napoléon Bonaparte, qui fut aussi couronné par un pape.

La sixième des sept dernières résurrections se sont produite sous Hitler et Mussolini. Bien que ni Hitler ni Mussolini n’aient été couronnés par un pape, un partenariat étroit existait entre la ville de Rome sous le pape Pie XI et l’Italie et l’Allemagne. Dans ce partenariat, Mussolini a signé le traité de Latran avec la papauté en 1929, établissant la souveraineté papale sur la Cité du Vatican. Cet événement a affirmé le catholicisme romain comme la seule religion de l’Italie et, à son tour, la papauté a officiellement reconnu Mussolini comme le gouverneur italien légitime. Plus tard, Mussolini proclamerait qu’il avait relancé l’Empire romain et qu’il aller s’appeler « empereur romain ». En outre, le Vatican a signé un accord avec Hitler en 1933, protégeant les droits de l’église sous le régime nazi. Cela donna au gouvernement hitlérien une apparence de légitimité.

La septième et dernière résurrection de l’Empire romain, bien que devant nous, commence déjà. Comme avec les six précédentes résurrections, la femme — la ville papale de Rome — « montera », ou dirigera les activités de la septième résurrection aussi.

Cela a aussi été prophétisé dans la vision de Daniel des quatre bêtes — avec la quatrième bête ayant dix cornes. Les dix cornes représentaient les dix résurrections de l’Empire romain. Daniel 7 traite des trois premières de ces résurrections. Puis, au verset 8, Daniel dit : « Je considérai les [dix] cornes, et voici, une autre petite corne sortit du milieu d’elles, et trois des premières cornes furent arrachées devant cette corne. »

Qui est, ou qu’est-ce que c’est, cette petite corne? Un ange fut envoyé à Daniel pour lui expliquer. Il dit au verset 24 : « Les dix cornes, ce sont dix rois qui s’élèveront de ce royaume. Un autre s’élèvera après eux, il sera différent des premiers, et il abaissera trois rois. » Il serait responsable de la disparition des trois premières résurrections de l’Empire romain. « Il prononcera des paroles contre le Très Haut, il opprimera les saints du Très Haut, et il espérera changer les temps et la loi. » Cette petite corne, le pouvoir religieux synonyme de la femme montée sur la bête écarlate, voudrait changer le temps et la loi, ou plutôt, la loi concernant les temps saints. Ce pouvoir est décrit encore d’une autre manière dans le livre de l’Apocalypse.

Dans l’Apocalypse 13, 11-17, Jean voit une deuxième bête qui a deux cornes comme un agneau, mais qui parle comme un dragon. C’est une puissance religieuse, prétendant être l’Agneau ou Jésus-Christ, mais est influencé par le dragon, ou Satan. La seconde bête, nous dit-on, exerce toute l’autorité de la première bête en sa présence. Dès l’arrivée de la seconde bête, les deux bêtes continueront d’exister côte à côte. Cette bête fait de grands signes, même faisant descendre le feu du ciel à la vue des hommes. « Et elle séduisait les habitants de la terre par les prodiges qu’il lui était donné d’opérer en présence de la [première] bête. » La première bête, la puissance politique, ne fait aucun signe, mais la seconde bête, le pouvoir religieux le fait. « Et elle [la seconde bête, identique à la petite corne et la femme qui monte sur la bête] fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la [première] bête ou le nombre de son nom.. »

LES VISIONS DE DANIEL ET  DE JOHN SUR LE RÈGNE PAÏEN
LE RÊVE DE NABUCHODONOSOR (DANIEL 2) LE RÊVE DE DANIEL
(DANIEL 7)
LA VISION DE DANIEL
(DANIEL 8)
LA VISION DE JEAN
(APOCALYPSE 13)
LA VISION DE JEAN
(APOCALYPSE 17)
L’INTERPRÉTATION ET LA RÉALISATION HISTORIQUE
L’image avec une tête en or (2, 32) La bête ressemblant à un lion avec des ailes d’un aigle (7, 4) Babylone comme le Premier Empire mondial (625-539 avant J-C.) (Daniel 2, 38 ; 7, 17)
L’image avec un torse et des bras en argent (2, 32) La bête ressemblant à un ours (7, 5) Le bélier avec deux cornes (8, 3) L’Empire médo-persan comme le Deuxième empire mondial (538-330 avant J.-C.) (Daniel 2, 39 ; 7, 17 ; 8, 20)
L’image avec un ventre et des cuisses en bronze (2, 32) La bête ressemblant à un léopard avec quatre têtes (7, 6) Le bouc avec une grande corne, ensuite remplacée par quatre cornes et la petite corne (8, 5-9) La Grèce comme le Troisième empire mondial sous Alexandre le Grand et ses quatre généraux  (depuis 332 avant J.-C.) (Daniel 2, 39 ; 7, 17 ; 8, 21)
L’image avec des jambes en fer (2, 32) La bête avec des dents en fer et dix cornes (7, 7) et la petite corne (7, 8) La bête avec sept têtes et dix cornes (13, 1-2) Rome comme le Quatrième empire mondial (31 avant J.-C. – 476 après J.-C.) (Daniel 2, 40-43 ; 7, 17)
Blessure mortelle (13, 3) La chute de l’Empire romain (476 après J.-C.)
La première corne arrachée (7, 8) Première corne L’Empire romain sera ressuscité dix fois : La première résurrection sous Genseric, roi des Vandales (429-533 après J.-C.)
La deuxième corne arrachée (7, 8) Deuxième corne Deuxième résurrection sous Odoacre, roi de Hérules (476-493 après J.-C.)
La troisième corne arrachée (7, 8) Troisième corne Troisième résurrection sous Théodoric, roi des Ostrogoths (493-554 après J.-C.) Ces trois résurrections basées sur la foi aryenne ont été “arrachées” par “la petite corne”, l’Église romaine
La petite corne (7-8 ; 20-22 ; 24-27) La bête avec des cornes d’un agneau, mais parlant comme un dragon (13, 11-17) La femme en pourpre et écarlate assise sur une bête écarlate avec sept têtes (17, 3-4) L’Église romaine qui influence les sept dernières résurrections de l’Empire romain
La quatrième corne Quatrième corne – Guérison de la blessure mortelle (13, 5) La première tête Quatrième résurrection sous Justinien (554 après J.-C.), qui  amènera la “Restoration impériale” des deux parties de l’empire
La cinquième corne Cinquième corne La deuxième tête Cinquième résurrection sous Charlemagne (800 après J.-C.), couronné par le pape Léo III
La sixième corne Sixième corne La troisième tête Sixième résurrection sous Otto le Grand (962 après J.-C.), couronné par le pape Jean XII, qui créera “L’Empire romain de la nation allemande)
La septième corne Septième corne La quatrième tête Septième résurrection sous Charles V de Habsbourg (1530 après J.-C.), couronné par le pape Clément VIII
La huitième corne Huitième corne La cinquième tête Huitième résurrection sous Napoléon Bonaparte (1804-1814), couronné par le pape PieVII
La neuvième corne Neuvième corne La sixième tête Neuvième résurrection sous Hitler et Mussolini (1933-1945) Collaboration étroite avec le pape Pie XII
La dixième corne Dixième corne La septième tête avec dix cornes (17, 3) Dixième résurrection sous une confédération de dix nations, contrôlée par un dictateur politique (“la Bête”) et un chef religieux (“le Faux Prophète”)

De quelle façon allez-vous être identifié?

Qu’est ce que c’est cette marque de la Bête? Et la seconde bête, la puissance religieuse, qu’a-t-elle à voir dans tout cela? La marque vient de la première bête. Mais la deuxième bête fait en sorte que toutes les personnes acceptent cette marque. On peut se faire une idée de son caractère à partir de ce qui est arrivé dans l’Empire romain et ses renaissances. Notez ce que l’historien Will Durant dit dans le livre, The Age of Faith [L’âge de la foi], volume 4 de son célèbre ouvrage, The Story of Civilization [L’histoire de la civilisation] au sujet du Code Justinien : « Ce Code, comme le théodosien, a adopté le christianisme orthodoxe comme loi. Il a commencé par déclarer pour la Trinité… Il a reconnu la direction ecclésiastique de l’Église romaine et a ordonné à tous les groupes chrétiens de se soumettre à son autorité…. Les hérétiques
récidivistes devaient être mis à mort… et d’autres dissidents devaient subir la confiscation de leurs biens, et ont été déclarés incapables d’acheter ou de vendre, d’hériter ou de léguer ; ils ont été exclus de la fonction publique, interdits de se rencontrer, et disqualifiés de poursuivre les chrétiens orthodoxes pour des dettes. » (1950, p. 112.)

Ainsi, ceux qui n’étaient pas catholiques orthodoxes ont été interdits d’acheter et de vendre – c’est-à-dire, faire des affaires. En effet, ceux étiquetés comme « hérétiques » étaient condamnés à mort. Ainsi, la marque de la bête semble impliquer une participation générale au système de culte de l’Empire romain. Bien sûr, il y a certains aspects de culte qui délimitent ceux qui refusent de participer plus que d’autres facteurs.

La petite corne, rappelez-vous, avait l’intention de changer les temps et les lois — en fait, de changer la loi concernant les temps sacrés — et a persécuté le peuple de Dieu qui n’a pas accepté son changement. Dieu a ordonné à son peuple de garder certains moments saints et, pendant ces temps sacrés, son peuple ne doit pas s’engager dans le commerce. La petite corne a changé ces temps, en remplaçant les temps saints de Dieu par des temps désignés comme saints par l’homme. Un aspect très évident de la marque de la bête, alors, tournera apparemment autour de jours de culte — en effet, cela même aurait un impact sur les jours où l’on pourrait « acheter et vendre ». Et la petite corne, la femme qui monte sur la bête, fera accepter la marque de la bête sous peine de mort. Comme par le passé, il semble que la femme influencera le pouvoir politique de l’Empire romain pour ordonner aux gens de travailler pendant les temps saints de Dieu, tout en interdisant le travail à d’autres moments, ce qui « provoque » (voir Apocalypse 13, 15) la mise à mort des vrais chrétiens qui refusent de se conformer.

La Bible est très claire au sujet des jours que DIEU a rendus saints — le Sabbat hebdomadaire (du coucher du soleil le vendredi au coucher du soleil le samedi) et certains Jours Saints annuels qui sont aussi appelés Sabbats dans la Bible (cf. Lev 23). Dieu ordonne à son peuple dans Exode 31, 13-17, « Vous ne manquerez pas d’observer mes sabbats [au pluriel, le Sabbat hebdomadaire et les sept Sabbats annuels], car ce sera entre moi et vous… un signe. Vous observerez le sabbat, car il sera pour vous une chose sainte… celui qui fera quelque ouvrage ce jour-là, sera retranché du milieu de son peuple. » Ainsi, contrairement à la marque de la bête, nous avons un signe de Dieu et de son peuple : l’observance de ses Sabbats.

Il faut comprendre que le commandement du Sabbat n’est pas seulement pour le peuple juif, comme beaucoup aujourd’hui le diront. Plutôt, le Sabbat a été fait, comme le Christ l’a dit, « pour l’homme » (Marc 2, 27) au moment même où l’homme a été créé — quand il n’y avait pas de distinction entre Juifs et non-Juifs. Il a été clairement fait à la fois pour les deux, Israélites et païens (Ésaïe 56, 6-7).

La Bible fait clairement la différence entre garder le Sabbat saint et s’abstenir d’utiliser le Sabbat pour nos propres poursuites. Ésaïe 56, 2 dit : « Heureux l’homme qui fait cela, Et le fils de l’homme qui y demeure ferme, Gardant le sabbat, pour ne point le profaner, Et veillant sur sa main, pour ne commettre aucun mal ! » Dieu dit dans Ésaïe 58, 13 : « Si tu retiens ton pied pendant le sabbat, Pour ne pas faire ta volonté en mon saint jour, Si tu fais du sabbat tes délices, Pour sanctifier l’Éternel en le glorifiant, Et si tu l’honores en ne suivant point tes voies, En ne te livrant pas à tes penchants et à de vains discours, Alors tu mettras ton plaisir en l’Éternel. »

La Bible associe la main droite avec nos actions et il associe le front comme le siège de nos pensées. Rappelez-vous, la marque de la Bête serait acceptée sur la main droite et sur le front. Dans Ézéchiel 3, 7-9, Dieu se lamente du fait qu’Israël, ancien et présent, ne l’écoute pas. Il dit : « Mais la maison d’Israël ne voudra pas t’écouter (c’est-à-dire Ezéchiel], parce qu’elle ne veut pas m’écouter… j’endurcirai ta face, pour que tu l’opposes à leur face. » Dieu parlait de la pensée, ou de l’esprit des gens. Dans Exode 13, 9, l’observance des Sabbats de Dieu est associée à la main droite et au front aussi. Nous lisons : « Ce sera pour toi comme un signe sur ta main et comme un souvenir entre tes yeux [c’est-à-dire, dans ton front], afin que la loi de l’Éternel soit dans ta bouche. »

Il est intéressant de noter que, comme les gens de ce monde acceptent la marque de la Bête sur leurs fronts, Dieu placera une marque ou un signe sur le front de ceux qui s’angoissent due aux atrocités de ces moments-là. Et il fera cela pour les protéger du mal. Dieu dit à ses anges dans Ézéchiel 9, 4 : « Passe au milieu de la ville, au milieu de Jérusalem, et fais une marque sur le front des hommes qui soupirent et qui gémissent à cause de toutes les abominations qui s’y commettent… mais n’approchez pas de quiconque aura sur lui la marque. » Le livre de l’Apocalypse parle aussi de Dieu protégeant ses serviteurs. Il dit à ses anges : « Ne faites point de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu’à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu. » (Apocalypse 7, 3)

Dans l’Apocalypse 20, 4, Jean dit : « Et je vis les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la parole de Dieu, et de ceux qui n’avaient pas adoré la bête ni son image, et qui n’avaient pas reçu la marque sur leur front et sur leur main. Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ pendant mille ans. » Ceux qui REFUSENT la marque de la bête seront récompensés par la vie éternelle et régneront avec le Christ pendant le millénaire, le millénaire de Dieu. Ceux qui REÇOIVENT la marque de la Bête seront punis par Dieu : « Si quelqu’un adore la Bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main, il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère. » (Apocalypse 14, 9) Ce sont des avertissements sérieux ! Nous devons être sûrs que nous sommes identifiés par le signe de Dieu, pas la marque de la Bête. 

Sabbat ou culte du dimanche?

Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi les gens font leur adoration le dimanche plutôt que le Sabbat? Ou pourquoi ils observent Pâques et Noël? Ou pourquoi ils n’observent pas les Jours Saints ordonnés par Dieu? Nous allons maintenant examiner ces questions et voir ce qu’elles ont à voir avec la marque de la bête.

Reprenons l’influence que la petite corne a eue à travers l’histoire. Bien que les Sabbats hebdomadaires et annuels soient saints pour Dieu et qu’il a ordonné aux chrétiens de les observer, la petite corne a changé la loi concernant les temps saints en les substituant par d’autres jours d’adoration – remplaçant le Sabbat hebdomadaire par le dimanche et les Sabbats annuels par des fêtes traditionnelles comme Pâques et Noël. Noël et Pâques sont enracinés dans le paganisme, comme toute bonne encyclopédie montrera. Même le culte hebdomadaire du dimanche nous vient du paganisme – en honorant le dieu soleil lors de la journée du soleil.

Certains affirment que la Bible a approuvé un changement du Sabbat pour le dimanche. Mais une étude honnête des Écritures montre que la Bible ne justifie pas un tel changement. Hébreux 4, 9 dans la Bible en anglais, New King James, se traduit comme ceci : « Il reste donc un repos réservé au peuple de Dieu. » Le mot grec pour « repos » ici est sabbatismos. Ceci signifie littéralement « observer le Sabbat ». La Bible en anglais, The New International Version, nous dit : « Il reste, donc, un repos du Sabbat pour le peuple de Dieu. » Le rendu le plus clair est peut-être dans la traduction de la Bible Lamsa, qui dit : « C’est donc le devoir du peuple de Dieu d’observer le Sabbat. » Oui, si nous sommes le peuple de Dieu, c’est notre DEVOIR d’observer le Sabbat !

À l’époque du roi Charles Ier d’Angleterre, Cox a écrit dans Sabbath Laws [Lois du Sabbat], « Car on ne trouvera pas dans l’écriture où le samedi n’est doit plus être observé, ou transformé en dimanche, alors cela doit être l’autorité de l’église qui a changé l’un et institué l’autre. » Il a déclaré que parce qu’il n’y a rien dans la Bible pour justifier ce changement, il devait être l’autorité de l’église qui a changé le Sabbat et l’a remplacé par le dimanche.

Isaac William, Docteur en divinité de l’Église d’Angleterre, est d’accord avec Cox. Il a écrit dans le volume 1 de Plain Sermons on the Catechism [Sermons simples sur le catéchisme] : « Où est-ce qu’on nous dit dans l’Écriture que nous devons observer le premier jour pour une quelconque raison? On nous ordonne d’observer le septième ; mais nous sommes nulle part commandé d’observer le premier jour. La raison pour laquelle nous gardons la première journée de la semaine sainte au lieu de la septième, c’est pour la même raison que nous observons beaucoup d’autres choses, non pas parce que la Bible le dit, mais parce que l’Église l’a enjointe. »

Bien sûr, tous n’étaient pas d’accord. John Milton a écrit : « Il sera sûrement beaucoup plus sûr d’observer le septième jour, selon l’ordre exprès de Dieu, que sur l’autorité de la simple conjecture humaine à adopter le premier. » Il dit qu’il est beaucoup plus sûr de suivre le commandement de Dieu que d’aller avec ce que les êtres humains ont établi. Un commentateur allemand, le Dr Eck, a écrit déjà en 1553, disant : « L’Église a transféré l’observance du samedi au dimanche en vertu de son propre pouvoir, sans l’Écriture. »

Les théologiens et les commentateurs savent que l’observance du Sabbat est biblique et que l’observance du dimanche a été instituée sans l’autorité de Dieu. Trop de gens ont accepté ce changement non autorisé du temps saint de Dieu, se permettant ainsi d’être trompés. Le réformateur suisse, Jean Calvin, a admis que la Bible enseigne l’observance du Sabbat, non pas du dimanche. Mais, comme Martin Luther, le père de la réforme protestante, il ne voulait pas retourner au culte du Sabbat. Il l’a justifié en disant : « Les anciens pères [les pères de l’Église, non pas les patriarches de la Bible] ont mis à la place du Sabbat le jour que nous appelons dimanche. Le roi Charles 1er d’Angleterre déclare que la célébration de la fête de Pâques a été instituée par la même autorité qui a changé le Sabbat en jour du Seigneur, ou dimanche ; car on ne trouvera pas dans l’Écriture où le samedi est exonéré d’être observé, ou transformé en dimanche. Par conséquent, mon opinion est que ceux qui ne veulent pas observer cette fête de Pâques peuvent aussi bien revenir à l’observation du samedi, et refuser le dimanche hebdomadaire, puisque c’est l’autorité de l’église qui a changé l’un et institué l’autre. »

Maintenant, quelle église ou quelle autorité humaine étaient responsables de changer le Sabbat pour le dimanche et de remplacer les Jours Saints désignés par Dieu par des fêtes païennes, comme Pâques et Noël? L’histoire montre que c’était l’Église catholique romaine. En fait, les églises protestantes qui refusent d’observer le Sabbat se sont essentiellement soumises à l’autorité de l’Église catholique romaine en la matière. Ils ne se sont pas soumis à l’autorité de la Bible, parce que la Bible n’approuve nulle part ces changements. Même les églises qui observent le Sabbat, mais qui observent aussi les fêtes païennes de Noël et de Pâques, tout en omettant d’observer les Sabbats ANNUELS de Dieu, ont sans le vouloir accepté l’autorité de Rome aussi.

En 1845, l’aîné américain, Preble, a observé : « Ainsi nous voyons Daniel 7, 25 accompli. La petite corne change les temps et les lois. Par conséquent, il me semble que tous ceux qui observent le premier jour comme le Sabbat observent le dimanche du pape et [sont] les contrevenants du Sabbat de Dieu. » Une déclaration très forte en effet !

Christina Tolingerin, un martyr allemand du 16e siècle a déclaré concernant les jours saints et les dimanches : « En six jours, le Seigneur a fait le monde, le septième jour il s’est reposé. Les autres jours sacrés [se référant à des fêtes comme Pâques, Noël, Nouvel An, etc.] ont été institués par des papes, des cardinaux et des archevêques. »

Wolfgang Capto a écrit à propos des Sabbatariens du Liechtenstein à la fin du XVIe siècle ; « Les Sabbatariens enseignent que le Sabbat extérieur [apparent], c’est-à-dire le samedi, doit encore être observé. Ils disent que le dimanche est l’invention du pape. »

L’Église catholique romaine le sait très bien et enseigne que la Bible n’approuve PAS et ne permet PAS un changement du Sabbat pour le culte du dimanche. Il est clairement exprimé dans la théologie catholique romaine, cependant, que l’église peut outrepasser la Bible. Et ceci est la base de leur changement.

Citant The Convert’s Catechism of Catholic Doctrine [Catéchisme de la doctrine catholique pour le converti], publié en 1946 : « Q : Pourquoi observons-nous le dimanche plutôt que le samedi? R : Nous observons le dimanche au lieu du samedi parce que l’Église catholique a transféré la solennité du samedi au dimanche. » Ils admettent de changer le jour du culte du Sabbat au dimanche. « Q : Par quelle autorité l’église a-t-elle remplacé le dimanche pour le samedi? R : L’Église a remplacé le samedi par le dimanche par la plénitude de cette puissance divine que Jésus-Christ lui a accordée. » Mais Jésus-Christ lui a-t-il donné le pouvoir de changer la loi du Sabbat? Le Christ dit qu’IL est le Seigneur du Sabbat (Marc 2, 28), et nulle part dans la Bible c’est écrit que quelqu’un a le pouvoir de changer ce qu’il a institué !

À la fin du XIXe siècle, l’archevêque James Cardinal Gibbons a contesté les protestants pour leur refus d’accepter l’autorité de l’Église catholique romaine sur les questions bibliques. Les protestants croyaient que SEULEMENT la Bible peut vous dire comment vivre. Gibbons a souligné que s’ils croient vraiment cela, alors ils doivent revenir à observer le Sabbat. Il a admis que la Bible n’a nulle part autorisé la sanctification du dimanche, mais qu’elle enseigne l’observance du samedi.

Considérons ces paroles difficiles de l’archevêque, publiées pour la première fois en 1893 dans le Catholic Mirror [Miroir catholique] : « Soit le protestantisme et l’observance de la sainteté du samedi, soit la catholicité et l’observance du dimanche. Un compromis est impossible. Vont-ils [les protestants] observer le Sabbat du Seigneur, le septième jour, selon l’Écriture? Ou vont-ils observer le dimanche selon les traditions de l’Église catholique? La parole écrite de Dieu enjoint son adoration à être observé le samedi, absolument, à plusieurs reprises, et le plus fortement, avec une menace de mort la plus certaine à celui qui désobéit…. Ce maître [il parle de la Bible] défend de façon la plus énergique tout changement dans {ou mieux, de] la journée pour des raisons primordiales. »

Gibbons explique clairement la position de l’Église catholique : « L’Église catholique, pendant plus de mille ans avant l’existence d’un protestant, en vertu de sa mission divine, a changé la journée du samedi au dimanche…. Le monde protestant, à sa naissance, trouva le Sabbat chrétien [dimanche] trop fortement ancré pour aller à l’encontre de son existence ; Il s’est donc senti obligé d’acquiescer à l’arrangement, acceptant ainsi le droit de l’Église [catholique] de changer la journée, pendant plus de 300 ans. Le Sabbat chrétien [dimanche] est donc à ce jour la progéniture reconnue de l’Église catholique…. [Les protestants] adoptaient la parole écrite comme leur unique maître, et aussitôt faite, ils l’ont abandonnée promptement… et par une perversité aussi volontaire que fausse, ils acceptent l’enseignement de l’Église catholique en opposition directe au simple, invariable et constant enseignement de leur seul enseignant [la Bible] dans la doctrine la plus essentielle de leur religion. »

Gibbons ne se trouve pas seul dans cette attaque sur ce qu’il considère l’hypocrisie protestante. D’autres auteurs catholiques ont répété les mêmes accusations. La Catholic Church Extension Society [Société de l’extension de l’Église catholique] de Chicago a publié la déclaration suivante de Peter R. Kraemer, un prêtre catholique : « Les protestants, qui acceptent la Bible comme la seule règle de la foi et de la religion, devraient absolument revenir à l’observance du Sabbat. Le fait qu’ils ne font pas, mais au contraire observent le dimanche les dévalorise aux yeux de tout homme pensant. Nous, les catholiques, n’acceptons pas la Bible comme la seule règle de la foi. Outre la Bible, nous avons l’église vivante, l’autorité de l’église, comme un règlement pour nous guider…. Nous acceptons son changement du Sabbat au dimanche. Nous disons franchement, oui, l’église a fait ce changement, a fait cette loi, comme elle a fait beaucoup d’autres lois…. Il est toujours un peu risible de voir les églises protestantes, en chaire et en législation, exiger l’observance du dimanche, sur lequel il n’y a rien dans leur Bible. »

T. Enright, un prêtre catholique romain à Kansas City, dans le Missouri, déclare : « Prenons, par exemple, le jour où nous célébrons — le dimanche. Quel droit ont les églises protestantes à observer ce jour-là? Aucun. Vous dites que c’est pour obéir au commandement : “Souviens-toi du jour du repos [Sabbat], pour le sanctifier.” Mais le dimanche n’est pas le Sabbat selon la Bible et le témoignage du temps. Tout le monde sait que le dimanche est le premier jour de la semaine, tandis que le samedi est le septième jour, et le Sabbat, le jour consacré comme un jour de repos. Il est ainsi reconnu dans toutes les nations civilisées. J’ai offert à plusieurs reprises 1 000 $ à quiconque fournira une preuve de la Bible que dimanche est le jour que nous sommes tenus d’observer, et personne n’a demandé l’argent…. c’est la Sainte Église catholique qui a changé le jour de repos du samedi au dimanche, le premier jour de la semaine. »

Il poursuit : « À quelle église obéit tout le monde civilisé? Les protestants nous traitent de tous les noms horribles qu’ils peuvent penser — l’antéchrist, la bête de couleur écarlate, Babylone, etc., et en même temps professent grand respect pour la Bible, et pourtant par leur solennel acte d’observer le dimanche, ils reconnaissent le pouvoir de l’Église catholique. La Bible nous dit : “Souviens-toi du jour du repos [Sabbat], pour le sanctifier.” Mais l’Église catholique dit : “Non, observez le premier jour de la semaine, et le monde entier s’incline en obéissance.” »

Ces citations remarquables s’accordent avec ce que la Bible enseigne. Les églises protestantes ont fait un compromis sur une question très essentielle. Ils ont accepté un aspect majeur de la marque de la bête, qui leur a été imposée par l’Église catholique (car, comme il a été dit précédemment, il est probable que la marque de la bête implique visiblement le rejet du Sabbat de Dieu et l’adoption du

dimanche païen). Il existe des documents historiques, cependant, montrant que certains individus et certains groupes chrétiens n’ont pas accepté le système romain de culte. Ils se tenaient debout en observant les Sabbats hebdomadaires et annuels comme commandés par Dieu. Et beaucoup ont été torturés et tués suite à cela.

Dans le livre, History of the Norwegian Church [l’Histoire de l’Église norvégienne], durant les années 1435 et 1436, apparaît ce qui suit : “Nous conseillons tous les amis de Dieu dans toute la Norvège qui veulent être obéissants envers la sainte église de laisser en paix ce mal qu’est l’observance du samedi [donc, il y avait des chrétiens qui observaient le Sabbat à cette époque] ; et le reste nous interdisons sous peine de punition sévère d’église de garder le samedi saint. Il est interdit sous la même peine d’observer le samedi saint en s’abstenant du travail.”

Voici un rapport de 1618 au sujet d’une Mme Traske, une Sabbatarienne en Angleterre : “Enfin pour avoir enseigné seulement cinq jours par semaine [elle était enseignante, mais a refusé d’enseigner le jour du Sabbat], et se reposant le samedi, elle a été portée à la nouvelle prison de Maiden Lane…. Mme Traske était détenue quinze ou seize ans prisonnière pour son opinion sur le Sabbat du samedi.” Elle a choisi de suivre la Bible et la Bible seule !

En 1604, en Éthiopie, il y en avait qui observaient le Sabbat, mais, en raison de l’influence des jésuites, le roi d’Éthiopie interdit à ses sujets, sur de sévères peines, d’observer le samedi par la suite.

On a beaucoup écrit sur les Vaudois. Ils ont enseigné et observé le Sabbat, pour lequel ils ont été sévèrement persécutés par l’Église catholique romaine. On lit dans le livre A General History of the Sabbatarian Churches [Une histoire générale des églises sabbatariennes], pages 88 et 89 : “Parmi les nombreux qui ont été brûlés et autrement détruits à cause de judaïsme, un auteur espagnol du XVIe siècle observe, il n’est pas probable qu’un dixième soit de la race d’Israël, mais des hérétiques qui, en persistant à dire que la loi de Moïse était toujours contraignante, étaient accusés de pratiques juives, telles que la circoncision et l’observance du Sabbat, à laquelle ce dernier [l’observance du Sabbat] ils plaidaient coupables de manière uniforme.” Ce livre montre comment les gardiens du Sabbat ont été identifiés, comment ils ont ensuite été arrêtés, torturés et finalement tués.

Souvenez-vous maintenant de la marque de la Bête et qu’il y aurait des peines sévères pour ceux qui n’accepteraient pas cette marque sur leur front ou sur leur main droite. Comme il a été dit, il est fortement indiqué qu’il a à voir avec l’observation des jours de culte. Le non-respect du système romain à cet égard se traduira par l’interdiction de faire des affaires, ce qui pourrait mettre les vrais chrétiens dans la rue sans argent pour acheter de la nourriture. Et la façon la plus facile d’identifier les convictions religieuses de quelqu’un quand il s’agit d’observer ces jours est de regarder quand il va et ne va pas travailler, ou, si c’est un propriétaire d’entreprise, quand son entreprise est ouverte ou fermée.

Encore une fois, nous avons déjà des exemples dans l’histoire. Le récit des vaudois poursuit en disant ceci : “Un inquisiteur dominicain, en rendant compte des actes de ce tribunal infernal dans le nord de l’Espagne, déclare que, comme on savait que beaucoup d’hérétiques étaient habitués à célébrer l’ancien Sabbat par le culte religieux et par une inattention absolue à l’égard des emplois séculiers [le jour du Sabbat], il est devenu la politique du Saint-Office de prendre connaissance des boutiques fermées ce jour-là et des personnes qui se trouvaient absentes des engagements mondains [encore le Sabbat]. Le résultat a répondu à mes attentes, continue-t-il, car quand ces gens ont été arrêtés et amenés devant moi, et qu’on leur a montré l’instrument de torture, ils ont généralement avoué leurs pratiques de judaïsme, au moins en ce qui concerne l’observance du Sabbat que la Sainte Église avait expressément interdit.”

Jours Saints de Dieu ou des fêtes païennes?

Ainsi, voyez-vous, la petite corne, la femme qui chevauche la bête, a été là depuis longtemps, et a changé ouvertement ce que Dieu lui-même a sanctifié. Dans le processus, les Jours Saints annuels de Dieu ont été rejetés et les fêtes païennes, telles que Pâques et Noël, ont été adoptées.

Dieu a expressément averti l’ancien Israël de ne pas incorporer des éléments païens dans leur adoration de Lui. Il dit dans Deutéronome 12, 30-32 : « Garde-toi de t’informer de leurs dieux et de dire : Comment ces nations servaient-elles leurs dieux? Moi aussi, je veux faire de même. Tu n’agiras pas ainsi à l’égard de l’ÉTERNEL, ton Dieu ; car elles servaient leurs dieux en faisant toutes les abominations qui sont odieuses à l’ÉTERNEL…. Vous observerez et vous mettrez en pratique toutes les choses que je vous ordonne ; vous n’y ajouterez rien, et vous n’en retrancherez rien. » Le même avertissement est valable pour nous aujourd’hui !

Mais le monde chrétien célèbre aujourd’hui des fêtes imprégnées de paganisme, tout en refusant d’observer le Sabbat hebdomadaire de Dieu ou ses Jours Saints annuels. Par exemple, comme nous l’avons déjà mentionné, le dimanche était le jour où les païens vénéraient leur dieu du soleil depuis l’Antiquité. C’est de là que vient le nom de dimanche [Sunday, en anglais et Sonnentag, en allemand, voulant dire le jour du soleil ou du dieu soleil]. Pâques était une fête de la fertilité pour la déesse Astarté, également appelée Ishtar, Ostara ou Eostre. Noël était le jour saint de Mithra, d’Attis et d’autres dieux païens. Remarquablement, de nombreux « sauveurs » païens étaient censés être nés le 25 décembre, tués un vendredi et ressuscités un dimanche pendant la période de Pâques. Le Christ lui-même n’est pas né en décembre ni tué le vendredi ni ressuscité un dimanche. Plutôt, l’Écriture indique, avec le soutien de l’histoire, qu’il est né au début de l’automne, avant la saison des pluies. Il ne pourrait pas être né plus tard que cela parce que les bergers étaient encore dans les champs avec leurs moutons. Les dossiers historiques confirment qu’il a été crucifié le mercredi et ressuscité le samedi, juste avant le coucher du soleil, accomplissant ainsi le seul signe qu’il a donné — qu’il serait dans la tombe pendant trois jours et trois nuits (Matthieu 12, 40).

Dans Jérémie 7, 18, Dieu condamne les « gâteaux de Pâques ». Notez ceci : « Les enfants ramassent du bois, Les pères allument le feu, Et les femmes pétrissent la pâte, Pour préparer des gâteaux à la reine du ciel, Et pour faire des libations à d’autres dieux, Afin de m’irriter. » Selon le livre de référence en anglais, Ryrie Bible Study [Étude de la Bible Ryrie], la reine du ciel est une référence à la déesse assyro-babylonienne « Ishtar » l’ancien nom de Pâques [Easter en anglais] — connu en hébreu comme Ashtoreth. Le prophète Jérémie les a réprimandés pour ces pratiques, mais Israël a refusé d’écouter. De même, dans Jérémie 44, 19, « D’ailleurs, lorsque nous offrons de l’encens à la reine du ciel et que nous lui faisons des libations, est-ce sans la volonté de nos maris que nous lui préparons des gâteaux pour l’honorer et que nous lui faisons des libations? » Ils l’ont donc justifié en disant : « Nos maris nous ont dit de le faire. »

Aussi surprenant que cela puisse paraître pour certains, l’arbre de Noël est une relique du culte des arbres païens, qui est condamné dans Jérémie 10, 3-4 : « Car les coutumes des peuples ne sont que vanité. On coupe le bois dans la forêt ; La main de l’ouvrier le travaille avec la hache ; On l’embellit avec de l’argent et de l’or, On le fixe avec des clous et des marteaux, Pour qu’il ne branle pas. »

Ce n’est pas un secret que l’Église romaine primitive a absorbé des éléments païens dans leur culte, et cela a été fait en contradiction directe avec le commandement de Dieu de ne pas le faire. Pourquoi? Pour rendre la nouvelle foi attrayante pour les païens qui étaient déjà imprégnés de coutumes païennes. Ces coutumes païennes étaient placées sous un manteau « chrétien » pour qu’elles aient l’apparence d’être pieuses. Le christianisme traditionnel viole clairement le commandement de Dieu de ne pas apprendre nos voies de culte des païens, de ne pas ajouter des éléments païens au culte sacré, et de ne pas supprimer les éléments divins qui doivent être observés, comme les Jours Saints hebdomadaires et annuels. Le christianisme traditionnel a, en effet, accepté la marque de la bête en embrassant les traditions humaines qui violent les lois de Dieu. Et il y a eu des voix au cours des siècles nous mettant en garde contre une telle conduite.

Bien que nous entendons beaucoup parler de la coopération religieuse entre les églises sœurs, l’Église catholique a récemment rendu très claire sa position doctrinale de longue date, soulignant que toutes les églises en dehors de l’Église catholique romaine ne sont pas des églises « sœurs ». Au lieu de cela, l’Église catholique se considère comme la seule véritable église de Jésus-Christ, et elle considère ceux d’autres églises comme ayant besoin de retourner au véritable pli du Christ, l’Église catholique romaine. Bien sûr, même les églises protestantes n’ont jamais vraiment quitté ce pli de toute façon. Car, bien qu’ils prétendent sola scriptura (seulement la Bible) comme le déterminant de leur foi, ils suivent encore des doctrines majeures contraires à la Bible qui, à travers l’Église romaine, sont venues des religions mystères du monde antique, à commencer par Babylone.

Ce que les églises protestantes, et tous les gens doivent faire, est de rompre carrément avec Babylone et se tourner vraiment vers la Bible comme leur seul maître. Imaginez maintenant un instant s’ils devaient le faire. Qu’est-ce que cela veut dire? Cela signifierait qu’ils devraient commencer à observer le Sabbat. Ils devraient commencer à observer les Jours Saints de Dieu. Ils devraient cesser de célébrer des fêtes comme Noël et Pâques, le Nouvel An, l’Halloween et d’autres jours imprégnés de paganisme. Ils auraient à répudier toute une foule d’enseignements non bibliques. Et ils devraient reconnaître la nécessité d’obéir à la loi de Dieu et commencer à s’efforcer de le faire dans tout.

Ne soyez pas séduit

Vous n’avez pas à suivre le monde inconstant autour de vous. Vous pouvez être différent. Dans 2 Thessaloniciens 2, l’apôtre Paul nous avertit : « Que personne ne vous séduise d’aucune manière [indiquant que vous pourriez être trompé] ; car il faut que l’apostasie soit arrivée auparavant (l’abandon du vrai culte chrétien à une fausse religion), et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition, l’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu’on adore, jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même DIEU. » (Versets 3-4.) Paul dit ensuite : « Et alors paraîtra l’impie [ce faux prophète], que le Seigneur Jésus détruira par le souffle de sa bouche, et qu’il anéantira par l’éclat de son avènement. L’apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et avec toutes les séductions de l’iniquité pour ceux qui périssent parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés. » (Verset 8-10.) Avez-vous de l’AMOUR pour la vérité? Vous devez l’avoir pour être sauvé.

Le chef religieux de la fin des temps prétendra être Dieu. Et le chef militaire — la bête, aussi appelée le roi du septentrion (roi du Nord en anglais) — peut même le croire un moment. Car cette figure religieuse, comme nous l’avons vu, sera donné le pouvoir de faire des signes et des merveilles. Apocalypse 19, 20 déclare que le faux prophète « avait fait devant elle [la bête] les prodiges par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête. » Pourtant, les gens vont-ils réellement succomber à une telle déception dans le monde d’aujourd’hui?

Les masses suivent historiquement un leadership fort. Et le dernier renouveau de l’Empire romain, monté par la femme, sera infiltré par des forces démoniaques. Dans Apocalypse 16, 13, on nous dit que la bête et le faux prophète, seront tous les deux possédés par des démons, et qu’ils seront capables d’influencer d’autres dirigeants du monde aussi. C’est écrit : « Et je vis sortir de la bouche du dragon [Satan], de la bouche de la bête [le chef politico-économique], et de la bouche du faux prophète [un chef religieux], trois esprits impurs, semblables à des grenouilles. Car ce [ces esprits impurs] sont des esprits de démons, qui font des prodiges, et qui vont vers les rois de toute la terre, afin de les rassembler pour le combat du grand jour du Dieu tout puissant. »

Comment les démons de Satan peuvent-ils réussir à influencer les armées de ce monde pour combattre Jésus-Christ à son retour? Comment les gens pourraient-ils même penser qu’ils seraient en mesure de combattre Jésus-Christ? Malheureusement, les gens seront apparemment tellement trompés qu’ils NE reconnaîtront PAS Jésus-Christ à son retour. La femme qui monte sur la bête a beaucoup d’influence sur les gens. Apocalypse 17, 2 nous dit : « C’est du vin de son impudicité que les habitants de la terre se sont enivrés. » Ils sont rendus ivres spirituellement. Ils ne distingueront pas le bien du mal, la vérité de l’erreur. Ils seront apparemment trompés en les faisant croire que le Christ qui revient est l’Antéchrist. Ils vont croire qu’il vient pour détruire le christianisme. Il paraît qu’ils ne se rendront pas compte qu’il est Jésus-Christ, notre Sauveur, qui est venu pour restaurer la vraie adoration et pour détruire les séducteurs.

Oui, les gens peuvent être séduits. Un livre intitulé The Nazi Persecution of the Churches from 1933-1945 [La persécution nazie des églises de 1933 à 1945] est assez révélateur au sujet des événements juste avant et pendant la Seconde Guerre mondiale, quand le peuple allemand littéralement adorait leur Führer. Dans ce cas, le passé peut bien être très révélateur de l’avenir, car Hitler était un précurseur du dictateur final de la fin des temps qui apparaîtra bientôt sur la scène mondiale.

Quelques extraits clés montrent comment les gens peuvent facilement être trompés. Nous ne devrions jamais supposer qu’il ne pourrait pas se reproduire. Un certain pasteur Leutheuser a été cité, disant ceci : « Le Christ est venu à nous par Adolf Hitler. Il était la figure décisive quand les gens étaient sur le point de sombrer. Hitler s’est battu pour nous et à travers son pouvoir, son honnêteté, sa foi, son idéalisme — le rédempteur nous a trouvés. Nous savons aujourd’hui que le sauveur est venu. Nous avons qu’une seule tâche : être allemand, non pas être chrétien. » Le livre souligne également la popularité d’Hitler à Nuremberg : « La foule brûlait avec ferveur autour d’Hitler — le sauveur — le créateur — le défenseur de la patrie allemande. Tout ce qu’il disait était bien et bon. Tout ce qu’il proclamait était destiné à se produire. Peu importe comment il agissait, c’était pour le meilleur. Hitler, dans les cœurs de tous, a été considéré comme le grand libérateur — envoyé d’en haut pour annoncer la délivrance espérée de notre nation. »

Pour un autre exemple frappant de ce qui se passait dès 1936 en Allemagne, notez cet extrait d’un sermon de Noël prêché à Solingen : « Noël est une fête de la lumière de nos ancêtres, les anciens
Allemands, et elle a donc plusieurs milliers d’années. À la hauteur du solstice d’hiver entre 23-25 du mois de Yule (décembre), les divers membres de chaque famille se réunirent sous la direction du chef de famille et se rencontrèrent sous un arbre dans les bois. L’homme hiver, le vieux Ruprecht, représentant la vieille année mourante, est apparu et a donné des cadeaux. Des torches brûlantes étaient attachées à un arbre, et bientôt la nuit de l’obscurité la plus profonde fut éclairée par les flammes ardentes de l’arbre de Noël. Les yeux grands ouverts, jeunes et vieux entouraient l’arbre. L’obscurité la plus profonde de la nuit la plus longue ne pouvait leur ôter l’espoir de revoir la lumière du soleil que leur dieu leur donnerait dans l’année à venir. Et voilà pourquoi nous donnons encore des cadeaux autour de l’arbre de Noël. Après avoir chanté des chants de Noël, nos ancêtres sont rentrés chez eux avec la connaissance et la joie dans leur cœur, que malgré la nuit la plus profonde, malgré la glace et la neige et les ténèbres, ils n’ont pas été oubliés ou abandonnés par leur dieu. À partir de ce moment, le soleil se levait plus haut de jour en jour, apportant chaleur et joie dans le cœur de nos ancêtres. Et de la même façon que nos ancêtres n’ont pas perdu leur foi dans la lumière à venir et le soleil – malgré la glace et le froid de la nuit la plus longue – et, oui, en effet, célébraient même la fête de la lumière, nous aussi avons pris position aujourd’hui dans la lumière de la longue obscurité. L’Allemagne après la Grande Guerre a été menacée d’effondrement. Mais alors est venu celui qui, malgré la grande obscurité dans tant de cœurs allemands, a parlé de la lumière et les a montrés le chemin vers la lumière. Son appel a trouvé un écho dans des centaines de milliers d’âmes allemandes, qui ont porté l’appel plus loin. Il se gonflait comme un nuage considérable et puis se produisit ce plus grand miracle – l’Allemagne se réveilla et suivit le signe de la lumière – la croix gammée. L’obscurité est maintenant conquise. Maintenant la souffrance, qui a si longtemps empoigné notre peuple, est finie. Le soleil se lève encore plus haut avec notre ancien symbole allemand, la croix gammée, et sa chaleur enveloppe tout le peuple allemand, fondent nos cœurs ensemble dans une grande communauté allemande. Personne n’est laissé de côté – personne n’a besoin d’avoir faim ou froid – en dépit de la nuit profonde, de la neige et de la glace, parce que la chaleur des cœurs du peuple entier se répand dans les emblèmes du programme néo-socialiste de bien-être et le travail d’aide d’hiver et amène le Noël allemand dans le cœur allemand le plus abandonné. En ce moment, Adolf Hitler est notre bienfaiteur – qui a surmonté la nuit d’hiver avec ses terreurs pour tout le peuple et nous a conduits sous la croix gammée à une nouvelle lumière et un nouveau jour. »

Des documents historiques suggèrent qu’Adolf Hitler était possédé par un démon – et que cette influence démoniaque affectait et influençait ceux avec qui il entrait en contact. Un livre écrit par Klaus Fischer, intitulé Nazi Germany – A New History [L’Allemagne nazie — une nouvelle histoire], a beaucoup à dire sur la vie personnelle de Hitler. En décrivant un incident qui a eu lieu quand Hitler avait près de 17 ans, il dit : « Son seul ami à Linz (à ce moment il était encore à Linz, Autriche), Gustl Kubizek, rapporte qu’Adolf aimait faire des discours pour lui pendant que les deux amis marchaient à travers des champs déserts, ponctuant ses oraisons de mouvements violents et de gestes vifs. Une soirée, après avoir écouté le “Rienzi” de Wagner, Hitler conduisit son ami au sommet d’une colline escarpée, où, avec une excitation fiévreuse, il se mit à parler d’une étrange voix rauque qui ne semblait pas lui appartenir. Selon Kubizek, Hitler semblait être possédé par son propre démon, et dans un état d’extase et de ravissement complet, il a transféré le caractère de Renzi avec un pouvoir visionnaire sur le plan de ses propres ambitions. C’était la première fois que Kubizek voyait cet aspect de la personnalité en évolution chez Hitler. La croyance d’Adolf selon laquelle il a été choisi pour jouer un rôle providentiel dans l’histoire du monde devait sembler étrange à son jeune ami. »

L’auteur continue en déclarant : « C’est bien connu que Hitler a cru qu’il possédait le don rare de la vision prophétique (“Vorsehung”), et a fondé certaines décisions cruciales sur cet aperçu présumé…. Il a senti des forces démoniaques invisibles tout autour de lui. » (p.330) L’antisémitisme d’Hitler, nous dit Fischer, allait « au-delà des préjugés ; c’était une psychopathologie d’une sorte qui doit être classée avec la sorcellerie et la démonologie dans l’histoire de la race humaine » (p.89).

Quand Hitler avait 29 ans, « alors qu’il souffrait encore des effets d’une attaque de gaz moutarde (à ce moment-là, il était temporairement aveuglé), son esprit semble être dans un état second. On soupçonne qu’il est tombé dans une condition hystérique prolongée qui semble avoir déclenché un certain nombre de connaissances d’une telle
puissance qu’il les a attribués à une source spirituelle supérieure » (p. 99).

Plus tard, selon le même livre, le public allemand semblait particulièrement hypnotisé par la voix d’Hitler. « Il y avait quelque chose de mystérieux pour beaucoup d’Allemands, parce qu’il ne semblait être enraciné dans aucun dialecte ou classe locale » (p.124).

Et remarquez ceci concernant le fameux Bierhallen-Putsch à Munich, en novembre 1923, quand Hitler avait 34 ans : « Hitler retourna dans la salle principale, où le public était devenu sensiblement impatient et agité, et donna l’une des performances les plus convaincantes de sa vie — si convaincante que le professeur Alexander von Müller, qui était dans le public cette nuit-là, l’a qualifié de “chef-d’œuvre rhétorique” et a avoué que “jamais je n’ai vu l’atmosphère d’un grand public changer si rapidement et si dramatiquement. C’était presque comme si un sorcier leur jetait un sort magique”. » (p.154)

Fischer souligne que lorsque Hitler écoutait de la musique, comme son ami Kubizek avait observé des années auparavant, il était un homme changé. Sa violence – parce qu’il était très connu pour un tempérament violent – le quitta. Il devenait silencieux – accommodant et docile. Similairement, lorsque le roi Saül de l’ancien Israël a été assailli par un démon, David a joué de la musique pour lui et lui aussi a été calmé et apaisé (cf. 1 Sam 16, 14-23).

En outre, des centaines de personnes ont attesté que la force de la personnalité d’Hitler pourrait non seulement attirer, mais convertir, ceux qui tombaient sous son charme. Fischer parle des yeux hypnotiques d’Hitler : « Ses yeux fascinaient ceux qui étaient sous l’influence. Ils étaient d’une couleur bleu pâle inhabituelle, avec une légère teinte gris verdâtre. Hitler lui-même a avoué qu’il les avait hérités de sa mère, dont il comparait les yeux avec ceux de la Méduse grecque, dont le regard perçant pouvait transformer un homme en pierre. » (p.300).

Hitler a fait une déclaration remarquable en 1938, lorsque le Premier ministre britannique Neville Chamberlain a annoncé qu’il voulait lui rendre visite. « Le 13 septembre, Chamberlain dépêcha un télégramme à Hitler, suggérant une rencontre personnelle avec le Fuhrer dans l’espoir de résoudre pacifiquement la crise tchécoslovaque. L’idée d’être visité par un Premier ministre britannique vingt ans plus âgé, faisant son premier vol pour le voir, a immensément fait appel à la vanité d’Hitler. “Ich bin vom Himmel gefallen” (je suis tombé du ciel), s’est-il exclamé apparemment après avoir reçu le télégramme de Chamberlain. » (p.426). Ceci n’est pas simplement une expression commune en allemand. On peut dire : « Ich bin aus allen Wolken gefallen », qui signifie « Je suis tombé de tous les nuages », en exprimant la surprise. Mais la déclaration « Ich bin vom Himmel gefallen », « Je suis tombé du ciel », est totalement sans précédent dans la langue allemande, comme utilisé dans ce contexte par Hitler. Mais il y a un personnage qui est tombé du ciel — il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup d’années. C’était, bien sûr, Satan le diable, quand il a essayé de renverser Dieu (Luc 10, 18).

Plus tard, l’ambassadeur de France a dit à propos d’Hitler : « Le même homme, qui avait l’air gentil, et sensible aux beautés de la nature, qui, à travers une table à thé, exprimait des opinions raisonnables sur la politique européenne, était capable des excitations les plus folles – les exultations les plus sauvages — et l’ambition la plus délirante…. Ceci est certain : il n’était pas un être normal. Il était plutôt une personnalité morbide, un quasi fou… un homme possédé. » (p.431) Et apparemment, c’est ce qu’il était ! Il appelait son invasion de la Pologne, « Teufelswerk », l’œuvre du diable.

Quand tout fut terminé, remarquez dans quel état les Allemands ont été laissés : « Les Allemands, maintenant libérés du sort, étaient stupéfaits par ce qui leur était arrivé. Karl Jaspers [un professeur en philosophie] l’a bien résumé en confessant que “pendant les douze dernières années, quelque chose nous est arrivé qui semble être le remoulage de tout notre être. Pour le mettre sous la forme d’une image : des diables ont fait pleuvoir des coups sur nous et nous ont emportés, avec eux-mêmes, dans un chaos qui nous a volé la vue et l’ouïe…. Nous avons connu quelque chose comme la folie de la sorcellerie du temps du Moyen-Âge”. » (p.345)

Le choix est à vous

Vous voyez, les gens ont adoré Hitler, pensant qu’il était leur sauveur. Et pourtant, il n’a fait aucun miracle. Mais le faux prophète de la fin des temps effectuera ce qui va apparaître comme des miracles et ainsi, il va séduire la plupart des gens.

Ne vous trompez pas, d’accepter la marque de la bête et rejeter le signe de Dieu affectera votre avenir. Dieu nous ordonne de surveiller les signes du temps et de prier toujours d’être jugé digne d’échapper aux choses horribles en réserve pour ce monde. Dieu nous avertit de rejeter la marque de la bête, et il nous ordonne d’observer ses Sabbats hebdomadaires et annuels, le signe de son peuple. Vous êtes maintenant mis au défi de prendre une décision — soit d’aller de pair avec le reste du monde, qui se dirige vers la prochaine destruction à venir, ou de chercher Dieu et de vivre par sa vérité, telle qu’elle est révélée à vous. Les vrais serviteurs de Dieu recevront sa bénédiction et sa force. Ils vivront et ils régneront avec Christ le roi quand il brisera ces royaumes en miettes et régnera sur le monde dans la droiture.

Le choix est à vous. Nous espérons et prions que vous fassiez le bon.

Les Jours Saints ordonnés de Dieu

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Le Sabbat Hebdomadaire et les Jours Saints Annuels 

sont-ils toujours obligatoires pour nous aujourd’hui ?

Pourquoi fallait-il que l’ancien Israël et Juda aillent en captivité ? Est-ce que Dieu était en colère contre eux ? Et pourquoi Dieu prévient-il ce monde moderne que la calamité s’approche à grands pas ? Est-ce que Dieu est en colère contre nous ? Y a-t-il une corrélation ?

Notre non-observance du Sabbat hebdomadaire de Dieu et ses Jours annuels de Fête, peut-il y être pour quelque chose ? Avant de hausser nos épaules et de nous moquer d’une telle idée, vérifions la parole de Dieu — la Bible — pour apprendre ce que notre Créateur a à nous dire à propos de nos péchés nationaux, collectifs et individuels.

De suggérer que Dieu exige toujours de l’homme qu’il observe le Sabbat du Septième Jour et ses Jours Saints annuels semble étrange, en effet, à la plupart des gens. Après tout, ces jours, n’étaient-ils pas donnés uniquement aux Juifs, pour finalement être remplacés par les chrétiens avec le dimanche et avec des fêtes comme Noël, Pâques et même Halloween ? L’observance du Sabbat et les Jours annuels de Fête, ne signifierait-il pas le retour aux rites de l’Ancien Testament qui ont été enlevés par le Christ quand il est mort pour nous ? Le Sabbat et les Fêtes annuelles, ne faisaient-ils pas simplement partie de l’Ancienne Alliance qui a été remplacée par la Nouvelle Alliance ?

Sans doute, ce sont quelques-uns des arguments que vous avez entendus au fil des ans, destinés à vous convaincre que le respect des Jours Saints originaux, et surtout le Sabbat hebdomadaire, n’est plus nécessaire ou même permis. Ces arguments, sont-ils fondés sur l’Écriture, ou sont-ils fondés sur le raisonnement et l’opinion humaine ? Comment pouvez-vous connaître la vérité à ce sujet ?

Nous croyons que ce livret présentera la vérité biblique sur les observances du Sabbat et des Jours Saints. Mais d’abord, un mot d’avertissement : Si nous apportons la preuve à partir de la Bible que Dieu requiert de vous d’observer le Sabbat et ses Jours Saints annuels, vous êtes tenu de le faire, et Dieu vous tiendra responsable si vous ne le faites pas. Si vous voulez connaître la vérité et vous voulez obéir à Dieu, alors ce livret est pour vous.

1re partie : La sainteté du Sabbat hebdomadaire

Tout au long de l’Ancien et du Nouveau Testament, la Bible ordonne l’observance du Sabbat hebdomadaire. En fait, Dieu a fait le lour du Sabbat quand il a fait l’homme. Le Christ expliquera plus tard que le Sabbat a été sanctifié pour l’homme (Marc 2, 27) et devait être gardé saint par l’homme. Le Sabbat a été fait pour toute l’humanité. Il n’a pas été fait exclusivement pour le peuple juif, car ils n’existaient pas au moment où Dieu a créé Adam et Ève. Ils sont les descendants de Juda — un des fils de Jacob — et un petit-fils d’Abraham.

Le Sabbat a été fait au début

Dieu a créé Adam et Ève le sixième jour de la semaine. Il a terminé son travail en se « reposant » le septième jour. Nous lisons dans Genèse 2, 2-3 « Dieu acheva au septième jour son œuvre, qu’il avait faite : et il se reposa au septième jour de toute son œuvre, qu’il avait faite. Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu’en ce jour il se reposa de toute son œuvre qu’il avait créée en la faisant. » Le mot hébreu pour « se reposa » est « shabbat ». Cela signifie littéralement « de cesser, se reposer, observer le Sabbat » (Young’s Analytical Concordance to the Bible [Concordance analytique de la bible par Young]). Dieu se reposa, ou cessa, de son travail de création lors des six premiers jours, et il observa le Sabbat le septième jour. Dieu n’avait pas besoin de se reposer de son travail. Il n’était pas fatigué ou las. Dieu ne se lasse point (Ésaïe 40, 28). Mais il l’a fait pour nous — pour l’humanité — pour nous donner un exemple à suivre en observant le Sabbat. (De la même façon, le Christ allait plus tard permettre à Jean-Baptiste de le baptiser, même s’il n’avait pas besoin d’être baptisé, puisqu’il n’avait pas péché et n’avait rien de quoi se repentir. Il l’a fait pour nous — pour nous donner un exemple à suivre en étant baptisé — pour « que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste » Matthieu 3, 13-15). Donc, de la même manière, Dieu nous a montré comment observer le Sabbat comme il l’a fait — en nous reposant de notre travail quotidien — même s’il n’avait pas besoin de repos lui-même.

Nous lisons dans le verset 3 de la Genèse 2 que Dieu bénit le septième jour et le sanctifia. Maintenant, quand quelqu’un, ou quelque chose est « sanctifié », il [ou mieux : la personne ou l’objet], est mis à part « pour un but sacré ». Le Sabbat a été mis à part comme un temps sacré par Dieu à la création de l’homme, et Dieu a voulu que l’homme le garde sanctifié. Comment l’homme peut-il le garder sanctifié au moins qu’il apprend comment et quand le faire ?

Quand le Sabbat commence et se termine

Dieu a révélé dans sa parole exactement quand le Sabbat commence et quand il finit. Dieu considère que chaque jour, le jour du Sabbat compris, commence au coucher du soleil et dure jusqu’au coucher du soleil suivant. Aujourd’hui, nous dirions que le Sabbat du Septième Jour commence le vendredi soir, quand le soleil se couche, et dure jusqu’au samedi soir, au coucher du soleil.

Nous savons par le peuple juif quand observer le Sabbat. C’est aux Juifs que Dieu a délivré ses révélations ou ses « oracles », comme Paul explique clairement dans Romains 3, 1-2. Ces « oracles de Dieu » comprenaient les écritures de l’Ancien Testament, ainsi que la connaissance de la semaine et du Calendrier Sacré. Les Juifs ont conservés la connaissance concernant quel jour est le septième jour de la semaine. Sans une compréhension du moment où une semaine commence et se termine, nous n’aurions pas été en mesure de dire, à partir de la Bible seulement, quel jour est réellement le septième jour de la semaine. Aujourd’hui, les Juifs observent le Sabbat le samedi, à partir de vendredi soir, au coucher du soleil. Personne ne conteste aujourd’hui que le Sabbat, tel que préservé par les Juifs, est le septième ou le dernier jour de la semaine. Tout le monde comprend que le dimanche est le premier jour de la semaine — même s’il y a eu quelques tentatives en Europe de réellement changer le calendrier, afin de prétendre faussement que le dimanche, et non pas le samedi était le septième jour de la semaine.

La Bible révèle que les jours commencent et se terminent au coucher du soleil, dans la soirée. Notez Genèse 1, 5 : « Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le premier jour. »

Beaucoup d’écritures associent le sens du mot « soir » avec « coucher du soleil ». Par exemple, une période d’une journée en ce qui concerne une loi temporaire rituelle est notée dans Lévitique 22, 6-7 : « Celui qui touchera ces choses sera impur jusqu’au soiraprès le coucher du soleil, il sera pur. » (Notez la même définition dans 2 Samuel 3, 35.) De plus, on nous dit dans Lévitique 23, 32 d’observer le Sabbat de Dieu « Dès le soir du neuvième jour du mois jusqu’au lendemain soir… »

Le Sabbat était en vigueur avant « l’Ancienne Alliance »

Certains diront que Dieu a introduit le Sabbat aux « Juifs » (croyant à tort que l’ancienne maison d’Israël était identique aux « Juifs ») au temps de l’Ancienne Alliance et, puisque l’Ancienne Alliance n’est plus valide, le jour du Sabbat ne l’est pas non plus. La Bible montre que ceci n’est pas un argument valable.

Tout d’abord, cet argument ne tient pas compte du fait qu’une alliance et une loi sont deux choses différentes, et que la suppression d’une alliance n’annule pas automatiquement la loi [ou les lois] sur laquelle l’alliance est fondée (pour une étude approfondie de cette question importante, veuillez nous écrire pour obtenir notre livret gratuit [disponible en anglais seulement] : « And Lawlessness Will Abound… » [Et l’iniquité se sera accrue..]).

Deuxièmement, l’ordonnance du Sabbat était en vigueur bien avant « l’Ancienne Alliance ». Nous avons déjà vu que Dieu a institué le Sabbat au moment où il a créé l’homme. Maintenant, remarquez ce qui est arrivé plus tard — plusieurs semaines avant que « l’Ancienne Alliance » au mont Sinaï ait été faite. Dieu avait fait sortir Israël de la captivité égyptienne, à travers le désert, et vers leur destination du mont Sion. Pendant leur voyage, ils se plaignaient de ne pas avoir quelque chose à manger. Même si cela n’était pas vrai — ils avaient beaucoup de bétail — Dieu a honoré leur demande, en disant à Moïse : « Voici, je ferai pleuvoir pour vous du pain, du haut des cieux. Le peuple sortira, et en ramassera, jour par jour, la quantité nécessaire, afin que je le mette à l’épreuve, et que je voie s’il marchera, ou non, selon ma loi. » (Exode 16, 4)

De quelle loi Dieu était-il préoccupé ? Quelle était la loi que les gens devaient suivre ? Le verset 5 nous donne une partie de la réponse : « Le sixième jour, lorsqu’ils prépareront ce qu’ils auront apporté, il s’en trouvera le double de ce qu’ils ramasseront jour par jour. » Pourquoi devraient-ils cueillir deux fois plus le sixième jour ? Les versets 23 à 26 expliquent, « Demain est le jour du repos, le sabbat consacré à l’Éternel ; faites cuire ce que vous avez à faire cuire, faites bouillir ce que vous avez à faire bouillir, et mettez en réserve jusqu’au matin tout ce qui restera. Ils le laissèrent jusqu’au matin… Moïse dit : Mangez-le aujourd’hui, car c’est le jour du sabbat ; aujourd’hui vous n’en trouverez point dans la campagne. Pendant six jours vous en ramasserez ; mais le septième jour, qui est le sabbat, il n’y en aura point. »

Encore une fois, ces événements ont eu lieu avant que l’Ancienne Alliance ait été faite. Dieu a dû réintroduire aux gens la loi du Sabbat parce qu’ils avaient été en captivité en Égypte où ils n’avaient pas le droit d’observer le Sabbat et l’avaient finalement oublié. À ce moment, Dieu a donc choisi de leur montrer — par un miracle — que le « pain du ciel » supplémentaire ou « manne » qu’ils ont ramassée la veille en préparation pour le Sabbat, est resté frais le jour du Sabbat, tandis que les autres jours, il devenait infect lorsqu’il était gardé (Exode 16, 19-20 et 24). En dépit de cela, certains sortaient quand même le jour du Sabbat pour cueillir la manne. Notez la réponse de Dieu à cette conduite (versets 28-30) : « Jusques à quand refuserez-vous d’observer mes commandements et mes lois ? Considérez que l’Éternel vous a donné le sabbat ; c’est pourquoi il vous donne au sixième jour de la nourriture pour deux jours. Que chacun reste à sa place, et que personne ne sorte du lieu où il est au septième jour [autrement dit, pour récolter de la manne]. Et le peuple se reposa [en hébreu, “shabbat”] le septième jour. » Ils ont dû apprendre, de Dieu, comment observer le Sabbat.

Il y a quelques principes que nous pouvons apprendre de ce récit. Nous apprenons que le commandement du Sabbat était une loi que Dieu exigeait qu’on observe. Il a été en vigueur depuis longtemps, en fait, depuis la création de l’homme. Il demandait les gens, « JUSQUES À QUAND refuserez-vous de l’observer ? » Nous apprenons aussi que le Sabbat est sacré pour Dieu. Dieu a sanctifié le septième jour quand il a créé l’homme. Il a été réservé pour un but sacré. Nous apprenons que Dieu a donné le jour du Sabbat à l’homme — le Sabbat est un don de Dieu. Jacques 1, 17 nous dit que Dieu nous donne rien que « toute grâce excellente et tout don parfait ». Enfin, nous apprenons que le peuple se reposait — « shabbat » — et observait le Sabbat le septième jour en ne sortant pas et en ne s’engageant pas dans le travail de récolte de pain.

Les dix commandements dans l’Exode 20

Quelques semaines plus tard, Dieu a tonné les dix commandements au peuple de la montagne sacrée. Il n’a pas, cependant, soudainement mis en vigueur les dix commandements à ce moment-là. Ils existaient déjà depuis la création de l’homme (pour une preuve détaillée, voir notre livret [disponible en anglais seulement] « And Lawlessness Will Abound… » [Et l’iniquité se sera accrue..]) Mais Dieu a jugé nécessaire de rappeler aux gens sa loi et les convaincre de la nécessité absolue de l’observer.

Remarquez la formulation du quatrième commandement dans Exode 20, 8-11 : « Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Pendant six jours tu travailleras et tu feras tout ton ouvrage, mais le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, votre Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l’Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s’est reposé le septième jour : c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié. »

Encore une fois, nous voyons que Dieu a créé le Sabbat quand il a créé l’homme. Il a béni le jour du Sabbat et l’a « sanctifié », autrement dit, il en a fait un jour « sacré ». Voilà pourquoi il dit à son peuple de se souvenir du jour du Sabbat pour le « garder » sacré. Nous constatons également que le Sabbat appartient à notre Dieu. Il est le sien, mais il nous l’a donné pour l’honorer ce jour-là. Une façon d’observer le jour du Sabbat est de cesser de travailler, tout comme Dieu a cessé son travail. Il attend que nous fassions de même.

Plus tard, dans l’Exode 23, 12, Dieu répète cette commande, mais il ajoute une autre pièce d’information importante. Il dit : « Pendant six jours tu feras ton ouvrage, et le septième jour, tu te reposeras [hébreu, “shabbat”], afin que ton bœuf et ton âne aient du repos, afin que le fils de ton esclave et l’étranger aient du relâche. »

Chacun de nous — que ce soit nous-mêmes ou que ce soit des employés ou des animaux sous notre contrôle — doit se reposer le jour du Sabbat, afin d’être rafraîchi. (Plus tard dans ce livret, nous allons discuter plus en détail le fait que le Sabbat ne doit pas être un fardeau pour nous, mais plutôt une joie.) Alors que les animaux doivent être rafraîchis physiquement, le peuple de Dieu doit être rafraîchi de manière spirituelle, ainsi que d’être physiquement rafraîchi en ne travaillant pas ce jour-là.

Un contrat de Sabbat à part

Il est vrai, bien sûr, que le quatrième commandement faisait partie de l’Ancienne Alliance. Mais, l’Ancienne Alliance n’a pas donné naissance aux Dix Commandements, car ils étaient en vigueur et actifs depuis la création de l’homme. C’est plutôt que l’Ancienne Alliance a été basée sur les dix commandements. Pour clarifier ce point, nous devons d’abord comprendre que l’alliance est tout simplement un contrat qui est basé sur la loi — elle ne crée pas la loi — et lorsque le contrat est annulé, la loi sur laquelle il est fondé n’est pas annulée avec lui.

En outre, on nous présente un contrat distinct dans Exode 31. L’objet de ce contrat est le Sabbat. Nous lisons dans Exode 31, 14-17 : « Vous observerez le sabbat, car il sera pour vous une chose sainte. Celui qui le profanera, sera puni de mort ; celui qui fera quelque ouvrage ce jour-là, sera retranché du milieu de son peuple. On travaillera six jours ; mais le septième jour est le sabbat, le jour du repos, consacré à l’Éternel… Les enfants d’Israël observeront le sabbat, en le célébrant, eux et leurs descendants, comme une alliance perpétuelle. Ce sera entre moi et les enfants d’Israël un signe qui devra durer à perpétuité ; car en six jours l’Éternel a fait les cieux et la terre, et le septième jour il a cessé son œuvre et il s’est reposé [hébreu, “Shabbat”]. »

Nous pouvons retenir plusieurs principes importants de ce passage. Tout d’abord, on nous dit que tous ceux qui ne respectaient pas le Sabbat dans les temps anciens ont dû être mis à mort — physiquement. Aujourd’hui, la peine est la mort spirituelle — la mort éternelle — pour ceux qui savent qu’ils doivent observer le Sabbat, mais refusent de le faire, et délibérément et malicieusement refusent de se repentir d’une telle transgression. Deuxièmement, la loi du Sabbat ici est incorporée dans une entente ou convention distincte ou spéciale. Elle est désignée comme une alliance « perpétuelle » entre Dieu et le peuple d’Israël et tous leurs descendants. Donc, si vous êtes un descendant physique de la maison d’Israël, ce contrat est obligatoire pour vous. Mais cela vaut aussi pour nous tous qui sommes des israélites spirituels aujourd’hui (comparez Romains 2, 28-29), et en tant que tels, nous sommes obligés par ce contrat. Le contrat n’a jamais été abrogé ou annulé. Troisièmement, le Sabbat est sacré à Dieu, et il doit être sacré pour nous. Lorsque nous travaillons le jour du Sabbat, nous profanons, ou défilons, ce que Dieu a sanctifié, dans ce cas, le jour du Sabbat. Finalement, le Sabbat est considéré comme un « signe » entre Dieu et les enfants d’Israël [à la fois physiques et spirituels] pour toujours.

En effet, l’observance du Sabbat est un signe d’identification de plusieurs façons :
(1) Il nous identifie à Dieu. Dieu a fait le Sabbat pour nous, et quand nous l’observons, nous montrons à Dieu que nous voulons appartenir à lui. Dieu dit dans le verset 13 de l’Exode 31 que le Sabbat est un signe entre lui et nous, afin que nous sachions que c’est lui qui « nous sanctifie ». Dieu a sanctifié le Sabbat quand il a créé l’homme, et quand nous gardons son Sabbat sanctifié, Dieu est disposé à nous sanctifier ainsi.

(2) Il nous identifie aux autres comme appartenant à Dieu. Lorsque nous observons le Sabbat, il sera perceptible à ceux avec qui nous avons des relations étroites — notre famille et nos amis, voisins et collègues de travail. Notre manque de participation à des activités sportives, scolaires ou universitaires qui sont programmées le jour du Sabbat, ainsi que de ne pas aller au théâtre ou de travailler le jour du Sabbat, deviendra très évident, de sorte que ces gens vont réaliser notre engagement envers Dieu.

(3) Il identifie Dieu à nous. Lorsque nous observons le Sabbat, montrant par nos actions qu’il est sacré pour nous, alors « on connaîtra que je [Dieu] suis l’Éternel ». (verset 13)

Directives supplémentaires pour le Sabbat dans le livre de l’Exode

La Bible peut être considérée comme un grand casse-tête. Il contient des pièces du casse-tête dans différents endroits — un peu ici, un peu là (Ésaïe 28, 10). Nous devons rassembler tous les morceaux de la bonne manière afin d’obtenir une image précise et complète. En étudiant les Écritures parsemées à travers l’Ancien et le Nouveau Testament au sujet du Sabbat, nous constatons qu’ils se complètent mutuellement, apportant plus de clarté sur certains passages en nous donnant d’autres explications, des ajouts ou des clarifications.

Par exemple, nous lisons dans Exode 34, 21 : « Tu travailleras six jours, et tu te reposeras [hébreu, “shabbat”] le septième jour ; tu te reposeras [hébreu, “shabbat”], même au temps du labourage et de la moisson. » Ici, nous constatons que le commandement du Sabbat s’applique en effet au temps du labour et la récolte. La raison pour cela est que notre accent doit être sur Dieu le jour du Sabbat, plutôt que sur nos activités personnelles ou notre travail. On nous dit dans Exode 35, 2 : « On travaillera six jours ; mais le septième jour sera pour vous une chose sainte ; c’est le sabbat, le jour du repos, consacré à l’Éternel. Celui qui fera quelque ouvrage ce jour-là, sera puni de mort. »

Dieu nous dit que le Sabbat est sacré pour lui. Voilà la raison — et franchement, la seule raison — pour laquelle ce jour est saint pour nous. Seul Dieu peut créer quelque chose de sacré. Notre accent doit être sur Dieu ce jour-là. C’est un Sabbat de repos « POUR le Seigneur ». Travailler ce jour-là nous éloignerait du but sacré du Sabbat.

Le verset suivant, cependant, a créé un problème pour certains. Il dit : « Vous n’allumerez point de feu, dans aucune de vos demeures, le jour du sabbat. » (Exode 35, 3) Rappelez-vous, le contexte du passage est de travailler ou de ne pas travailler le jour du Sabbat. Dieu nous ordonne ici de ne pas allumer un feu dans le but de travailler. Il ne parle pas allumer un feu pour nous réchauffer, ou pour cuisiner un repas, ou, comme certains l’interprètent aujourd’hui, pour allumer un interrupteur pour la lumière. Dans l’hébreu original, la pensée transmise est celle « d’allumer un feu dévorant ». Le contexte dans lequel cette commande a été donnée était l’œuvre de la construction du tabernacle (comparez Exode 35, 10-19).

Cette interprétation est confirmée lors de l’examen Exode 12, 16. Ici, nous lisons : « … On ne fera aucun travail ces jours-là ; vous pourrez seulement préparer la nourriture de chaque personne. » Bien que ce passage concerne un Jour Saint annuel, nous verrons plus loin dans ce livret que les Jours Saints annuels sont également appelés « Sabbats » dans l’Écriture. Ce que nous voyons ici est une définition biblique du travail qui peut être fait, et le travail qui ne doit pas être fait un jour de Sabbat. Nous pouvons faire ce que nous devons faire pour préparer un repas ; ce travail n’est pas considéré comme interdit. En même temps, il découle de l’Exode 16, 23 que la cuisson [cuire et bouillir] doit être effectuées le jour avant [vendredi]. En rassemblant le tout, nous trouvons, alors, que la cuisson élaborée doit être effectuée le vendredi, mais qu’il n’est pas interdit « d’allumer un feu » pour faire cuire ou réchauffer un repas le jour du Sabbat.

Directives sur le Sabbat dans le livre du Lévitique

Lorsque nous nous concentrons sur quelques passages pertinents dans le livre du Lévitique, nous constatons que Dieu répète le thème de la sainteté du Sabbat, tout en ajoutant de plus amples informations et des instructions importantes. Nous lisons dans Lévitique 19, 2-3 : « Parle à toute l’assemblée des enfants d’Israël, et tu leur diras : Soyez saints, car je suis saint, moi, l’Éternel, votre Dieu. Chacun de vous respectera sa mère et son père, et observera mes sabbats. Je suis l’Éternel, votre Dieu. »

Pourquoi la connexion entre la sainteté, l’observance du Sabbat, et le respect de nos parents ? Nous avons déjà vu que le Sabbat est saint à Dieu. Puisque nous devons devenir saints, nous devons garder le Sabbat saint, montrant ainsi à Dieu que nous respectons sa sainteté. Le mot « Sabbats » est utilisé ici au pluriel, montrant que Dieu parle des Sabbats hebdomadaires et les Sabbats annuels (on y reviendrait plus tard). En même temps, nous devons vénérer nos parents, qui nous enseignent la sainteté des Sabbats hebdomadaires et annuels. Le commandement du Sabbat peut sembler étrange aux jeunes. Du point de vue humain, d’observer le Sabbat plutôt que le vendredi, dimanche ou tout autre jour de la semaine, ou d’observer certains Jours Saints annuels n’a aucun sens. La seule raison pour laquelle nous devrons le faire, c’est parce que Dieu l’a décrété. Nous devons respecter nos parents, car ils nous enseignent la parole de Dieu, et accepter et apprendre d’eux, plutôt que de les mépriser, eux et leur « religion étrange ».

Une des écritures les plus célèbres dans l’Ancien Testament concernant les Sabbats hebdomadaires et annuels se trouve au chapitre 23 du livre du Lévitique. Notez les détails importants que Dieu nous donne, nous apprenant non seulement que nous devons observer le Sabbat, mais aussi comment nous devons le faire. Nous lisons dans Lévitique 23, 2-3 : « Parle aux enfants d’Israël, et tu leur diras : Les fêtes de l’Éternel, que vous publierez, seront de saintes convocations. Voici quelles sont mes fêtes. On travaillera six jours ; mais le septième jour est le sabbat, le jour du repos : il y aura une sainte convocation. Vous ne ferez aucun ouvrage : c’est le sabbat de l’Éternel, dans toutes vos demeures. »

Dieu veut que nous nous assemblions lors de ses jours saints. La réunion du Sabbat est appelée une sainte convocation. Ceux qui sont en mesure d’assister aux services religieux doivent le faire. (Cela signifie qu’ils doivent quitter leur maison afin de se réunir pour les services de culte. L’interdiction dans l’Exode 16, 27-30, comme discuté précédemment, concerne seulement de quitter notre maison dans le but de travailler ou de poursuivre nos propres plaisirs ce jour-là.) Les membres qui sont dispersés devraient faire de leur mieux pour s’assembler avec les membres de l’église dans leur esprit — que ce soit en participant à des services en direct de l’église sur l’Internet, en écoutant des sermons enregistrés, ou en lisant la Bible ou la littérature de l’église. Dieu nous avertit de NE PAS abandonner « notre assemblée, comme c’est [devenu] la coutume de quelques-uns ; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour. » (Hébreux 10, 25)

Le Sabbat est un jour de FÊTE. Il est le jour de fête de DIEU. Plutôt que de faire notre travail habituel ce jour-là, nous devons réfléchir sur la solennité et la sainteté de la journée. Nous devons observer le Sabbat comme un moyen de glorifier Dieu en « festoyant » avec le peuple de Dieu au sujet de sa parole (comparez Matthieu 4, 4).

Directives sur le Sabbat dans le livre des Nombres

Moïse et les enfants d’Israël ont été présentés à une nouvelle situation lorsque l’un d’eux sortit le jour du Sabbat pour « ramasser du bois » dans le désert. Dieu ordonna à la congrégation de lapider l’homme (Nombres 15, 32-36). Pourquoi ? Cela semble certainement être une sanction sévère, mais il faut comprendre le contexte. Le ramassage de bois dans le désert était évidemment une tâche qui prenait beaucoup de temps et qui était très laborieuse. Il semble que cet homme a ramassé du bois dans le but « d’allumer un feu » le jour du Sabbat, afin qu’il puisse travailler. Il avait apparemment une attitude hostile et rebelle contre Dieu, parce que s’il avait profondément regretté ce qu’il avait fait et qu’il était repentant, alors Dieu, qui est miséricordieux et compatissant, n’aurait pas ordonné l’exécution de l’homme. Dieu a utilisé cette situation pour enseigner l’assemblée d’Israël qu’il ne permettrait pas que son Sabbat sacré soit souillé. L’exécution du contrevenant devait servir comme un avertissement et un exemple pour les autres.

Bien que la Bible dit très clairement « qu’aucun travail » ne doit être fait le jour du Sabbat, il nous dit aussi que certains types de « travail » sont autorisés. Nous avons vu que ce n’est pas mauvais d’allumer un feu le jour du Sabbat dans le but de nous réchauffer ou pour chauffer un repas. Le travail qui est permis le jour du Sabbat est mentionné dans Nombres 28. Dieu ordonne la congrégation de lui apporter ses offrandes « au temps fixé » (verset 2). Alors que deux agneaux devaient être offerts chaque jour (verset 3), Dieu exigeait le sacrifice de deux agneaux supplémentaires le jour du Sabbat (versets 9-10). Plus tard, Jésus Christ a commenté cette pratique enjointe dans Matthieu 12, 5, « Ou, n’avez-vous pas lu dans la loi que, les jours de sabbat, les sacrificateurs violent le sabbat dans le temple, sans se rendre coupables ? »

Cela signifie que, même s’ils travaillaient le jour du Sabbat, ils étaient irréprochables parce qu’ils apportaient des offrandes à Dieu, et en le faisant, ils se sont concentrés sur Dieu, non pas sur leurs propres plaisirs ou des poursuites égoïstes. Dans les yeux des détracteurs pharisiens, ils « profanaient » ou « violaient » le jour du Sabbat (le Christ a utilisé ces mots pour montrer l’état d’esprit des pharisiens), mais le Christ a dit qu’ils étaient « innocents » quand ils apportaient les sacrifices parce c’était une directive de Dieu.

Nombres 28, 25 explique plus concernant le genre de travail qui ne peut être fait pendant les Sabbats hebdomadaires et annuels. Cette Écriture se réfère spécifiquement au Sabbat annuel du Dernier Jour des Pains sans Levain, mais cela peut être appliqué pour tous les jours de Sabbats hebdomadaires et annuels. Dieu dit : « Le septième jour, vous aurez une sainte convocation [comme cela est également le cas pour le Sabbat hebdomadaire] : vous ne ferez aucune œuvre servile. » (Comparer également Nombres 28, 26 pour le Sabbat annuel de la Pentecôte ; Nombres 29, 1 pour le Sabbat annuel de la Fête des Trompettes ; Nombres 29, 12 pour le Sabbat annuel de la Première Journée de la Fête des Tabernacles, et Nombres 29, 35 pour le Sabbat annuel du Dernier Grand Jour, le huitième jour qui suit immédiatement la Fête des Tabernacles. Nous allons couvrir ces Jours Saints annuels en détail plus loin).

Nous voyons donc que le genre de travail interdit le jour du Sabbat est un « travail servile » [travail habituel]. Ce genre de travail éloigne notre attention de la sainteté de Dieu et de ses Sabbats. Un « travail servile », par définition biblique, ne comprend pas d’allumer un feu pour se réchauffer ou de faire cuire ou réchauffer un repas, et ne comprend pas la présentation de sacrifices par les prêtres. Plus tard dans ce livret, quand nous couvrirons les Écritures du Nouveau Testament au sujet du Sabbat, nous verrons comment cela s’applique à nous aujourd’hui.

Le quatrième commandement dans le Deutéronome

Un examen attentif de la formulation du quatrième commandement donné dans Deutéronome 5, 12-15, en comparaison avec le libellé dans Exode 20, 8-11, révèle plusieurs distinctions importantes. Dans le livre de l’Exode, Dieu souligne la sainteté du Sabbat en raison de son repos du travail le septième jour, tandis que dans le livre du Deutéronome il nous donne une raison supplémentaire pour laquelle nous devons garder le Sabbat saint. Dans Deutéronome il dit : « Observe le jour du repos, pour le sanctifier, comme l’Éternel, ton Dieu, te l’a ordonné. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bœuf, ni ton âne, ni aucune de tes bêtes, ni l’étranger qui est dans tes portes, afin que ton serviteur et ta servante se reposent comme toi. Tu te souviendras que tu as été esclave au pays d’Égypte, et que l’Éternel, ton Dieu, t’en a fait sortir à main forte et à bras étendu : c’est POURQUOI l’Éternel, ton Dieu, t’a ordonné d’observer le jour du repos. »

Nous voyons donc une raison supplémentaire pour laquelle les israélites devaient garder le jour du Sabbat saint — parce que Dieu les avait libérés de l’esclavage. Il existe une corrélation spirituelle pour nous aujourd’hui. Nous étions tous, à un moment, des esclaves. Nous étions esclaves de Satan le diable, esclaves du monde autour de nous, et esclaves de nos propres désirs charnels et de la nature humaine (comparez Hébreux 2, 14-15 ; Galates 5, 1 ; Romains 8, 12-15 ; 2 Timothée 2, 24-26). La plupart des gens vivent toujours dans ce genre d’esclavage aujourd’hui. C’est seulement ceux que Dieu a appelés hors de ce monde — pour leur donner son Esprit Saint — qu’il a libéré de la captivité spirituelle. L’observance du Sabbat hebdomadaire leur rappelle constamment du fait que Dieu les a libérés afin de les amener dans sa propre famille. Quand nous gardons son Sabbat sacré, nous disons à Dieu par nos actions que nous apprécions notre liberté et que nous lui en remercions.

L’ancien Israël et Juda violaient le Sabbat

Après que Josué a conduit la nation d’Israël dans la terre promise, ils ont commencé, en temps voulu, de désobéir à Dieu et abandonner sa loi, y compris ses commandements concernant l’observance du Sabbat. Dieu a par la suite envoyé ses prophètes pour les avertir des conséquences désastreuses si elles ne se repentent de leurs péchés et reviennent aux directives de Dieu.

Les avertissements d’Ésaïe

Le célèbre prophète Ésaïe a donné à la maison de Juda un message encourageant, bien qu’embarrassant, à l’effet que même les païens devaient bientôt commencer à observer le Sabbat. Pourquoi alors, demande Ésaïe, la maison même de Juda refuse-t-elle de le faire ? Le message d’Ésaïe est aussi pertinent pour nous aujourd’hui qu’il l’était à l’époque de l’ancien Juda. Lisant d’Ésaïe 56, 1-7 : « Ainsi parle l’Éternel : Observez ce qui est droit, et pratiquez ce qui est juste ; Car mon salut ne tardera pas à venir, Et ma justice à se manifester. Heureux l’homme [pas seulement les Juifs anciens] qui fait cela, Et le fils de l’homme [pas seulement les Juifs de notre temps] qui y demeure ferme, Gardant le sabbat, pour ne point le profaner, Et veillant sur sa main, pour ne commettre aucun mal ! Que l’étranger qui s’attache à l’Éternel ne dise pas : L’Éternel me séparera de son peuple ! Et que l’eunuque ne dise pas : Voici, je suis un arbre sec ! Car ainsi parle l’Éternel : Aux eunuques qui garderont mes sabbats, Qui choisiront ce qui m’est agréable, Et qui persévéreront dans mon alliance, Je donnerai dans ma maison et dans mes murs une place et un nom Préférables à des fils et à des filles ; Je leur donnerai un nom éternel, Qui ne périra pas. Et les étrangers qui s’attacheront à l’Éternel pour le servir, Pour aimer le nom de l’Éternel, Pour être ses serviteurs, Tous ceux qui garderont le sabbat, pour ne point le profaner, Et qui persévéreront dans mon alliance, Je les amènerai sur ma montagne sainte, Et je les réjouirai dans ma maison de prière. »

Comment peut-on lire ces déclarations et rejeter la signification évidente que Dieu veut que tout le monde observe son Sabbat ? Dieu a fait le Sabbat pour l’homme, et il veut que l’humanité tout entière — non pas seulement les Juifs — garde son Sabbat sacré. Dieu dit que l’homme — la personne — qui observe son Sabbat est BÉNI. Il va éprouver de la joie et des bénédictions s’il le fait.

Ésaïe essayait d’encourager la maison de Juda de cesser de violer le Sabbat, en leur montrant qu’à la fin tout le monde va l’observer. Il a donné un autre avertissement prophétique dans Ésaïe 58, 13-14 : « Si tu retiens ton pied pendant le sabbat, Pour ne pas faire ta volonté [en continuant vos affaires] en mon saint jour, Si tu fais du sabbat tes délices, Pour sanctifier l’Éternel en le glorifiant, Et si tu l’honores en ne suivant point tes voies, En ne te livrant pas à tes penchants et à de vains discours, Alors tu mettras ton plaisir en l’Éternel, Et je te ferai monter sur les hauteurs du pays, Je te ferai jouir de l’héritage de Jacob, ton père ; Car la bouche de l’Éternel a parlé. »

Alors, nous voyons que nous nous plaisons à Dieu quand nous nous réjouissions de son Sabbat. Dieu nous instruit de ne pas faire les choses que nous faisons normalement au cours de la semaine afin de gagner notre vie. Cela comprend également nos propres intérêts agréables, loisirs, ou les affaires qui n’ont pas l’accent directement sur Dieu et son travail et sa création, comme toutes ces choses enlèvent le fait de se concentrer sur Dieu et sa sainteté pendant son Jour Saint. Ces avertissements d’Ésaïe font ressortir le fait que le Sabbat est saint à Dieu, qu’il devrait être saint à nous, et que nous devons mettre l’accent sur Dieu, sa parole et son travail pendant son jour.

Cependant, la maison de Juda ne voulait pas écouter, tout comme la maison d’Israël n’avait pas écouté. Ésaïe tente à nouveau dans Ésaïe 66, 23 : « A chaque nouvelle lune et à chaque sabbat, Toute chair viendra se prosterner devant moi, dit l’Éternel. » Quel message puissant pour le futur qu’il transmet dans ces quelques mots, mais son public ne le comprend pas ! Il va se passer très bientôt, Dieu dit à travers son prophète Ésaïe, que tout le monde va garder le Sabbat. Il demande pourquoi ceux qui ont le privilège de connaître la sainteté de la journée ne l’observent pas. La même question est posée aujourd’hui. Quelle est votre réponse ?

Les avertissements de Jérémie

Le prophète Jérémie a également réprimandé l’ancienne maison de Juda parce qu’ils violaient le Sabbat. Notez comment il aborde cette question dans Jérémie 17, 21-27 : « Ainsi parle l’Éternel : Prenez garde à vos âmes ; Ne portez point de fardeau le jour du sabbat, Et n’en introduisez point par les portes de Jérusalem. Ne sortez de vos maisons aucun fardeau le jour du sabbat, Et ne faites aucun ouvrage ; Mais sanctifiez [gardez sacré] le jour du sabbat, Comme je l’ai ordonné à vos pères. Ils n’ont pas écouté, ils n’ont pas prêté l’oreille ; Ils ont raidi leur cou, Pour ne point écouter et ne point recevoir instruction. Si vous m’écoutez, dit l’Éternel, Si vous n’introduisez point de fardeau Par les portes de cette ville le jour du sabbat, Si vous sanctifiez le jour du sabbat, Et ne faites aucun ouvrage ce jour-là, Alors entreront par les portes de cette ville Les rois et les princes assis sur le trône de David, Montés sur des chars et sur des chevaux, Eux et leurs princes, les hommes de Juda et les habitants de Jérusalem, Et cette ville sera habitée à toujours… Mais si vous n’écoutez pas quand je vous ordonne De sanctifier le jour du sabbat, De ne porter aucun fardeau, De ne point en introduire par les portes de Jérusalem le jour du sabbat, Alors j’allumerai un feu aux portes de la ville, Et il dévorera les palais de Jérusalem et ne s’éteindra point. »

Considéré dans son contexte, Jérémie traite spécifiquement le transport de charges dans le but de les vendre. Les gens violaient le Sabbat en ce qu’ils ont continué à vendre leurs marchandises. Ceci sera discuté plus en détail plus tard dans ce livret lorsque nous regarderons des Écritures supplémentaires à cet égard.

Malheureusement, la maison de Juda n’a pas tenu compte de l’avertissement de Dieu. Ils ont continué à violer le jour du Sabbat, tout comme ils ont également continué à enfreindre les autres commandements de Dieu. Comme ils n’ont pas apprécié le don du Sabbat et les Jours Saints que Dieu leur avait donnés, Dieu leur a enlevé le don. Nous lisons dans Lamentations 2, 6 que Dieu « a détruit le lieu de son assemblée ; L’Éternel a fait oublier en Sion les fêtes et le sabbat ».

Cela peut être dit, dans une large mesure, à nous aujourd’hui. Comme nous le verrons, l’Église du Nouveau Testament a continué à observer le Sabbat et les Jours Saints pendant un certain temps, mais avec le temps, l’observance du Sabbat est devenue de plus en plus une chose du passé, ou tout simplement une observance juive. Aujourd’hui, seules quelques rares églises qui prétendent être chrétiennes observent le Sabbat. La plupart observent le dimanche, un jour que Dieu n’a JAMAIS sanctifié. Et même ces chrétiens qui observent le Sabbat et les Fêtes annuelles doivent être prudents afin qu’ils apprécient le cadeau que Dieu leur a donné. S’ils observent les Jours Saints hebdomadaires et annuels de Dieu seulement par simple routine — et non pas vraiment du fond du cœur — ou s’ils le font seulement parce qu’ils doivent le faire plutôt que de le vouloir vraiment, leur compréhension de la sainteté continue du Sabbat et les Jours Saints va progressivement se perdre et ils ne le réaliseront même pas.

Les avertissements d’Osée

Quand Jésus Christ reviendra sur cette terre, Il fera respecter l’observance des Sabbats hebdomadaires et annuels, comme nous allons bientôt voir. La Bible prédit, cependant, qu’avant son retour, la plupart, qui entendent l’Évangile prêché à eux, n’en tiendront pas compte. Même beaucoup de ceux qui sont dans l’Église de Dieu, qui — à un certain moment — ont cru en la sainteté de jours saints de Dieu, pourraient très bien le laisser filer. Malheureusement, l’histoire de l’Église de Dieu montre que cela est arrivé à un grand nombre de personnes.

Remarquez l’effrayant avertissement de Dieu aux nations modernes d’Israël et de Juda, ainsi que son Église aujourd’hui, dans Osée 2, 11 : « Je ferai cesser toute sa joie, ses fêtes, ses nouvelles lunes, ses sabbats et toutes ses solennités. » Et dans Osée 9, 5-6 : « Que ferez-vous aux jours solennels, Aux jours des fêtes de l’Éternel ? Car voici, ils partent à cause de la dévastation. » (Osée 9, 5-6)

En plus de contenir un avertissement pour l’Église de Dieu des derniers temps, ces passages montrent aussi une répétition de l’histoire des nations des maisons d’Israël et de Juda. Ce qui est arrivé à l’ancien Israël et Juda est également arrivé aux nations modernes de Juda (qu’on appelle aujourd’hui « Israël » par erreur) et Israël — les États-Unis d’Amérique, le Canada, la Grande-Bretagne, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et autres nations du Commonwealth. Tout comme c’est arrivé avant — la violation des commandements de Dieu — y compris ceux qui enjoignent le respect de son Sabbat et de ses Jours de Fête annuels — ont beaucoup à voir avec la catastrophe décrétée pour les maisons modernes d’Israël et de Juda. (Pour une discussion approfondie de ces moments effrayants, qui vont bientôt arriver sur nous, demandez notre livret gratuit, « La Grande Tribulation et le Jour du Seigneur. »)

Nous prions pour que vous ne soyez pas un de ceux qui sont abordés dans ces Écritures. Vous et moi pouvons obéir à Dieu maintenant en observant son Sabbat, ou nous en subirons les conséquences.

Le culte de Juda après leur retour de la captivité

Dieu a conduit les anciennes maisons d’Israël et de Juda en captivité parce qu’ils avaient systématiquement violé les lois de Dieu et ont refusé d’observer correctement les Sabbats hebdomadaires et annuels. La maison d’Israël ne revint jamais à la terre promise. Cependant, beaucoup de la maison de Juda l’a fait. Les livres d’Esdras et de Néhémie indiquent la façon dont les Juifs sont revenus de la captivité babylonienne à Jérusalem et les zones environnantes. Dans le neuvième chapitre du livre de Néhémie, nous lisons comment les Lévites confessaient leurs péchés et les péchés du peuple — des péchés qui ont conduit à leur captivité — et comment ils ont fait une alliance ou un contrat avec Dieu de ne plus jamais commettre ces péchés de nouveau. Dans Néhémie 9, 13-14 nous lisons : « Tu descendis sur la montagne de Sinaï, tu leur parlas du haut des cieux, et tu leur donnas des ordonnances justes, des lois de vérité, des préceptes et des commandements excellents. Tu leur fis connaître ton saint sabbat, et tu leur prescrivis par Moïse, ton serviteur, des commandements, des préceptes et une loi. »

Cependant, les gens n’avaient pas écouté attentivement. « Ils ont refusé d’obéir », c’est écrit au verset 17. Passant au verset 26 : « Ils se soulevèrent et se révoltèrent contre toi. Ils jetèrent ta loi derrière leur dos, ils tuèrent tes prophètes. » Puis, au verset 34 : « Nos rois, nos chefs, nos sacrificateurs et nos pères n’ont point observé ta loi, et ils n’ont été attentifs ni à tes commandements ni aux avertissements. »

Nous apprenons ici que les Lévites et les gens voulaient apprendre de leurs erreurs. Ils étaient
maintenant prêts à respecter la loi. L’alliance ou contrat qu’ils ont fait avec Dieu comprenait la disposition suivante : « … de ne rien acheter, le jour du sabbat et les jours de fête [un Jour Saint annuel], des peuples du pays qui apporteraient à vendre, le jour du sabbat, des marchandises ou denrées quelconques » (Néhémie 10, 31).

La nature humaine étant ce qu’elle est, ils ont peut-être eu au début un désir d’observer les lois de Dieu, mais la volonté de donner suite manquait et les gens sont bientôt tombé dans les vieilles habitudes. Dans Néhémie 13, 15-22, ils nous disent comment le peuple juif a violé le Sabbat et comment ils ont laissé les commerçants et les étrangers entrer à Jérusalem le jour du Sabbat pour vendre leurs marchandises. Remarquez la condamnation sévère de telles pratiques par Néhémie : « A cette époque, je vis en Juda des hommes fouler au pressoir pendant le sabbat, rentrer des gerbes, charger sur des ânes même du vin, des raisins et des figues, et toutes sortes de choses, et les amener à Jérusalem le jour du sabbat ; et je leur donnai des avertissements le jour où ils vendaient leurs denrées. » [Remarque : Ils portaient des charges dans la ville pour les vendre. Le contexte ici est d’être engagé dans le commerce et la vente de marchandises.]

Poursuivant dans le verset 16 : « Il y avait aussi des Tyriens, établis à Jérusalem, qui apportaient du poisson et toutes sortes de marchandises, et qui les vendaient aux fils de Juda le jour du sabbat et dans Jérusalem. Je fis des réprimandes aux grands de Juda, et je leur dis : Que signifie cette mauvaise action que vous faites, en profanant le jour du sabbat ? N’est-ce pas ainsi qu’ont agi vos père, et n’est-ce pas à cause de cela que notre Dieu a fait venir tous ces malheurs sur nous et sur cette ville ? Et vous, vous attirez de nouveau sa colère contre Israël, en profanant le sabbat ! Puis j’ordonnai qu’on fermât les portes de Jérusalem avant le sabbat, dès qu’elles seraient dans l’ombre, et qu’on ne les ouvrît qu’après le sabbat. Et je plaçai quelques-uns de mes serviteurs aux portes, pour empêcher l’entrée des fardeaux le jour du sabbat. Alors les marchands et les vendeurs de toutes sortes de choses passèrent une ou deux fois la nuit hors de Jérusalem. Je les avertis, en leur disant : Pourquoi passez-vous la nuit devant la muraille ? Si vous le faites encore, je mettrai la main sur vous. Dès ce moment, ils ne vinrent plus pendant le sabbat. J’ordonnai aussi aux Lévites de se purifier et de venir garder les portes pour sanctifier le jour du sabbat. »

Ici, nous voyons une description d’une pratique très courante dans notre monde occidental d’aujourd’hui — un marché public mené le jour du Sabbat. Les gens amenaient des charges en ville pour les y vendre. Mais Dieu n’approuvait pas — et n’approuve toujours pas — de telles pratiques. Si nous voulons être le peuple de Dieu, nous ne devons pas participer à ces activités.

La mauvaise façon d’observer le Sabbat

Une partie du problème était que les gens « observaient » peut-être le Sabbat « pro forma » pendant un certain temps, mais ils ne le firent jamais du cœur. Si le Sabbat est observé seulement en ne travaillant pas, mais plutôt en attendant impatiemment jusqu’à ce que le soleil se couche pour que nous puissions poursuivre nos propres plaisirs et activités, alors nous avons manqué entièrement le but de l’observation du Sabbat. Il n’est pas vraiment dans notre cœur de garder le Sabbat saint comme Dieu l’a sanctifié. En plus, lorsque nous faisons des compromis dans un aspect de la loi de Dieu, nous ferons bientôt des compromis dans d’autres aspects aussi.

Remarquez comment le prophète Amos a décrit l’attitude des gens dans l’ancien Israël avant leur captivité : « La fin est venue pour mon peuple d’Israël ; Je ne lui pardonnerai plus… Écoutez ceci, vous qui dévorez l’indigent, Et qui ruinez les malheureux du pays ! Vous dites : Quand finira le sabbat, afin que nous ouvrions les greniers? Nous diminuerons l’épha, nous augmenterons le prix, Nous falsifierons les balances pour tromper ; Puis nous achèterons les misérables pour de l’argent, Et le pauvre pour une paire de souliers, Et nous vendrons la criblure du froment. » [Amos 8, 2 et 5-6]

Bien qu’ils aient peut-être cessé de travailler et de vendre des marchandises lors du Sabbat, leurs esprits n’étaient pas du tout dirigés vers la sainteté de la journée. Au contraire, ils étaient concentrés sur des activités matérielles. Cela a conduit à leur volonté de tricher et de frauder les autres, rendant les pauvres encore plus pauvres et les forçant à l’esclavage pour rembourser leurs dettes. Une transgression — une violation — de l’intention spirituelle du commandement du Sabbat conduisait à la violation suivante — la malhonnêteté et la conduite frauduleuse. Pas étonnant que Dieu fût très en colère avec son peuple.

La bonne façon d’observer le Sabbat

Notez, en revanche, le Psaume 92 — un psaume pour le Sabbat. Ce psaume se concentre sur Dieu. Il nous encourage à remercier Dieu pour ce qu’il fait dans nos vies et il nous incite à méditer sur les travaux de Dieu dans le passé, le présent et le futur. Il nous donne des idées sur la façon de passer notre temps le jour du Sabbat pour plaire à Dieu. Plutôt que de penser à ou parler de notre travail habituel, nous devrions nous concentrer sur Dieu et son travail, ainsi que prier à Dieu et lire ses paroles pour nous — la Bible.

Est-ce que le Sabbat est un fardeau ?

Puisque les Juifs étaient très conscients que leur violation du Sabbat dans le passé était une des raisons principales pour laquelle Dieu les a conduits vers la captivité babylonienne, et puisque les gens qui étaient retournés à Jérusalem tombaient à plusieurs reprises dans le piège de violer le Sabbat, les dirigeants juifs voulaient s’assurer que le Sabbat ne serait pas violé de nouveau. À l’époque de la première venue de Jésus Christ comme être humain, ils avaient adopté de nombreuses règles et règlements du Sabbat qui ne figuraient pas dans la Bible, mais qui étaient destinés à protéger le cœur et l’âme de la loi du Sabbat. Ils ont estimé que ces règles supplémentaires créées par l’homme constituaient une « clôture » pour protéger la substance du Sabbat. Ils raisonnaient que personne ne violerait le cœur et l’âme de la loi du Sabbat si elles étaient empêchées d’enfreindre certaines dispositions qu’« enfermaient » et ainsi « protégeaient » le quatrième commandement. Bien que les motifs auraient pu être louables, l’effet net était que le Sabbat n’était plus un jour de joie, mais plutôt un fardeau et un joug pesant.

Interventions humaines dans les « règles » du Sabbat

Du point de vue de Dieu, le Sabbat est un Jour de Fête, destiné à être un jour de joie et de bonheur, ainsi que pour un renouvellement physique et spirituel. Nous pouvons apprendre des erreurs des pharisiens et éviter de les répéter aujourd’hui. En ajoutant des restrictions conçues par les humains au commandement de Dieu pour le Sabbat, les pharisiens ont en fait violé la loi de Dieu (Matthieu 23, 4 ; Marc 7, 8-9 et 13). L’historien juif, Moïse Hodas, explique dans « Hellenistic Culture » (Culture hellénistique) à la page 82 : « Les rabbins étaient des hommes de foi, et leur but était le service de la religion, mais leur méthode pour maintenir la discipline était, comme pour Platon, de fournir une autorisation pour les plus petites actions chez les hommes. »

Les pharisiens ont totalement mal interprété l’interdiction de porter des fardeaux le jour du Sabbat. Ils ont décrété qu’une personne était coupable de violer le Sabbat, s’il portait une feuille de papier, ou tout aliment qui pèse autant qu’une figue séchée, ou s’il portait plus d’une gorgée de lait, ou assez d’huile pour oindre une petite partie du corps.

Si un incendie se déclarait dans la maison d’une personne le jour du Sabbat, elle pourrait apporter seulement la nourriture nécessaire pour être consommée le jour du Sabbat. Cela voulait dire que si le feu s’est déclaré au début du Sabbat — juste après le coucher du soleil — la personne pouvait prendre assez de nourriture pour trois repas ; mais si le feu s’est déclaré dans l’après-midi du Sabbat, il pouvait prendre seulement assez de nourriture pour un repas. Le reste ne pouvait pas être amené et devait être laissé derrière, pour brûler avec le bâtiment. En plus, seulement les vêtements nécessaires pouvaient être amenés d’une maison en feu le jour du Sabbat.

C’est fort probable que les pharisiens ont été inconsciemment influencés par leur ancien milieu babylonien quand ils ont conçu ces règles du Sabbat. Les Babyloniens avaient mis à part le septième jour de la semaine babylonien, appelé « Shabattum », comme « mauvais présages » ou « mauvais jours ». Par exemple, c’était interdit pendant ces jours-là de manger de la chair cuite sur des charbons. Il faut se demander si nous ne trouvons pas ici une raison pourquoi certains Juifs orthodoxes ont mal compris le passage décrit ci-dessus dans Exode 35, 3 concernant « allumer un feu », concluant de façon erronée que même d’activer un interrupteur de lumière était interdit. Les Babyloniens ont également interdit le changement de vêtements pendant ces jours, ainsi que d’appeler un médecin. Comme nous allons voir, le Christ a dû composer avec un concept pharisaïque similaire. Les pharisiens en son temps ont souligné qu’il ne devait pas guérir quelqu’un le jour du Sabbat — que les gens ne devaient pas demander d’être guéris pendant cette journée. Encore une fois, le parallèle avec la superstition babylonienne est évident.

Nous pourrions rire au sujet de ces restrictions aujourd’hui, mais ceci n’était pas matière à rire à l’époque du Christ. Il avait des affrontements avec les pharisiens à de nombreuses reprises quand il a refusé de se conformer à leurs règles du Sabbat faites par les hommes.

Nous devons faire attention aujourd’hui de ne pas créer pour nous-mêmes, et d’autres, des règles similaires sur la façon d’observer — ou ne pas observer — le Sabbat, lorsque ces règles ne se trouvent pas dans les Écritures.

Le Christ nous montre comment observer le Sabbat

Jésus Christ a rétabli le but original du quatrième commandement, en utilisant beaucoup de son temps pour nous montrer comment observer le Sabbat. Puisque les pharisiens, les sadducéens et les scribes avaient créé de nombreuses interdictions, le Christ a commencé à montrer aux gens tout ce qui pouvait être fait le jour du Sabbat. Il n’y avait aucun doute sur le fait que le Sabbat devait être observé, mais le Christ a dû montrer — par des paroles et des actes — comment l’observer. Il a également précisé l’intention spirituelle et le but de la loi du Sabbat, qui ne peut être établie en disant simplement : « À moins que la Bible nous dise que nous pouvons faire une certaine chose le jour du Sabbat, nous ne pouvons pas le faire. » Le Christ est plutôt venu pour « Publier une loi grande et magnifique » (Ésaïe 42, 21). Un ensemble strict de « faire et ne pas faire » n’exalte pas la loi, et il n’honore pas Dieu.

Les pharisiens étaient prompts à condamner le Christ et ses disciples parce qu’ils n’observaient pas le jour du Sabbat conformément à leurs propres idées et opinions pharisiennes. Le Christ a montré que leurs idées étaient fausses, et, en fait, aggravaient les choses en condamnant ceux qui observaient correctement le jour du Sabbat. Notons certaines situations individuelles où le Christ montre comment observer correctement la loi du Sabbat.

Arracher des épis le jour du Sabbat

Nous lisons dans Matthieu 12, 1-8 : « En ce temps-là, Jésus traversa des champs de blé un jour de sabbat. Ses disciples, qui avaient faim, se mirent à arracher des épis et à manger. Les pharisiens, voyant cela, lui dirent : Voici, tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire pendant le sabbat. Mais Jésus leur répondit : N’avez-vous pas lu ce que fit David, lorsqu’il eut faim, lui et ceux qui étaient avec lui ; comment il entra dans la maison de Dieu, et mangea les pains de proposition, qu’il ne lui était pas permis de manger, non plus qu’à ceux qui étaient avec lui, et qui étaient réservés aux sacrificateurs seuls ? Ou, n’avez-vous pas lu dans la loi que, les jours de sabbat, les sacrificateurs violent le sabbat dans le temple, sans se rendre coupables ? Or, je vous le dis, il y a ici quelque chose de plus grand que le temple. Si vous saviez ce que signifie : Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices, vous n’auriez pas condamné des innocents. Car le Fils de l’homme est [même] maître du sabbat. »

Cet épisode important nous enseigne beaucoup sur la bonne attitude au sujet de l’observation du Sabbat. Tout d’abord, le Christ souligne que ce ne sont pas les pharisiens — ou tout autre être humain d’ailleurs — qui peuvent nous dire comment observer le Sabbat concernant ce qui est permis et ce qui est interdit, mais seulement Dieu lui-même, par son Fils Jésus Christ. Il ne s’agit pas simplement de pointer à une déclaration particulière dans la Bible. On doit mettre l’accent sur le contexte et sur l’application spirituelle. Le Christ a réprimandé les pharisiens pour être impitoyable. Ils ne permettaient pas aux disciples d’arracher des épis le jour du Sabbat, même s’ils avaient faim. Le Christ compare cette situation avec David lorsque lui et ses hommes ont mangé du pain de proposition parce qu’ils avaient faim. La loi contre la consommation du pain de proposition n’a pas été donnée, cependant, pour une situation où quelqu’un avait faim et n’avait rien d’autre à manger. De même, comme nous l’avons déjà discuté, le commandement contre le travail ne s’appliquait pas aux prêtres qui apportaient des sacrifices à cette époque ni aux ministres de Dieu aujourd’hui se livrant à des fonctions ministérielles lors du Sabbat.

Le Christ  — Le Seigneur de l’Ancien Testament

Le Christ nous montre très clairement qu’il est le Seigneur du Sabbat (Matthieu 12, 8). Dieu le Père a tout créé, y compris le jour du Sabbat par Jésus Christ (Éphésiens 3, 9 ; Colossiens 1, 16 ; Jean 1, 1-3 ; 1 Corinthiens 8, 5-6 ; Hébreux 1, 1-2). Dieu le Père s’adresse à Jésus Christ de cette manière dans Hébreux 1, 8-12 : « Ton trône, ô Dieu est éternel… Toi, Seigneur, tu as au commencement fondé la terre, Et les cieux sont l’ouvrage de tes mains… tu restes le même, Et tes années ne finiront point. » Ces passages des Hébreux sont des citations directes du Psaume 45, 6, et du Psaume 102, 25-27, s’adressant au « Seigneur ». Ces passages s’appliquent à Jésus Christ, montrant que c’était le Christ qui traitait avec les gens dans l’Ancien Testament comme le « Seigneur ».

Le Christ est aussi le « Seigneur du Sabbat » parce qu’il a créé le Sabbat et il l’a réservé comme un jour saint. En fait, en dépit des nombreuses idées fausses disant le contraire, c’était en fait Jésus Christ —  et non pas Dieu le Père — qui a traité directement avec l’humanité comme le Dieu de l’Ancien Testament, comme démontré dans de nombreuses Écritures. Nous lisons, par exemple, dans 1 Corinthiens 10, 4 que c’était le Christ qui accompagnait les Israélites quand ils ont quitté l’Égypte. Paul nous avertit de ne pas tenter le Christ de la même manière que l’ancien Israël l’a fait dans le désert (1 Corinthiens 10, 9). Il explique dans Hébreux 11, 26 que Moïse a estimé « l’opprobre de Christ » comme une richesse plus grande que les plaisirs passagers de l’Égypte. On nous dit dans 1 Pierre 1, 10-11 que l’Esprit de Christ était dans les prophètes d’autrefois.

Le Christ a dit que personne n’a jamais entendu la voix du Père ni vu la forme du Père (Jean 5, 37 ; comparez aussi Jean 1, 18 ; Jean 6, 46 et 1 Jean 4, 12). Cependant, nous savons que les gens ont vu la « forme glorifiée de l’Éternel » (Nombres 12, 8 ; Exode 33, 18-23 ; Exode 34, 5-8), et ils ont, bien sûr, entendu sa voix (Exode 19, 19-21 ; Exode 20, 1). Le « Seigneur » de l’Ancien Testament, qui traitait directement avec les gens, était alors celui qui allait devenir plus tard Jésus Christ.

Ne condamnez pas l’innocent

C’était Jésus Christ — le Seigneur du Sabbat — qui a créé le Sabbat, en suivant la directive et le commandement de Dieu le Père. C’est Dieu — le Père et le Fils — qui s’attend à ce que l’homme garde le Sabbat saint. Seul Dieu a le droit de nous dire comment garder le Sabbat saint. Dans Matthieu 12, 1-8, le Christ nous dit que la miséricorde permet à une personne qui a faim d’obtenir et manger de la nourriture le jour du Sabbat. Nous voyons ici une distinction très importante de l’époque où Dieu n’a pas fourni l’ancien Israël avec de la manne du ciel le jour du Sabbat. À l’époque du Christ, la nourriture était disponible. Les disciples pouvaient arracher des épis dans le champ. Selon la loi, les propriétaires n’avaient pas le droit de récolter tout le grain en entier, mais ils devaient en laisser une partie dans le champ, de sorte que ceux qui avaient faim pourraient le cueillir et le manger.

Bien que cela est vrai, il faut souligner que les disciples n’ont pas « récolté » le champ le jour du Sabbat. Ils ont juste cueilli quelques épis pour satisfaire leur faim. Nous devrions également prendre note de ce que l’Écriture ne traite pas ici. Notez qu’il n’est pas révélé si les disciples étaient en voyage ou s’ils étaient près de la maison. On ne nous dit pas pourquoi les disciples avaient faim pour commencer, et pourquoi ils n’avaient pas préparé de la nourriture pour le Sabbat la journée précédente. La raison pour laquelle on ne nous le dit pas est que cela n’est pas pertinent pour le point que le Christ fait ici. Le message sonne haut et clair : Ne condamnez pas les innocents pour la façon dont ils observent le Sabbat. Ils auront à rendre compte à leur propre Seigneur et Maître — Jésus Christ (Romains 14, 4, et 9-13). Au lieu de cela, NOUS devons montrer de la miséricorde et de la compassion. La miséricorde nous enseigne que c’est mauvais d’interdire à une personne affamée d’obtenir de la nourriture pour lui-même et de le manger le jour du Sabbat.

Cela ne veut pas dire, cependant, qu’un chrétien peut faire des achats lors du Sabbat, autre qu’en cas d’urgence réelle (comparez Néhémie 13, 15-22). Cet épisode ne devrait pas être utilisé comme une justification ou une excuse pour éviter de se préparer pour le Sabbat le jour précédent non plus.

Notez également que les disciples étaient dans la présence du Christ pendant qu’ils mangeaient. Ils étaient avec Dieu — dans la personne de Jésus Christ — et ils se concentraient sur Dieu. Ils n’ont pas violé le Sabbat en oubliant le caractère sacré de la journée quand ils arrachaient des grains pour les manger. Si les membres de l’Église de nos jours mangent de temps en temps dans un restaurant agréable et calme le jour du Sabbat ou un Jour Saint, après les services de l’Église, par exemple, en étant, en même temps en communion avec d’autres frères, parlant des choses qui concernent Dieu, alors nous ne devons pas les condamner pour cela. Par exemple, les membres de l’Église voyagent peut-être assez loin pour assister aux services de l’Église, et ont hâte de passer plus de temps avec leurs frères après les services. Si, d’autre part, votre conscience ne vous permet pas d’aller à un restaurant un jour de Sabbat ou un Jour Saint, alors vous ne devez pas le faire, car « Tout ce qui n’est pas le produit d’une conviction est péché. » (Romains 14, 23) Il serait souhaitable, cependant, d’examiner les Écritures pour voir si votre conscience est basée sur la Bible ou simplement sur les traditions de l’homme. Dieu n’accepte jamais notre conviction pour justifier la violation de sa loi, et les règlements de l’homme peuvent, comme nous l’avons vu, brouiller les commandements de Dieu dans l’esprit des hommes.

Guérir le jour du Sabbat

Après cet épisode, le Christ est à nouveau l’objet d’attaques par les pharisiens parce qu’il guérit un homme avec une main desséchée le jour du Sabbat. Il explique que son acte est légitime en leur donnant un exemple. « Il leur répondit : Lequel d’entre vous, s’il n’a qu’une brebis et qu’elle tombe dans une fosse le jour du sabbat, ne la saisira pour l’en retirer ? Combien un homme ne vaut-il pas plus qu’une brebis! Il est donc permis de faire du bien les jours de sabbat. » (Matthieu 12, 11-12)

Selon les pharisiens, le Christ a péché. Il a « violé » le Sabbat, en fonction de leur opinion (comparez Jean 5, 18). Cependant, du point de vue de Dieu, il n’a pas violé le Sabbat. Christ n’a jamais péché — sinon vous et moi, nous n’aurions pas un Sauveur (Hébreux 4, 15). Les chefs religieux ont dit aux gens : « Il y a six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat.  » (comparez Luc 13, 14) Cependant, l’approche du Christ était tout à fait différente. Cet homme n’était pas aux prises d’une maladie mortelle nécessitant une attention immédiate. Pourtant, le Christ était prêt à le guérir le jour du Sabbat. Dans le récit parallèle, dans Marc 3, 4 il demande aux pharisiens : « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire du bien ou de faire du mal, de sauver une personne ou de la tuer ? »

Le Christ a souligné la miséricorde. Si c’est miséricordieux de soulever un mouton d’une fosse le jour du Sabbat ou de nourrir et abreuver nos animaux le jour du Sabbat (comparez Luc 13, 15), alors il est beaucoup plus miséricordieux et approprié de guérir une personne malade le jour du Sabbat ! Il a « sauvé » une vie dans le sens où il a rendu la vie plus agréable pour cette personne. Plutôt que de se concentrer sur des règles strictes textuelles, le Christ nous a encouragés à regarder la signification spirituelle derrière les règles. Dieu désire de la miséricorde — non pas le sacrifice. Il n’était pas nécessaire que cet homme malade reste malade. Il a plu au Christ d’apporter de la joie à l’homme en le guérissant — en faisant quelque chose de bon pour lui. Christ fut attristé « par la dureté des cœurs » des pharisiens, qui étaient peu disposés à considérer qu’ils pourraient avoir tort avec leur approche rigide et légaliste.

Comme nous l’avons vu déjà, une raison pour laquelle nous observons le Sabbat, c’est pour nous rappeler que Dieu nous a libérés de la servitude ou l’esclavage de Satan, de ce monde, de nos propres désirs et de la nature humaine. Avec cette compréhension, nous pouvons donc voir pourquoi le Christ a guéri des gens — même le jour du Sabbat — qui avait été malade pendant une longue période en raison de ce que Satan leur infligeait. Nous devons réaliser que chaque maladie n’est pas strictement une conséquence « naturelle » d’hérédité ou de mauvaise conduite par la personne malade ou d’autres. Tout comme c’était vrai avant, c’est aussi vrai aujourd’hui que Satan et ses démons infligent parfois des personnes avec la maladie (voir 2 Corinthiens 12, 7). Le Christ a libéré ces personnes de cette forme très réelle d’esclavage, et il le fit — délibérément — le jour du Sabbat, ce qui dénote la libération de la captivité. (Luc 13, 16) Souvenez-vous, il l’a fait pour montrer de la miséricorde.

L’observance du Sabbat et la miséricorde

Lorsque nous sommes tentés de condamner les autres pour leur observance du Sabbat, car il ne correspond pas à nos idées et concepts quant à comment observer ou comment ne pas observer le Sabbat, souvenons-nous de faire preuve de miséricorde. Nous ne connaissons peut-être pas toutes les circonstances incitant la personne à faire ce qu’elle fait, et notre compréhension d’une observance pieuse du Sabbat peut également être erronée parfois. Nous avons tous besoin de grandir dans la connaissance de Jésus Christ au sujet de la façon de vivre en accord avec la loi de Dieu (2 Pierre 3, 18). La miséricorde triomphe du jugement (Jacques 2, 13). Dieu veut que nous montrions de la miséricorde envers nos semblables. Nous ne pouvons pas aimer Dieu si nous n’aimons pas notre prochain, et nous ne pouvons pas aimer notre prochain si nous ne lui montrons pas de la miséricorde et lui accorde le bénéfice du doute. Nous sommes spécifiquement ordonnés à ne pas juger un frère (Jacques 4, 11-12).

S’assembler le jour du Sabbat 

Comme nous l’avons souligné, le Christ nous a enseigné par ses paroles et ses actes comment observer le Sabbat. Nous lisons qu’il allait à la synagogue pour enseigner le jour du Sabbat « selon sa coutume » (Luc 4, 16 ; Mark 1, 21). Il a compris — après tout, c’est lui qui a donné ce commandement à l’ancien Israël — que le Sabbat est une sainte « convocation », au cours de laquelle nous nous réunissons avec les autres. Aujourd’hui, nous devons nous assembler dans l’Église, si cela est possible pour nous, suivant ainsi la coutume de Jésus Christ.

Porter un lit le jour du Sabbat 

Dans Jean 5, nous trouvons un autre exemple remarquable de la façon dont certains des dirigeants juifs à l’époque avaient perverti et mal interprété le sens du commandement du Sabbat. Comme indiqué précédemment, ce fut probablement dû à la pensée et la superstition babylonienne qui avait été transmise. Nous lisons que, le jour du Sabbat, Jésus a guéri un homme d’une infirmité dont il était atteint depuis 38 ans. Cet homme était couché sur son lit quand le Christ l’a guéri, et c’est écrit : « Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton lit, et marche. » (verset 8). On pourrait penser que les gens seraient extrêmement reconnaissants à Dieu parce que cet homme a été guéri. Loin de là ! Notez ce qu’ils ont dit à l’homme, « C’est le sabbat : il ne t’est pas permis d’emporter ton lit » (verset 10).

Ils ont vraiment mal appliqué la loi interdisant de porter un fardeau dans cette situation particulière, plutôt que de glorifier Dieu pour avoir fait un miracle puissant. Le Christ, cependant, avait montré de la miséricorde à cet homme. Son lit était apparemment tout ce que l’homme avait. En outre, la commande interdisant de porter des charges s’applique avant tout, comme nous l’avons vu, à la marchandise qui doit être vendue. Cela ne signifie pas, cependant, que nous devrions nous engager dans le travail de déplacer nos affaires d’une maison à une autre le jour du Sabbat, à l’exception, bien sûr, dans une véritable urgence.

Le Christ a dit aux gens que son père et lui « travaillaient » le jour du Sabbat (Jean 5, 17). Le Christ n’a pas fait son travail habituel en tant que charpentier, mais il a fait le travail de Dieu, c’est-à-dire, il a fait de bonnes choses le jour du Sabbat, y compris de guérir les gens.

L’observance du Sabbat dans l’Église du Nouveau Testament

Après la mort et la résurrection du Christ, ses disciples ont continué à observer le Sabbat. Ils ne croyaient pas, comme beaucoup le font à tort aujourd’hui, que la mort du Christ et sa résurrection a rendu l’observance du Sabbat obsolète. Paul a enseigné le jour du Sabbat dans les synagogues « selon sa coutume » (Actes 17, 2), suivant ainsi l’exemple de son Seigneur, et le nôtre, Jésus Christ, qui a fait la même chose « selon sa coutume » (comparez, encore une fois, Luc 4, 16. Voir, aussi, Actes 13, 14 et 42-44 ; Actes 18, 4).

Paul n’a pas observé le Sabbat seulement au moment où il était en compagnie de Juifs. Il a également observé le Sabbat quand il adorait avec les païens. Dans Actes 13, 42, nous lisons : « Lorsqu’ils sortirent, on [les païens] les pria de parler le sabbat suivant sur les mêmes choses. »

Oui, Paul observait le Sabbat — comme le Christ l’a fait aussi — et il a enseigné aux païens à faire de même. Il leur a donné un commandement spécifique d’observer le Sabbat — il les ordonna d’« imiter » comme il a « imité » le Christ (1 Corinthiens 11, 1).

Paul n’avait pas entendu — et il n’aurait pas suivi — l’argument que les chrétiens devaient observer le dimanche au lieu du Sabbat parce que « le Christ est ressuscité le dimanche ». La raison du refus de Paul d’accepter un enseignement si faux est double :

Premièrement, même si le Christ avait été ressuscité le dimanche, il n’y a aucune déclaration dans la Bible qui nous ordonne de garder ce jour saint.

En outre, le Christ n’a pas été ressuscité le dimanche, mais plutôt vers la fin de l’après-midi du Sabbat [samedi], juste avant le coucher du soleil. Bien que nous n’allons pas discuter cette question en détail ici, veuillez noter que le Christ a prophétisé qu’il serait dans la tombe trois jours et trois nuits. Il a dit que cela était le seul signe qu’il donnerait pour prouver qu’Il était le Messie (Matthieu 12, 38-40). S’il avait été crucifié le vendredi après-midi et ressuscité le dimanche matin, il n’aurait pas accompli ce signe. Il aurait passé moins de deux jours dans la tombe. Il a, cependant, accompli le signe. Il a été mis dans la tombe le mercredi après-midi (juste avant le Sabbat annuel ou « grand jour » ; à savoir, le Premier Jour des Pains sans Levain, qui est tombé cette année-là le jeudi ; [comparez Jean 19, 31]), et il a été ressuscité tard samedi après-midi. (Plus tard dans ce livret, nous allons vous expliquer plus en détail que la référence au « sabbat » dans Jean 19, 31 s’applique à un Jour Saint annuel, le Premier Jour des Pains sans Levain, et non pas au Sabbat hebdomadaire.)

Notez dans Jean 20, 1 que Jésus avait déjà ressuscité le dimanche — le premier jour de la semaine — lorsque c’était « encore sombre ». Il n’est pas ressuscité dimanche matin. Comme Matthieu 28, 1 nous dit, la résurrection a eu lieu « Après le sabbat, à l’aube du premier jour de la semaine. » Beaucoup de commentaires se rendent compte que l’expression, « à l’aube du premier jour », fait référence à la fin du Sabbat, non pas au dimanche matin. Ils soulignent que la phrase « vers l’aube » est également utilisée, en grec, dans Luc 23, 54 (traduit là avec « allait commencer » ; la signification littérale est « briller sur »). Il ne fait pas référence au lever du soleil, mais il se réfère au fait que les lumières étaient allumées pour la soirée, puisque le nouveau jour, commençant au coucher du soleil, s’approchait. Dans Luc 23, 54, cette phrase peut seulement se référer à la soirée de la journée, et non pas le lendemain matin. (Rappelez-vous que les jours commencent avec la soirée, selon le calendrier hébraïque.) En traduisant la phrase comme « vers l’aube », la Bible en anglais, Authorized Version, a contribué à la fausse idée que la résurrection du Christ a eu lieu le dimanche matin. Cependant, c’est arrivé « à la fin du sabbat » — lorsque le nouveau jour s’approchait au coucher du soleil. D’autre part, même la phrase, « vers l’aube » ne se réfère pas nécessairement à la matinée. Le dictionnaire Webster définit « l’aube » comme « début ou montée de n’importe quoi », ou « de commencer, ouvrir, se développer ». En d’autres termes, une nouvelle journée était « naissante » — débutant au coucher du soleil, et non pas dans la matinée.

La vérité que le Christ a été ressuscité le samedi, juste avant le coucher du soleil plutôt que le dimanche matin, avait été clairement comprise par l’Église primitive du Nouveau Testament. Dans ses « Sermons de Paques », Grégoire de Nysse [335-394 apr. J.-C.] exprime la compréhension de l’Église du Nouveau Testament, bien que lui-même aurait cru et enseigné d’autres concepts erronés. Il écrit : « Le seul témoignage au sujet du moment de la résurrection est produit par Matthieu 28, 1, “Tard le jour du sabbat”. Ce qui signifie… il était déjà tard dans la soirée (cette soirée étant le début de la nuit avant le premier jour de la semaine)… Le temps de la résurrection est samedi soir selon Matthieu 28, 1. »

D’autres Écritures du Nouveau Testament qui « prouve » présumément que les premiers disciples organisaient des services de culte religieux le dimanche sont également sans fondement. Quand c’est indiqué, par exemple, qu’ils « rompaient le pain » le premier jour de la semaine, cela signifie seulement qu’ils avaient un repas commun ensemble ce jour-là. La Bible montre constamment que les premiers disciples ont continué d’avoir des services de culte le jour du Sabbat.

Pour une discussion sur les faux arguments que le Sabbat est devenu obsolète lorsque l’Ancienne Alliance a été abolie, ou que Jésus Christ a apporté une « nouvelle loi » qui fait disparaître le quatrième commandement, veuillez lire notre livret gratuit [disponible en anglais seulement], « And Lawlessness Will Abound… » [Et l’iniquité sera accrue…] Ce livret explique aussi, beaucoup plus en détail que ce que nous allons entamer ici, que tous les dix commandements, y compris le commandement du Sabbat, sont encore le fondement constitutionnel pour chaque chrétien.

Le Christ avertit même la génération de ses disciples du temps de la fin des temps de prier pour que leur fuite des mauvaises choses à venir ne se produise pas le jour du Sabbat (Matthieu 24, 20). Il s’attend à ce que son Église observe toujours le Sabbat jusqu’au moment de son retour, et il souligne dans ce passage que de fuir lors d’une période de turbulences et d’oppression n’est sûrement pas la meilleure façon d’observer le Sabbat pacifiquement. Il serait presque impossible pendant un tel jour de se concentrer sur Dieu et sa sainteté dans ces circonstances. Bien sûr, le peuple de Dieu serait clairement autorisé à fuir le jour du Sabbat, car cela constituerait une exception « bœuf dans le puits ». (Luc 14, 5, « Lequel de vous, si son fils ou son bœuf tombe dans un puits, ne l’en retirera pas aussitôt, le jour du sabbat ? ») De fuir le jour du Sabbat ne serait pas, cependant, la façon la plus souhaitable d’observer le Sabbat.

Une preuve supplémentaire que le Sabbat doit être observé aujourd’hui

Il y a une déclaration très puissante dans le Nouveau Testament qui le rend abondamment claire que le peuple de Dieu doit encore observer le Sabbat aujourd’hui. Cette preuve se trouve dans Hébreux 4, où Paul explique qu’après que Dieu a renouvelé la surface de la Terre et créé l’homme, il se reposa de son travail le septième jour — le jour du Sabbat (verset 4). Ce repos hebdomadaire représentait également le repos millénaire pour toute l’humanité sous le gouvernement à venir bientôt de Jésus Christ à son retour sur cette terre (versets 6-8 et 10). Notre observance hebdomadaire du Sabbat aujourd’hui est un rappel que nul d’entre nous n’est encore entré dans notre repos final. Voilà pourquoi Paul dit au verset 9 : « Il reste donc un repos pour le peuple de Dieu. »

Dans ce verset, Paul utilise une expression hébraïque différente pour le mot « repos » que ce qu’il fait ailleurs. Normalement, il utilise le mot « katapausis » (dans Hébreux 3, 11 et 18 ; Hébreux 4, 1, 3, 5, 10 et 11). Au verset 9 du chapitre 4, cependant, il utilise le mot « sabbatismos ». Cela signifie littéralement « repos du Sabbat » (Source: Young’s Analytical Concordance to the Bible [La concordance analytique à la Bible de Young]) et transmet le sens de « l’observance du Sabbat ». La Bible New International Version (Version internationale nouvelle) dit : « Il reste donc un repos de sabbat pour le peuple de Dieu. » Peut-être que l’interprêtation la plus claire est dans la traduction de la Bible Lamsa, qui nous dit : « Il est donc le devoir du peuple de Dieu d’observer le sabbat. » Si nous prétendons être le peuple de Dieu, il est alors notre devoir d’observer le Sabbat. Quand nous faisons cela, nous regardons en arrière à l’époque où Dieu créa l’homme, et nous attendons avec impatience le moment où l’homme va enfin atteindre son potentiel ultime. Loin d’être obsolètes, observer le Sabbat, comme Dieu l’a sanctifié, est très pertinent pour la vie de chaque chrétien aujourd’hui.

Il vient un temps — très bientôt maintenant — quand nous allons tous être testés sur la question de l’observance du Sabbat. Immédiatement avant le retour du Christ, la proverbiale « marque de la bête » dont parle le livre de l’Apocalypse sera imposée à ce monde. Vous devez savoir ce qu’est cette « marque » de la bête, et comment elle se rapporte à l’observance du Sabbat. Dieu dit que si vous acceptez la marque de la bête, Dieu vous punira sévèrement. Si, d’autre part, vous refusez la marque de la bête, vous pouvez très bien être torturé par les hommes, au moins d’avoir la protection de Dieu. Pour plus d’informations, veuillez écrire pour obtenir le livret « Europe in Prophecy : The Unfolding of End-Time Events » (Europe dans la prophétie : Le déroulement des événements du dernier temps [bientôt disponible en français]). Ce livret gratuit vous donne également la preuve historique de la façon dont le culte du dimanche a remplacé l’observance du Sabbat du septième jour, y compris de nombreuses citations par des prêtres catholiques et pasteurs protestants, qui admettent que la Bible ne sanctionne pas un tel changement.

Récapitulatif

L’enseignement biblique concernant le Sabbat est cohérent du début à la fin. Dieu a fait le jour du Sabbat, au début, pour l’homme, et l’homme doit se souvenir du jour du Sabbat pour le sanctifier, parce que Dieu l’a sanctifié. Le peuple de Dieu, en particulier, a le devoir d’observer le Sabbat. Le Sabbat n’a pas été aboli. Chaque fois que le peuple de Dieu — et d’autres qui devraient savoir mieux — refuse d’observer le Sabbat, ils peuvent s’attendre à une punition de Dieu pour leur désobéissance. En observant le Sabbat, nous sommes identifiés à Dieu comme ses serviteurs et comme ceux qui cherchent vraiment à lui plaire. De même, d’autres noteront que nous observons littéralement le Sabbat de la manière que la parole de Dieu le révèle. Bientôt, dans un avenir très proche, le monde entier est destiné à observer le Sabbat tel que Dieu le commande. Ceci sera accompli lorsque Jésus Christ établit le règne du royaume de Dieu sur la Terre.

Nous observons le Sabbat du coucher du soleil le vendredi au coucher du soleil le samedi en assistant à des services de l’Église (si possible) et en évitant le travail séculaire, ou le travail habituel, qui comprennent la présence à l’école, au collège ou à une université. Nous consacrons, à la place, le temps sacré de Dieu à l’adoration, à l’étude spirituelle, à la prière, à la communion avec les membres de l’Église, et au repos physique.

Quand nous observons le Sabbat, nous nous souvenons du Dieu éternel, le créateur de tout ce qu’il y a — qui a fait le jour du Sabbat pour l’homme. Nous nous souvenons que Dieu nous a libérés de la douleur et de la souffrance et de l’esclavage et de la servitude du péché, tout comme il a libéré l’ancien Israël de l’Égypte. Nous attendons avec impatience le repos du Sabbat ultime, tel qu’illustré par le millénaire — qui sera bientôt mis en place sur cette terre —, lorsque les activités et les influences de Satan ont cessé et toute l’humanité se reposera finalement de leurs travaux non rentables et commence à vivre à la manière de Dieu.

Le Sabbat est un don parfait de Dieu, plein de signification et instruction pour vivre selon la voie de Dieu. Soyons reconnaissants pour cela, et ne le traitons pas à la légère.

2e partie : La sainteté des jours de Fête annuels de Dieu

En plus du Sabbat hebdomadaire, Dieu a décrété sept Jours Saints annuels pour son peuple élu. Au-delà d’être observé par les anciennes maisons d’Israël et de Juda, ils doivent également être observés par l’Église de Dieu aujourd’hui. Une fois bien compris, ces Jours Saints expliquent en détail le plan de Dieu pour toute l’humanité. Avant d’entrer dans une discussion sur la nécessité d’observer les Sabbats annuels, nous proposons une brève vue d’ensemble de tous les sept Festivals annuels et ce qu’ils signifient pour nous aujourd’hui.

Une vue d’ensemble des jours Saints annuels de Dieu

Comme nous allons voir clairement dans ce livret, connaître et observer le Sabbat hebdomadaire et les Jours Saints annuels de Dieu est une bénédiction extraordinaire. Ces journées spéciales symbolisent l’ensemble du plan de Dieu pour toute l’humanité. Ils nous donnent de l’espoir pour l’avenir et nous font comprendre pourquoi ce monde est sans cesse dans la tourmente, avec des problèmes qui augmentent constamment et des solutions hors de portée.

Dieu a décrété à l’origine que des anges devaient vivre sur cette planète, qui avait été créée dans un état de beauté. Lorsque Lucifer (le « porteur de lumière ») et ses anges se sont rebellés contre Dieu,  devenant ainsi Satan (« l’ennemi ») et ses démons, cette terre est devenue néant et vide, et le gouvernement d’amour, de coopération, de justice, de paix et d’équité de Dieu était retiré de cette terre. Satan, le « prince » de ce monde de noirceur (comparez Jean 14, 30) et le « dieu de ce siècle » (comparez 2 Corinthiens 4, 4), l’avait remplacé par son gouvernement de colère, de concurrence, de haine, de préjugés, d’injustice et de guerre. Dieu a par la suite renouvelé la face de cette terre dans les six jours et a créé Adam et Ève pour remplacer Satan et sa domination, et pour rétablir le gouvernement de Dieu sur cette terre.

Le Sabbat hebdomadaire

Quand Dieu a renouvelé la terre, il a réservé le Sabbat hebdomadaire (comme cela a été discuté dans la première partie de ce livret), pour être gardé sanctifié par l’homme (Genèse 2, 2-3 ; Exode 20, 8-11). Le Sabbat a été créé pour rappeler à l’homme que DIEU est le créateur de toute chose. Il a également été créé pour fournir un moment spécial pour le développement d’une relation personnelle entre Dieu et l’homme, ainsi rappelant constamment l’homme à être soumis à Dieu et à résister à Satan. Adam et Ève, cependant, ont cédé à l’influence trompeuse de Satan en mangeant de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Ainsi, l’humanité a perdu cette relation intime avec Dieu. Maintenant, étant coupée de Dieu, l’humanité a également perdu la possibilité — à ce moment-là — de restaurer le gouvernement de Dieu sur cette terre.

Dieu, cependant, avait déjà élaboré un plan pour ultimement remplacer Satan et restaurer le bonheur et la paix sur cette planète. Bien que ce plan engloberait quelque 7000 ans pour être développé, le Sabbat hebdomadaire pointerait sans cesse vers l’avenir de l’homme de bonheur universel (comparer Hébreux 4, 1-10).

Mais, le Sabbat hebdomadaire est seulement le début du plan de Dieu pour l’humanité. Il est suivi de sept Fêtes annuelles ou Jours Saints, qui sont répertoriés dans de nombreux endroits de la Bible, y compris le chapitre 23 du livre du Lévitique.

La Pâque

La liste commence par la Pâque. Bien que la Pâque n’est pas un Jour Saint en soi, c’est d’une importance vitale que le peuple de Dieu y participe une fois par an. En temps voulu, Jésus Christ, la « Parole » ou « Logos » dans Jean 1, 1 — est devenu un être humain de chair et de sang dans le but de mourir pour les péchés de l’homme, payant ainsi la peine de mort pour le péché (Romains 6, 23), et en rétablissant une relation unique entre Dieu et ceux qui seraient appelés par Dieu à la repentance (Jean 6, 44), qui acceptent le sacrifice du Christ et qui suivent son mode de vie. Comme un symbole extérieur de l’acceptation du sacrifice du Christ, les disciples du Christ observent la mort et le sacrifice du Christ comme un mémorial une fois par an, lors de la cérémonie le soir de la Pâque (Luc 22, 14-20 ; 1 Corinthiens 11, 23-26).

Les sept Jours de Pain sans Levain

Même une fois que ses anciens péchés sont pardonnés, il [le chrétien] doit s’efforcer à vivre dans l’obéissance à Dieu. Par conséquent, immédiatement après la Pâque, les Jours des Pains sans Levain doivent être observés pendant sept jours. Le premier et le dernier jour de cette période de sept jours sont mis de côté par Dieu comme Jours Saints annuels. Dans le cadre de cette célébration, aucune nourriture au levain n’est mangée tout au long de ces sept jours, car le levain est utilisé dans la Bible comme un symbole de péché et de fausses doctrines (Matthieu 16, 6 et 12). Ces jours nous rappellent notre engagement à vivre une vie honnête et sans péché (comparer Actes 20, 6 ; 1 Corinthiens 5, 7-8).

La Pentecôte

Nous savons, cependant, qu’il est impossible pour l’homme de vivre dans l’obéissance à Dieu et sa vérité sans que l’Esprit de Dieu habite en nous. Dieu a décrété qu’une fois que l’homme se repent et reçoit le pardon de ses anciens péchés, et après qu’il a montré sa volonté de rester obéissant à la Parole de Dieu, il recevrait un consolateur pour lui permettre de rester obéissants — ce consolateur étant la puissance de l’Esprit de Dieu. Dieu a fondé l’Église du Nouveau Testament lors de la Journée Sainte annuelle de la Pentecôte en versant son Esprit Saint sur ceux qu’il avait appelés individuellement. Il a également évoqué sa LOI sainte — les Dix Commandements — à l’ancienne nation d’Israël le jour de la Pentecôte.

L’homme va, avec le don de l’Esprit Saint, devenir de plus en plus apte à garder la loi de Dieu. Lorsque, dans ce processus de devenir de plus en plus parfait, l’homme enfreint la loi — après avoir reçu l’Esprit Saint — il peut de nouveau obtenir le pardon, S’il se repent de, et confesse son péché, 1 Jean 1, 7-9. Il peut ainsi continuer — avec l’aide de l’Esprit Saint — vaincre le péché dans sa vie. L’observation de la Fête de la Pentecôte est un rappel du don précieux de Dieu de son Esprit Saint qu’il a accordé à son Église. Ceci est le même Esprit Saint qu’il donne aux individus appelés par Dieu après la repentance de leurs péchés, l’acceptation du sacrifice du Christ, et le baptême comme un signe extérieur de leur repentance et leur foi (Actes 2, 1-4 ; Actes 20, 16 ; 1 Corinthiens 16, 8).

La Fête des Trompettes

Cependant, seulement très peu de gens sont élus à ce moment pour recevoir le don de l’Esprit Saint de Dieu et pour se préparer pour le moment où Dieu va remplacer Satan et restaurer son gouvernement sur toute la terre. Ces quelques-uns de choisis sont appelés « prémices » (Jacques 1, 18 ; Apocalypse 14, 4). Ils sont enseignés et formés par Dieu afin qu’ils puissent plus tard enseigner à l’humanité de rejeter le règne de Satan et se soumettre à l’autorité de Dieu. Ce temps de rééducation massif commencera lorsque Jésus Christ reviendra — en grande puissance et grande gloire — comme le ROI des rois et le SEIGNEUR des seigneurs. Il revient pour rétablir TOUTES CHOSES sur cette terre. Dieu veut que nous observions la Journée Sainte annuelle de la Fête des Trompettes comme un rappel de l’événement futur monumental du retour du Christ. Ceux qui sont en Christ et toujours vivants quand il reviendra seront changés à l’immortalité, et ceux qui sont morts en Christ, seront ressuscités d’entre les morts à la vie éternelle (1 Corinthiens 15, 49-54 ; 1 Thessaloniciens 4, 16-17 ; Jean 3, 3-8).

Le Jour des Expiations

Afin d’apporter la paix et le bonheur parfait sur cette terre, Satan — qui est devenu l’ennemi juré de Dieu et de l’homme — doit être retiré de son pouvoir sur cette terre (comparez : Apocalypse 2, 13). C’est seulement là que l’homme peut vraiment devenir « un » avec Dieu. Dieu a créé le Jour Saint annuel des Expiations pour présager l’événement de la suppression de Satan dans un avenir proche (Actes 27, 9 ; comparez aussi, Romains 16, 20).

Les sept Jours de Fête des Tabernacles

Après l’élimination de Satan, le Christ et ses saints vont commencer la tâche impressionnante de restaurer toutes choses. Ceux qui se qualifient régneront avec le Christ sur cette terre pendant 1000 ans [le « millénaire »] (Apocalypse 20, 4), régissant ceux qui ont survécu le temps incroyable de souffrance juste avant le retour du Christ, ainsi que ceux qui seront nés pendant le millénaire. Sous la direction du Christ, et avec lui, nous allons rétablir ce qui avait été enlevé par la rébellion de Satan et ce que Adam et Ève ont échoué à restaurer. Nous célébrons ce moment unique et sans précédent dans toute l’histoire de l’humanité chaque année pendant sept jours lorsque nous observons la Fête des Tabernacles (voir Jean 7, 2-14 ; Daniel 7, 27). Le premier jour de ce Festival de sept jours doit être observé comme un Jour Saint annuel.

Le Dernier Grand Jour

Le plan de Dieu, comme représenté lors de son Sabbat hebdomadaire et ses Jours Saints annuels, ne sera toujours pas achevé à la fin du millénaire. Un événement extraordinaire va encore se produire. Cela implique les masses de gens qui sont morts sans jamais avoir été appelés par Dieu (Jean 6, 44) ou sans être au courant de Jésus Christ, sans lequel nul ne peut être sauvé (Actes 4, 12). Dieu a établi que tous ces gens seront ressuscités à la vie physique après le millénaire et auront alors la possibilité d’accepter le Christ et de vivre une vie pieuse. C’est la même occasion qui est donnée à ceux qui sont appelés par Dieu aujourd’hui, une occasion qui sera également donnée à l’humanité pendant le millénaire. Pratiquement personne en dehors de l’Église de Dieu ne comprend cet aspect essentiel du plan de Dieu pour l’humanité, mais Dieu l’a révélé à son peuple. Dieu est juste dans son rapport avec l’homme, et il a dû rendre possible que TOUT LE MONDE ait une chance égale de répondre à — d’accepter ou rejeter — l’appel de Dieu.

La dernière Journée Sainte annuelle, le Dernier Grand Jour, qui suit immédiatement la Fête des Tabernacles, symbolise une période de — fort probablement — 100 ans (Ésaïe 65, 20), appelée le « Jugement du Grand Trône Blanc » (Apocalypse 20, 11-12). C’est la période durant laquelle toutes les personnes qui n’avaient jamais été appelées avant seront ressuscitées à la vie physique, et auront leur première véritable occasion d’accepter ou de rejeter l’appel de Dieu (Jean 7, 37).

Ceux qui sont devenus membres immortels dans la famille même de Dieu, gouverneront avec Dieu et le Christ pour l’éternité sur toutes choses (Apocalypse 22, 5). Ce sera le ROYAUME DE DIEU régnant sur la création, avec le plan de Dieu pour l’humanité ayant été achevé.

Sans le Sabbat hebdomadaire et les Festivals annuels de Dieu, y compris ses sept Jours Saints annuels — le Premier et Dernier Jour des Pains sans Levain, la Pentecôte, les Trompettes, les Expiations, le Premier Jour des Tabernacles, le Dernier Grand Jour — nous ne pourrions jamais comprendre le grand plan de Dieu pour l’humanité. Sans obéir à Dieu en observant ces jours fidèlement — dans leur intégralité — nous finirions par perdre cette formidable connaissance de ce qu’ils représentent. Quel grand privilège de comprendre ce que la plupart des gens ne peuvent pas comprendre ! Quel inestimable don d’être en mesure d’observer les Sabbats hebdomadaires et annuels de Dieu en esprit et en vérité, réalisant le potentiel humain génial et incroyable qu’ils dépeignent ! Quelle tragédie cela serait de rejeter cette précieuse connaissance, ou, une fois comprise, de la perdre à nouveau — de simplement la laisser partir à la dérive. Ceci est la seule connaissance qui peut vraiment nous donner de l’espoir, du confort, et de la force dans les moments d’épreuves et de découragement.

Mais… est-ce que les Jours Saints annuels doivent toujours être observés aujourd’hui ?

La majorité de ceux qui s’appellent chrétiens d’aujourd’hui affirme qu’il n’est pas nécessaire d’observer l’un des Dix Commandements — l’observance du Sabbat hebdomadaire. Nous avons discuté et prouvé à partir de la Bible l’erreur de cette position.

Dans le même temps, la majorité — même certains qui observent le Sabbat hebdomadaire — affirme que les Sabbats annuels de Dieu ne sont plus obligatoires pour les chrétiens. Ce concept est tout aussi faux, comme on le verra dans cette partie du livret.

Beaucoup de gens acceptent l’argument erroné que les Jours Saints annuels de Dieu ne sont plus contraignants pour nous, car ils auraient vu le jour avec ce qu’on appelle l’Ancienne Alliance, et quand l’Ancienne Alliance a été abolie, les Jours Saints aussi. (Nous avons déjà abordé ce faux concept en discutant de la tenue du Sabbat hebdomadaire. Encore une fois, nous encourageons nos lecteurs à étudier notre livret gratuit [disponible en anglais seulement] : « And Lawlessness Will Abound… » [Et l’iniquité sera accrue…], qui traite de l’ensemble du concept des Alliances Anciennes et Nouvelles en détail.) En outre, certains diront que les Jours Saints n’étaient pas obligatoires avant les événements au mont Sinaï, une déclaration qui également n’est pas vraie.

Jours Saints annuels en vigueur avant l’Ancienne Alliance

Remarquez, par exemple, quand exactement la Pâque et les Jours des Pains sans Levainy compris les deux premiers Jours Saints annuels de Dieu — ont été officiellement institués. Nous lisons dans Exode 12, 6 et 11 que la Pâque (bien qu’il n’est pas un Jour Saint en soi, c’est une assemblée ordonnée — l’un des Festivals annuels de Dieu — à être célébré chaque année) est devenue une loi contraignant en Égypte, avant qu’Israël fût sorti de l’esclavage. Il a été associé à la consommation de l’agneau pascal, qui est spécifiquement appelé la « Pâque de l’Éternel ». Il fait référence également au destructeur passant par-dessus les maisons des Israélites qui avaient mis le sang des agneaux sur leurs maisons (v. 13, 23 et 27). En outre, Dieu a institué la Fête des Pains sans Levain, et avec elle les deux premiers Jours Saints annuels, en Égypte, en même temps, bien avant qu’Israël eût atteint le mont Sinaï. Exode 12, 15-16 et Exode 13, 6 nous informent que les Israélites devaient manger du pain sans levain pendant les sept jours du Festival, et qu’il y avait de saintes convocations le premier jour et le dernier jour de la Fête des Pains sans Levain, car ces deux jours étaient des Jours Saints annuels.

Exode 13, 7-10 nous donne des instructions supplémentaires relatives à la Fête des Pains sans Levain : « On mangera des pains sans levain pendant les sept jours ; on ne verra point chez toi de pain levé, et l’on ne verra point chez toi de levain, dans toute l’étendue de ton pays. Tu diras alors à ton fils : C’est en mémoire de ce que l’Éternel a fait pour moi, lorsque je suis sorti d’Égypte. Ce sera pour toi comme un SIGNE sur ta main et comme un SOUVENIR entre tes yeux, afin que la loi de l’Éternel soit dans ta bouche ; car c’est par sa main puissante que l’Éternel t’a fait sortir d’Égypte. Tu observeras cette ordonnance au temps fixé d’année en année. »

La Fête des Pains sans Levain a été désignée comme un SIGNE, pour qu’on se souvienne de la loi de Dieu — la loi d’observer les Fêtes de Dieu et de garder ses Jours Saints annuels sacrés. Rappelez-vous que le Sabbat hebdomadaire est aussi un SIGNE (Exode 31, 16-17). Ceux qui prétendent que nous devons observer le Sabbat hebdomadaire, mais nous ne devons pas observer les Jours Saints annuels, doivent expliquer pourquoi ils font une telle distinction, compte tenu du fait que LES DEUX sont des signes entre Dieu et son peuple, les mettant de côté pour son but sacré. Comme nous l’avons vu dans notre étude du Sabbat hebdomadaire, Dieu nous a tous sortis de l’esclavage — l’esclavage de Satan, le monde autour de nous, et notre propre nature charnelle. Une raison pour laquelle nous observons les Jours Saints annuels de Dieu — dans ce cas les Jours des Pains sans Levain — c’est pour montrer notre appréciation pour le fait que nous avons été LIBÉRÉS de notre captivité « égyptienne » spirituelle.

Est-ce que les Jours Saints annuels de Dieu font partie du système sacrificiel ?

Certains prétendent que nous n’avons plus besoin d’observer les Jours Saints annuels de Dieu parce qu’ils faisaient soi-disant partie du système sacrificiel, et lorsque ce système a été aboli, les Jours Saints ont été supprimés aussi. Notez l’erreur de cet argument en lisant Jérémie 7, 22-23 : « Car je n’ai point parlé avec vos pères et je ne leur ai donné aucun ordre, Le jour où je les ai fait sortir du pays d’Égypte, Au sujet des holocaustes et des sacrifices. Mais voici l’ordre que je leur ai donné : Écoutez ma voix, Et je serai votre Dieu, Et vous serez mon peuple ; Marchez dans toutes les voies que je vous prescris, Afin que vous soyez heureux. »

Dieu ne les a pas commandés d’offrir des sacrifices au moment où il les a fait sortir d’Égypte. Le système sacrificiel n’était pas encore en place. Il a été institué un an après que Dieu a transmis les Dix Commandements sur le mont Sinaï. Mais Dieu les A commandés, quand il les fit sortir d’Égypte, de marcher dans TOUTES ses voies. Nous avons déjà vu que Dieu leur ordonna — alors qu’ils étaient encore en Égypte — à observer la Pâque et les Jours des Pains sans Levain à partir de là. Donc, les convocations annuelles ordonnées de Dieu et ses Jours Saints sont clairement différents des sacrifices et doivent encore être observés aujourd’hui par le peuple de Dieu.

Cependant, le commandement de Dieu d’observer ses Festivals annuels ne s’applique pas seulement à la Pâque et les Jours des Pains sans Levain, comme nous allons bientôt voir. En outre, nous devons souligner que les sacrifices n’étaient pas donnés seulement pendant les Jours Saints annuels, mais aussi lors du Sabbat hebdomadaire, et, en effet, tous les jours — le matin et le soir. Ceux qui prétendent que les Jours Saints annuels ne doivent pas être observés aujourd’hui parce qu’ils faisaient partie du système sacrificiel [ils ne le font pas], mais qui observent le Sabbat hebdomadaire [bien que les sacrifices ont été donnés ces jours-là aussi] ont un problème avec la cohérence. Tout comme ceux qui observent le dimanche comme « saint », car les sacrifices ont également été donnés ces jours-là.

Sabbats hebdomadaire et annuels — un ensemble complet

Notre objectif principal ici est que le Sabbat hebdomadaire et tous les Jours Saints annuels de Dieu coexistent — il n’y a jamais l’un sans l’autre. Ils font tous partie du même paquet. Quand vous comprenez que vous devez observer le Sabbat hebdomadaire, alors vous devez donner suite à votre compréhension et observer les Sabbats annuels aussi. C’est, en principe, le même concept expliqué par Jaques, un apôtre de Jésus Christ : Lorsque vous violez un des Dix Commandements, vous les violez tous (Jacques 2, 10-11). Les Dix Commandements sont aussi un ensemble qui ne peut être séparé. Si vous supprimez l’un des commandements de cet ensemble, vous ne disposez plus d’un paquet complet (comparez notre livret gratuit [disponible en anglais seulement] : « And Lawlessness Will Abound… » [Et l’iniquité sera accrue…])

Pour voir le Sabbat hebdomadaire et les Jours Saints annuels comme un paquet complet, revenons au chapitre 23 du livre du Lévitique. Nous lisons dans les versets 1 et 2 : « L’Éternel parla à Moïse, et dit : Parle aux enfants d’Israël, et tu leur diras : Les fêtes de l’Éternel, que vous publierez, seront de saintes convocations. Voici quelles sont mes fêtes. »

Notez que tous les Jours Saints qui suivent (y compris la Pâque annuelle) sont désignés comme les « fêtes du Seigneur ». Ils sont TOUS des convocations saintes. La première fête et convocation sainte répertoriée est le Sabbat hebdomadaire [verset 3]. Le Sabbat hebdomadaire est suivi par les fêtes et les convocations saintes de la Pâque et du Premier et Dernier Jour des Pains sans Levain [versets 4-8] ; puis de la Pentecôte [v. 21] ; la Fête des Trompettes [v 24] ; le Jour des Expiations [versets 27, 32] ; la Fëte des Tabernacles [versets 34-35] ; et du Huitième ou Dernier Grand Jour [versets 36, 39]. La façon dont cela est présenté nous montre que le Sabbat hebdomadaire, la Pâque et les Jours Saints annuels vont de pair.

En outre, certains des Jours Saints annuels sont spécifiquement appelés « Sabbat ». En référence à la Fête des Trompettes, Dieu dit dans Lévitique 23, 24 : « Parle aux enfants d’Israël, et dis : Le septième mois, le premier jour du mois, vous aurez un jour de repos [Sabbat], publié au son des trompettes, et une sainte convocation. »

Dans l’original en hébreu, le mot pour « repos du sabbat » est « shabbathon », qui signifie « Sabbat » [Réf : Young’s Analytical Concordance to the Bible/Concordance analytique de la bible par Young]. La bible en anglais, Authorized Version, traduit ce mot correctement par « Sabbat ». L’interprétation donnée ci-dessus dans la Bible Louis Segond, « repos du sabbat », transmet, avec assez de précision, le sens voulu du mot « Sabbat ».

Nous constatons que Lévitique 23, 27 et 32 décrivent également la Journée Sainte annuelle des Expiations comme un « Sabbat ». Nous lisons dans la bible Louis Segond : « Aussi vers le dixième jour de ce septième mois, ce sera le jour des expiations : il doit être une sainte convocation à vous ; et vous humilierez vos âmes… Ce sera pour vous un sabbat de repos, et vous humilierez vos âmes. Le neuvième jour du mois, au soir, d’un soir à l’autre soir, vous célébrerez votre sabbat. »

Dieu appelle le Jour Saint annuel des Expiations « un Sabbat ». Bien que le temps du coucher du soleil le vendredi au coucher du soleil le samedi désigne le Sabbat hebdomadaire, certains moments dans l’année sont des Sabbats annuels ou Jours Saints. Nous voyons donc que les Jours Saints annuels sont appelés Sabbats, aussi. Il est incohérent d’observer le Sabbat hebdomadaire, puis négliger ou refuser d’observer les Sabbats annuels.

Notez un troisième exemple dans Lévitique 23, 39 qui se réfère aux Jours Saints annuels de la Première Journée de la Fête des Tabernacles et le Dernier ou Huitième Jour : « Le quinzième jour du septième mois, quand vous récolterez les produits du pays, vous célébrerez donc une fête à l’Éternel, pendant sept jours : le premier jour sera un jour de repos [sabbat], et le huitième sera un jour de repos [sabbat]. » Les deux Jours Saints annuels sont ici appelés « jour de repos » [sabbat]. Ils doivent être gardés saints, et de saintes convocations doivent être organisées lors de ces jours.

Nous avons déjà fait allusion à un autre exemple dans le Nouveau Testament, dans Jean 19, 31, où le mot « Sabbat » est utilisé pour la Journée Sainte annuelle du Premier Jour des Pains sans Levain. On y lit : « Dans la crainte que les corps ne restassent sur la croix pendant le sabbat, — car c’était la préparation, et ce jour de sabbat était un grand jour, — les Juifs demandèrent à Pilate qu’on rompît les jambes aux crucifiés, et qu’on les enlevât. »

La référence au « Sabbat » ici n’est PAS une référence au Sabbat hebdomadaire, mais plutôt au Sabbat annuel au début du Festival des Pains sans Levain. La marge de la Bible en anglais, New King James, souligne que Jean 19, 31 se réfère à la Première Journée de la Fête des Pains sans Levain, donnant comme Écriture parallèle, Exode 12, 16, qui parle de ce même Jour Saint annuel.

Ce Jour Saint est appelé à la fois un jour de Sabbat et un grand jour dans ce passage, ce qui montre que ce ne fut pas un Sabbat hebdomadaire, mais un Sabbat annuel. C’était quand même un jour de Sabbat, et un jour de Sabbat très spécial en plus. Il devait être gardé saint de la même manière qu’un Sabbat hebdomadaire.

Comme on l’a déjà mentionné, il y a un lien évident entre le Sabbat hebdomadaire et le Sabbat de 1000 ans du millénaire dans le quatrième chapitre du livre aux Hébreux. Le plus fidèlement traduit dans la traduction Lamsa, Hébreux 4, 9 lit comme suit : « Il est donc le devoir du peuple de Dieu de garder le Sabbat. » Notez que le reste du passage, en commençant au verset 1, parle principalement au sujet du repos millénaire encore devant nous, ce qui est symbolisé par la Fête des Tabernacles. Paul nous dit dans Hébreux 4 que lorsque nous observons le Sabbat hebdomadaire, nous devrions également observer les Sabbats annuels, les Jours Saints annuels de Dieu, car ils nous révèlent le plan de Dieu pour le salut.

Nous pouvons conclure de toutes ces références que le Sabbat hebdomadaire et les Sabbats annuels vont ensemble. Dieu le prend très au sérieux que nous les gardons tous saints — si sérieux qu’il donne des avertissements sévères contre la violation de ses Sabbats. OK

Les avertissements d’Ézéchiel

Regardons un passage intéressant dans Ézéchiel 22, 8, 26 concernant la non-observance des Sabbats : « Tu dédaignes mes sanctuaires, tu profanes mes sabbats…. Ses sacrificateurs violent ma loi et profanent mes sanctuaires, ils ne distinguent pas ce qui est saint de ce qui est profane, ils ne font pas connaître la différence entre ce qui est impur et ce qui est pur, ils détournent les yeux de mes sabbats, et je suis profané au milieu d’eux. »

Ce sont des mots puissants ! Dieu était en colère contre ses prêtres dans les temps anciens, car ils n’ont pas enseigné à leur peuple la sainteté des Sabbats. Remarquez que le mot Sabbats utilisé ici est au pluriel, faisant référence aux Sabbats annuels ou Jours Saints de Dieu. Le mot « Sabbats » peut se référer au Sabbat hebdomadaire aussi, mais le fait en général de façon exclusive seulement quand un autre mot ou une référence dans le même contexte se rapporte aux Jours Saints annuels, tels que « fêtes » ou « festivals ». Si utilisée au pluriel tout seul, comme c’est le cas ici dans Ézéchiel 22, l’expression « Sabbats » se concentre principalement sur les Sabbats annuels, bien que cela inclurait aussi le Sabbat hebdomadaire. (Rappelez-vous que le Sabbat hebdomadaire est inclus dans un paquet global avec les Sabbats annuels. Souvenez-vous aussi d’Isaïe 58, 13-14 que le Sabbat hebdomadaire est décrit comme le jour saint de Dieu, montrant que les Sabbats hebdomadaires et annuels sont tous les deux décrits de la même façon, comme « Sabbat » et comme « jour saint » — et ils sont inséparables.)

Nous pourrions aussi ajouter ici que Dieu ne change pas. Comme il était en colère contre les prêtres d’Israël de ne pas enseigner son peuple, il est en colère avec ses ministres de l’Israël spirituel aujourd’hui qui ne proclament pas vigoureusement la sainteté continue de ses Jours Saints. Dieu l’a attribué au sacerdoce à l’époque, et il accuse le ministère maintenant, pour le fait qu’il est profané parmi son peuple.

Le temps viendra, cependant, lorsque tous les ministres de Dieu vont faire le travail que Dieu les a donnés à faire. Remarquez Ézéchiel 44, 23-24 : « Ils enseigneront à mon peuple à distinguer ce qui est saint de ce qui est profane, ils lui feront connaître la différence entre ce qui est impur et ce qui est pur. Ils seront juges dans les contestations, et ils jugeront d’après mes lois. Ils observeront aussi mes lois et mes ordonnances dans toutes mes fêtes, et ils sanctifieront mes sabbats. » À l’avenir, cette vérité sera enseignée par TOUS les ministres de Dieu à TOUS les gens. Cependant, il y a, en fait, quelques vrais ministres rares aujourd’hui, chez lesquels la loi de Dieu demeure dans leurs cœurs et qui enseignent le peuple de Dieu ce qui est bien est ce qui est mal, comme Dieu l’a ordonné. Ces quelques personnes enseignent déjà COURAGEUSEMENT la sainteté des Sabbats hebdomadaires et annuels de Dieu.

Nous trouvons un autre passage remarquable dans Exode 31. Nous avons déjà discuté de ce chapitre dans le contexte du Sabbat hebdomadaire, soulignant que le Sabbat est un signe et une alliance perpétuelle à part entre Dieu et son peuple. Versets 14 à 16 parlent clairement « du Sabbat », le Sabbat hebdomadaire dans ce contexte.

Mais maintenant, notez comment l’ensemble de ce passage est introduit dans le verset 13. Dieu dit à Moïse : « Parle aux enfants d’Israël, et dis-leur : Vous ne manquerez pas d’observer mes sabbats, car ce sera entre moi et vous, et parmi vos descendants, un signe… » Dans ce verset, il parle de « Sabbats » d’une manière générale, donc faisant référence à — ou au moins incluant — les Jours Saints annuels. Donc, le passage entier dans Exode 31, parle à la fois des Sabbats hebdomadaires et annuels. Rappelez-vous que non seulement le Sabbat hebdomadaire, mais aussi les Sabbats annuels sont des signes entre Dieu et son peuple, comme nous l’avons vu dans Exode 13, 7-10 lors de l’examen des Jours des Pains sans Levain.

Remarquez une autre preuve du fait que les Jours Saints annuels de Dieu sont un signe pour les vrais chrétiens — les Israélites spirituels et les Juifs — dans Ézéchiel 20, 10, 12-13, 19-20. Dieu parle de la maison rebelle d’Israël, en disant : « Et je les fis sortir du pays d’Égypte, et je les conduisis dans le désert… Je leur donnai aussi mes sabbats comme un signe entre moi et eux, pour qu’ils connussent que je suis l’Éternel qui les sanctifie. Et la maison d’Israël se révolta contre moi dans le désert. Ils ne suivirent point mes lois, et ils rejetèrent mes ordonnances, que l’homme doit mettre en pratique, afin de vivre par elles, et ils profanèrent à l’excès mes sabbats… Je suis l’Éternel, votre Dieu. Suivez mes préceptes, observez mes ordonnances, et mettez-les en pratique. Sanctifiez mes sabbats, et qu’ils soient entre moi et vous un signe auquel on connaisse que je suis l’Éternel, votre Dieu. »

Les Sabbats hebdomadaires et annuels sont tous les deux des signes. Ils identifient Dieu à nous. Ils nous identifient à Dieu. Ils nous identifient aussi au monde. Ils ne peuvent pas être séparés. Ils coexistent et ne peuvent pas exister séparément. Ils sont tous considérés comme des lois pour tout le monde, et pas seulement pour les Juifs.

Jésus Christ a observé les Jours Saints annuels

Ceux qui prétendent que nous ne devons pas observer le Sabbat hebdomadaire ni les Jours Saints annuels devraient réfléchir sur le fait que Jésus Christ observait les deux. Nous avons déjà vu qu’il observait le Sabbat hebdomadaire. Notons le fait qu’Il a également observé les Sabbats annuels.

Nous sommes expressément informés dans Jean 2, 13, et Luc 22, 1-15 que le Christ observait la Pâque. On nous dit aussi dans Jean 7, 2-14 que le Christ a observé la Fête des Tabernacles. En outre, Jean 7, 37-39 souligne qu’il observait le Dernier Grand Jour « Le dernier jour, le grand jour de la fête. » Puisque le Christ a observé ces Jours Saints annuels, en plus du Sabbat hebdomadaire, il n’y a pas raison de supposer qu’il n’observait pas les autres Jours Saints aussi.

Les premiers apôtres observaient les Jours Saints annuels

Après la mort et la résurrection du Christ, les apôtres et l’Église du Nouveau Testament ont suivi l’exemple du Christ et ont continué à observer les Jours Saints annuels. Nous sommes expressément informés que l’Église primitive observait la Pâque et les Jours des Pains sans Levain (1 Corinthiens 5, 6-8). On nous dit aussi que Luc a écrit le livre des Actes à Théophile, un païen, qui était devenu un chrétien. Luc fait référence, dans Actes 12, 3-4, et Actes 20, 6, à la Pâque et la Fête des Pains sans Levain. Quand Luke a écrit cela, il a pris pour acquis que Théophile — un chrétien d’origine païenne — connaissait ces Jours Saints annuels. Si les païens n’étaient pas obligés d’observer ces jours, la référence de Luc à ces jours dans un rapport à un ancien païen n’aurait guère de sens. (Imaginez, par exemple, que vous écriviez à un Américain su sujet du « Bretzelfest » en Allemagne. Il ne saurait pas de quoi vous parlez, car il n’a jamais participé à ce festival local. Il comprendrait, bien sûr, si vous deviez lui écrire au sujet du Fourth of July [la fête nationale américaine], ou le jour du Thanksgiving [Jour de l’Action de grâce]).

Nous pouvons aussi voir clairement de la Bible que l’Église du Nouveau Testament a observée la fête de la Pentecôte. Actes 2, 1 rapporte que c’était ce jour-là, lorsque l’Église était assemblée, qu’ils ont reçu le don de l’Esprit Saint. Nous lisons dans Actes 20, 16 que Paul voulait observer la Fête de la Pentecôte à Jérusalem. Il l’avait observé tout le temps, peu importe s’il était à Jérusalem ou pas. Il l’aurait gardé, bien sûr, même s’il n’avait pas été en mesure d’arriver à Jérusalem à temps.

L’Église primitive a continué d’observer le Jour des Expiations aussi. Dans Actes 27, 9, nous trouvons une référence au « jeûne ». Ceci décrit le Jour des Expiations, tel que souligné dans la marge de la Bible en anglais, New King James. Il donne également des Écritures parallèles de passages dans l’Ancien Testament qui parlent du Jour des Expiations. (Les Écritures citées dans la marge sont Lévitique 16, 29-31 ; Lévitique 23, 27-29 ; et Nombres 29, 7).

Il y a une autre référence aux Jours Saints annuels dans le Nouveau Testament, notamment dans Jude 12 : « Ce sont des écueils dans vos agapes, faisant impudemment bonne chère… » Le mot « agape » utilisé dans le texte originel grec veut dire amour divin. Quand nous observons les Jours Saints annuels de Dieu, nous exprimons l’amour de Dieu en nous en faisant ce que Dieu nous dit de faire. 1 Jean 5, 3 explique : « Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. »

Les Jours Saints à être observés dans le futur

En regardant l’avenir à travers la parole de Dieu, nous pouvons voir que ses Jours Saints annuels seront observés par toute l’humanité. Ésaïe 30, 27-29 contient une prophétie pour l’avenir qui décrit le châtiment final de l’Assyrie de la fin des temps, en particulier son dernier roi. Nous lisons : « Voici, le nom de l’Éternel vient de loin ; Sa colère est ardente, c’est un violent incendie ; Ses lèvres sont pleines de fureur, Et sa langue est comme un feu dévorant ; Son souffle est comme un torrent débordé qui atteint jusqu’au cou, Pour cribler les nations avec le crible de la destruction, Et comme un mors trompeur Entre les mâchoires des peuples. Vous chanterez comme la nuit où l’on célèbre la fête. »

Nous voyons ici que le jugement de Dieu sur le roi d’Assyrie (versets 31, 33) est comparé avec une chanson dans la nuit quand une fête sainte est observée. Cela pourrait se référer à la Nuit à être Beaucoup Célébrée en l’honneur de l’Éternel en début de la Fête des Pains sans Levain (Exode 12, 42), ou pour la soirée d’ouverture de la Première Journée de la Fête des Tabernacles (comparez Psaume 134, 1).

Nous trouvons une autre prophétie remarquable dans le 45e chapitre du livre d’Ézéchiel, décrivant le temps après le retour du Christ. Notez que l’homme est invité à observer, par exemple, la Fête de la Pâque et les Pains sans Levain : « Le quatorzième jour du premier mois, vous aurez la Pâque. La fête durera sept jours ; on mangera des pains sans levain. » (Ézéchiel 45, 21).

On nous dit aussi dans Ézéchiel 46, 9 que le « peuple du pays » se « présentera devant l’Éternel, aux solennités ».

Nous pourrions noter, en passant, une forte exhortation à l’Église de Dieu dans Nahum 1, 15. En abordant le travail de l’Église de Dieu de la fin des temps, Dieu prophétise et met en garde : « Voici sur les montagnes Les pieds du messager qui annonce la paix ! Célèbre tes fêtes, Juda, accomplis tes vœux ! Car le méchant ne passera plus au milieu de toi, Il est entièrement exterminé. »

Dieu avertit la maison moderne de Juda d’observer ses Jours Saints annuels désignés, leur montrant qu’ils les observeront dans le millénaire. La partie du message qui est dirigé vers les gens de ce monde aujourd’hui — y compris les Juifs — est que nous devons même aujourd’hui observer les Jours Saints annuels de Dieu. Beaucoup de Juifs d’aujourd’hui ne les observent pas du tout — ni physiquement ni spirituellement. D’autres observent certains Jours Saints, mais pas tous.

En outre, il y a une forte indication dans Nahum 1, 15 que le « méchant », peut-être la « bête » ou le « faux prophète », va tenter expressément d’empêcher les Juifs qui veulent observer les Jours Saints de le faire. Puisque les vrais chrétiens sont des Juifs spirituels, cela pourrait être un avertissement pour nous, aussi bien. Nous avons déjà mentionné l’avertissement dans Osée 9, 5-6 dans notre discussion sur la sainteté du Sabbat hebdomadaire. Osée inclut dans son avertissement les Jours Saints annuels : « Que ferez-vous aux jours solennels, Aux jours des fêtes de l’Éternel ? Car voici, ils partent à cause de la dévastation. »

Dans le millénaire, Dieu s’occupera de ces nations et peuples qui refusent d’observer ses Jours Saints. Zacharie 14, 16-19 décrit, dans des termes très vifs, le châtiment des nations et des individus dans le millénaire qui refusent de célébrer la Fête des Tabernacles : « Tous ceux qui resteront de toutes les nations… Monteront chaque année Pour se prosterner devant le roi, l’Éternel des armées, Et pour célébrer la fête des tabernacles. S’il y a des familles de la terre qui ne montent pas à Jérusalem Pour se prosterner devant le roi, l’Éternel des armées, La pluie ne tombera pas sur elles. Si la famille d’Égypte ne monte pas, si elle ne vient pas, La pluie ne tombera pas sur elle ; Elle sera frappée de la plaie dont l’Éternel frappera les nations Qui ne monteront pas pour célébrer la fête des tabernacles. Ce sera le châtiment de l’Égypte, Le châtiment de toutes les nations Qui ne monteront pas pour célébrer la fête des tabernacles. »

Oui, la Fête des Tabernacles sera observée par tout le monde, pas seulement par les Juifs. Quand Dieu est si déterminé que ses Jours Saints annuels soient observés dans le millénaire, pourquoi ne serait-il pas important pour lui qu’ils soient observés aujourd’hui ? La vérité est qu’ils doivent être observés aujourd’hui par tout le monde, et un monde inconscient de ce fait sera bientôt secoué par la réalité que Dieu n’accepte pas qu’on se moque de lui, et que l’homme récolte ce qu’il sème. Dieu nous a dit dans sa parole ce que nous devons faire. Allez-vous choisir de le faire ?

3e partie : La sainteté du Sabbat et les Jours de Fête annuels dans le Nouveau Testament

Certains prétendent que plusieurs Écritures dans le Nouveau Testament, notamment, Colossiens 2, 16-17 ; Romains 14, 5 et Galates 4, 10 prouvent clairement que les Jours Saints annuels, ainsi que le Sabbat hebdomadaire, ne sont pas commandés à être observés aujourd’hui. Dans cette partie du livret, nous allons discuter de ces arguments en détail, en laissant la Bible fournir la vérité sur cette question.

Est-ce que Colossiens 2, 16-17 est une preuve que les Sabbats hebdomadaires et annuels ne sont plus contraignants pour nous aujourd’hui ?

Colossiens 2, 16-17 dit comme suit : « Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’une fête, d’une nouvelle lune, ou des sabbats : c’était l’ombre des choses à venir, mais le corps est en Christ. »

Est-ce que ce passage signifie que les chrétiens de Colosses n’observaient pas le Sabbat ou les Jours Saints, et que Paul leur disait essentiellement de ne pas se soucier du fait qu’ils ne les observaient pas ?

Tout d’abord, notez que « sabbats », « une fête » et « une nouvelle lune » sont mentionnés. Comme indiqué précédemment, le mot « sabbats » en pluriel peut se référer au Sabbat hebdomadaire dans le même contexte que les Jours Saints annuels. Tel est le cas ici, puisque les Jours Saints annuels sont mentionnés dans la même phrase, étant identifiés comme « fête » ou « nouvelle lune ». En grec, il n’est pas écrit ici, « nouvelles lunes », comme certains citent à tort ce passage, mais « une nouvelle lune », se référant à la Fête des Trompettes — le seul Jour Saint annuel qui est célébré un jour de nouvelle lune. Par conséquent, Paul parle à la fois du Sabbat hebdomadaire et des Jours Saints annuels.

Est-ce que Paul dit aux Colossiens qu’ils n’ont plus à les observer ? Ceci serait plutôt étrange, puisque’il était si diligent en enseignant aux Juifs et aux païens l’observation continuelle du Sabbat hebdomadaire, comme nous l’avons déjà vu.

Regardons d’abord l’expression, « le corps est en Christ ». Le mot « est » n’y est pas en grec. Il a été rajouté par le traducteur dans une tentative de rendre le sens plus clair ; cependant, cet ajout a, au contraire, brouillé et perverti le sens. Sans le mot « est » dans cette phrase spécifique, elle dit simplement, « … mais le corps en Christ. » Qu’est-ce que le corps en Christ ?

Le corps du Christ 

Le mot grec pour « corps » est « soma », et il est par ailleurs traduit par « corps » à travers le Nouveau Testament.

Notez-le par vous-même. Remarquez aussi à quoi on fait référence quand l’expression « corps du Christ » est utilisée ailleurs dans les passages suivants :

Colossiens 1, 18 : « Il est la tête du corps [“soma” en grec] de l’Église. » Le Christ est identifié ici comme la tête du corps, qui est l’Église.

Colossiens 1, 24 : « Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous ; et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l’achève en ma chair, pour son corps [“soma” en grec], qui est l’Église. » Encore une fois, nous voyons que le corps du Christ est identifié ici comme son Église.

Colossiens 2, 19 : « … sans s’attacher au chef, dont tout le corps [“soma”], assisté et solidement assemblé par des jointures et des liens, tire l’accroissement que Dieu donne ». Encore une fois, la référence est le corps spirituel du Christ, l’Église.

Enfin, notons Colossiens 3, 15 : « Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés pour former un seul corps [“soma”], règne dans vos cœurs.. » Nous appartenons tous à ce corps unique — l’Église, dont le Christ est la tête.

Ces Écritures montrent clairement que les références dans cette lettre au corps du Christ sont à l’Église du Christ. Avec cette compréhension, retournons aux Colossiens 2, 16-17, où Paul nous dit : « Que personne donc ne vous juge… au sujet d’une fête… ou des sabbats… mais le corps en Christ. » En d’autres termes, ne laissez personne, à l’exception du corps du Christ — l’Église — juger dans ces questions. L’Église, le corps du Christ, le gardien de la vérité, peut et doit juger à cet égard.

« Que le corps du Christ juge… » 

Il est intéressant que les savants Grecs reconnaissent — en regardant simplement la structure de la phrase grecque — que la première partie de la déclaration « Que personne donc ne vous juge… » exige une deuxième déclaration pour expliquer ce qui devrait rendre le jugement.

Le Professeur Troy Martin a écrit un article intitulé : « But Let Everyone Discern The Body Of Christ » (Mais que chacun discerne le corps du Christ [voir Col. 2, 17]), qui a été publié dans le Journal of Biblical Literature (Journal de la littérature biblique) en été 1995. Dans cet article, il confirme, basé sur la structure grecque de la phrase — que la deuxième partie de la déclaration dans Colossiens 2, 16-17 explique qui rend le jugement.

Il pointe tout d’abord à un passage parallèle dans 1 Corinthiens 10, 24 qui affirme : « Que personne ne cherche son propre intérêt, mais chacun de l’autre bien-être. » Pour comprendre ce passage correctement, on doit répéter dans la deuxième phrase l’opposé du début de la première phrase. En d’autres termes, le sens clair et voulu de ce passage est : « Que personne ne cherche son propre intérêt, mais que chacun cherche le bien-être de l’autre. »

Cette Écriture est grammaticalement structurée de la même manière que dans Colossiens 2, 16-17. Par conséquent, selon le Professeur Troy, en ce qui concerne les deux, 1 Corinthiens 10, 24 et Colossiens 2, 16-17, « Le verbe juger détermine l’action qui est interdite [par la première phrase = Que personne donc ne vous juge.. ] et ensuite enjoint [ou commandé, par la deuxième phrase]. »

Grâce à cette compréhension, il faut lire la phrase dans Colossiens 2, 16-17 de cette façon : « Que personne donc ne vous juge… au sujet d’une fête ou des sabbats…, mais laissez le corps du Christ vous juger. »

Le Professeur Troy donne un deuxième exemple pour prouver cette conclusion, à savoir Romains 14, 13, qui se lit : « Ne nous jugeons donc plus les uns les autres ; mais pensez plutôt à ne rien faire qui soit pour votre frère une pierre d’achoppement ou une occasion de chute. » En grec, le mot pour « juger » et « résoudre » [ou penser] est exactement le même, à savoir « krino ». Ce mot est utilisé dans Colossiens 2, 16-17 et il traduit par « juger ».

Romains 14, 13 nous dit que nous ne devons pas juger les uns les autres, mais que nous devons juger comment ne pas devenir une pierre d’achoppement pour les autres. Cette déclaration dans Romains 14, 13 est une structure identique à la structure utilisée dans Colossiens 2, 16-17. Personne ne doit juger les Colossiens concernant le Sabbat et les Jours Saints, à l’exception du corps du Christ, l’Église. Cela signifie donc que Colossiens 2, 16-17 dit exactement le contraire de ce que les critiques du Sabbat et les Jours Saints veulent nous faire croire. Les Colossiens n’étaient pas critiqués parce qu’ils n’observaient PAS le Sabbat et les Jours Saints, mais ils ont plutôt été critiqués parce qu’ils les OBSERVAIENT.

En comparant Romains 14, 13 avec Colossiens 2, 16-17, Dr Troy conclut que Paul dit aux Colossiens au chapitre 2 qu’ils ne devraient pas laisser un homme les juger pour observer les Jours Saints et le Sabbat, mais que l’Église — le corps du Christ — devrait juger dans cette affaire. Les Colossiens ont été critiqués par leurs adversaires, non pas par Paul, quand ils observaient le Sabbat et les Jours Saints. Paul leur dit essentiellement : Je parle au nom de l’Église, quand je vous dis que vous devez continuer à observer le Sabbat et les Jours Saints, comme c’est cela que l’Église a jugé et résolu de faire, basé sur les Écritures bibliques.

L’Église a compris le sens exact de ce passage dans les années passées. En 1976, Herbert Armstrong, l’ancien pasteur général de l’Église de Dieu, a écrit un livret intitulé : « Pagan Holiday or God’s Holy Days-Which? » (Fêtes païennes ou jours saints de Dieu — lesquels ?) À la page 35, il écrit : « Donc, ces versets mal compris devraient être traduit clairement : “Que personne ne vous juge… mais [plutôt laissez] le corps du Christ [le déterminer].” Que le corps du Christ juge ces questions de l’Église. Les savants grecs reconnaissent que la dernière clause “mais [plutôt] le corps du Christ” exige qu’un verbe soit ajouté, mais n’ont pas souvent vu que le verbe manquant doit être fourni par la clause parallèle et grammaticale la plus logique afin d’être lu correctement, “Que le corps du Christ juge [ces questions].” »

Malheureusement, quelques années après la mort de M. Armstrong en 1986, le libellé de cet article dans le même livret a été changé. Une explication nouvelle et non autorisée a été donnée au sujet de Colossiens 2, 16, ouvrant la voie, bien sûr, à des changements ultérieurs drastiques. Le texte révisé était : « Par conséquent, les chrétiens de Colosses ne devaient pas se laisser réprimander par des enseignants hérétiques concernant des questions telles que manger, boire, Jours Saints, nouvelles lunes et Sabbats. [En passant, comme déjà expliqué, en grec il n’est pas écrit “nouvelles lunes”, mais “une nouvelle lune”, se référant ici à la Fête des Trompettes, le seul Jour Saint annuel qui doit être célébré durant une nouvelle lune.] Après tout, comment ces questions pourraient-elles de quelque façon transcender le Christ ? Il est le corps, la substance, le centre même du plan de salut de Dieu. Tout le reste est une ombre qui ne détient aucune valeur comme un remplacement pour lui. »

On peut facilement voir comment cette « nouvelle » explication, adoptée à partir de la pensée protestante et catholique, qui veut en finir avec les Sabbats hebdomadaires et annuels de Dieu, brouille la compréhension correcte et interprète mal la signification voulue.

Une ombre des choses à venir

Qu’est-ce que Paul a voulu dire quand il a décrit ces choses comme étant une ombre des choses à venir ? Passons en revue une fois de plus les commentaires perspicaces de Pr Troy dans l’article mentionné ci-dessus. Il déclare : « Ces pratiques chrétiennes peuvent comprendre l’ombre, et ils ne sont pas présentés négativement que par les adversaires… Le temps est écrit au présent [notez attentivement que le texte se lit comme suit : “Ils SONT”, et non pas, ils “ÉTAIENT” “une ombre des choses à venir”], et affirme que ces choses sont maintenant des ombres. [Certains] commentateurs traduisent au temps passé et concluent que ces stipulations sont terminées maintenant que la vraie substance [le Christ] est arrivée, car ils étaient seulement des ombres… En dépit de cela…, le texte affirme au présent [ou actuellement]… une validité de l’ombre. »

Le Sabbat hebdomadaire et les Jours Saints annuels ont une énorme signification pour nous aujourd’hui, préfigurant les événements qui vont se produire à l’avenir, quand le monde entier sera gouverné par le Christ, et enseigné par lui, d’observer la loi de Dieu — y compris les Sabbats hebdomadaires et annuels — comme le peuple de Dieu le fait déjà aujourd’hui.

Plutôt que d’enlever l’observance du Sabbat et les Jours Saints, Colossiens 2, 16-17 enseigne exactement le contraire. Il nous enseigne de ne pas nous soucier des gens qui disent que nous ne devrions pas le faire, mais nous préoccuper de la vérité, comme enseigné par le corps du Christ — l’Église.

Beaucoup d’entre nous peuvent s’identifier avec ce que Paul dit aux Colossiens. Quand on commence à observer le Sabbat et les Jours Saints, il ou elle est exposée à la critique de parents et amis.

Paul a écrit aux chrétiens de Colosse, qui était une ville constituée essentiellement de païens, bien que certains Juifs y vivaient sans doute aussi. Paul disait aux chrétiens de Colosse qui avaient commencé à observer le Sabbat hebdomadaire et les Jours Saints annuels : « N’écoutez pas vos anciens amis et vos parents, qui essaient de vous convaincre de ne pas observer ces “traditions juives” — mais plutôt, écoutez ce que l’Église vous dit. »

Comment observer le Sabbat et les Jours Saints

Il est fort probable que Paul n’abordait pas seulement les critiques de ces adversaires, qui essayés de persuader les Colossiens de NE PAS observer le Sabbat et les Jours Saints du tout, mais qu’il adressait également la critique de ceux qui n’étaient pas nécessairement opposés à l’observance des Sabbats en soi, mais qui voulaient que le Sabbat et les Jours Saints soient observés de façon très rigoureuse. Rappelez-vous comment les pharisiens ont condamné le Christ et ses disciples pour la manière dont ils observaient le Sabbat. Les chrétiens de Colosse ont sans doute été les cibles de condamnation similaire.

Puisque le Sabbat hebdomadaire et les Jours Saints annuels sont tous des jours de Fête, les chrétiens de Colosses les observaient, bien sûr, comme des jours de FÊTE. Ils mangeaient et buvaient pendant ces jours (sauf, bien sûr, pendant le « jeûne », lors du Jour des Expiations). Certains, cependant, les ont apparemment critiqués pour cela, enseignant qu’on ne devait ni manger ni boire lors de ces journées-là.

Colossiens 2, 16, correctement traduit du grec, déclare : « Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire. » Paul aborde ici l’ACTE de manger et de boire, non pas le TYPE de nourriture et de boisson consommé. Certains critiques ont estimé, cependant, que les chrétiens devaient jeûner ces jours-là, plutôt que de manger ou de boire quoi que ce soit. Notez la référence que Paul fait à ce genre de religion ascétique auto-imposée, ou austère, dans Colossiens 2, 20-23 (« … pourquoi… vous impose-t-on ces préceptes : “Ne prends pas ! ne goûte pas ! ne touche pas !”, préceptes qui tous deviennent pernicieux par l’abus, et qui ne sont fondés que sur les ordonnances et les doctrines des hommes ? »)

Plutôt que se mettre d’accord avec ces idées humaines, Paul déclare que ce genre de philosophie est inutile, et c’est une doctrine de l’homme qui est dérivé des « principes de ce monde ». Il condamne spécifiquement un tel enseignement dans Colossiens 2, 8 : « Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ. »

Certains ont été apparemment essayés d’introduire ces philosophies dans l’Église, en particulier concernant la façon d’observer le Sabbat et les Jours Saints. Concernant ces tentatives, Paul dit essentiellement aux Colossiens : « Que personne ne vous juge pour le fait d’observer le Sabbat ou les Jours Saints en mangeant et buvant, plutôt qu’en faisant un jeûne, mais laissez l’Église déterminer ou résoudre ce problème. »

En conclusion, Paul dit aux Colossiens de continuer à observer le Sabbat et les Jours Saints de la même manière qu’ils le faisaient, plutôt que d’écouter ceux qui essayaient de leur dire de ne pas le faire du tout, ou de ne pas les observer comme jours de fête.

Est-ce que Romains 14, 5 est une preuve que nous ne sommes pas obligés d’observer les Sabbats hebdomadaires et annuels aujourd’hui ?

Certains citent Romains 14, 5 pour faire valoir que le Sabbat et les Jours Saints ne sont plus des convocations saintes obligatoires. Romains 14, 5 dit : « Tel fait une distinction entre les jours ; tel autre les estime tous égaux. Que chacun ait en son esprit une pleine conviction. »

Notez soigneusement le contexte ici. Romains 14, 2-3 parle de la consommation de légumes et de viande (« Tel croit pouvoir manger de tout : tel autre, qui est faible, ne mange que des légumes. ») Certains pensaient qu’ils ne devaient pas manger de la viande. Ils étaient devenus végétariens pour des raisons religieuses. Partiellement, la raison de leur décision aurait pu être que la viande, qui pouvait être achetée sur le marché, avait probablement été offerte aux idoles. Sachant cela, certains avaient un problème de conscience à manger de la viande qui avait été sacrifiée aux idoles (comparez 1 Corinthiens 8, 1-13).

Le contexte dans Romains 14, 5 est la consommation de certains aliments. Paul aborde le fait que certains estiment un certain jour plus qu’un autre. Dès le verset suivant, il montre le lien entre la consommation de nourriture et l’égard pour les jours. Il dit au verset 6 : « Celui qui distingue entre les jours agit ainsi pour le Seigneur. Celui qui mange, c’est pour le Seigneur qu’il mange, car il rend grâces à Dieu ; celui qui ne mange pas, c’est pour le Seigneur qu’il ne mange pas, et il rend grâces à Dieu. »

Quel est le lien entre la consommation d’aliments et l’observation des jours ?

La connexion ici est la conscience. Paul parle de nouveaux membres de l’Église qui avaient encore une conscience faible et pensaient qu’ils devaient JEÛNER certains jours. Autrement dit, ils pensaient qu’ils ne pouvaient pas simplement jeûner N’IMPORTE QUEL jour de la semaine de leur choix, mais que cela pouvait être fait seulement pendant certains jours désignés. (Notez encore le verset 6 : « … celui qui ne mange pas, c’est pour le Seigneur qu’il ne mange pas ». Le contexte de la discussion est le JEÛNE). D’autres ont compris que l’on pouvait jeûner N’IMPORTE QUEL jour de la semaine, et que Dieu ne nous enjoint pas, sauf pour le Jour des Expiations, de jeûner un jour précis de la semaine.

Ceci est la raison pour laquelle Paul dit : « Tel fait une distinction entre les jours ; tel autre les estime tous égaux. » Le contexte est de manger et boire et jeûner. En réalité, Paul dit au verset 6 : « Celui qui observe [ou mieux “respecte”, selon la Bible Authorized Version en anglais] le jour [comme un jour de jeûne] l’observe [ou le respecte] pour le Seigneur ; et celui qui n’observe [ou ne respecte] pas le jour [comme un jour de jeûne] l’observe [le respecte] pour le Seigneur aussi, parce que celui qui ne mange pas ce jour-là, le fait pour le Seigneur, et celui qui mange ce jour-là le fait pour le Seigneur, aussi, en remerciant Dieu pour la nourriture qu’il partage. » Ce que Paul veut souligner est de ne pas juger quelqu’un d’autre pour la façon dont ils adorent Dieu, aussi longtemps que cela est fait en se basant sur l’Écriture.

Aussi surprenant que cela puisse paraître à ceux qui lisent Romains 14, 5 avec des idées préconçues, le Sabbat hebdomadaire et les Jours Saints annuels ne sont même pas abordés là. Par contre, dans Colossiens 2, 16-17, Paul semble vouloir régler la question que le jeûne n’est pas une exigence pour l’observance du Sabbat. Là, il mentionne spécifiquement les Sabbats et un Festival et une nouvelle lune, en plus de manger et de boire. Dans Romains 14, 5, cependant, il ne mentionne pas les Sabbats ou un Festival du tout, montrant qu’il n’a pas discuté de ces jours dans ce passage.

Certains commentaires conviennent que Paul n’a pas eu à l’esprit le Sabbat ou les Jours Saints quand il a écrit Romains 14, 5. Tant les livres de référence en anglais, Expositor’s Bible Commentary (Commentaire de la Bible Expositor, livre 10, à la page 146), et Hasting’s Encyclopedia of Religion and Ethics (Encyclopédie de religion et d’éthique de Hastings), soulignent que les Juifs et les païens avaient mis de côté des jours spécifiques pour le jeûne [nous pourrions penser au pharisien dans Luc 18, 12, qui était fier parce qu’il jeûnait deux fois par semaine], et que Paul abordait seulement la question du jeûne prescrit dans Romains 14, 5.

Est-ce que Galates 4, 10 est la preuve que les Sabbats hebdomadaires et annuels ne sont plus en vigueur aujourd’hui ?

Examinons un troisième passage qui est parfois utilisé pour « expliquer » que le Sabbat et les Jours Saints ne sont plus valables. Galates 4, 10 dit : « Vous observez les jours, les mois, les temps et les années ! »

L’interprétation donnée par les adversaires de l’observance du Sabbat est que Paul réprimandait les Galates parce qu’ils observaient encore le Sabbat de Dieu et les Jours Saints de Dieu. Est-ce que c’est cela que Paul voulait dire ? Encore une fois, nous devons nous pencher sur le contexte dans lequel il a été écrit, et nous devons aussi remarquer un principe important pour comprendre correctement la lettre de Paul aux Galates. À qui Paul s’adressait-il ?

Lorsque Paul parle aux Juifs, il dit, « nous », car il est lui-même un Juif de la maison de Benjamin (Philippiens 3, 5). Lorsque Paul parle aux païens, il dit, « vous », parce que Paul n’était pas un païen. Maintenant, remarquez cette distinction dans les exemples suivants :

Dans Galates 3, 23-25, il utilise les mots « nous » et « nos » quatre fois, en parlant de lui-même et d’autres Juifs.

Dans Galates 3, 26-29, cependant, il utilise le mot « vous » cinq fois, en se référant à des non-Juifs, soit des païens.

Puis, en retournant au quatrième chapitre de la lettre aux Galates, nous remarquons que le passage entier, à partir du verset 8 et y compris le verset 10, est adressée à des non-Juifs, ou des païens, puisque Paul utilise systématiquement le mot « vous ». Dans Galates 4, 8-9, Paul rappelle aux Galates qu’avant leur conversion ils ne connaissent pas Dieu, mais servaient plutôt des dieux païens. (En revanche, lorsque Paul parle aux Juifs, il indique clairement qu’ils connaissaient — à un certain degré — le vrai Dieu ; comparez Galates 2, 15 : « Nous, nous sommes Juifs de naissance, et non pécheurs d’entre les païens… » Comparez aussi Romains 9, 3-5, « … mes parents selon la chair, qui sont Israélites, à qui appartiennent… les alliances, et la loi, et le service de Dieu… »). C’est clair que Paul ne s’adresse pas aux Juifs dans Galates 4, mais plutôt aux païens.

Ces païens sont parvenus à la connaissance du vrai Dieu à la conversion, mais après la compréhension initiale, ils sont retournés à ces « pauvres rudiments » (comparer Galates 4, 9) qu’ils avaient initialement adorés, en observant à nouveau « des jours et des mois et des saisons et des années » (verset 10). Cette pratique ne peut pas faire allusion au Sabbat et les Jours Saints de Dieu, comme ceux-ci n’avaient même pas été connus, et encore moins observés, par les païens avant leur conversion. Paul parle plutôt ici de fêtes païennes, comme Noël, Pâques ou Halloween (pour une étude approfondie de la question de « Noël », vous pouvez lire notre brochure gratuite, « Ne fêtez pas le Noël !) »

En outre, Paul ne parlerait pas du Sabbat et les Jours Saints de Dieu ici, parce que ces jours ne viennent pas de « pauvres éléments », mais ont, en fait, été instaurés par DIEU. Paul n’aurait JAMAIS dit que le Sabbat ou les Jours Saints ont été tirés de « pauvres éléments ».

Certains prétendent que les païens convertis en Galatie avaient commencé à observer le Sabbat et les Jours Saints seulement parce que des Juifs les auraient incités à le faire, et que Paul s’opposait maintenant à cette pratique. Cette affirmation est fausse, cependant, parce que nous lisons au verset 9 que les Galates tournèrent DE NOUVEAU vers les faibles et pauvres éléments (« Mais à présent que vous avez connu Dieu, ou plutôt que vous avez été connus de Dieu, comment retournez-vous à ces faibles et pauvres rudiments, auxquels de nouveau vous voulez vous asservir encore ? ») Les Galates étaient RETOURNÉS à ce qu’ils avaient fait AVANT qu’ils deviennent chrétiens. L’influence juive sur eux APRÈS leur conversion n’est clairement PAS ce que Paul aborde ici.

Alors, qu’est-ce que Paul a eu à l’esprit spécifiquement quand il parlait de la pratique des païens d’« observ[er] des jours et des mois et des saisons et des années » ? Pour répondre à cette question, nous devons examiner d’abord le sens du mot « observer ».

Le mot grec pour « observer » est « paratereo ». [En aparté, c’est un mot différent de celui utilisé dans Romains 14, 6, où nous lisons que celui qui observe le jour l’observe pour le Seigneur]. Dans notre livret gratuit, disponible en anglais seulement « The Gospel of the Kingdom of God » [L’Évangile du Royaume de Dieu], il est expliqué que le mot grec, « paratereo » est toujours utilisé dans l’Écriture d’une manière négative. Certains commentateurs soulignent que « l’observation » que Paul aborde ici est faite d’une manière superstitieuse, ce qui n’est pas du tout approprié quand on parle du Sabbat de Dieu et les Jours Saints. Cependant, cela est approprié par rapport à l’astrologie et les spéculations gnostiques. En le regardant sous cet angle, nous pouvons voir que Paul parlait d’une observation de temps et de saisons qui étaient contrôlés par les corps célestes et des esprits.

Observation de saisons ou de temps

Penchons-nous plus en détail sur l’observation de saisons, ou « temps » comme c’est correctement traduit dans la bible Louis Segond (« Vous observez les jours, les mois, les temps et les années »). En cherchant l’explication biblique, nous lirons certaines autres Écritures se rapportant à ce sujet.

Dans Lévitique 19, 26, nous lisons : « Vous ne mangerez rien avec du sang. Vous n’observerez ni les serpents ni les nuages pour en tirer des pronostics. »  Dans la Bible en anglais, Authorized Version, c’est   traduit ainsi : « Vous ne mangerez rien avec le sang : vous ne deviez pas utiliser de la magie ni observer le temps. »

Nous trouvons la même interdiction dans Deuteronome 18, 10 : « Qu’on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d’astrologue, d’augure, de magicien » La Bible en anglais, Authorized Version, le traduit comme ceci : « On ne trouvera entre vous quiconque qui fait passer son fils ou sa fille par le feu, ou qui utilise la divination, ou un observateur de temps, ou un enchanteur, ou une sorcière. »

Finalement, dans le Deutéronome 18, 14, Dieu dit : « Car ces nations que tu chasseras écoutent les astrologues et les devins ; mais à toi, l’Éternel, ton Dieu, ne le permet pas. » La Bible Authorized Version le traduit de cette façon : « Car ces nations que tu possèderas, écoutaient les observateurs du temps, et les devins, mais quant à toi, l’Éternel, ton Dieu, ne te l’a pas permis de le faire. »

Alors, qu’est-ce que l’on entend par l’expression, « observateurs de temps ? » Littéralement, cela signifie « observer les nuages. » Cette pratique est associée à la divination par l’observation des nuages. L’étude de l’apparence et le mouvement des nuages étaient une façon commune de prédire la bonne ou la mauvaise fortune.

Cette observation superstitieuse des temps était souvent accompagnée par l’allumage des bougies et la décoration des portes avec de l’ail. Sa connexion était clairement démoniaque. Notez 2 Chroniques 33, 6 : « [Manasse] fit passer ses fils par le feu dans la vallée des fils de Hinnom ; il observait les nuages et les serpents pour en tirer des pronostics, il s’adonnait à la magie, et il établit des gens qui évoquaient les esprits et qui prédisaient l’avenir. Il fit de plus en plus ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, afin de l’irriter. » Dans la bible Authorized Version c’est traduit comme ceci : « [Manassé] fit passer ses fils par le feu dans la vallée des fils de Hinnom ; il observait également les temps, et utilisait de la magie, et utilisait de la sorcellerie, et traitait avec un esprit familier [un démon], et avec de sorciers : il façonnait [ou créait] beaucoup de mal aux yeux du Seigneur, pour provoquer en lui la colère. »

Observation de jours

Souvenez-vous, Paul a également réprimandé les Galates pour observer des jours. Les Grecs, par exemple, observaient des jours pour adorer leurs morts. Pendant ces jours, aucun travail ne devait se faire. En fait les calendriers grecs et romains désignés, tous les deux, un tiers de tous les jours comme des jours de malheur. Lors de ces journées, on ne pouvait effectuer aucune activité politique ou juridique, et les gens étaient censés s’abstenir de tout plaisir privé. Une de celles-ci était qu’on ne devait pas entrer en guerre lors de ces jours-là, ou se marier ou voyager.

Observation de mois

Paul a également abordé la pratique superstitieuse d’observer des mois. Le monde païen avait mis de côté certains mois pour le culte de leurs dieux. Des fêtes païennes étaient observées pendant les mois d’avril et octobre pour honorer la déesse Apolla, tandis que le plus grand dieu grec, Zeus, était vénéré pendant les mois de février et juin. Le mois d’avril était également mis de côté pour le culte du dieu  Artémis. Le dieu du vin, Bacchus, a été honoré au cours du mois de janvier.

Observation d’années

Finalement, Paul a réprimandé les Galates pour l’observance des années. En effet, certaines années ont été mises de côté pour des activités de culte par les Grecs et les Romains. Par exemple, les Jeux olympiques étaient déjà célébrés à l’époque avec quelques années d’intervalles, mais ils étaient accompagnés de culte et rites païens.

À présent, nous pouvons voir clairement ce que Paul a mentionné dans Galates 4, 10. Il ne parlait pas du Sabbat de Dieu et les Jours Saints, mais il était plutôt préoccupé que les Galates retournent à leurs habitudes de culte païen — célébrant à nouveau les jours, les mois, les saisons et les années païens.

Conclusion

Comme nous vous l’avons montré tout au long de ce livret, le Sabbat hebdomadaire de Dieu et ses Festivals annuels doivent encore être gardés saints aujourd’hui. Dieu veut que TOUT LE MONDE les observe – VOUS y compris. Il n’y a aucune Écriture dans le Nouveau Testament qui élimine l’exigence de Dieu de garder sacrés son Sabbat hebdomadaire et ses Jours Saints annuels, parce qu’il les fit saints. Dieu a dû punir sévèrement l’ancien Israël et Juda, car ils violaient ses commandements, y compris en profanant ses Sabbats saints. Dieu est très en colère contre le monde aujourd’hui — en particulier les maisons modernes d’Israël et de Juda qui devraient savoir mieux — pour avoir piétiné ses Sabbats. Son jugement tombera bientôt sur le monde entier.

Vous venez d’entendre la vérité. Vous l’avez lu dans le présent livret. Vous savez mieux maintenant. Dieu s’attend à ce que vous choisissiez de « l’adorer en esprit et en vérité » (comparez Jean 4, 24). Voulez-vous vraiment connaître Dieu ? Voulez-vous être connu et accepté par lui ? Vous ne pouvez pas vraiment faire partie de la famille de Dieu, et Dieu ne fera pas vraiment partie de votre vie, à moins que vous observiez ses commandements, y compris ses Sabbats hebdomadaires et annuels — TOUS ses Jours Saints. Jésus Christ, le « Seigneur du Sabbat » nous dit : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements » (Jean 14, 15). Rappelez-vous, aussi, 1 Jean 5, 3 : « Car l’amour de Dieu consiste a garder ses commandements. » Dieu ne fait point acception de personnes (Actes 10, 34). Il veut que tout le monde lui obéisse. Ecclésiaste 12, 13 dit : « Écoutons la fin du discours : Crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit faire tout homme. »

Si vous ne l’avez jamais observé les Sabbats hebdomadaires et annuels de Dieu, MAINTENANT c’est le temps de commencer (comparez Hébreux 3, 7-11). Une fois que vous commencez, vous ferez l’expérience d’une joie et une paix intérieure que vous n’avez jamais ressentie avant. Dieu promet que tu le trouveras « si tu le cherches de tout ton cœur et de toute ton âme » (Deutéronome 4, 29). Pour ceux d’entre vous qui dans le passé observaient les Sabbats hebdomadaires et annuels de Dieu, mais qui ont abandonné la vérité que vous avez apprise au début, MAINTENANT c’est le temps de revenir et de recommencer d’agir au sujet de la vérité que vous avez déjà compris (comparez Ézéchiel 33, 14-16). Dieu va vous accepter de nouveau, si vous voulez retourner à lui. Il dit dans Zacharie 1, 3 : « Revenez à moi… et je reviendrai à vous… »

Le choix vous appartient. Dieu veut que vous fassiez le bon choix, et nous aussi.

Les Jours Saints Annuels de Dieu

Résumé et calendrier

La Pâque est observée une fois par an dans la soirée en se livrant à un service de lavement des pieds comme un exemple d’humilité, conformément à l’exemple du Christ, et en partageant du pain sans levain et du vin, symbolisant la guérison physique et spirituelle et le pardon du péché. L’ensemble du service symbolise un souvenir de la mort du Christ (Lévitique 23, 5 ; Luc 22, 14-20 ; Jean 13, 1-5 ; 1 Corinthiens 11, 20-29).

Les Jours des Pains sans Levain sont observés une fois par an en ne consommant aucun aliment préparé avec du levain pour une période de sept jours après la Pâque. Le partage de pains sans levain symbolise l’engagement à vivre une vie sans péché (Lévitique 23, 6-8 ; Actes 20, 6 ; 1 Corinthiens 6, 7-8).

La Fête de la Pentecôte est observée une fois par an. Cette journée symbolise la venue de l’Esprit Saint de Dieu dans le but de convertir ceux qui sont appelés par Dieu à ce moment (Lévitique 23, 15-16, 21 ; Actes 2, 1-4 ; Actes 20, 16 ; 1 Corinthiens 16, 8).

La Fête des Trompettes est observée une fois par an. Cette journée symbolise le retour proche de Jésus Christ sur cette terre (Lévitique 23, 24-25 ; 1 Corinthiens 15, 52 ; 1 Thessaloniciens 4, 16), et notre résurrection ou changement à l’immortalité, d’être né de nouveau dans le royaume ou la famille de Dieu (1 Corinthiens 15, 50-54, 42-49 ; 1 Thessaloniciens 4, 16-17 ; Jean 3, 3 et 5-8).

Le Jour des Expiations est observé une fois par an en évitant de consommer toute nourriture solide ou liquide pour une période de 24 heures. Cette journée symbolise ceux qui sont appelés par Dieu durant cette vie, ayant reçu l’union [at-one-ment] en anglais) avec Dieu, et le transfert du péché à Satan comme celui qui est ultimement responsable de tout péché (Lévitique 23, 27-32 ; Actes 27, 9).

La Fête des Tabernacles est observée une fois par an, pendant sept jours consécutifs, en participant à l’un des sites désignés par l’Église à travers le monde. Cette période symbolise le règne du Christ pendant 1000 ans, avec ses saints devenus immortels, au cours de laquelle Satan sera lié et le monde entier vivra sous le gouvernement de Dieu (Lévitique 23, 33-35 ; John 7, 2-8, 10-14 ; Daniel 7, 27 ; Apocalypse 20, 4).

Le Dernier Grand Jour, qui suit immédiatement la Fête des Tabernacles, est observé une fois par an. Cette journée symbolise une période de 100 ans appelé le « Jugement du grand trône blanc » au cours de laquelle toutes les personnes qui ont vécu et qui ne furent jamais appelés par Dieu pour le salut au cours de cette vie auront leur première possibilité d’accepter le Christ comme leur Sauveur (Lévitique 23, 36 ; Jean 7, 37 ; Apocalypse 20, 11-12). À la fin de cette période, il y aura un jugement au cours de laquelle toutes les personnes qui ont vécu, et qui ont refusé d’accepter le Christ comme leur Sauveur, seront finalement condamnées à la mort éternelle et détruites dans le feu Géhenne (Apocalypse 20, 13-15).

Les Jours Saints Annuels de Dieu

Année
Romaine
Pâque * Jours des Pains sans Levain Pentecôte Fête des Trompettes Jour des Expiations Fête des Tabernacles Dernier Grand Jour
2016 22 avril 23-29 avril 12 juin 3 oct. 12 oct. 17-23 oct. 24 oct.
2017 10 avril 11-17 avril 4 juin 21 sept. 30 sept. 5-11 oct. 12 oct.
2018 30 mars 31 mars-6 avril 20 mai 10 sept. 19 sept. 24-30 sept. 1 oct.
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Est-ce que Dieu est une trinité?

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Tout le monde dans le christianisme traditionnel, paraît-il, « sait » que Dieu est une trinité; un Dieu en trois personnes; c’est-à-dire:  « le Père, le Fils et le Saint Esprit ou l’Esprit Saint ». La majorité des chrétiens professant ne pourraient même pas envisager de se poser des questions sur cet enseignement. Beaucoup vous diront que, si vous ne croyez pas à cette doctrine, vous n’êtes pas un vrai chrétien.

Mais qu’en pensez-vous?

Est-ce que vous vous êtes déjà demandé si cet enseignement provient de la Parole de Dieu, la Bible? Nous avons la preuve claire de l’Écriture que le Père et le Fils sont des personnes ou des êtres divins distincts, et qu’ils sont Dieu. La Bible fait référence au Père et à Jésus Christ comme Dieu dans de nombreux passages – mais il ne fait jamais référence au Saint Esprit comme Dieu, ou comme une personne divine séparée.

Pourquoi? Si la trinité est une doctrine si importante, pourquoi n’est-elle même pas mentionnée dans la Bible?

Saviez-vous que cet « enseignement clé » du « christianisme orthodoxe » était totalement inconnu dans les premiers temps du Nouveau Testament et n’a pas été généralement accepté avant plusieurs centaines d’années après que le Christ a fondé son Église le jour de la Pentecôte en l’an 31 de notre ère? Et saviez-vous aussi que la trinité en réalité cache et obscurcit le fait concernant qui et quoi Dieu est vraiment – et pourquoi Dieu vous a-t-il créé, et ce qu’est votre potentiel incroyable?

Passons brièvement en revue ce qu’ils nous disent à ce sujet, ceux qui y croient, et qui enseignent le concept de la trinité. Cela tout seul pourrait être une révélation pour vous.

Ce que les théologiens nous disent de la trinité

Le théologien protestant suisse Karl Barth a écrit sur le concept de la trinité. Funk and Wagnall’s New Encyclopedia (Encyclopédie nouvelle Funk et Wagnall) fait référence à Karl Barth comme « largement considéré comme l’un des penseurs chrétiens les plus remarquables du 20e siècle ». Il a écrit dans, « Doctrine of the Word of God », (Doctrine de la Parole de Dieu) p. 437: « La Bible ne contient pas la déclaration expresse que le Père, le Fils et le Saint Esprit sont d’essence égale et donc dans un sens égal à Dieu lui-même. Et l’autre déclaration expresse qui manque aussi est que Dieu est Dieu ainsi, et seulement ainsi, c’est-à-dire, comme le Père, le Fils et le Saint Esprit. Ces deux déclarations expresses qui vont au-delà du témoignage de la Bible sont le double contenu de la doctrine trinitaire de l’église. » (Soulignement ajouté)

En d’autres termes, le professeur Karl Barth admet que la Bible ne dit nulle part que le Père, le Fils et le Saint Esprit sont tous Dieu.

Karl Barth n’était pas …le seul qui a fait remarquer que les Écritures n’enseignent pas expressément le concept de la trinité. Écoutez cette citation de Dr William Newton Clarke, qui a écrit un livre intitulé « An Outline of the Christian Theology » (Un exposé de la théologie chrétienne). Il affirme, par exemple, à la page 167, lors de l’examen des premiers versets du premier chapitre du livre de Jean: « Il n’y a pas de trinité dans [le prologue de Jean]; mais il y a une distinction dans la divinité, une dualité en Dieu. »

Il continue à la page 168, après avoir établi que le Nouveau Testament enseigne en fait la divinité de Jésus-Christ: « Le Nouveau Testament commence le travail, mais ne le termine pas; car il ne contient aucun enseignement similaire à l’égard du Saint Esprit. La nature et la mission unique du Christ sont tracées à une fondation dans l’être de Dieu; mais une fondation similaire de la divinité de l’Esprit n’est représentée nulle part. La pensée dans le Nouveau Testament n’est jamais dirigée vers cette fin. » (Soulignement ajouté.)

En d’autres termes, William N. Clarke souligne ici que la Bible ne dit nulle part que le Saint Esprit est un être divin.

Voici une déclaration du théologien allemand Karl Rahner, qui est décrit dans Funk and Wagnall’s New Encyclopedia (la Nouvelle Encyclopédie Funk et Wagnall) comme « le principal théologien catholique romain du 20e siècle ». Voici ce qu’il avait à dire dans un livre intitulé, « The Trinity » (La trinité), à la page 22: « … en réalité, les Écritures ne présentent pas explicitement une doctrine de la trinité ‘imminente’ (même le prologue de Jean n’est pas une telle doctrine) ». (Soulignement ajouté.)

Remarquablement, le New Catholic Encyclopedia (Encyclopédie catholique nouvelle) soutient les déclarations du professeur Rahners et le professeur Barth. Dans un article intitulé, « Trinity » (trinité), il souligne tout d’abord, dans le vol. XIII, à la page 574 que « la trinité est… la vérité que dans l’unité de la Divinité, il y a trois personnes, le Père, le Fils et le Saint Esprit… le Père est Dieu, le Fils est Dieu, et le Saint Esprit est Dieu. Et pourtant, ces trois ne sont pas trois dieux, mais un seul Dieu… tous éternels et tous égaux, tous pareils ou incréés et omnipotents. »

Puis, après avoir fait une telle déclaration péremptoire, il continue en admettant: « Le [Ancien Testament] clairement n’envisage pas l’Esprit de Dieu en tant que personne ni dans le sens strictement philosophique ni dans le sens sémitique. L’Esprit de Dieu est tout simplement la puissance de Dieu. S’il est parfois représenté comme étant distinct de Dieu, c’est parce que le souffle de l’Éternel agit extérieurement… “La majorité des textes dans le [Nouveau Testament] révèlent l’Esprit de Dieu comme quelque chose, pas quelqu’un; cela est particulièrement visible dans le parallélisme entre l’esprit et la puissance de Dieu…” » (Soulignement ajouté.)

Nous devons donc demander pourquoi la trinité semble être universellement enseignée et acceptée dans le christianisme d’aujourd’hui, alors que la Bible ne l’enseigne pas expressément. Comment est-elle devenue une partie du dogme chrétien?

Comment la trinité est-elle devenue un dogme « chrétien. »

The New Catholic Encyclopedia (Encylopédie nouvelle catholique) explique dans le vol. 14, à la page 295, dans l’article, « Trinity » (trinité): « …quand on parle du trinitarisme non qualifié, on s’est déplacé de la période des origines chrétiennes vers, disons, le dernier quadrant du 4e siècle. C’est seulement là que ce qui pourrait être appelé le dogme trinitaire définitif, ‘un seul Dieu en trois personnes,’ est devenu complètement intégré à la vie et à la pensée chrétienne ».

Comment est-ce arrivé?

La vérité, comme c’est souvent le cas, est plus étrange que la fiction. Dans son livre, « A History of God » (Une histoire de Dieu), l’ancienne religieuse catholique Karen Armstrong nous donne un aperçu intéressant de ce qui a transpiré. Elle écrit sur les pages 117 et 118, en décrivant comment la trinité a trouvé son chemin de l’orthodoxie grecque dans le monde occidental: « …la trinité n’avait de sens qu’en tant qu’une expérience mystique ou spirituelle… Ce n’était pas une formulation logique ou intellectuelle, mais un paradigme imaginatif qui confondait la raison… Pour beaucoup de chrétiens occidentaux… la trinité est tout simplement déconcertante [en d’autres termes, un “mystère”]… ».

« Logiquement, bien sûr, cela n’avait aucun sens du tout… Grégoire de Nazianze avait expliqué que l’incompréhensibilité même du dogme de la trinité nous amène en opposition au mystère absolu de Dieu; cela nous rappelle que nous ne devons pas espérer le comprendre… Ce n’était pas bon, par exemple, de tenter de déchiffrer comment les trois hypostases [qui veut dire “personnes” en grec] de la Divinité étaient tout à la fois identiques et distinctes. Cela se trouvait au-delà des mots, des concepts et des compétences humaines d’analyse. »

Karen Armstrong poursuit en expliquant que, dans le monde occidental, le Père Augustin de l’Église catholique a introduit un concept légèrement différent de la trinité. Plutôt que de parler d’un Dieu en trois personnes, il a inventé la phrase, « un Dieu en trois manifestations ».

On nous dit aussi que c’était le célèbre Thomas d’Aquin qui a rendu populaire dans le monde occidental les enseignements des Grecs, comme Platon et Aristote. Et, ce faisant, les chrétiens occidentaux ont appris que Aristote, aussi, avait enseigné une trinité – mais il avait appelé les trois personnes ou manifestations – « penseur, pensée et moteur immobile ».

Pendant la Réforme, le dogme de la trinité a été rejeté par certains des réformateurs, mais pas, par exemple, par Luther et Calvin. Pour eux, selon Karen Armstrong, « ces doctrines traditionnelles de Dieu ont été trop profondément ancrées dans l’expérience chrétienne pour que Luther ou Calvin les questionne ». (page 277)

Et à cause de cette obéissance irréfléchie à des idées humainement conçues, Calvin a commencé à persécuter ceux qui voudraient signaler des problèmes avec le concept de la trinité. Nous lisons à la page 280: « En 1553, Calvin avait fait en sorte que le théologien espagnol Michel Servet soit exécuté pour son refus de la trinité. Servet avait fui l’Espagne catholique et avait pris refuge dans le Genève de Calvin, affirmant qu’il revenait à la foi des apôtres et les premiers pères de l’église, qui n’avait jamais entendu parler de cette doctrine extraordinaireLa doctrine de la trinité était une fabrication humaine qui avait aliéné les esprits des hommes de la connaissance du vrai Christ… Ses convictions étaient partagées par deux réformateurs italiens – Giorgio Blandrata…et Faustus Socin… » (Soulignement ajouté)

La critique envers le concept de la trinité a continué. En 1699, Gottfried Arnold a écrit un livre, en faisant valoir que la trinité, bien que considérée comme orthodoxe, ne pouvait pas être retracée à l’église d’origine (page 306). Le poète puritain John Milton avait également des « doutes à propos de ces doctrines traditionnelles comme la trinité ». (page 308)

Karen Armstrong a continué: « Le christianisme…a retenu de nombreux éléments païens dans sa description de Dieu…Le christianisme… avait tourné le dos à ses racines juives et est revenu à l’irrationalité et les superstitions du paganisme (p 369)… Origène et Clément d’Alexandrie avaient été des chrétiens libéraux… quand ils ont introduit le platonisme dans la religion sémitique de Yahvé. » (pp. 383-384) (Soulignement ajouté)

Ainsi, nous apprenons que le concept de la trinité, « un seul Dieu en trois personnes », est alors dérivé, non pas de la Bible, mais de Grecs païens, ayant trouvé très tôt sa place dans le christianisme.  

Le concept reste une source de confusion, de sorte que de nombreux chrétiens d’aujourd’hui disant qu’ils croient en la trinité ne le comprennent même pas. À la page 201 du livre de Karen Armstrong elle écrit, « Pour toutes fins utiles, beaucoup de chrétiens occidentaux ne sont pas vraiment des trinitaires. Ils se plaignent que la doctrine de trois personnes en un seul Dieu est incompréhensible, ne réalisant pas que pour les Grecs cela c’était l’essence même. »

Mais la vérité de Dieu est claire. Il ne doit pas être incompréhensible à ses disciples. Paul nous avertit que nous devons être prudents, cependant, de ne pas être corrompus « de la simplicité qui est en Christ ». (2 Cor. 11: 3). Si l’on ne peut comprendre l’une des principales doctrines présentées, alors il y a des chances que quelque chose ne va pas avec ce qui est présenté. Nous devons donc être prudents, de laisser la Bible être la preuve de ce que nous croyons.

Les salutations de Paul aux églises

Une des preuves les plus convaincantes dans la Bible que le Saint Esprit N’EST PAS une personne divine ou un être divin, et, par conséquent, que le concept de la trinité est faux, est le fait qu’aucun des écrivains n’apporte des salutations de la part du Saint Esprit. Par exemple, l’apôtre Paul apporte des salutations de Dieu le Père et Jésus-Christ. Pas une seule fois il n’inclut des salutations du Saint Esprit.

Remarquez comment Paul salue les Corinthiens dans 1 Cor. 1:1-3. « Paul, appelé à être apôtre de Jésus Christ par la volonté de Dieu, et notre frère Sosthène, à l’église de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été sanctifiés en Jésus-Christ, appelés à être saints, et à tous ceux qui invoquent en quelque lieu sur le nom de Jésus-Christ notre Seigneur, à la fois leur et le nôtre: à vous grâce et paix de par Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ. »

Dans la quasi-totalité des écrits de Paul, vous trouverez la même introduction (cf. 2 Cor. 1:1-2; Gal. 1:1-3; Éph. 1:1-2; Phil. 1:1-2; Col. 1:1-2; 1 Thess. 1:1; 2 Thess. 1:1-2; 1 Tim. 1:1-2; 2 Tim. 1:1-2; Tite 1:1-4., et Philémon 1-3). Le Saint Esprit n’est inclus nulle part dans les salutations que Paul apporte de Dieu le Père, et de Jésus Christ. Cela montre, clairement, que Paul n’a pas été inspiré par Dieu à révéler le personnage du Saint Esprit. Quel oubli et insulte ce serait au Saint Esprit SI le Saint Esprit était l’une des trois personnes – et un être divin.

Le Saint Esprit n’est pas Dieu

Une autre preuve biblique contre la trinité est que le Saint Esprit n’est nulle part identifié comme Dieu. Personne n’est enregistré dans l’Écriture comme ayant prié au Saint Esprit. En plus, le Saint Esprit n’est jamais décrit comme un être à part, non plus. Plutôt, le Saint Esprit émane de Dieu le Père et de Jésus-Christ. On pourrait dire, le Saint Esprit fait partie de Dieu, comme, par exemple, le bras, l’œil ou la main est une partie d’un être humain, ou de Dieu, dans ce cas. Mais le bras n’est pas un être par lui-même, et le bras n’est pas une personne non plus – on ne peut pas dire que le bras d’un homme est un autre homme, ou que le bras du Seigneur est un autre être divin. De même, le Saint Esprit de Dieu n’est pas un être divin ou une personne au sein de la Divinité.

Voyez comment Dieu a donné à Moïse les Dix Commandements, écrits avec son propre doigt sur des tablettes de pierre (cf. Exode 31:18). Dieu a utilisé son doigt pour donner la compréhension à Moïse, mais cela ne signifie pas que le doigt de Dieu est une personne distincte ou un être divin. Le doigt de Dieu faisait partie de Dieu, mais non pas séparé de Dieu. La même chose est vraie pour le Saint Esprit. Il fait partie de Dieu, émanant de Dieu, mais il n’est pas Dieu ni un être divin.

Qui a engendré le Christ?

Jésus lui-même a prié exclusivement au Père. Il n’a pas prié au Saint Esprit une seule fois. SI le Saint Esprit était une personne, et un être divin distinct, dans ce cas, l’être humain Christ Jésus aurait prié à la mauvaise personne. Comment pouvons-nous dire cela?

Considérez que Jésus-Christ a été appelé le Fils de Dieu, non pas le Fils du Saint Esprit, même s’Il a été conçu par le Saint Esprit. Notez dans Matthieu 1:18: « Voici de quelle manière arriva la naissance de Jésus Christ. Marie, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, se trouva enceinte, par la vertu du Saint Esprit, avant qu’ils eussent habité ensemble. »

La Parole inspirée de Dieu nous dit clairement que le Saint Esprit a rendu Marie enceinte. Notez les mots d’un ange à Joseph, comme enregistré dans Matt. 1:20: « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu [ou engendré, gennao en grec] vient du Saint Esprit. »

Passons maintenant à Luc 1:32 et 35, où l’on retrouve plusieurs des paroles inspirées de l’ange à Marie: « Il sera grand, et sera appelé Fils du Très-Haut; et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père… Le Saint Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très Haut te couvrira de son ombre.  C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu. » Ces Écritures dans Matthieu et Luc nous disent que, SI le Saint Esprit était une personne et Dieu, le Christ aurait été le FILS du Saint Esprit, et NON PAS du Père.

Cependant, Jean 1:14 dit que c’était le Père qui a engendré le Christ: « Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. »

Trouvons-nous, alors, une contradiction ici entre le témoignage de Luc, nous disant que le Saint Esprit a engendré Jésus, et le témoignage de Jean, déclarant que c’était Dieu le Père? Pas du tout! Au contraire, nous voyons que DIEU le PÈRE a engendré le Christ par la puissance de son Esprit. Cela prouve que le Saint Esprit ne peut pas être une personne – sinon, nous aurions ici une contradiction, avec le Christ ayant deux pères – le « Père » et le « Saint Esprit » – et avec la « personne » et troisième membre de la « trinité », le Saint Esprit, étant le Père « principal » du Christ. 

Rappelez-vous, aussi, que l’ange a dit à Marie dans le livre de Luc que le Christ sera appelé Fils du Très-Haut (en anglais: « Son of the Highest »
(Le Fils du Plus Haut)
. Si le Saint Esprit était une personne, alors le Saint Esprit par lequel Marie a été imprégnée serait le PLUS ÉLEVÉ dans la Divinité. Ceci, bien sûr, est absurde! Personne qui croit en la trinité n’a JAMAIS déclaré que le Saint Esprit est le plus élevé! Bien au contraire, ils affirment que le Père, le Fils et le Saint Esprit sont tous ÉGAUX.  Et qu’aucun n’est PLUS ÉLEVÉ que l’autre.

Le fait que le Saint Esprit ne peut pas être une personne divine ou Dieu devient très clair lors de l’examen de qui dans la Divinité est appelé le « plus élevé ». La Bible nous montre que c’est le Père (et non pas le Saint Esprit), qui est le plus élevé dans la Divinité. Notez Eph. 4:6 : « un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous ».

Cela nous dit que le PÈRE est le plus élevé, « au-dessus de tout ». Le Père est plus élevé que le Christ (cf. Jean 10:29, « Mon Père… est plus grand que tous.”) Donc, lorsque Jésus-Christ a été appelé le Fils du Très-Haut, Il a été appelé le Fils de Dieu le Père – non pas du Saint Esprit. C’était Dieu le Père qui, par Son Saint Esprit, imprégnait Marie. Elle était avec l’enfant DU ou PAR L’ENTREMISE du Saint Esprit. Dieu le Père, le plus élevé au sein de la Divinité, a engendré la grossesse de Marie par la puissance de son Saint Esprit. (Notez que dans Luc 1:35, le Saint Esprit est défini comme la « puissance du Très Haut ».)

Le Père a tout crée par le Christ

Il est également remarquable que le Saint Esprit n’est pas mentionné dans un passage comme, 1 Cor. 8:6, où la Divinité est décrite. Nous nous serions sûrement attendu à ce que le Saint Esprit serait en quelque sorte nommé ici, si c’était une personne. Mais notez ce que nous lisons: « néanmoins pour nous il y a un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes; et un seul Seigneur Jésus Christ, par qui sont toutes choses, et par qui nous sommes. »

SI le Saint Esprit était une personne, pourquoi n’est-il pas mentionné ici? Nous lisons qu’il n’y a qu’un seul Dieu – le Père – et un Seigneur – Jesus-Christ. Et nous lisons que toutes choses existent À TRAVERS le Christ. Donc, c’était le CHRIST qui a tout créé. Ou, on pourrait dire que Dieu le Père a tout créé À TRAVERS le Christ. C’est cela que Éphésiens 3:9 nous dit, « Dieu, qui a tout créé [par Jésus-Christ]. » (Louis Segond version SG21) Col. 1:16 le confirme:  « Tout a été créé par lui… » (Il y a des Écritures supplémentaires qui révèlent cette vérité, comme Jean 1:1-3; 1 Cor. 8:5-6; et Hébreux 1:1-2. Et comment le Christ l’a-t-il fait? Par la puissance de son Saint Esprit. Mais c’était quand même le Christ. Si le Saint Esprit était une personne, Dieu n’aurait pas tout créé à travers la personne du Christ, mais à travers la personne du Saint Esprit. Cela montre que le Saint Esprit ne peut être une personne.

L’esprit comparé à l’eau

Notons maintenant un passage dans Actes 2 qui montre, aussi, que le Saint Esprit ne peut pas être une personne. Actes 2:17 dit: « Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai DE mon Esprit sur toute chair. » Le Saint Esprit ne peut être une personne, car on ne peut pas « verser » une personne et l’on ne peut pas diviser une personne, en envoyant quelque chose DE cette personne en quelqu’un d’autre.

Cherchez aussi Jean 4:10, 14, où l’Esprit est comparé avec de l’eau. Jésus dit à la femme au puits: « Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t’aurait donné de l’eau vive…..celui qui boira de l’eau vive qui je lui donnerai n’aura jamais soif. Mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. »

Plus tard, la Bible, montre très clairement que le Christ parlait ici du Saint Esprit, en la comparant avec l’eau vive à être versé. Nous lisons dans Jean 7:37-39, dans l’Authorized Version (Version autorisée) : « Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s’écria: Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui… »

Le Christ compare le Saint Esprit avec de l’EAU vive. Nous avons lu plus tôt que Dieu déverse de son Saint Esprit – encore la même analogie de l’eau étant versée sur ou dans les gens est utilisée. Comment une personne peut-elle être comparée à de l’eau à être versé? Certains disent, ceci est juste une analogie. Par exemple, Dieu est comparé à un feu dévorant dans Hébreux 12:29, mais il n’est pas un feu.

Cependant, Dieu ressemble beaucoup à un feu dévorant quand il se révèle aux yeux de l’homme. Remarquez dans Exode 24:17. Dieu n’est représenté NULLE PART, cependant, comme de l’eau qui est déversée. Une telle description ne correspond tout simplement pas à une personne, ce qui montre que le Saint Esprit n’est pas une personne.

L’Esprit du Père et du Fils habite en nous

Actes 2:33 affirme: « Élevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père le Saint Esprit qui avait été promis, et il [le Christ] l’a répandu, comme vous le voyez et l’entendez.”

Remarquez, il est dit ici que le Christ a reçu le Saint Esprit du Père, et que le Christ a ensuite répandu l’Esprit du Père. Ceci est confirmé, aussi, dans Jean 15:26 où nous lisons les mots du Christ: « Quand sera venu le consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui vient du Père, il rendra témoignage de moi. » Encore une fois, on nous dit ici que le Christ nous envoie le Saint Esprit du Père (cf. aussi Jean 16:7).

Notez aussi les mots du Christ dans Jean 14:16-17: « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous – l’Esprit de vérité…car il demeure avec vous, et il sera en vous. » Ici, nous voyons que c’est le Père qui nous donnera le Saint Esprit. Il le fait à travers le Christ, comme nous l’avons lu plus tôt.

[Nous aborderons plus tard dans le livret pourquoi le Saint Esprit est parfois appelé « il » comme c’est le cas dans les deux passages que nous venons de citer. Nous allons démontrer que cela ne prouve pas du tout que le Saint Esprit est une personne.]

Tite 3:5-6 confirme que le Père nous donne le Saint Esprit par Jésus-Christ: « [Dieu] nous a sauvés…par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint Esprit, qu’il a répandu sur nous avec abondance par Jésus Christ notre Sauveur. »

Nous voyons aussi, cependant, dans Jean 14:26, que le Père lui-même nous envoie son Saint Esprit, au nom de Jésus-Christ. Le Christ a dit:
« Mais le consolateur, l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. »

Notez que ce n’est pas seulement le Saint Esprit du Père qui demeure en nous. Nous voyons aussi que c’est l’Esprit du Christ qui habite en nous. Gal. 4:6 nous dit: « Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans nos coeurs l’Esprit de son Fils, lequel crie: Abba! Père! » Nous voyons ici que Dieu le Père a envoyé l’Esprit de son Fils, Jésus-Christ, dans nos cœurs, et parce que c’est l’Esprit de son Fils, nous pouvons appeler Dieu notre Père. Notez, aussi, dans Phil. 1:19: « Car je sais que cela tournera à mon salut, grâce à vos prières et à l’assistance de l’Esprit de Jésus-Christ. » Encore une fois, c’est l’Esprit du Christ qui habite en nous – pas une tierce personne!

Que l’Esprit du Père et du Christ habite en nous devient très clair lors de la lecture de Rom. 8:9: « Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas. » Ici, nous lisons que l’Esprit de Dieu habite en nous, et quand nous n’avons pas l’Esprit de Christ qui habite en nous, nous ne sommes même pas des chrétiens.

Donc, en mettant tous ces passages ensemble, nous pouvons voir que l’Esprit de Dieu le Père et du Christ habite en nous, et que les deux, Dieu le Père et Jésus-Christ, nous envoient, ou versent en nous, le Saint Esprit. Mais comment est-ce possible? N’y a-t-il qu’UN seul Esprit?

Un seul esprit

Il y a clairement un seul Esprit, tout comme il y a un seul baptême, une seule foi, une seule espérance et un seul corps (cf. Éph. 4:4-5). Mais considérez ceci: Bien qu’il y ait un seul baptême, il y a de nombreuses personnes qui sont baptisées. Et même s’il n’y a qu’un seul corps, il y a plusieurs membres de ce corps (cf. 1 Cor. 12:14). Et nous savons que l’UNIQUE Dieu se compose du Père et du Fils, c’est à dire, Dieu n’est pas seulement une seule personne.

La même chose est vraie pour le Saint Esprit. Il n’y a qu’UN seul esprit, mais Dieu le Père et Jésus-Christ sont tous les deux des êtres spirituels, et le Saint Esprit émane de tous les deux. Voilà pourquoi nous pouvons lire au sujet de l’Esprit du Père et l’Esprit du Christ. Quand nous lisons qu’il y a un seul Esprit, cela fait référence à l’unité ou l’harmonie entre Dieu le Père et Jésus-Christ. C’est exactement la même chose lorsque le Christ a dit, « Moi et le Père nous sommes un. » (Jean 10:30). Christ ne voulait pas dire que, le Père et lui était « un seul » être – mais qu’ils étaient « un », ayant le même objectif et but et mentalité et caractère. Quand le Christ a prononcé ces mots, il était clairement une personne distincte de Dieu le Père. Le Christ a dit dans Jean 17:11 que nous devrions tous être un, comme le Père et le Christ sont un spirituellement – pas dans  le sens que nous serions tous un seul être, mais plutôt que nous soyons tous d’un même esprit. Dieu le Père et le Christ sont un spirituellement, et nous devons aussi devenir un spirituellement.

Notez les mots du Christ dans Jean 14:23 « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. » Le Père et Jésus-Christ vivent tous les deux en nous. Jean 14:16-18 confirme aussi que non seulement le Père, mais aussi Jésus-Christ vit en nous, par le Saint Esprit, lorsque le Christ a dit à ses disciples, « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur… l’Esprit de vérité… et il sera en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous. » Dieu le Père et Jésus-Christ sont tous les deux venus à nous, et ils ont tous les deux fait leur maison chez nous. Ils le font par le Saint Esprit qui découle des deux en nous. Cela prouve, comme nous le verrons dans un instant, que le Saint Esprit ne peut être une personne.

Mais d’abord, retournons en arrière un instant à Jean 7:37-39. Cette Écriture est directement liée au passage dans Jean 14:23 et prouve, aussi, que le Saint Esprit n’est pas une personne. On y lit: « Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s’écria: Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui; car l’Esprit n’était pas encore (donné), parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié. »

Notez que le mot « donné » est en italiques – cela veut dire qu’il n’était pas dans l’original grec; il a été rajouté par le traducteur. D’autres traducteurs présentent ce passage tout à fait différemment : The New Revised Standard Version (Nouvelle version standard révisée) :
« …jusqu’à là il n’y avait pas d’Esprit, parce que Jésus n’était pas encore glorifié ».  The New American Bible (Nouvelle bible américaine) :
« Il n’y avait, bien sûr, pas encore d’Esprit. » The New Jerusalem Bible (Nouvelle bible de Jérusalem): « …car il n’y avait pas encore d’Esprit ».

The Moffatt translation (Traduction Moffat): « … encore il n’y avait aucun Esprit ».

Lorsque nous vérifions cela dans la Interlinear translation (Traduction interlinéaire) du grec, qui rend le texte grec original mot pour mot, nous trouvons la phrase suivante, « …car pas encore était Esprit Saint, parce que Jésus ne encore était glorifié ».

Les traductions allemandes sont toutes assez cohérentes dans leurs interprétations. The Revised Luther Bible (Bible Luther révisée), The Elberfelder Bible (Bible Elberfelder), et The Menge Bible (Bible Menge) affirment toutes, « L’Esprit n’était pas encore là… »

The Zuercher Bible (Bible Zuercher) déclare même, « …le Saint Esprit n’existait pas encore… ». Ils soulignent dans l’Annexe: « Certains ont traduit: “le Saint Esprit n’a pas encore été donné,” parce qu’ils ont été offensés par le texte littéral original ».

Mais comment pourrait-il être ainsi? Comment est-il possible de dire que le Saint Esprit n’existait pas encore, ou était pas encore là, puisque le Christ n’était pas encore glorifié?

La réponse devient claire quand nous considérons que seulement un être divin glorifié peut donner son Saint Esprit à d’autres. Quand le Christ a prononcé ces mots, le Saint Esprit du Père était clairement là, demeurant en lui – mais le Christ a ici fait référence à lui-même. Il a dit: « Que celui qui a soif vienne à MOI. » Et le Christ était un homme quand il a dit cela, et en tant qu’homme, ayant renoncé à sa gloire, il ne pouvait pas donner le Saint Esprit, émanant de lui comme un être divin glorifié, à d’autres. Rappelez-vous, c’était le Saint Esprit du PÈRE (à la différence au Saint Esprit du Christ) qui habitait dans le Christ, et à travers lequel le Christ a fait les œuvres merveilleuses (cf. Actes 10: 38-39).

Pour que le Christ donne son Saint Esprit aux autres, il devait être glorifié avant. Le Christ l’a dit clairement, quand il a dit dans Jean 16:7: « si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai ». Cela prouve donc plusieurs choses: cela prouve que lorsque Jésus-Christ était ici sur terre, il était un homme, ENTIÈREMENT chair. Il n’était PAS humain et divin en même temps. Il n’était pas pleinement homme et pleinement Dieu. Ce passage prouve que le Saint Esprit n’est pas une personne. Plutôt, le Saint Esprit émane d’êtres divins glorifiés. Tant que le Christ n’était pas glorifié, il n’avait pas de Saint Esprit appartenant à lui-même à donner aux autres.
C’est pourquoi le Saint Esprit du Christ glorifié n’était pas encore là – SEULEMENT le Saint Esprit du Père était là.

Mais ensuite, après la résurrection et la glorification Christs, les deux, le Père et le Fils habitent en nous par leur Esprit – le Saint Esprit – qui émane ou provient à la fois du Père et du Fils.

Les passages dans Jean 14:23 et Jean 7: 37-39 (discuté ci-dessus) nous montrent pourquoi le Saint Esprit ne peut pas être une personne ou un être séparé ou distinct au sein de la Divinité: Puisque l’Esprit du Père et du Fils vit en nous, deux personnes vivraient en nous, et la Divinité ne consisterait pas seulement en trois personnes, mais de quatre – Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint Esprit du Père et Dieu le Saint Esprit du Fils. Mais personne ne l’enseigne, à notre connaissance, que Dieu se compose de quatre personnes. Et donc nous pouvons voir, peu importe la façon dont nous regardons cela, que tout le concept que Saint Esprit est une personne distincte n’a aucun fondement biblique!

Un seul médiateur

Jésus est notre médiateur, notre seul médiateur, entre nous et Dieu le Père. Tournez à 1 Tim. 2:5-6, et notez: « Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus Christ homme. »

Dieu le Père n’est jamais devenu un homme, mais le Christ l’était. Donc, le Christ est le seul médiateur entre Dieu et l’homme, puisque le Christ peut compatir à nos faiblesses, ayant été tenté en tous points, quand il était humain, comme nous le sommes aujourd’hui. Hébreux 4:15 nous dit, « Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. »

Passons maintenant à Rom. 8:26, où on nous dit ce que le Saint Esprit fait pour nous: « De même aussi l’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables. »

Ici, nous lisons que l’Esprit intercède pour nous, en d’autres termes, qu’il est un « médiateur » entre Dieu et l’homme. Donc, SI le Saint Esprit était une personne, nous aurions deux médiateurs, Jésus-Christ et le Saint Esprit.

Regardons, cependant, ce que l’on entend par la déclaration que l’Esprit intercède pour nous. Poursuivant dans le verset 27 de Romains 8 on nous dit: « et celui qui sonde les coeurs connaît quelle est la pensée de l’Esprit, parce que c’est selon Dieu qu’il intercède en faveur des saints ». Et qui est-il exactement qui cherche dans le cœur et qui fait intercession?

La réponse est dans Rom. 8:34: « Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous! »

Remarquez, aussi, dans 2 Cor. 3:17: « Or, le Seigneur C’EST l’Esprit; et là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté. »

Ainsi, nous voyons que c’est le Christ, par son Esprit, qui intercède pour nous. (cf. Hébreux 9:15; 7:25; 1 Jean 2:1). Le Père et le Fils sont tous les deux des êtres spirituels. Le Christ nous dit dans Jean 4:24 que DIEU EST Esprit. On nous dit aussi dans 1 Cor. 15:45 que Jésus-Christ, après sa résurrection, est devenu « un esprit vivifiant. » Jésus-Christ était Dieu. Il était un être spirituel avant de devenir un homme, et il est devenu Dieu, un être spirituel vivifiant, au moment de sa résurrection (cf. Tite 2:13).

Regardons brièvement comment le Christ, par son Esprit, intercède pour nous. Bien que Dieu le Père et Jésus-Christ SONT Esprit, ils ont une forme et une silhouette, un corps, des mains, des bras, des yeux, et ainsi de suite, mais ils sont composés d’esprit, non pas de matière. Nous voyons Dieu le Père et le Christ décrit comme étant assis sur un trône. Mais le Christ n’est pas toujours au ciel. Il est apparu à l’homme avant sa naissance comme un être humain, et après sa résurrection. Il reviendra visiblement, assis sur un cheval blanc. Donc, dans ce sens, il est à un certain endroit à un certain moment, mais il EST omniprésent, c’est-à-dire, dans tous les lieux à tout moment, par son Esprit. L’Esprit peut être comparé à l’air qui entoure le globe. L’air est partout. Le Christ l’est aussi, à travers Son Esprit, et c’est par son Esprit que le Christ peut intercéder pour nous auprès du Père, à tout moment, quel que soit l’endroit où il peut se trouver.

Nous avons vu, donc, que le Christ intercède pour nous par son Esprit. Cela démontre que le Saint Esprit ne peut pas être une
personne
, parce que sinon, le Christ ne serait pas le seul médiateur entre Dieu et l’homme – Le Saint Esprit serait un autre ou deuxième médiateur.

Preuves de la trinité?

Il y a quelques Écritures qui peuvent sembler « prouver » le concept de la trinité, mais une étude plus approfondie de ces Écritures révèle que ce ne pas le cas. Regardons de plus près ces Écritures.

Est-ce que 1 Jean 5:7-8 prouve la trinité? 

1 Jean 5:7-8 est probablement le texte le plus fréquemment cité pour « prouver » que Dieu est une trinité. Le New King James Bible traduit cela de cette façon: « Car il y en a trois qui rendent témoignage au ciel: le Père, la Parole et le Saint Esprit; et ces trois sont un. Et il y en a trois qui rendent témoignage sur la terre: l’Esprit, l’eau et le sang; et ces trois sont d’accord comme un. »

La façon dont ce passage est traduit dans le New King James Bible est considérée comme un texte de preuve par certains que le Saint Esprit est une personne. Mais cela n’est pas vrai du tout. Avec cette logique étant donnée au verset 7 (« il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel: le Père, la Parole et le Saint Esprit, et ces trois sont un »), on pourrait comprendre à partir du verset 8 (« il ya trois qui rendent témoignage sur la terre, l’Esprit, l’eau et le sang, et ces trois sont d’accord comme un ») que l’eau et le sang devraient également être des personnes. Mais personne ne prétend cela.

En plus, la plupart des spécialistes conviennent que les mots dans le verset 7, « dans le ciel: le Père, la Parole et le Saint Esprit, et ces trois sont un », ont été ajoutés plus tard par l’Église catholique pour « prouver » la trinité, et que ces mots n’étaient pas dans les écrits originaux. Beaucoup de traductions de la Bible et commentaires stipulent que cette phrase en particulier, dénommé « Comma Joanneum », « ne figure pas dans les meilleures autorités et constitue un ajout tardif dans le texte latin ». [Pattloch Bible, Appendice, page 85] (Bible Pattloch, annexe, page 85).

The Zürcher Bible (Bible Zürcher) mentionne dans une note en bas de la page que « ce passage a été ajouté au quatrième siècle dans le texte latin, et seulement au 15e siècle dans certains textes grecs ». The NIV Bible (la Bible NIV) ajoute dans une note en bas de la page que cette phrase particulière est incluse seulement « dans des manuscrits récents de la Bible latine et qu’il ne se trouve dans aucun des manuscrits grecs avant le 16e siècle ». D’autres commentaires soulignent que ces mots sont clairement une falsification et qu’ils ont donc été correctement omis, même comme remarque en bas de la page, dans de nombreuses traductions modernes. Donc, ce passage n’est clairement pas une preuve du tout que le Saint Esprit est une personne divine séparée.

Est-ce que Matt. 28:19 prouve la trinité? 

S’il y a une l’Écriture, à part de celui dans 1 Jean 5: 7-8, qui a été cité plus souvent que tout autre, afin de « prouver » l’existence de la trinité, ce serait Matthieu 28:19. Lisons ce passage, dans son contexte, à partir du verset 18: « (18) Jésus, s’étant approché, leur parla ainsi: Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. (19) Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit (20) et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. »

Ces paroles de Jésus ne prouvent pas une trinité. Comme le rôle du Christ dans la cérémonie du baptême est vraiment important (cf. Rom 6:1-4; Gal 3:27), le rôle du Père l’est également. C’est Dieu le Père qui a donné son Fils unique comme sacrifice pour nous, afin que nous puissions avoir une vie éternelle. Une fois que nous nous repentons et croyons, nous devrions alors être baptisés comme un signe extérieur de repentance intérieure, pour « enterrer notre vieil homme. » Lorsque nous sortons de la tombe d’eau, nous devons marcher en nouveauté de vie. Et, cela ne peut être fait qu’avec l’aide du Saint Esprit de Dieu.

Nous devons faire des disciples en les baptisant et en leur apprenant à observer tout ce que le Christ a ordonné. Et, nous baptisons une personne « dans » ou « au » [le mot grec eis peut signifier « dans » ou « à »] « nom » ou la « possession » [le mot grec onoma peut signifier « nom » ou « possession »] du Père et du Fils qui tous les deux sont présents à travers le Saint Esprit. La clause entière, « baptiser au nom de, » en grec, « eis (à) onoma tinos », transmet aussi le sens d’entrer sous « le contrôle » ou « l’autorité » du Père et du Fils (cf. Strong, N° 3836; et William F. Arndt et Wilbur Gingrich, p 575). Et comme nous le verrons dans la section suivante, c’est par le Saint Esprit, émanant du Père et du Fils, que nous sommes en communion avec le Père et Jésus-Christ.

Quand nous sommes baptisés, dans, ou au nom ou à la possession de Jésus, nous reconnaissons que nous sommes baptisés dans sa mort (Rom. 6:3). Lorsque nous sortons de la tombe d’eau, et l’un des ministres de Dieux place ses mains sur nos têtes et demande à Dieu le Père de recevoir le Saint Esprit, émanant à la fois du Père et du Fils, nous reconnaissons que c’est le Saint Esprit de Dieu entrant en nous qui nous permet de marcher dans la nouveauté de vie. Nous reconnaissons également que nous entrons, en cet instant même, dans la famille de Dieu comme des enfants engendrés, mais pas encore nés, de Dieu le Père; et frères et sœurs de notre frère aîné, Jésus-Christ. Dans ce sens, nous devenons la possession ou la « propriété » de la famille de Dieu. Et tout cela est alors rendu possible à travers le Saint Esprit de Dieu qui habite en nous. Donc, plutôt que d’enseigner le personnage du Saint Esprit, Matt. 28:19 enseigne comment Dieu le rend possible, à travers son Esprit en nous, de devenir une partie de la famille de Dieu.

Est-ce que 2 Cor. 13:14 prouve la trinité? 

2 Cor. 13:14 dit: « Que la grâce du Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu, et la communication du Saint Esprit soient avec vous tous! »
Comprenez, maintenant, que nous obtenons la communion ou l’association à travers le Saint Esprit, mais notons avec qui nous avons la communion ou l’association. 1 Cor. 1:9 nous dit: « Dieu est fidèle, lui qui vous a appelés à la communion de son Fils, Jésus Christ notre Seigneur. » (Notez aussi, Phil. 2:1, en soulignant que « consolation en Christ » est la même chose que « soulagement dans la charité » et « union d’esprit ».) Et Jean 1:3 ajoute: « Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus Christ. »

Notre communion avec le Père et Jésus-Christ est accomplie par le Saint Esprit, qui coule de Dieu en nous rejoignant avec Dieu et nos frères de communion. Le passage en 2 Cor. 13:14 ne nous enseigne pas que le Saint Esprit est un être divin.

Est-ce que Actes 5 prouve la trinité? 

Certains utiliseraient Actes 5:1-9 comme preuve que le Saint Esprit est Dieu, et le troisième membre de la trinité. En guise de contexte, Ananias et Saphira, sa femme, ont décidé de vendre une possession et de donner une partie des gains aux disciples, prétendant cependant, faussement, que c’était tout ce qu’ils avaient reçu. Peter a répondu: « Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton coeur, au point que tu mentes au Saint Esprit… Ce n’est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu » (v. 3-4). Plus tard, il a dit à Saphira, « Comment vous êtes-vous accordés pour tenter l’Esprit du Seigneur? »

Certains disent que Pierre a comparé dans ce passage le Saint Esprit avec Dieu. Mais Peter n’a pas fait cela. Plutôt, il a dit à Ananias et Saphira que l’Esprit du Dieu – « l’Esprit du Seigneur » – habitait en lui et les autres disciples, et que Dieu était présent à travers son Esprit. Ananias et Saphira n’ont pas seulement menti à des êtres humains, mais au Saint Esprit de Dieu, qui habite dans ces êtres humains, et puisque Dieu le Père et Jésus Christ habitent en nous par le Saint Esprit, ils avaient effectivement menti directement à Dieu le Père et Dieu le Fils. Peter n’a pas dit que le Saint Esprit est Dieu, mais que, grâce au Saint Esprit, Dieu est présent.

Souvenez-vous – Dieu est omniprésent à travers son Esprit. Dans le Psaume 139:7, David, le montre clairement aussi, que Dieu est partout à travers son Esprit. Il demande, « Où irais-je loin de ton esprit, Et où fuirais-je loin de ta face? » Le Saint Esprit n’est pas un être divin distinct ou séparé, mais il émane de Dieu, afin que Dieu, ayant une forme et une silhouette, soit omniprésent.

Nous espérons maintenant que vous pouvez voir comment les Écritures peuvent être détournées pour fournir une soi-disant preuve de quelque chose qui n’est pas vraie du tout, et que la Bible elle-même fournit les réponses si l’on est prêt à chercher et à trouver ces réponses divulguées – les vraies preuves.

Est-ce que la personnification prouve la trinité? 

Qu’en est-il de personnifier ou prêter des attributs humains à quelque chose qui n’est pas une personne? Est-ce une preuve de la trinité? Certains veulent prouver la trinité, et surtout l’idée que le Saint Esprit est une personne divine consciente, en se tournant vers des Écritures qui semblent laisser entendre que le Saint Esprit fait quelque chose, ou qu’il pense et parle. Regardons de plus près certains de ces exemples de personnification.

Le Saint Esprit comparé à l’esprit de l’homme

Un tel exemple se trouve dans 1 Cor. 2:10. Le contexte ici est que quelque chose qui n’est pas physique habite dans chaque être humain. La Bible appelle cette composante non physique en chaque personne « l’esprit chez l’homme » ou « l’esprit de l’homme ». Cet esprit humain distingue l’homme des animaux en intelligence, esprit et capacités. Paul continue en soulignant que chaque personne convertie a également en lui le Saint Esprit, qui distingue l’esprit converti de l’esprit naturel, non converti, dans l’entendement spirituel, la compréhension et la capacité de vivre selon des principes spirituels. Le verset 10 se lit comme suit: « Dieu nous les [les choses spirituelles] a révélées par l’Esprit. Car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu. »

Cela sonne comme si l’Esprit de Dieu est un être conscient, actif et distinct. Mais posons-nous la question – est-ce que « l’esprit dans l’homme » est un être conscient, actif et distinct? Nous savons qu’il ne l’est pas, parce que lorsque l’homme meurt, « l’esprit de l’homme » remonte à Dieu, mais ni « l’esprit » de l’homme mort ni l’homme mort n’ont une conscience [comme preuve, demander notre livret gratuit, disponible en anglais seulement, Evolution – A Fairy Tale for Adults? (L’Évolution – Une Conte de fées pour adultes?)]

Prenons Psaume 77:6: « Je pense à mes cantiques pendant la nuit, Je fais des réflexions au dedans de mon coeur, Et mon esprit médite. » Bien que le Saint Esprit en nous, ainsi que « l’esprit de l’homme » en nous, font la recherche diligente, « l’esprit de l’homme » n’est pas un être distinct. Donc, le passage dans 1 Cor. 2:10 ne montre pas non plus que le Saint Esprit est un être distinct.

Poursuivons dans 1 Cor. 2:11, la dernière phrase: « …personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. « Cela sonne de nouveau comme un être distinct et conscient. Mais lisons la première partie de cette phrase: « Lequel des hommes, en effet, connaît les choses de l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui? «

Donc, encore une fois, les deux, l’Esprit de Dieu et « l’esprit de l’homme « « savent » quelque chose. Cette terminologie ne justifie pas la conclusion que le Saint Esprit est un être divin – sinon, « l’esprit de l’homme » devrait être un être aussi, ce qu’il n’est pas.

Remarquez, aussi, ce passage dans Romains 8:16: « Le (Saint-) Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. »

Si le Saint Esprit est une personne, car il témoigne, est-ce que « l’esprit dans l’homme » est une personne aussi, parce qu’il témoigne aussi? Non, « l’esprit de l’homme » n’est pas une personne en plus de l’homme où il réside; autrement dit, il n’y a pas une personne qui vit dans chaque personne. Chaque être humain a un « esprit dans l’homme, »
indépendamment de si la personne est convertie ou pas. Mais une fois convertie, la personne a en plus le Saint Esprit de Dieu qui vit en lui. Le résultat est décrit dans 1 Cor. 6:17: « Mais celui qui s’attache au Seigneur est avec lui un seul esprit. » En d’autres termes, ils sont devenus, ou deviennent, un en esprit et en objectif. Et voilà pourquoi nous lisons qu’à la fois, le Saint Esprit et notre esprit témoignent du fait que nous sommes enfants de Dieu. Cela ne fait pas en sorte que le Saint Esprit ou notre esprit sont des personnes. Plutôt, c’est une manière figurative de dire que parce que le Saint Esprit qui vit en nous travaille sur et guide notre esprit humain, Dieu nous appelle ses enfants.

La sagesse humaine et l’Esprit du Christ

Poursuivons la lecture en 1 Cor. 2, verset 13, pour voir comment la Bible décrit certains concepts afin de les rendre plus claires pour ceux qui sont appelés par Dieu tandis que d’autres trébuchent à la Parole. Nous lisons: « Et nous en parlons, non avec des discours qu’enseigne lasagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’Esprit, employant un langage spirituel pour leschoses spirituelles.» Tant le Saint Esprit que la sagesse de l’homme sont décrits ici comme
« enseignant » quelque chose. Mais, tout comme la sagesse humaine n’est pas une personne distincte, ainsi, le Saint Esprit n’est pas une personne distincte non plus. Regardons le verset 16: « Car Qui a connu la pensée du Seigneur, Pour l’instruire? Or nous, nous avons la pensée
de Christ. »

Le Saint Esprit en nous qui nous enseigne et effectue des recherches sur les choses spirituelles pour nous est la pensée du Christ, car le Christ vit en nous par son Esprit. Nous avons maintenant un état d’esprit différent. Nous n’avons plus l’esprit charnel et naturel de l’homme. Et pour rendre ce point très clair, Paul personnifie le Saint Esprit en nous – comme il a personnifié à la fois l’esprit humain et la sagesse humaine. Il voulait montrer quelle grande influence celles-ci ont pour nous spirituellement, mais il n’avait pas l’intention de transmettre que tous ces éléments sont, en fait, des personnes.

L’usage de Paul du mot « esprit » 

Remarquez comment Paul, dans ses écrits, utilise le mot « esprit ». Tournez à 1 Cor. 5:4, où nous lisons: « Au nom du Seigneur Jésus, vous et mon esprit étant assemblés avec la puissance de notre Seigneur Jésus, qu’un tel homme soit livré à Satan… »

Demandons-nous encore – est-ce que l’esprit de Paul, qui était avec les membres de Corinthe, tandis que Paul habitait ailleurs, était une personne qui avait quitté Paul? Bien sûr que non – sinon Paul n’aurait pas pu écrire la lettre, si l’esprit l’avait quitté. Nous lisons dans d’autres endroits que, une fois que l’esprit de l’homme quitte l’homme, l’homme est mort (cf. Jacques 2:26). Donc, ce que Paul nous dit ici, c’est que ses pensées étaient avec les Corinthiens. De même, l’Esprit de Dieu n’est pas une personne non plus, mais la pensée de Dieu que Dieu veut partager avec nous.

Nous devons être prudents, lorsque nous lisons certains passages qui semblent impliquer que le Saint Esprit agit ou fait des choses, de ne pas conclure que ces passages décrivent la personnalité de l’Esprit. Dans la plupart des cas, la vérité devient claire dans le passage, si nous le lisons dans son contexte, et si nous ne citons pas du passage de façon sélective.

Regardons un autre exemple, cette fois dans 1 Cor. 14:14: « Car si je prie en langue, mon esprit est en prière, mais mon intelligence demeure stérile. » L’esprit de Paul qui prie, est-il une personne? Sinon, pourquoi certains concluons, en se référant aux Romains 8:26, que le Saint Esprit doit être une personne puisqu’il y est dit que l’esprit « prie » (notez de notre discussion plus tôt que, dans tous les cas, c’est effectivement Jésus-Christ qui prie)? En plus, lisons 1 Cor. 14:15: « Que faire donc? Je prierai par l’esprit, mais je prierai aussi avec l’intelligence; je chanterai par l’esprit, mais je chanterai aussi avec l’intelligence. »

Donc, si l’esprit de Paul est une personne, est-ce que la
compréhension de Paul est aussi une personne? Après tout, Paul prie avec l’esprit, et avec la compréhension. Mais, la réponse est, l’esprit et la compréhension de l’homme sont personnifiés ici, et la même chose est vraie lorsque la Bible parle du Saint Esprit de Dieu.

Remarquez dans 1 Cor. 16:18: « car ils ont tranquillisé mon esprit et le vôtre ». Cela ne signifie pas, bien sûr, que l’esprit de Paul et l’esprit de tous les Corinthiens étaient des personnes. Plutôt, leurs esprits et leurs êtres entiers étaient rafraîchis ou consolés.

La lettre qui tue 

Notez un autre exemple, traitant directement l’Esprit du Dieu, dans 2 Cor. 3:4-6. Regardons aussi dans le contexte, que ceci doit être une personnification: « Cette assurance-là, nous l’avons par Christ auprès de Dieu… Notre capacité, au contraire, vient de Dieu. Il nous a aussi rendus capables d’être ministres d’une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l’esprit; car la lettre tue, mais l’esprit vivifie. » Certains disent, voilà la preuve que le Saint Esprit est une personne, car ceci dit que le Saint Esprit  donne la vie. Mais si tel est le cas, est-ce que la lettre est une personne aussi, parce c’est aussi écrit que la lettre tue? Il devrait être assez évident que les deux termes sont utilisés de manière personnifiée.

La chair nous accorde la mort

On peut trouver un exemple similaire dans Gal. 6:8: « Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption; mais celui qui sème pour l’Esprit moissonnera de l’Esprit la vie éternelle. » Ceux qui disent que cela prouve que le Saint Esprit est une personne, car il nous accorde la vie éternelle, doivent répondre si cela prouve alors que la chair est une personne, aussi, car la chair nous accorde la mort. Encore une fois, les deux termes sont utilisés de manière personnifiée, pour clarifier un certain concept – si nous suivons nos propres désirs charnels, nous mourrons, mais si nous suivons Dieu qui nous enseigne par son Esprit en nous, nous allons vivre.

Mais remarquez ce que tout cela tous veut dire. Puisque tous ces concepts abstraits, quine sont clairement PAS des personnes, telles que la lettre qui tue et la chair qui tue, sont personnifiés, et qu’ils sont comparés avec le Saint Esprit en même temps, cela indique fortement que le Saint Esprit n’est pas une personne, non plus, mais qu’il est également personnifié pour démontrer une certaine pensée de la manière la plus puissante. 

Nous avons vu, bien sûr, des autres passages, que le Saint Esprit n’est pas une personne. Mais ceux qui utilisent des passages dans lesquels le Saint Esprit est personnifié pour montrer que le Saint Esprit est une personne ne réalisent pas que leurs arguments vont contre eux et que les passages mêmes qu’ils citent indiquent le contraire. 

Le Saint Esprit nous parle 

Considérons ce passage dans Hébreux 3:7-11: « C’est pourquoi, selon ce que dit le Saint Esprit: Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, N’endurcissez pas vos coeurs, comme lors de la révolte, Le jour de la tentation dans le désert, Où vos pères me tentèrent, Pour m’éprouver, et ils virent mes oeuvres Pendant quarante ans. Aussi je fus irrité contre cette génération, et je dis: Ils ont toujours un coeur qui s’égare. Ils n’ont pas connu mes voies. Je jurai donc dans ma colère: Ils n’entreront pas dans mon repos! »

La façon dont cela est rédigé, c’est le Saint Esprit qui parle et qui dit que les pères se sont rebellés contre lui, qu’il était en colère, et qu’ils n’entreront pas dans son repos. Mais qui a réellement dit ces mots? Qui était celui qui s’est mis en colère à propos les transgressions et la rébellion des pères?

Notez dans Nombres 14:20-23: « Et l’Éternel dit: Je pardonne, comme tu l’as demandé. Mais, je suis vivant! et la gloire de l’Éternel remplira toute la terre. Tous ceux qui ont vu ma gloire, et les prodiges que j’ai faits en Égypte et dans le désert, qui m’ont tenté déjà dix fois, et qui n’ont point écouté ma voix, tous ceux-là ne verront point le pays que j’ai juré à leurs pères de leur donner, tous ceux qui m’ont méprisé ne le verront point. »

C’était le Seigneur (Yahvé) qui l’a dit. Comme nous le savons par d’autres passages, le Seigneur de l’Ancien Testament qui a parlé directement avec Moïse et les autres était Jésus-Christ, pas le Père. Le Christ a fait remarquer que personne n’a jamais vu Dieu le Père (Jean 1:18). Mais Moïse, par exemple, a vu « la forme du Seigneur ». (Nombres 12: 8). Moïse a, alors, vu le deuxième être divin dans la famille de Dieu – celui qui allait être connu comme Jésus-Christ. Et donc, le Christ était avec le peuple de l’ancien Israël, par son Esprit.

Notez cela dans 1 Cor. 10:4,9: « et qu’ils [les israélites sous Moïse] ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ.. Ne tentons point le Seigneur, comme le tentèrent quelques-uns d’eux, qui périrent par les serpents… ».

Notons, aussi, 1 Pierre 1:10-11: « Les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui vous était réservée, ont fait de ce salut l’objet de leurs recherches et de leurs investigations, voulant sonder l’époque et les circonstances marquées par l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui attestait d’avance les souffrances de Christ et la gloire dont elles seraient suivies. »

Par conséquent, le Saint Esprit qui « parle » dans le passage dans le livre des Hébreux, ou qui témoigne au sujet des souffrances et de la gloire du Christ, c’est l’Esprit du Christ. Le Saint Esprit n’est pas une personne, mais le personnage du Christ était présent parmi les israélites à travers son Esprit, et le Christ leur parlait par son Esprit. Que le Saint Esprit, émanant à la fois du Père et du Fils, ne peut pas être une personne, devient clair lorsque l’on considère que le Saint Esprit du Christ (par opposition au Saint Esprit du Père) n’était pas présent lorsque le Christ a vécu sur la terre comme un être humain, comme nous l’avons déjà vu. C’était le Saint Esprit du Christ qui habitait dans les prophètes d’autrefois, mais le Saint Esprit du Christ n’existait pas, quand le Christ a donné sa gloire pour devenir un homme. Par conséquent, le Saint Esprit de Christ, le Fils, ne peut pas être une personne.

Le Saint Esprit nous rend témoignage

Notez ceci dans : Héb. 10:15-16: « C’est ce que le Saint Esprit nous atteste aussi; car, après avoir dit: Voici l’alliance que je ferai avec eux, Après ces jours-là, dit le Seigneur: Je mettrai mes lois dans leurs coeurs, Et je les écrirai dans leur esprit, il ajoute: Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. »

Ici on nous dit en premier que le Saint Esprit dit quelque chose, et puis, que le Seigneur le dit, et ensuite, que le Saint Esprit le dit. Donc les Écritures utilisent ici les termes « le Seigneur » et « le Saint Esprit » de façon interchangeable. Évidemment, c’est le Saint Esprit de Jésus-Christ que témoigne – en d’autres termes, le Christ parle à travers son Esprit. Mais cela ne signifie pas que le Saint Esprit est une personne. 

Certains ont fait remarquer que le Saint Esprit parle à différentes églises dans le livre de l’Apocalypse, et ont conclu que cela doit signifier, alors, que l’Esprit Saint est une personne. Toutefois, considérons tout d’abord que le fait que le livre de l’Apocalypse parle constamment du Père et de l’Agneau, Jésus-Christ, mais le Saint Esprit n’est jamais mentionné une seule fois comme une personne ou un être. Le Père et l’Agneau vivront dans le Nouveau Jérusalem – mais aucune mention du Saint Esprit.

Quand nous lisons que « l’Esprit » parle aux églises, nous devons comprendre que la révélation vient de Dieu le Père qui l’a donné à Jésus-Christ (Apocalypse 1:1). Donc, l’Esprit qui parle aux églises est à nouveau l’Esprit du Christ – c’est le Christ, par son Saint Esprit, qui révèle et transmet le message qu’il avait reçu du Père.

On peut voir la même chose à partir du livre des Actes. Dans Actes 16:6 et 7, nous lisons que le « Saint Esprit » a interdit aux disciples de prêcher en Asie, et même d’aller à un certain endroit. Dans Actes 20:22-23, nous lisons que le Saint Esprit a témoigné à Paul dans chaque ville où les chaînes et les tribulations l’attendaient. Mais comment le Saint Esprit a-t-il fait cela?

Actes 21:4, 11 nous donne un indice. Nous lisons: « Nous trouvâmes les disciples, et nous restâmes là sept jours. Les disciples, poussés par l’Esprit, disaient à Paul de ne pas monter à Jérusalem…et [un certain prophète] vint nous trouver. Il prit la ceinture de Paul, se lia les pieds et les mains, et dit: Voici ce que déclare le Saint Esprit: L’homme à qui appartient cette ceinture, les Juifs le lieront de la même manière à Jérusalem, et le livreront entre les mains des païens. »

Nous voyons que les gens parlaient, inspirés par le Saint Esprit. Passons maintenant à Actes 23:11, pour savoir qui a réellement donné ces prophéties par la bouche de ces prophètes: « La nuit suivante, le Seigneur apparut à Paul, et dit: Prends courage; car, de même que tu as rendu témoignage de moi dans Jérusalem, il faut aussi que tu rendes témoignage dans Rome. »

C’était Jésus-Christ qui, par son Esprit, inspirait les gens à parler. Ces passages que nous avons lus ne nous disent pas que le Saint Esprit est une personne.

Le Saint Esprit nous enseigne

Certains prétendent que le Saint Esprit doit être une personne parce que la Bible dit que l’Esprit nous enseigne. Mais cette argumentation n’est pas convaincante. Prenons en note 1 Jean 2:27, que certains ont cité à l’appui de leur affirmation que le Saint Esprit doit être une personne. Il dit:  « Pour vous, l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n’avez pas besoin qu’on vous enseigne; mais comme son onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui selon les enseignements qu’elle vous a donnés. »

Nous comprenons que l’onction dont on parle ici est une référence au Saint Esprit. Mais il faut noter, encore une fois, qui nous enseigne réellement. Tournez à 1 Thess. 4:9: « Pour ce qui est de l’amour fraternel, vous n’avez pas besoin qu’on vous en écrive; car vous avez vous-mêmes appris de Dieu à vous aimer les uns les autres. »

Lorsqu’il est utilisé sans clarification, la référence à la personne de « Dieu » dans le Nouveau Testament est généralement une référence au Père. (Cependant, le mot « Dieu » peut s’appliquer à Jésus-Christ aussi. Cf. Tite 2:13). Notez dans 1 Cor. 3:23 et Jean 6:45: « Il est écrit dans les prophètes: Ils seront tous enseignés de Dieu. Ainsi quiconque a entendu le Père et a reçu son enseignement vient à moi. »

C’est Dieu le Père qui nous enseigne. Et puisque Dieu le Père et Jésus-Christ sont un, et des êtres divins, et puisque le Christ ne nous enseigne que ce qu’il a entendu du Père (cf. Jean 8:28), il est également correct, alors, que le Christ nous enseigne (1 Jean 5:20). Les deux le font à travers le Saint Esprit qui émane d’eux. Donc, ils nous enseignent à travers le Saint-Espirit – mais cela ne fait pas du Saint Esprit un être divin.

Le Saint Esprit – c’est un « Il »? 

Certains prétendent que le Saint Esprit doit être une personne et un être divin, car il est mentionné dans la Bible dans de nombreux endroits comme « Il ». Cependant, comme nous allons le voir, cet argument est vraiment l’un des plus erronés. Tout d’abord, nous devons prendre en note que plusieurs traductions de la Bible ont délibérément choisi de rendre certains passages de manière à laisser entendre que le Saint Esprit est une personne, tandis que d’autres traductions sont, en général, beaucoup plus précises et fidèles au texte original. Par exemple, si vous lisez Rom. 8:16 dans la New King James Bible, ou dans de nombreuses autres traductions modernes, vous trouverez le rendu suivant: « L’Esprit lui-même (masculin comme dans “il” – ou He en anglais) rend témoignage…»  Cela pourrait donner l’impression que le Saint Esprit est une personne. The Authorized Version (Version autorisée) traduit, cependant, « l’Esprit lui-même (“itself” en anglais – ici voulant dire ni un homme, ni une femme, mais une entité neutre, comme la force ou le vent, par exemple) rend témoignage… ». Cette traduction est exacte, car conforme à la grammaire grecque et anglaise.

Dans de nombreuses langues, chaque nom a un sexe qui est masculin, féminin ou neutre. C’est strictement une question de grammaire. Par exemple, dans la langue allemande, le mot pour « cheval », « Pferd, » est neutre, alors que le mot pour « chien » « Hund », est masculin, et le mot pour « chat », « Katze », est féminin. En outre, le mot « arbre », « Baum », est masculin, tout comme le mot pour « voiture », « Wagen », alors que le mot pour « sapin », « Tanne », est féminin, et le mot pour « porc », « Schwein », est neutre. Plus déroutant, peut-être, les mots allemands pour « souffle », « vent », et « esprit », c’est à dire, « Atem », « Wind », et « Geist », sont tous masculins. On peut donc voir clairement que le genre du nom ne nous dit rien sur la nature du nom – peu importe que ce soit une personne, un animal, une plante, un objet ou une chose.

C’est la même chose en grec. Le mot grec pour « esprit », « pneuma », est neutre. Par conséquent, tous les pronoms se référant à « pneuma » devraient être traduits fidèlement comme « it » dans la langue anglaise. Ceux qui ont décidé arbitrairement de traduire les pronoms comme « il », ou même « Il », (masculin) plutôt qu’une entité neutre, ni masculine, ni féminine (comme « it », en anglais) en se référant au Saint Esprit l’ont seulement fait dans le but de transmettre leurs fausses croyances dans la personnalité du Saint Esprit. En outre, si les traducteurs étaient compatibles, il faudrait qu’ils traduisent de nombreux pronoms de mots hébreux faisant référence à l’Esprit comme « elle », puisque dans la majorité des cas, des noms avec un genre féminin décrivant l’Esprit sont utilisés dans l’Ancien Testament.

Il ya un nom particulier qui fait référence au Saint Esprit et qui est masculin en grec. Ce nom est « parakletos » et a été traduit en anglais par « Aide » ou « Consolateur ». (cf. par exemple, Jean 14:16-17.). Puisque le nom est masculin en grec, les pronoms s’y rapportant sont également masculins en grec. Mais cela est strictement une question de grammaire, non pas de sens. De traduire ces pronoms comme masculin en anglais (ou en français), cependant, donne une impression totalement fausse.

Les questions de grammaire et de sexe des noms dans une langue particulière ne déterminent pas si les noms sont des personnes, des plantes, des choses ou des objets. Des traductions trompeuses ne doivent pas être utilisées pour tirer des conclusions doctrinales.

Personnification d’objets morts

Nous avons déjà vu que la Bible personnifie parfois le Saint Esprit. Cela ne devrait pas être une surprise. Il faut que nous comprenions tous que la Bible personnifie souvent des objets morts ou concepts, ou animaux sans voix – en leur donnant la parole, des sentiments, des actions ou autres comportements conscients. Il convient, par conséquent, de ne pas être surpris que le Saint Esprit de Dieu soit parfois décrit de cette façon. Mais, comme nous l’avons vu, cela ne prouve pas que c’est une personne distincte, ou un être divin dans une trinité.

Prenons note de certains de ces exemples bibliques de personnification.

La sagesse divine – c’est une personne? 

Proverbes 1, décrit la « sagesse divine ». La sagesse, bien sûr, n’est pas une personne, mais regardons ce que nous pouvons lire à ce sujet, en commençant par le verset 20: « La sagesse crie dans les rues, Elle élève sa voix dans les places: Elle crie à l’entrée des lieux bruyants;… elle fait entendre ses paroles: » Et puis, en commençant par le verset 22, nous pouvons lire ce que la « sagesse » nous dit en citations directes. Donc, nous voyons que la sagesse de Dieu est personnifiée ici, mais ce n’est clairement pas une personne.

Nous voyons la même chose répétée dans Proverbes 8. En commençant par le verset 1, nous lisons, « La sagesse ne crie-t-elle pas? L’intelligence n’élève-t-elle pas sa voix?… (3) À côté des portes…elle fait entendre ses cris: » Et, à nouveau, en verset 4, nous trouvons exactement ce que la sagesse dit. C’est donné en citations avec la sagesse qui parle elle-même, en criant, (30) : « L’Éternel m’a créée la première de ses oeuvres… (27) Lorsqu’il disposa les cieux, j’étais là… (30) J’étais à l’oeuvre auprès de lui… (32) Et maintenant, mes fils, écoutez-moi, Et heureux ceux qui observent mes voies! »

Et, encore une fois, Proverbes 9:1-6 personnifie la sagesse et la laisse parler à nous, comme si elle était un être à part. Mais, elle ne l’est pas. La sagesse est une des caractéristiques de Dieu. Et c’est Dieu qui doit nous donner sa sagesse, si nous voulons vivre selon les normes de Dieu. Notons ceci dans Proverbes 2:6: « Car l’Éternel donne la sagesse; De sa bouche sortent la connaissance et l’intelligence. » Pouvons-nous voir combien la relation entre Dieu et la sagesse est parallèle à la relation entre Dieu et son Saint Esprit? Après tout, nous recevons la sagesse divine à travers l’Esprit de Dieu. La sagesse et le Saint Esprit sont tous les deux personnalisés, mais aucun d’entre eux n’est, en fait, une personne.

L’amour de Dieu – c’est une personne? 

Puisque nous parlons de quelques-uns des attributs ou caractéristiques de Dieu que la Bible personnifie parfois pour éclaircir pour nous l’importance de ceci, notons un autre exemple dans 1 Cor. 13:4-7. Dans ce passage, l’amour (la charité) de Dieu est décrite d’une certaine façon comme si elle était une personne, mais elle n’est pas, bien sûr, une personne:

« La charité est patiente, elle est pleine de bonté; la charité n’est point envieuse; la charité ne se vante point, elle ne s’enfle point d’orgueil, elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s’irrite point, elle ne soupçonne point le mal, elle ne se réjouit point de l’injustice, mais elle se réjouit de la vérité; elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout. »

Seulement une personne ou d’un être peut refuser d’envier, se comporter d’une certaine manière, penser, se réjouir ou croire. Ici, la charité est décrite comme faisant cela, comme si l’amour était une personne. Elle n’est pas une personne, bien sûr, mais l’une des caractéristiques les plus prononcées de Dieu, qui nous est donnée, à travers l’Esprit de Dieu qui vit en nous. Et, donc, tout comme la charité n’est pas une personne, mais personnalisé, le Saint Esprit de Dieu n’est pas une personne, non plus.

La foi de Dieu – c’est une personne? 

Notez maintenant un exemple supplémentaire. Nous trouvons un autre caractéristique de Dieu décrit comme une personne dans 2 Timothée 1:5: « gardant le souvenir de la foi sincère qui est en toi, qui habita d’abord dans ton aïeule Loïs et dans ta mère Eunice, et qui, j’en suis persuadé, habite aussi en toi ».

La foi de Dieu est décrite ici comme habitant dans une personne. D’autres traducteurs disent même que la foi vit en eux. Seule une personne, non pas un concept abstrait ou un attribut de quelqu’un d’autre, peut habiter ou vivre. Donc, ici, la foi de Dieu est personnifiée, mais la foi de Dieu n’est clairement pas une personne ou un être distinct au sein de la Divinité. Le Saint Esprit n’est pas une personne distincte, non plus, bien que nous lisons à plusieurs reprises que le Saint Esprit habite ou vit en nous.

Le Péché – c’est une personne? 

Cependant, ce n’est pas seulement les attributs de Dieu qui sont parfois présentés de manière personnifiée. De même, des concepts erronés, que nous devons surmonter, sont également personnifiés. Notez cela dans Romains 6:12, 14: « Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et n’obéissez pas à ses convoitises…Car le péché n’aura point de pouvoir sur vous… »

Le péché est dépeint comme un dominateur, un ennemi qui ne doit pas nous conquérir. Au contraire, nous devons le conquérir, comme s’il était une personne. Cela nous fait penser à un avertissement similaire que Dieu donna à Caïn dans Genèse 4:7: « Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi: mais toi, domine sur lui. »

Le sang – c’est une personne? 

Nous trouvons aussi un mélange intéressant d’êtres conscients et des concepts, attributs ou idées inconscients dans Hébreux 12:22-24. Tandis que certaines des choses mentionnées ici ne sont clairement pas des personnes, elles sont toutes décrites comme si elles l’étaient: « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le choeur des anges, de l’assemblé des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, de Jésus qui est le médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion qui parle mieux que celui d’Abel. »

Par exemple, le sang de l’aspersion ne parle pas en soi; pas plus que le sang d’Abel. Mais la Bible le représente de cette façon, comme si le sang était un être conscient. Et Dieu avait introduit cette pensée dès le début, dans la Genèse 4:10: « Et Dieu dit: Qu’as-tu fait? La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu’à moi. » Encore une fois, le sang est personnifié ici, comme ayant une voix réelle, pour montrer l’ampleur et de la gravité de ce que Caïn avait fait.

Les cieux, la terre, fleuves, les collines – sont-ils tous des personnes? 

Il y a un grand nombre de places où la Bible donne des attributs, de la personnalité et de la conscience à des choses qui ne les possèdent pas – mais ils sont personnifiés, comme si elles allaient agir ou se comporter comme des êtres humains.

Notez dans Romains 8:22: « Or, nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement. » La création est dépeinte ici comme une femme en travail. Elle (la création) est personnifiée, personnalisée. Mais c’est juste une image.

Remarquez aussi dans Ésaïe 49:13: « Cieux, réjouissez-vous! Terre, sois dans l’allégresse! Montagnes, éclatez en cris de joie! Car l’Éternel console son peuple, Il a pitié de ses malheureux. » Encore une fois, nous voyons comment les sentiments et les émotions et la conduite personnelle sont attribués à la création de Dieu.

Notez, aussi, Ésaïe 55:12: « …Les montagnes et les collines éclateront d’allégresse devant vous, Et tous les arbres de la campagne battront des mains. » Bien sûr, ceci est clairement une image. Les arbres ne tapent pas des mains, et les collines ne chantent pas. Tout le monde comprend que cela est une image. Mais quand nous lisons que le Saint Esprit de Dieu parle, tout à coup les gens supposent que cela doit signifier que le Saint Esprit est une personne.

Le livre des Psaumes est rempli de descriptions personnifiées. Regardons seulement quelques-uns:

Psaume 96:11-13: « Que les cieux se réjouissent, et que la terre soit dans l’allégresse…Que la campagne s’égaie avec tout ce qu’elle renferme, Que tous les arbres des forêts poussent des cris de joie, Devant l’Éternel! Car il vient, Car il vient pour juger la terre. »

Psaume 148:2-4, 7-11: « Louez-le, vous tous ses anges! Louez-le, vous toutes ses armées! Louez-le, soleil et lune! Louez-le, vous toutes, étoiles lumineuses! Louez-le, cieux des cieux, Et vous, eaux qui êtes au-dessus des cieux!… Louez l’Éternel du bas de la terre, Monstres marins, et vous tous, abîmes, Feu et grêle, neige et brouillards, Vents impétueux, qui exécutez ses ordres, Montagnes et toutes les collines, Arbres fruitiers et tous les cèdres, Animaux et tout le bétail, Reptiles et oiseaux ailés, Rois de la terre et tous les peuples, Princes et tous les juges de la terre… »

Dans ce passage, des anges, des hommes, des animaux et des plantes, ainsi que des objets inanimés ou inconscients tels que l’eau, les planètes et les étoiles, sont tous invités à louer le Seigneur, comme si elles étaient toutes des personnes. Pourtant, personne ne prétendrait que l’eau, par exemple, est une personne avec des sentiments, des émotions, ou une capacité de raisonner. Il est entendu que ce passage dans les Psaumes décrit de la grandeur de Dieu, le Créateur.

La famille de Dieu est destinée à croître

La fausse notion de la trinité ne transmet pas seulement une image totalement fausse

de Dieu – elle cache aussi le vrai objectif de l’existence de l’homme. La majorité ne comprend pas et ne croit pas que c’est le destin de l’homme de devenir Dieu.

Dieu est une famille – présentement composée du Père et du Fils. Grâce à la puissance de son Saint Esprit, nous pouvons devenir une partie de la famille de Dieu. Plutôt que d’être une trinité fermée pour toute l’éternité, Dieu élargit sa famille en se reproduisant lui-même en nous. Les vrais chrétiens sont déjà appelés les enfants engendrés de Dieu si son Esprit habite en eux. Nous ne sommes pas encore glorifiés ou nés de nouveau, et ce n’est pas encore apparu ou manifesté, ce que nous allons être – notamment, des enfants nés de nouveau de Dieu. Nous savons que lorsque Jésus-Christ apparaîtra, nous allons devenir des enfants nés de nouveau de Dieu – nous serons alors comme lui et nous allons le voir comme il estle premier-né entre plusieurs frères (cf. 1 Jean 3:1-2; Romains 8:29).

Le concept de la trinité qui enseigne que Dieu est – et qu’il a toujours été – Père, Fils et Saint Esprit, cache et obscurcit le fait que Dieu est une famille. Au début, il y avait deux êtres divins – un appelé la Parole ou le Porte-parole ainsi que d’un autre être, dénommé Dieu. (Jean 1:1). Mais la Parole était Dieu, aussi, puisque « Dieu » est un nom de famille. La Parole a été faite chair – Il a été connu comme Jésus-Christ (Jean 1:14), tandis que l’autre être divin, le « plus haut » dans la Divinité, a été connu comme le « Père ». Le Christ est né de nouveau comme le Fils de Dieu dans la résurrection (Romains 1:1-4). Avant l’époque du Nouveau Testament, Dieu n’était pas encore connu comme le « Père », et la Parole n’était pas encore connue comme le « Fils ». Mais le Christ est maintenant le Fils de Dieu – et, il est aussi le premier-né entre plusieurs frères. Vous aussi, vous pouvez devenir engendré et, au moment de la résurrection, un « fils de Dieu » né de nouveau. Le faux concept d’une trinité fermée cache totalement cette vérité géniale. Si vous voulez en savoir plus au sujet de votre potentiel ultime, veuillez écrire pour obtenir notre livret gratuit, « The Gospel of the Kingdom of God ». (Actuellement disponible en anglais seulement)

Nous avons vu dans ce livret que Dieu n’est pas une trinité fermée. Plutôt, Dieu le Père et Jésus Christ, le Fils, sont une famille aimante. Le Père a donné son Fils unique pour nous afin que vous et moi puissions rejoindre sa famille et avoir la vie éternelle. Dieu veut que nous l’adorions  « en esprit et en vérité (Jean 4:24) ». Veillons à ce que nous le fassions.

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Baptême — Une Exigence Pour Le Salut

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Devriez-vous être baptisé? Si oui, comment et quand? Est-ce important que vous soyez baptisé comme enfant ou comme adulte? Est-ce que cela fait une différence que vous soyez placé sous l’eau, ou bien que le ministre ou le prêtre verse de l’eau sur votre tête, ou que vous soyez simplement arrosé de quelques gouttes d’eau? Est-ce important que vous compreniez l’importance symbolique du baptême avant de procéder à l’ordonnance? Est-ce que le baptême est ESSENTIEL pour votre salut?

Beaucoup de gens ne voient pas la raison d’être baptisé comme adulte, particulièrement s’ils sont baptisés comme petit bébé. D’autres pensent que cela ne fait aucune différence pour le salut qu’une personne soit baptisée ou non. Tout ce qu’il faut, disent-ils, c’est un coeur honnête et la volonté de vivre une bonne vie.

Il y a, en effet, des arguments et des perceptions du baptême sans fin, mais en cherchant la vérité à ce sujet et en dissipant les notions inexactes, nous devons aller à la source de la vérité – la Parole de Dieu – la Bible. On ne peut pas prouver la vérité basée sur l’opinion humaine. La vérité de Dieu est facilement disponible à ceux qui la cherchent, et la vérité résiste à l’examen.

La nécessité du baptême

Afin d’accepter les enseignements bibliques à ce sujet, ce que nous DEVONS faire si nous voulons être appelés chrétiens, nous devons admettre que le baptême est une ordonnance divine – un commandement par Dieu Lui-même. Pierre “ordonnait” le centenier romain, Corneille, sa famille et ses amis proches “à être baptisés au nom du Seigneur” (Actes 10:48). Corneille était un “homme pieux qui craignait Dieu, avec toute sa maison” (Actes 10:2). Dieu a démontré par un miracle que, même si Corneille était un Gentil, il a été appelé au salut et Dieu avait déjà ouvert son esprit à comprendre la vérité. Néanmoins, Pierre ordonna qu’il soit baptisé. Même Jésus Christ lui-même était baptisé. Même s’il n’avait nul besoin d’un baptême – Il était sans péchés – Il a demandé à Jean de Lui baptiser afin d’accomplir toute justice et pour nous donner l’exemple de faire la même chose. (Matthieu 3:13-15).

Oui, la Parole de Dieu démontre clairement que nous devons être baptisés si nous comptons atteindre le salut. Cependant, nous devons remplir certaines conditions avant d’entamer un baptême. Examinons quelles sont ces exigences.

La foi est requise

Jésus Christ ordonnait à ses premiers disciples de baptiser ceux qui croyaient. Nous lisons dans Marc 16:15-16: “Puis il leur dit: Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas (et qui alors n’est pas baptisé) sera condamné (mieux traduit: jugé)”.

Alors, avant de passer au baptême, nous devons d’abord croire. La foi est une condition préalable au baptême. Le Christ a dit: “Ceux qui croient et sont baptisés seront sauvés.” Comment peut-on croire, à moins d’être assez âgé pour croire? Comment un petit bébé peut-il croire? La réponse c’est, il ne peut pas. Un petit bébé ne peut pas comprendre la foi. Il ne réalise même pas ce qui se passe quand il est baptisé. Ce genre de “baptême” n’est pas en accord avec le mandat explicite du Christ qu’on “croit et (soit) baptisé.”

La repentance est requise

En plus de la foi, la repentance est requise avant le baptême. Quand Pierre a donné son premier sermon inspiré après avoir reçu le Saint-Esprit de Dieu, son audience était saisie d’une crainte. Ils étaient, en effet, stupéfaits. Ils venaient de réaliser qu’ils étaient responsables de la mort de leur Sauveur. Après avoir été condamnés, dans leur esprit, d’avoir réellement assassiné Jésus-Christ, ils demandaient, désespérés, ce qu’ils pouvaient faire. Notons la réponse de Pierre dans Actes 2:37-38: “Après avoir entendu ce discours, ils eurent le coeur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres: Hommes frères, que ferons-nous?” Alors Pierre leur dit: “Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit.”

Donc, nous constatons qu’avant d’être baptisés, nous devons nous repentir de nos péchés et nous devons croire en l’évangile (Marc 16:15-16). Nous devons aussi croire que la mort de Jésus-Christ était nécessaire et que sa mort est paiement suffisant pour nos péchés, ainsi incitant le pardon de nos péchés par Dieu le Père. Nous devons être baptisés seulement après la repentance, qui doit être accompagnée par la foi, et pas avant. Un petit bébé n’a aucune notion de ce dont il doit se repentir. Il ne sait même pas ce qu’est la repentance. Il y en a qui disent qu’un bébé n’a pas besoin de se repentir, car il n’a commis aucun péché. Si c’était vrai, pourquoi le bébé est-il alors même baptisé en premier lieu, puisque le baptême est un signe extérieur d’une repentance intérieure?

Il est clair de l’Écriture qu’une personne doit être assez âgée pour comprendre le sens de la repentance et la foi. Le baptême, selon les enseignements de la Bible, est un signe extérieur, ou symbole, d’une repentance intérieure du péché, ET c’est une manifestation de notre foi dans la mort, l’enterrement, et résurrection de Jésus-Christ. Par l’ordonnance du baptême, nous exprimons extérieurement notre foi intérieure en notre Sauveur – notre acceptation de Sa mort, enterrement, et résurrection pour nous, ainsi que notre repentance de la vie antérieure et son enterrement, ressuscitant à une nouvelle vie et mentalité. Ce processus de pensée et changement du coeur est quelque chose qu’un bébé ne pourrait jamais entamer.

Le don du Saint-Esprit

Comme Pierre a souligné à son audience stupéfaite dans Actes 2, au moment d’un baptême approprié nous ALLONS recevoir le DON du Saint-Esprit. Sans un baptême basé sur les enseignements bibliques, nous ne devons pas, en règle général, recevoir le Saint-Esprit, et nous ne serions pas dans une position pour anticiper le salut. (Une exception évidente et extrêmement rare à cette règle serait, bien sûr, quand c’est physiquement impossible de baptiser quelqu’un, parce que la personne est physiquement incapable d’être baptisée.) Nous comprenons, naturellement, que la situation était différente dans le temps de l’Ancien Testament parce que Dieu accordait Son Saint-Esprit à quelques personnes sans un baptême préalable, pour qu’ils puissent accomplir Son mandat spécifique pour eux.

Ceci n’est plus vrai dans les temps du Nouveau Testament. Nous lisons dans Actes 8:16-17 (abordé plus en détail ultérieurement dans ce livret) que le Saint-Esprit était donné aux gens seulement APRÈS être baptisé et qu’on ait imposé les mains sur eux – et non pas avant. Il y a un seul incident enregistré depuis la création de l’Église du Nouveau Testament où quelqu’un a reçu le Saint-Esprit avant le baptême, et cela, c’est le Gentil Corneille et les membres de son foyer. Ceci était une exception avec un but spécifique – Dieu voulait indiquer clairement aux disciples qu’Il avait appelé le Gentil Corneille dans l’Église, et en fait, au salut. Avant Corneille, seulement les juifs avaient été acceptés comme membres de l’Église. Comme noté dans notre discussion antérieure, Dieu requiert quand même que Corneille et ceux qui étaient avec lui passent par un baptême approprié (Actes 10:44-48).

Des exceptions importantes dans le Nouveau Testament, comprend aussi Jean-Baptiste, qui a reçu le Saint-Esprit de Dieu depuis sa naissance (comparer Luc 1:15), et, bien sûr, Jésus-Christ Lui-même, qui a été façonné par le Saint-Esprit, possédant le Saint-Esprit sans mesure depuis la naissance (comparer Luc 1:35; Jean 3:34. AV). Outre ces exemples précis où l’Esprit de Dieu a été donné sans un baptême au préalable, nous ne pouvons trouver que des disciples du Christ dans le Nouveau Testament, et en particulier depuis l’établissement de l’Église du Nouveau Testament, qui ont reçu le don du Saint-Esprit avant d’être baptisés.

Lorsque Paul a été converti, il devait être baptisé avant de recevoir le Saint-Esprit: “Ananias sortit; et, lorsqu’il fut arrivé dans la maison, il imposa les mains à Saul, en disant : ‘Saul, mon frère, le Seigneur Jésus, qui t’est apparu sur le chemin (vers Damas) par lequel tu venais, m’a envoyé pour que tu recouvres la vue (puisque Paul a été aveuglé après avoir vu le Christ sur son chemin vers Damas) et que tu sois rempli du Saint-Esprit.’ Au même instant, il tomba de ses yeux comme des écailles, et il recouvra la vue. Il se leva, et fut baptisé.” (Actes 9:17-18; comparer aussi avec Actes 22:12-16).

Par conséquent, lorsque Paul baptisait des gens, ils recevaient le don du Saint-Esprit après que Paul les avait baptisés et avait fait l’imposition des mains sur eux, comme indiqué dans Actes 19:5-6: “Sur ces paroles, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus. Lorsque Paul leur eut imposé les mains, le Saint-Esprit vint sur eux.”

Est-Ce Que Les Douze Apôtres Étaient Baptisés?

Il y en a qui soutient que les douze apôtres ont reçu le Saint-Esprit le jour de la Pentecôte sans avoir été baptisés avant. Si c’est le cas, ce serait une autre exception extraordinaire. L’objectif de cette exception serait de prouver aux gens sur place que Dieu avait, en fait, donné Son Esprit à ses disciples, et qu’Il avait maintenant commencé à construire Son Église, offrant ainsi la possibilité pour d’autres d’entrer dans le corps spirituel du Christ. Maintenant, nous savons que Dieu a confirmé le don de Son Esprit aux premiers apôtres le jour de la Pentecôte à travers des signes et merveilles extraordinaires, mais il paraît que certains, sinon pas la majorité, des apôtres avaient été des disciples de Jean-Baptiste et avaient déjà été baptisés par Jean – un baptême de repentance (comparer avec Marc 1:4).

Comme nous avons discuté auparavant, la repentance est une des conditions requises pour recevoir le Saint-Esprit de Dieu, mais ce n’est pas la seule. Ainsi, le baptême de Jean – un baptême de repentance – n’était pas suffisant pour recevoir le Saint-Esprit. Plus tard, cependant, Jésus a aussi baptisé – à travers ses disciples – comme on peut lire dans Jean 3:22: “Après cela, Jésus, accompagné de ses disciples, se rendit dans la terre de Judée; et là, il demeurait avec eux, et il baptisait.” Jean 4:1-3 rajoute: “Le Seigneur sut que les pharisiens avaient appris qu’il faisait et baptisait plus de disciples que Jean. Toutefois, Jésus ne baptisait pas Lui-même, mais c’étaient ses disciples (même si Jésus Lui-même ne baptisait pas, mais plutôt ses disciples). Alors il quitta la Judée, et retourna en Galilée.”

On peut alors, sans trop de risque, supposer qu’avant que les disciples de Jésus baptisassent d’autres, Jésus les avait déjà baptisés. Cela ne veut pas dire que les gens baptisés recevaient le Saint-Esprit en même temps. Le Saint-Esprit était seulement donné aux disciples de Jésus le jour de la Pentecôte (Actes 1:15; 2:1-4). Cependant, l’Écriture indique que ceux qui ont reçu le Saint-Esprit le jour de la Pentecôte étaient baptisés. Cette présomption est supportée par la déclaration du Christ à Pierre dans Jean 13. Durant le dernier repas de la Pâque, avant sa mort, le Christ commençait à laver les pieds de ses disciples, leur montrant qu’il les aimait et qu’il était prêt à tout faire pour eux, y compris de laver leurs pieds – une tâche subalterne qui était en général assignée aux serviteurs les plus bas. Lorsqu’Il est venu laver les pieds de Pierre, Pierre lui dit: “Non, jamais tu ne me laveras les pieds.” (Jean 13:8) Le Christ lui a expliqué qu’Il devait laver les pieds de Pierre sinon il n’aura point de part avec le Christ. Pierre lui dit : “Seigneur, non seulement les pieds, mais encore les mains et la tête.” (Jean 13:8-9). À ce moment, le Christ a répondu: “Celui qui est lavé n’a besoin que de se laver les pieds pour être entièrement pur; et vous êtes purs, mais non pas tous.” (Jean 13:10).

Cette conversation est remplie de signification et il y a beaucoup à en tirer. Pendant que le baptême approprié doit être fait qu’une fois dans la vie d’une personne, la cérémonie du lavage des pieds durant la période de la Pâque doit être répétée année après année. Ainsi nous montrons que nous sommes continuellement prêts à obtenir le pardon des péchés que nous avons commis après le baptême, et nous démontrons que nous sommes prêts à nous rendre humbles dans notre désire d’aider les autres à suivre le même chemin vers la perfection que nous suivons. Nous ne sommes pas meilleurs que les autres. Nous devons servir les autres par tous les moyens dont nous disposons.

Le Christ a dit à Pierre que lui et les autres disciples (sauf Judas) étaient propres, puisqu’ils avaient été baignés. On lit dans Tite 3:5 que Dieu nous a sauvé “par le lavage de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit.” Nous sommes aussi avisés que nous sommes “nettoyés” ou “rendus propres” de nos vieux péchés (2 Pierre 1:9). Au baptême, nos corps sont “lavés avec de l’eau pure” (Hébreux 10:22), dans un sens figuré «Effacant tous nos péchés” (Actes 22:16). La déclaration du Christ à Pierre et aux autres apôtres qu’ils ont été lavés et qu’ils étaient propres (sauf Judas, qui allait Lui trahir) dénote fortement qu’ils avaient déjà été baptisés dans l’anticipation de la réception du Saint-Esprit le jour de la Pentecôte (Jean 20:22; Actes 1:8; Luc 24:49).

Exigences Préalables Pour Recevoir Le Saint-Esprit De Dieu

Dieu a ordonné que certaines étapes doivent être franchies avant qu’Il partage Son Saint-Esprit avec nous. Ils sont, dans l’ordre approprié: 1) Repentance, 2) Foi, 3) Baptême (les éléments du baptême sont expliqués ultérieurement). Une fois que ceux-ci sont accomplis, LÀ, comme indiqué dans Actes 2:38, “vous allez recevoir le don de l’Esprit-Saint” – non pas avant. C’est seulement après que nous avons reçu le don du Saint-Esprit que nous sommes véritablement Ses enfants – Lui appartenant – et appelé à juste titre des “Chrétiens”.

Paul nous dit dans le livre aux Romains que nous sommes des chrétiens SEULEMENT si le Saint-Esprit de Dieu réside effectivement en nous: “Or vous n’êtes pas dans la chair, mais dans l’Esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous.” (Romains 8:9). Paul continue pour expliquer que Dieu le Père va nous ressusciter et nous convertir en esprit SEULEMENT si le Saint-Esprit habite en nous – que nous sommes morts avec l’Esprit de Dieu, ou que nous sommes toujours en vie et que nous avons l’Esprit de Dieu quand le Christ retourne. Il nous dit dans Romains 8:11: “Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité le Christ d’entre les morts vivifiera vos corps mortels aussi, à cause de son Esprit qui habite en vous.”

Le baptême biblique, quoiqu’un rite extérieur est en effet une ordonnance établie par Dieu et ESSENTIELLE pour notre salut.

Un Baptême approprié

Quelle est la méthode biblique appropriée pour être baptisé? Est-ce nécessaire d’être entièrement immergé, ou est-ce suffisant d’être simplement arrosé d’eau?

Le mot français “baptême” provient du mot grec, “baptizo.” La signification de ce mot grec est “d’immerger”, “d’être placé entièrement dessous (l’eau)”, ou de “plonger dans.” La Bible démontre que la méthode de baptême dans le Noveau Testament était par l’immersion dans l’eau de la personne. “Aspersion” ou “arrosage” n’a jamais été utilisé parce que le symbolisme attaché au baptême n’a de sens qu’avec une immersion sous l’eau complète (notez que le mot grec pour “asperger” est “rantizo”, tandis que le mot grec pour “verser” et “cheo” – des mots complètement différents qui ne sont PAS utilisés dans la Bible en décrivant le baptême).

Le symbolisme du baptême

Paul explique le symbolisme du baptême dans Romains 6:3-4,8,11: “Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie…..Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui….Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus Christ.”

Le baptême est comparé à un enterrement dans une tombe d’eau. Tout comme le Christ est mort et a été déposé dans une tombe, nous aussi – par analogie – mourons lors du baptême, ayant d’abord repentis de nos péchés et ayant enterré nos vieilles habitudes et nos vieux désirs. (Comme il sera expliqué en détail plus loin dans ce livret, c’est Dieu, bien entendu, qui nous conduit au baptême et qui nous permet de repentir et de changer.) Tout comme Dieu a ressuscité le Christ de la mort et l’a fait sortir du tombeau, nous devons être sorties de la tombe d’eau, dans un sens figuré et en recevant l’Esprit-Saint de Dieu, nous commençons à vivre une nouvelle façon de vivre. Nous savons certainement que si nous devions rester sous l’eau assez longtemps, nous serions littéralement morts par noyade. Le baptême par immersion est, par conséquent, un symbole parfait de la mort et l’enterrement de notre vieille nature de pécheur.

Notez les explications supplémentaires de Paul dans Colossiens 2:12-13: “ayant été ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts. Vous qui étiez morts par vos offenses…..il vous a rendus à la vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses.”

Asperger ou déverser de l’eau clairement ne présente pas ce symbolisme important d’être mort et enterré dans une tombe d’eau, et puis d’être ressuscité à la vie de la mort dans le tombeau d’eau. Seulement une immersion totale sous l’eau peut adéquatement représenter ceci.

La Façon dont L’église Primitive Baptisait

Lorsque les disciples du Nouveau Testament étaient baptisés, cela était fait par immersion dans l’eau. Dans Jean 3:23, nous lisons comment Jean baptisait: “Jean aussi baptisait à Enon, près de Salim, parce qu’il y avait là beaucoup d’eau; et on y venait pour être baptisé.” Beaucoup d’eau était nécessaire pour immerger le corps entier sous l’eau. Si le baptême était accompli par aspersion, beaucoup d’eau ne serait pas nécessaire.

Dans Matthieu 3:16, nous lisons que Jésus, après Son baptême, “il sortit…de l’eau.” Il était entièrement sous l’eau pendant un moment, et Il en est sorti. Jean ne Lui a pas simplement aspergé de quelques gouttes, ni a-t-il versé un peu d’eau sur Sa tête.

Nous trouvons aussi le baptême par immersion tel que décrit dans Actes 8:36-39: «Comme ils continuaient leur chemin, ils rencontrèrent de l’eau. Et l’eunuque dit : ‘Voici de l’eau; qu’est-ce qui empêche que je sois baptisé?’ Philippe dit : ‘Si tu crois de tout ton coeur, cela est possible.’ L’eunuque répondit : ‘Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu.’ Il fit arrêter le char; Philippe et l’eunuque DESCENDIRENT tous deux DANS L’EAU, et Philippe baptisa l’eunuque. Quand ils furent SORTIS DE L’EAU, l’Esprit du Seigneur enleva Philippe, et l’eunuque ne le vit plus. Tandis que, joyeux, il poursuivait sa route.” Philippe a mis l’eunuque complètement sous l’eau lorsqu’il l’a baptisé. Il n’a pas simplement versé un peu d’eau sur sa tête, et il n’a pas simplement aspergé quelques gouttes d’eau sur lui non plus.

Calculer le coût

Nous avons déjà vu qu’une personne ne devrait pas être baptisée à moins qu’il ou elle comprenne entièrement ce que cette ordonnance veut dire. Jésus Christ nous encourage de “calculer les coûts” avant de prendre des décisions importantes, telles que le baptême. Par exemple, nous lisons dans Luc 14:25-33 que nous devons examiner le sujet et connaître les conséquences avant de décider de “suivre le Christ”: “De grandes foules faisaient route avec Jésus. Il se retourna, et leur dit: ‘Si quelqu’un vient à moi (quand nous effectuons le baptême, nous venons à Lui), et s’il ne hait pas (aime moins en comparaison) son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses soeurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas (il doit être prêt à souffrir pour la justice) ne peut être mon disciple. Car, lequel de vous, s’il veut bâtir une tour, ne s’assied d’abord pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi la terminer, de peur qu’après avoir posé les fondements, il ne puisse l’achever, et que tous ceux qui le verront ne se mettent à le railler, en disant : “Cet homme a commencé à bâtir, et il n’a pu achever?” Ou, quel roi, s’il va faire la guerre à un autre roi, ne s’assied d’abord pour examiner s’il peut, avec dix mille hommes, marcher à la rencontre de celui qui vient l’attaquer avec vingt milles? S’il ne le peut, tandis que cet autre roi est encore loin, il lui envoie une ambassade pour demander la paix. Ainsi donc, quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut être mon disciple.”

Le baptême n’est pas une ordonnance à poursuivre à la hâte. Cela exige une méditation préalable au sujet de toute sa signification et son symbolisme, en plus de tout ce que cela signifie devenir un vrai disciple du Christ. Cela exige une “evaluation des coûts.”

La vraie Repentance

Qu’est-ce que la vraie repentance? Les gens se sentent en général désolés lorsqu’ils se font prendre à faire un mauvais coup, mais avant d’être appréhendé, ils n’avaient aucune notion de “repentance.” La vraie repentance est plus qu’une sensation émotionnelle ou un regret temporaire qu’on ait fait quelque chose de mauvais et qu’on doive maintenant subir les conséquences.

La vraie repentance veut dire d’arrêter ce qui est mal, et commencer à faire ce qui est bien. Une vraie repentance divine va provoquer un changement dans une personne. La personne va cesser de faire de mauvaises choses, car le coeur et l’esprit de la personne changent. Le mot grec pour “repentir” et “repentance” sont principalement “metaoeo” et “metanoia.” Ils veulent littéralement dire “avoir un autre esprit” et “un changement d’esprit,” respectivement. Ce genre de repentance divine – un changement de notre manière de penser – donne lieu à une nouvelle action, et, en effet, entraine l’obéissance à la Parole de Dieu. Un tel changement doit DÉJÀ être évident dans la vie d’une personne AVANT le baptême.

Lorsque les foules arrivaient pour être baptisées par Jean-Baptiste, il refusait de le faire, car il ne voyait pas de preuve de repentance dans leurs vies. Nous pouvons lire dans Luc 3:7-9 : «Il disait donc à ceux qui venaient en foule pour être baptisés par lui : ‘Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir? Produisez donc des FRUITS DIGNES DE LA REPENTANCE, et ne vous mettez pas à dire en vous-mêmes : “Nous avons Abraham pour père ! Car je vous déclare que de ces pierres Dieu peut susciter des enfants à Abraham. Déjà même la cognée est mise à la racine des arbres : tout arbre donc qui ne produit pas de BONS FRUITS sera coupé et jeté au feu.”

Jean s’attendait à voir de bonnes actions chez ceux qui voulaient être baptisés. Il cherchait des fruits dignes d’une repentance divine. Les foules ont compris ce dont Jean parlait. Ils répondaient en disant, “que devons-nous donc FAIRE.” (Verset 10; comparer aussi versets 12 et 14). Ils commençaient à comprendre que la repentance était une condition préalable du baptême et que cela devait être PROUVÉ PAR L’OBÉISSANCE À LA VOLONTÉ DE DIEU. Comme Jean leur a expliqué, cette obéissance deviendrait évidente dans leurs vies quotidiennes.

Ultérieurement, les apôtres expliquaient aux grands prêtres et aux sadducéens que Dieu donne Son Saint-Esprit SEULEMENT à ceux qui ont déjà démontré, avant leur baptême, qu’ils étaient prêts à Lui obéir. Nous lisons dans Actes 5:29-32: “Pierre et les apôtres répondirent : ‘Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous avez tué, en le pendant au bois. Dieu l’a élevé par sa droite comme Prince et Sauveur, pour donner à Israël la repentance et le pardon des péchés. Nous sommes témoins de ces choses, de même que le Saint-Esprit, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent.”

Encore, nous constatons un ordre désigné: 1) repentance, 2) pardon de péchés (en conséquence de repentance et foi), et 3) le don du Saint-Esprit (en conséquence du baptême).

La repentance doit être accompagnée par l’obéissance à la volonté de Dieu. C’est seulement à ce moment que notre repentance devient vraie, authentique et divine. Un remords temporaire n’est pas une vraie repentance. Paul appelle ce genre de regret “tristesse du monde,” qui est seulement passager. La repentance divine, cependant, conduit à la vie éternelle. Nous pouvons lire dans 2 Corinthiens 7:9-10:

“Je me réjouis à cette heure, non pas de ce que vous avez été attristés, mais de ce que votre tristesse vous a portés à la repentance; car vous avez été attristés selon Dieu….En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort.”

On peut penser à Judas, dans ce contexte, qui a trahi le Christ pour 30 pièces d’argent. Lorsqu’il a entièrement réalisé ce qu’il a fait et qu’il était responsable de l’assassinat du Christ, il “a eu des remords.” Il a “rapporté les trente pièces d’argent aux principaux sacrificateurs et aux anciens”, disant, “J’ai péché, en livrant le sang innocent (Matthieu 27:3-4). Jusqu’ici, tout va bien. Il REGRETTAIT ce qu’il avait fait, et il a même fait quelque chose d’important – qui était approprié – il a rendu “l’argent du sang” avec l’espoir que ceci allait d’une certaine manière libérer Jésus. Bien entendu, les principaux sacrificateurs et les anciens n’étaient pas intéressés du tout à laisser partir Jésus, et ils n’ont assumé aucune responsabilité pour les actes de Judas. La réaction ultérieure de Judas démontre qu’il n’avait pas une repentance divine, mais seulement un remords de ce monde. Il s’est senti tellement dévasté et impuissant qu’il “se retira, et alla se pendre.” (Matthieu 27:5). En ce faisant, Judas a rajouté à son péché précédent de trahison, le péché du suicide – en se tuant.

Comparons ceci avec le conduit de Pierre. Il a renié Jésus trois fois, mais quand il a réalisé ce qu’il avait fait, “étant sorti, il pleura amèrement.“ (Matthieu 26:75). Il était sincèrement repentant de ses actes, réalisant qu’il ne pouvait rien faire pour inverser ses actions, mais, contrairement à Judas, il n’a pas procédé en rajoutant un autre péché aux précédents. Sa repentance a donné lieu au don du Saint-Esprit et ultimement la vie éternelle.

La vraie repentance n’essaie pas de cacher les mauvaises actions, ni refuse-t-elle d’accepter la responsabilité. La vraie repentance ne blâme pas les autres pour nos péchés. La vraie repentance nous fait réaliser combien nous sommes pourris et charnels. Elle nous permet de nous effondrer et pleurer amèrement parfois à cause de nos manquements, faiblesses et échecs.

La vraie repentance nous amène à prendre les bonnes décisions et à entreprendre les bonnes actions. Elle nous motive à laisser en arrière ce qui est mauvais pour nous. Nous pouvons lire un bon exemple dans Actes 19:18-19 de la bonne conduite qui suit une repentance divine; «Plusieurs de ceux qui avaient cru venaient confesser et déclarer ce qu’ils avaient fait. Et un certain nombre de ceux qui avaient exercé les arts magiques, ayant apporté leurs livres, les brûlèrent devant tout le monde: on en estima la valeur à cinquante mille pièces d’argent.”

Ils ne voulaient pas garder ces livres, peut-être parce qu’ils avaient peur d’être tentés ultérieurement de retourner à leurs habitudes de pratiquer la magie. C’est pour cela que le Christ nous encourage tous de casser complètement avec notre passé coupable. Il nous dit, “Si ton oeil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi….Et si ta main droite est pour toi une occasion de chute, coupe-la et jette-la loin de toi” (Matthieu 5:29-30). Le Christ ne voulait pas dire que nous devons appliquer ceci à la lettre en nous démembrant. Il adressait le principe de laisser en arrière les mauvaises habitudes. La Bible Lamsa explique que ces phrases sont des idiomes araméens, qui encouragent les interlocuteurs à “arrêter d’envier” et à “arrêter de voler.”

Bataille spirituelle continuelle

La vraie repentance ne s’arrête pas au moment du baptême. La vraie repentance est un processus continuel, parce que même après le baptême, nous allons quand même pécher parfois. Surmonter le péché est une bataille spirituelle pour la vie. Cependant, comme on va voir plus loin dans ce livret, en recevant l’Esprit de Dieu au moment du baptême, nous obtenons un nouvel état d’esprit et un nouveau coeur. Notre objectif dans la vie sera différent. À partir de ce moment, ce sera l’Esprit de Dieu en nous qui nous conduira et nous guidera dans une direction différente, nous inspirant à prendre de bonnes décisions et à démontrer de bonnes actions basées sur la volonté de Dieu plutôt que notre propre volonté charnelle. Nous allons comprendre entièrement que ce que nous faisions dans le passé, ainsi que ce que nous étions, était totalement mauvais, et que nous allons reconnaître que nous devons devenir une personne différente. Ceci n’est pas facile. C’est une bataille spirituelle continuelle puisque l’ancienne nature charnelle en nous essaie de dominer nos pensées et nos actions.

Notez les mots inspirés de Paul, un apôtre du Christ, lorsqu’il décrit sa bataille sans cesse avec le péché. En fait, Paul a écrit ceci plusieurs années après son baptême. Il nous dit, “Car je ne sais pas ce que je fais : je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais. Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne. Et maintenant ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair : j’ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, c’est le péché qui habite en moi.

Je trouve donc en moi cette loi : quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur; mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres.

Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort?” (Romains 7:15-24).

Paul décrit ici la bataille continuelle d’une personne convertie pour vaincre le péché. Il y en a qui disent que Paul décrit sa bataille spirituelle avant sa conversion. Ceci n’est pas exact. Le contexte démontre qu’il souligne sa bataille sans cesse avec le péché après son baptême. Dans 1 Jean 1:8, nous lisons que nous nous trompons nous-mêmes et que la vérité n’est pas en nous si nous disons que nous sommes sans péchés – que nous ne péchons pas – même après le baptême. C’est vrai que la réalisation que nous péchons et que nous devons nous repentir de nos péchés commence lorsque Dieu nous appelle et nous accorde la repentance. Cependant, sans l’Esprit de Dieu en nous, c’est IMPOSSIBLE de vaincre le péché. Même AVEC l’Esprit de Dieu en nous, la bataille est quand même difficile, puisque notre vieille nature de péchés en nous ne veut pas mourir. Notez que c’est le Christ EN NOUS (à travers Son Esprit en nous) qui fait nos batailles POUR nous. C’est pour cela que Paul peut exclamer avec confiance, “Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort? Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur!” (Romains 7:24-25)

Avec l’esprit de Dieu en nous, la bataille contre le péché PEUT être gagnée, puisque c’est le Christ qui se bat pour nous. Toutefois, nous devons CÉDER au Christ. Nous devons LUI LAISSER à Lui de faire nos batailles. Nous devons rejeter notre propre nature charnelle égoïste en nous. Remarquez Jacques 4:5, 7-8: «Croyez-vous que l’Écriture parle en vain? C’est avec jalousie que Dieu chérit l’Esprit qu’il a fait habiter en nous.” (Dieu – à travers Son Esprit en nous – veut que nous nous soumettions à Lui et Il veut que nous résistions à nos désirs charnels.)…..Soumettez-vous donc à Dieu….Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs; purifiez vos coeurs, hommes irrésolus.”

Nous devons être déterminés, ayant comme notre objectif, un désir fervent de vivre le mode de vie de Dieu. Nous devons nous repentir de façon continuelle des désirs de notre coeur. Oui, nous AVONS une partie à jouer dans le processus. Nous AVONS des responsabilités. Notez 1 Corinthiens 9:24-27): “Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu’un seul remporte le prix? Courez de manière à le remporter. Tous ceux qui combattent s’imposent toute espèce d’abstinences, et ils le font pour obtenir une couronne corruptible; mais nous, faisons-le pour une couronne incorruptible. Moi donc, je cours, non pas comme à l’aventure; je frappe, non pas comme battant l’air. Mais je traite durement (ou discipline) mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres.”

Nous POUVONS réussir! Nous POUVONS vaincre le péché! Comment? En suivant l’exemple de l’Esprit de Dieu qui habite EN NOUS. Autrement, nous NE POUVONS devenir victorieux! Sans que Dieu nous ait appelés et nous ait accordé la repentance (Actes 5:31; 2 Timothée 2:25; Romains 2:4), nous NE POURRONS simplement pas y arriver. En fait, nous NE RÉALISERONS même pas que nous devons vaincre, et que nous ne verrons même pas combien notre nature charnelle est pourrie et mauvaise. La majorité des gens aujourd’hui ne savent pas qu’ils doivent repentir des mauvaises pensées et actions, et faire de vrais changements dans la façon dont ils vivent. Dieu ne les a pas encore appelés. Il n’a pas encore ouvert leurs esprits à ce fait important. Le Christ a dit aux juifs de son temps: “Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage? Parce que vous ne pouvez écouter ma parole….Celui qui est de Dieu, écoute les paroles de Dieu; vous n’écoutez pas, parce que vous n’êtes pas de Dieu.” (Jean 8:43, 47).

Dieu ne les avait pas appelés à ce moment (Jean 6:65: “Et il ajouta :…nul ne peut venir à moi (au Christ), si cela ne lui a été donné par le Père”). Par conséquent, ils ne sont pas encore jugés pour leur conduit parce qu’ils sont essentiellement “ignorants” de ce qu’ils sont et ce qu’ils font. Paul réfléchit sur sa propre conduite charnelle avant sa conversion et son changement ultérieur de cette façon: “Je rends grâces à celui qui m’a fortifié, à Jésus-Christ notre Seigneur, de ce qu’il m’a jugé fidèle, en m’établissant dans le ministère, moi qui étais auparavant un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent. Mais j’ai obtenu miséricorde, parce que j’agissais par ignorance, dans l’incrédulité” (1 Timothée 1:12-13).

Avant notre appel, nous étions tous ignorants des valeurs et standards de Dieu. Pierre confirme que l’assassinat du Christ était fait “par ignorance” (Actes 3:17). Le péché, c’est quand même un péché, et il faut s’en repentir une fois que la mauvaise conduite devient évidente dans notre esprit. Ensuite, Pierre continue de conseiller ses interlocuteurs: “Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur” (Actes 3:19).

Paul rajoute ce fait important dans Actes 17:30-31, “Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes (ceux qui ont été appelés, comparez avec Actes 2:39)), en tous lieux, qu’ils aient à se repentir, parce qu’il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l’homme qu’il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts.”

La plupart des gens aujourd’hui vivent toujours dans l’ignorance. Leur moment de salut n’est pas encore arrivé. Nous lisons dans Ephésiens 4:17-18, “Voici donc ce que je dis et ce que je déclare dans le Seigneur, c’est que vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées. Ils ont l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur coeur.”

Avant notre appel, nous n’étions pas différents. Dieu nous a appelés à QUITTER ce mode de vie – pour ne plus y retourner. Notez 1 Pierre 1:13, “C’est pourquoi, ceignez les reins de votre entendement, soyez sobres……Comme des enfants obéissants, ne vous conformez pas aux convoitises que vous aviez autrefois, quand vous étiez dans l’ignorance……Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi, soyez saints dans toute votre conduite.”

L’heure viendra quand Dieu VA enlever de TOUTE l’humanité l’ignorance et aveuglement de leurs coeurs et leur accorder une compréhension de sa voie. Ce moment n’est pas encore arrivé pour la majorité des gens, mais cela viendra, en accord avec le grand plan et intention de Dieu. (Concernant cet aspect peu connu du plan de Dieu pour l’humanité, veuillez lire nos livrets gratuits, “The Gospel of the Kingdom of God” (en anglais seulement) et “Dieu est une famille.”)

De Quoi se Repentir….

De quoi, exactement, a-t-on besoin de se repentir avant le baptême? Tout simplement dit, nous devons nous repentir des péchés que nous avons commis. Qu’est-ce le péché? La définition biblique est: “….le péché est la transgression de la loi” (1 Jean 3:4). Quelle loi? La loi des Dix Commandements de Dieu. Jacques appelle cela la “loi royale selon l’Écriture” (Jacques 2:8). Cela définit notre amour envers Dieu et notre amour envers notre voisin. Lorsque nous brisons même un des Dix Commandements, nous sommes coupables de les avoir brisées tous et nous sommes devenu un transgresseur de la loi (Jacques 2:10-11). La loi de Dix Commandements est une loi spirituelle, comme Paul explique dans Romain 7:14, parce que cela réglemente non pas seulement nos actions, mais aussi les motifs et intentions de notre coeur. Nous péchons lorsque nous commettons l’adultère (Exode 20:14), mais nous péchons aussi lorsque nous désirons ou convoitons la femme d’un autre homme (Exode 20:17), ou lorsque nous regardons une autre femme avec le désire de commettre l’adultère avec elle (Matthieu 5:28). En plus, nous péchons lorsque nous tuons quelqu’un (Exode 20:13), mais nous avons déjà péché en violant la loi spirituelle de Dieu des Dix Commandements même lorsque nous haïssons un autre être humain (Matthieu 5:21-22; Jean 3:15).

L’intention spirituelle de la loi des Dix Commandements réglemente ce qui se trouve dans notre coeur, qui par la suite conduit à de bonnes ou mauvaises actions. Le Christ nous dit dans Matthieu 15:19: “Car c’est du coeur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies.”

Le péché est la transgression de la loi spirituelle de Dieu des Dix Commandements. La pénalité –  le salaire (ce que nous gagnons) – du péché est la mort éternelle (Romains 6:23). Le péché commence dans notre propre coeur avec nos propres désirs malsains, et puis cela nous amène au véritable péché, et ultérieurement à la mort éternelle (voir Jacques 1:14-15), au moins de s’en repentir. La repentance divine veut dire d’être profondément désolés, non pas seulement pour ce que nous faisons, mais pour ce que nous sommes. Ceci doit être accompagné par un désir de changer ce que nous faisons, comment nous pensons, et ce que nous sommes.

Il faut que nous reconnaissions, avant notre baptême, que nous avons vécu une vie contraire à Dieu. Dieu dit que nous avons été ses ennemies dans le temps passé, avant notre conversion (voir Romains 5:10); Colossiens 1:21). Nous avons vécu avec hostilité envers la loi de Dieu, peut-être sans le réaliser. Dieu dit que l’esprit charnel – l’esprit non converti – est hostile envers la loi de Dieu, et qu’il est réticent, et donc incapable, de la garder. (Voir Romains 8:6-7: “Et l’affection de la chair, c’est la mort, tandis que l’affection de l’esprit, c’est la vie et la paix; car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas.”)

Ceci s’applique à tout être humain avant la conversion, peu importe s’il ou elle a grandi dans une Église de Dieu qui observe le Sabbat, même si cette Église de Dieu qui observe le Sabbat reste loyale à la vérité. Pierre, Jacques et Jean ont vécu avec Jésus Christ pendant plusieurs années, pourtant le Christ a dû leur préciser qu’ils étaient sous l’influence de Satan lorsqu’ils voulaient répondre aux désirs de “leur père,” le diable. Dans Matthieu 16:23, Le Christ a même appelé Pierre “Satan,” parce que Pierre entretenait à ce moment “les pensées des hommes,” non pas “les pensées de Dieu.” Dans Luc 9:55-56, Le Christ a réprimandé Jacques et Jean, les “Fils de Tonnère (voir aussi Marc 3:17)” parce qu’ils suivaient l’esprit de Satan lorsqu’ils ont demandé la destruction des Samaritains.

La nature de Satan en nous

Tous, nous avons acquis, dans une certaine mesure, la nature de Satan. On a tous été influencés et, en fait, retenus captifs par Satan pour accomplir sa volonté. Paul nous dit dans Timothée 2:24-26, “Or, il ne faut pas qu’un serviteur du Seigneur ait des querelles; il doit, au contraire, avoir de la condescendance pour tous, être propre à enseigner, doué de patience; il doit redresser avec douceur les adversaires, dans l’espérance que Dieu leur donnera la repentance pour arriver à la connaissance de la vérité, et que, revenus à leur bon sens, ils se dégageront des pièges du diable, qui s’est emparé d’eux pour les soumettre à sa volonté.”

Nous avons tous marché à un certain moment “selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit (Satan, le diable) qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres.” (Ephésiens 2:2-3). N’oubliez pas, nous étions tous “ténèbres” autrefois (Ephésiens 5:8). C’est exactement ce que nous étions, ayant acquis la nature de Satan. Lorsque Dieu nous appelle (Romains 8’28-29); 2 Timothée 1:9) pour nous accorder la repentance (Romains 2:4), il faut que nous répondions à l’appel de Dieu en repentant de nous péchés – ce que nous avons fait, ce que nous avons désiré, ce que nous avons pensé, ce que nous étions, et ce que nous sommes encore aujourd’hui jusqu’à un certain degré.

Au temps du Christ, bon nombre des pharisiens, sadducéens, scribes et autres “personnes nobles” refusaient de se repentir. Ils ne pensaient pas qu’ils avaient quelque chose dont ils devaient se repentir. C’était très difficile pour eux de reconnaître qu’ils étaient des pécheurs et qu’ils devaient se repentir. De l’autre côté, “des pécheurs,” tel que les percepteurs de taxes et les prostituées pouvaient facilement voir à quel point ils avaient mal vécu leurs vies. Le Christ a dit qu’ils entreront le Royaume de Dieu avant les pharisiens.

On peut dire la même chose aujourd’hui. Beaucoup ont du mal à comprendre qu’ils doivent, aussi, se repentir. Ils pensent qu’ils ont mené une vie plutôt bonne, alors de quoi devraient-ils se repentir. La réponse c’est que nous devons TOUS nous repentir, parce que NOUS AVONS TOUS PÉCHÉ (Romains 3:9-19; 1 Jean 1:10). Nous avons tous mérité la peine de mort, et sans repentance, il n’y a pas de pardon de péchés. Nous avons TOUS BEAUCOUP de choses dont on doit se repentir.

Même si nous n’avons pas participé dans des péchés évidents comme idolâtrie, déshonorer les parents, ivresse, fornication, adultère, meurtre (incluant la guerre), ou violation du Sabbat, ne sommes-nous pas familiers avec la colère, les mauvais sentiments, les sentiments de haine, l’habitude de juger les autres, la jalousie et la convoitise envers les autres, ou le désir d’obtenir des choses matérielles qui sont nuisibles à nous? Est-ce que nous n’avons pas tous menti “un peu” parfois, “cachant la vérité” quelque peu? Est-ce que nous n’avons pas tous passé trop de temps sur les mauvaises pensées et actions?

Rappelez-vous, le péché n’est pas seulement ce que nous faisons – c’est ce que nous pensons et ce que nous sommes. Nous avons tous besoin d’acquérir un nouveau coeur et un nouveau train de pensées. Même après le baptême et la réception du Saint-Esprit, nous devons continuellement laisser l’Esprit de Dieu nous guider, ainsi nous purifiant et nous rendant acceptables pour Dieu (Tite 2:14). Le “vieil homme” en nous (Romains 6:6) ne veut pas mourir, et il va essayer, initié par Satan, de ressortir du tombeau où nous l’avons enterré au moment du baptême, pour réapparaître dans nos vies en reprenant le contrôle, comme un zombie (voir Romains 7:18-24). Nous devons tous rester toujours prudents et éviter que cela arrive (1 Corinthiens 9:27).

“Re-”Baptême?

Comme nous avons vu, la repentance divine est une condition au baptême. Un jeune bébé, qui n’a aucune notion de la repentance, ou un jeune enfant qui n’est pas assez mûr pour faire une décision valable et irréversible après avoir calculé le coût, ne devrait pas être baptisé. La même chose est vraie pour un adulte qui ne sait pas encore ce qu’est le péché. Si l’on ne sait pas ce que c’est le péché, comment pouvons-nous nous en repentir? Comment notre baptême peut-il refléter l’enterrement de notre vieille nature avec ses luxures et désirs malsains – y compris l’envie naturelle à enfreindre la loi de Dieu – si nous ne savons pas que nous avons déjà violé la loi de Dieu? Comment notre sortie de la tombe d’eau peut-elle refléter notre engagement de marcher dans la nouveauté de vie et vivre en obéissant la loi de Dieu, si nous ne savons même pas ce que la loi de Dieu exige de nous?

Les personnes qui ont été baptisées comme bébé ou comme un jeune enfant seraient contraintes à être rebaptisées, c’est à dire baptisées de façon appropriée pour la première fois, lorsqu’ils sont appelés par Dieu à se repentir véritablement de leurs péchés. La même chose serait vraie pour des personnes adultes qui ont été baptisées sans réaliser de quoi ils étaient coupables et de quoi ils devraient se repentir. Par exemple, les gens qui ne connaissent pas l’importance d’observer TOUS les Dix Commandements de Dieu, y compris le commandement de garder saint le Sabbat de Dieu, le commandement de ne pas se battre ou tuer dans une guerre, de ne pas adorer des idoles, et de ne pas prier à la “Sainte Marie” ou autres “saints célestes,” ne se sont pas vraiment repenties de leurs péchés. Ils manquent la compréhension de ce qu’est le péché et, par conséquent, ne cessent pas de commettre des péchés. Ils continuent de s’engager dans la mauvaise conduite, démontrant qu’ils n’ont pas commencé à vivre dans la “nouveauté de vie.”

Lorsque quelqu’un a des doutes quant à la validité aux yeux de Dieu de son “baptême” antérieur et si cela a eu comme résultat de recevoir le Saint-Esprit, il ou elle doit regarder les fruits après ce “baptême.” Puisque les commandements de Dieu au sujet de l’idolâtrie et l’observance du Sabbat sont d’une telle importance fondamentale, le Saint-Esprit amènera une personne qui a été appelée par Dieu à reconnaître immédiatement et à accepter cette vérité avant ou au moment du baptême, ou très peu après. La personne sentirait immédiatement un désir pressant de garder le Sabbat et de cesser de commettre de l’idolâtrie. Si une telle action n’a pas eu lieu au moment du “baptême”, ou au moins peu de temps après, on peut dire sans risque qu’un tel “baptême” n’était pas valable dans les yeux de Dieu et

n’a pas eu comme résultat l’effusion de l’Esprit de Dieu sur cette personne. Si la personne commence maintenant à comprendre l’importance de garder tous les commandements de Dieu, s’il ou elle est repentant de sa conduite antérieure, croit au sacrifice du Christ pour le pardon de ses péchés, et est prêt à obéir tout ce que l’Esprit de Dieu pourrait révéler à lui ou elle dans le futur, cette personne devrait maintenant considérer d’être baptisé correctement.

Afin de déterminer si un “baptême” antérieur d’une personne adulte était valable dans les yeux de Dieu, il faut se poser les questions suivantes:

1) Lorsque j’étais baptisé par immersion, est-ce que je comprenais bien ce que c’est le péché? Est-ce que je me suis repenti de mes péchés? Est-ce que j’ai demandé, dans la foi, la rémission de mes péchés? Est-ce que j’avais compris que le pardon m’a été accordé grâce au sacrifice de Jésus Christ qui est mort pour moi, pour que je puisse vivre pour lui?

2) Est-ce que j’avais compris, au moment de mon baptême, ce que j’étais – non pas seulement ce que j’avais fait – et est-ce que je m’étais repenti de ma nature charnelle et très malsaine qui est hostile envers la loi de Dieu? Est-ce que j’ai vraiment enterré mon moi d’avant dans le tombeau d’eau?

3) Est-ce que j’ai fait un engagement avec Dieu de laisser le Saint-Esprit créer en moi un nouveau coeur, à faire de moi une nouvelle personne, à vivre en moi, à me guider, à m’aider à éviter le péché, et à me donner la force de lutter contre le péché afin que je sois capable d’acquérir une nouvelle nature – la nature divine de Dieu lui-même? Est-ce que j’ai vraiment sorti du tombeau d’eau “propre,” une nouvelle personne, réalisant qu’à partir de ce moment je devais lutter comme jamais auparavant pour éviter de commettre le péché et de vivre vertueusement, et que je devais travailler sans cesse pour garder tous les commandements de Dieu, y compris ceux qui seraient révélés à moi dans le futur?

Si l’on ne peut pas, de façon substantielle, répondre à toutes les questions ci-dessus avec “oui,” notre baptême antérieur ne peut alors être valable dans les yeux de Dieu et nous n’avons pas reçu le Saint-Esprit de Dieu à ce moment.

Encore une fois, la repentance divine est une condition nécessaire pour un baptême approprié et pour recevoir le Saint-Esprit de Dieu. Nous devons savoir CE QUE NOUS SOMMES et CE QUE NOUS AVONS FAIT pour que nous puissions REPENTIR de nos habitudes charnelles et choisir notre voie pour devenir une personne différente – de penser, parler, et d’agir différemment à partir de ce moment. Nous devons savoir, en plus, que basé uniquement sur la force humaine, nous ne serons PAS capables d’accomplir ceci parfaitement. C’est pour cela que nous avons BESOIN du Saint-Esprit qui vit en nous, qui nous dirige et qui nous donne la puissance et la force requise pour vivre une vie soumise à Dieu. Il n’y a aucune promesse dans la Bible que nous allons recevoir l’Esprit de Dieu, au moins d’êtres correctement baptisés avant.

En quoi croire…

Comme mentionné auparavant, la deuxième condition la plus importante est la croyance, ou la foi. Le Christ a dit dans Marc 16:16, “Celui qui CROIRA et qui sera baptisé sera sauvé.” Qu’est-ce qu’on doit croire exactement?

Avant cette déclaration, dans Marc 16:15 le Christ a souligné que les disciples devaient prêcher l’ÉVANGILE à toute créature. Ensuite, il a dit dans le verset 16, “Celui qui croira…sera sauvé.” C’est évident qu’avant d’être baptisés, nous devons croire l’ÉVANGILE. Qu’est-ce L’Évangile? Paul nous a avertis que si nous prêchons un autre Évangile, autre que celui qui a été prêché par le Christ et les premiers apôtres, nous sommes maudits (Galates 1:6-9). C’est impératif que nous prêchions et croyons-en l’Evangile du Christ – l’Evangile du Christ – l’Evangile qu’il prêchait (verset 7, “(certains) veulent fausser (ou déformer) l’Evangile de Christ.). Quel était l’Évangile que le Christ a prêché?

Marc 1:1, 14-15 nous dit: “Commencement de l’Evangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu….Après que Jean (Baptiste) eut été livré, Jésus alla dans la Galilée, prêchant l’Evangile de DIEU. Il disait : “Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. REPENTEZ-VOUS, et CROYEZ-en..” “En quoi devons-nous croire?” “LA BONNE NOUVELLE” (L’ÉVANGILE).

Avant de pouvoir être baptisés, nous devons nous repentir et croire en l’ÉVANGILE du ROYAUME DE DIEU. Il y a seulement UN Évangile. C’est l’Évangile DU Christ – l’Évangile que le Christ prêchait. C’est l’Évangile du Christ CONCERNANT le ROYAUME DE DIEU.

L’Évangile du Royaume de Dieu comprend, bien sûr, le fait que Jésus Christ est le futur ROI du Royaume de Dieu, et qu’il est mort pour nous pour que nous puissions obtenir la vie éternelle DANS le Royaume de Dieu. Le message au sujet du Christ, et la foi en Christ, N’EST PAS la totalité de l’Évangile. La foi en Christ et en son nom n’est pas quelque chose de séparé ou apart de l’Évangile non plus. Cela fait plutôt partie de l’unique et seul vrai Évangile.

Notre livret gratuit, “The Gospel of the Kingdom of God” (L’Évangile du Royaume de Dieu) (disponible en anglais seulement) décrit en détail ce dont le vrai message du l’Évangile comporte. Il inclut le message merveilleux que nous pouvons devenir des membres à part entière du Royaume de Dieu, et il explique comment ceci peut être accompli. Il définit clairement ce qu’est le Royaume de Dieu. Aussi étonnant que cela puisse paraître, la plupart de gens de nos jours n’ont AUCUNE IDÉE de ce qu’est le Royaume de Dieu. Ils ont appris à croire en un autre Évangile. Sans comprendre et croire le VRAI Évangile du Royaume de Dieu, nous ne pouvons pas être baptisés correctement.

L’Évangile du Royaume de Dieu révèle qui Dieu est, et ce qu’il est. Il montre que DIEU EST le Royaume de Dieu, régnant sur Sa création. Il montre que Dieu est une FAMILLE, à présent composée de DEUX êtres divins – Dieu le Père et Dieu le Fils, qui est Jésus-Christ. Il montre que les chrétiens convertis vont devenir membres de la Famille de Dieu lorsque le Christ revient sur cette terre. Il montre que le Royaume de Dieu va régner sur cette terre. Il révèle que le Saint-Esprit N’EST PAS un être divin séparé du tout, mais plutôt le pouvoir de Dieu qui émane de Dieu – de Dieu le Père et Dieu le Fils.

Il explique que Jésus-Christ était Dieu avant de devenir un être humain, mais qu’il a renoncé à sa nature divine pour devenir un être humain – de chair et de sang – pour qu’il puisse connaître la souffrance humaine et pour qu’il puisse mourir pour nous, et ainsi payer la peine de mort que nous avons méritée à cause de NOS PÉCHÉS. Il montre que Dieu le Père a ressuscité le Christ des morts et Lui a ramené à l’état glorifié de l’être divin qu’il était avant sa naissance comme être humain. Il révèle qu’à travers la souffrance et la mort du Christ – par son sacrifice suprême – nous pouvons obtenir le pardon de nos péchés. Il explique que la peine de mort causée par nos péchés peut nous être enlevée si nous acceptons, dans la foi, le sacrifice que le Christ a fait pour nous.

Croire en l’Évangile

L’évangile du Royaume de Dieu est beaucoup plus que ce que la majorité des gens réalise ou veut admettre! C’est impératif que nous CROYIONS en l’Évangile avant d’être baptisés. Nous devons croire qui Dieu est et ce qu’il est, croire ce qu’est notre potentiel humain, croire que nous avons encouru la peine de mort à cause de nos péchés, et croire que le sacrifice du Christ, comme l’Agneau de Dieu, a engendré notre réconciliation avec Dieu le Père. Nous devons comprendre et croire que nos péchés nous ont séparés de Dieu (voir Esaïe 59:1-2), et que cette séparation pouvait être enlevée SEULEMENT par le sacrifice du Christ (voir Ephésiens 2:14-18).

Nous devons aussi croire qu’il n’y a AUCUN AUTRE MOYEN D’ÊTRE SAUVÉ qu’à travers Jésus-Christ (Jean 14:6; Actes 4:12). Nous devons aussi croire que c’est le Père qui nous tire et nous amène au Christ (Jean 6:44, 65).

Combien de personnes qui ont été baptisées dans le temps passé croyaient vraiment tout cela? S’ils croyaient en un Évangile faux, Dieu n’a pas accepté leur baptême.

Par exemple, est-ce qu’ils croyaient que Dieu est une Trinité? (Nos livrets gratuits (en anglais seulement), “The Gospel of the Kingdom of God,” “Is God a Trinity?” et “God is a Family,” prouvent, basé sur la Bible, qui Dieu est et ce qu’il est vraiment.) S’ils pensaient que Dieu est une trinité au moment de leur baptême, comment le Dieu authentique pouvait-il considérer le baptême comme réel? Est-ce qu’ils avaient une compréhension claire concernant ce qui va leur arriver lorsqu’ils meurent? Est-ce qu’ils pensaient qu’ils vont quand ils meurent ou qu’ils ont une âme immortelle? (Notre livret gratuit, “Avez-vous une âme immortelle?” explique à partir de la Bible ce qu’est l’homme et ce que l’homme va devenir.)

Est-ce qu’ils savaient et croyaient ce que Dieu dit au sujet du péché? Est-ce qu’ils comprenaient et croyaient que le péché est la transgression de la loi? Que d’observer le dimanche, ainsi que certaines fêtes annuelles sont dérivées du paganisme, comme Noël et Pâques, c’est un péché parce que cela enfreint la loi de Dieu? (Notre livret, “Ne fêtez pas le Noël,” prouve à partir de la Bible pourquoi nous ne devons pas fêter des telles fêtes annuelles comme le Noël, Pâques, ou Halloween.)

En plus, est-ce qu’ils savaient et croyaient que c’est un péché de NE PAS observer le Sabbat hebdomadaire – la septième journée de la semaine – ainsi que les Jours saints annuels de Dieu – Pâque, les Jours du pain sans levain, la Pentécôte, la Fête des trompettes, le Jour des expiations, et la Fête des Tabernacles (Notre livret gratuit (en anglais seulement), “God’s Commanded Holy Days” (Les Jours saints ordonnés par Dieu) explique en détail l’ordonnance de garder ces jours sacrés.)

Maintenant, ceci peut paraître comme beaucoup de choses en lesquelles il faut croire, si vous n’avez jamais entendu le vrai évangile tel que le Christ l’a prêché. Il y en a même plus!

Nous devons aussi croire qu’il nous faut davantage de pouvoir, de Dieu, pour être capable de garder les lois de Dieu après notre baptême. Nous devons comprendre et croire que Dieu le Père va nous donner le Saint-Esprit – le MÊME ESPRIT qui émane du Père et Jésus-Christ – lorsque nous sortons de notre “tombe d’eau” lors du baptême, suivi par la prière et l’imposition des mains (voir discussion ci-dessous). Il faut que nous croyions que l’Esprit de Dieu en nous nous permet de commencer le long processus du changement de nos coeurs et nos mentalités, remplaçant notre nature charnelle que nous avons acquise de Satan avec une nature divine que Dieu va nos donner. Ceci est la SEULE façon dont nous pouvons devenir de plus en plus comme Dieu et Jésus-Christ. Nous devons croire que le Saint-Esprit de Dieu va réellement vivre en nous à partir de ce moment, que ça va nous diriger et nous guider, et que nous pouvons et DEVONS suivre l’exemple du Saint-Esprit en nous. Nous devons aussi croire et comprendre que nous sommes considérés comme de vrais chrétiens SEULEMENT lorsque l’Esprit de Dieu vit en nous. Nous devons croire que le Saint-Esprit en nous est des arrhes, un gage, ou garantie (2  Corinthiens 1:22, 5:5; Ephésiens 1:13-14) que Dieu va nous ressusciter des morts et nous changer en êtres immortels.

Nous devons croire et comprendre que nous devons obéir à Dieu. Une croyance divine en l’évangile veut dire obéissance au Christ et ses paroles. Nous devons croire que nous devons CROÎTRE dans la connaissance du Christ – la même connaissance que le Christ a – et que le baptême est seulement le DÉBUT de notre marche comme convertis vers une obéissance totale (voir 2 Pierre 3:18 et Ephésiens 4:15). Même si nous allons pécher de temps en temps après le baptême, nous devons croire que le Christ va, sur notre repentance réelle et du fond du coeur, continuer à nous nettoyer de toute iniquité.

Croire en Christ

Vous avez peut-être entendu les expressions, “Croire l’évangile,” ou “Croire en Christ.” Croire EN Christ veut dire CROIRE le Christ – croire ce que le Christ enseignait – le message qu’il prêchait, le message de l’évangile, les bonnes nouvelles du Royaume de Dieu. Tout ce que nous avons couvert dans la section précédente au sujet de croire l’évangile est compris dans la phrase simple “Croire en Christ.” De croire en Christ veut dire de croire en lui comme notre Dieu, notre Sauveur, et notre Roi qui règne sur nous. Lorsque nous croyons en Christ, nous croyons qu’il est ce que le Christ était avant sa naissance comme être humain, ce qu’il était pendant son séjour ici sur la terre, ainsi que ce qu’il est maintenant. Lorsque nous croyons en Christ, nous croyons que le Christ est maintenant notre Grand Prêtre, qui intervient sans cesse pour nous devant le Père pour obtenir de l’aide et de la force pour nous aux moments difficiles. Lorsque nous croyons en Christ, nous lui obéissons, et quand nous lui obéissons, nous obéissons Dieu le Père. Lorsque nous croyons en Christ, nous croyons en son retour à cette terre pour nous récompenser selon nos oeuvres.

Encore, nous demandons, “Combien ont vraiment compris et cru le VRAI message de l’évangile avant d’être baptisés?”

Comme nous avons expliqué, “la repentance” est un processus pour la vie. Cela ne s’arrête pas au moment de notre baptême. La repentance est un changement divin de la mentalité de briser la loi de Dieu à obéir à Dieu. De dire que Dieu nous accepte “comme nous sommes” si seulement nous “croyons en Jésus” est une mésinterprétation totale de l’Écriture. Une telle déclaration nie la nécessité de changement de notre part.

Lorsque nous croyons EN Christ, nous le CROYONS et nous allons l’OBÉIR. Paul parlait de “OBÉISSANCE de la foi” à plusieurs reprises (Romains 1:5; Romains 16.26). Nous lisons que les disciples, y compris un grand nombre des prêtres, devenaient “obéissants de la foi” (Actes 6:7).

La foi et l’obéissance ne sont pas exclues l’un de l’autre. Elles sont très connectées. Jacques parle d’une “foi morte” ou inutile, et inversement, une foi “vivante.”  La foi sans oeuvres – sans obéissance – est morte (Jacques 2:14-26). Quand nous croyons en Jésus-Christ, nous devons lui obéir. Sinon, notre foi est morte et nous lui adorerons “en vain” (Marc 7:6-13).

Le Christ a dit à ceux qui croyaient en lui qu’ils devaient “demeurer dans ma parole” pour être “vraiment mes disciples” (Jean 8:31). Pour demeurer dans la parole du Christ veut dire d’obéir et vivre selon ses paroles. Seulement celui qui “FAIT la volonté de Dieu demeure éternellement” (1 Jean 2:17). Nous devons PRATIQUER les choses que nous avons apprises (Philippiens 4:9). Nous sommes bénis si nous “suivons ses commandements” (Apocalypse 22:14). En fait, Le Christ nous dit dans Jean 13:17, “Si vous SAVEZ ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les PRATIQUIEZ.”

Si nous disons que nous croyons en Christ et que nous aimons le Christ, nous devons aussi obéir sa parole. Il nous dit dans Jean 14:15, “Si vous m’aimez, gardez mes commandements” (voir aussi Jean 14:21; 23; 15:10).

Le Christ est la lumière du monde (voir Jean 1:9) et il veut que nous venions à Lui. Comment est-ce que nous faisons cela? Jean 3:20-21 donne la réponse: “Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses oeuvres ne soient dévoilées; mais celui qui AGIT selon la VÉRITÉ vient à la lumière, afin que ses oeuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu.”

Venir au Christ – croyant en Christ comme notre Sauveur, celui qui est MORT pour NOS péchés – veut dire que nous devons être prêts à vivre une vie obéissant la loi de Dieu. Seulement croire en Christ, tout en continuant la pratique du péché, est inutile. Le Christ ne nous acceptera PAS de cette façon! Il nous dit que nous sommes ses amis SI nous faisons tout ce qu’il nous commande (Jean 15:14). Il nous appelle même ses frères, ses soeurs et sa mère, si nous faisons la volonté de Dieu (Marc 3:35). De l’autre côté, si nous refusons d’obéir les commandements de Dieu, pensant que tout ce qui compte c’est simplement de “croire” en, et être au courant de la personne Jésus-Christ, nous sommes appelé des menteurs en qui il n’y a aucune vérité. 1 Jean 2:4 rend ceci très clair: “Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements est un menteur, et la vérité n’est point en lui.”

C’est très clair que de croire en Christ veut dire lui obéir. Notez Jean 3:36, traduit de la version Revised Standard Bible, ”Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui n’obéit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.” Quelques traductions remplacent le mot “obéir” avec “croire,” mais, l’interprétation par “obéir” est correct selon l’original grec (comparez avec d’autres bibles en anglais, the Revised English Bible; the New American Bible; the Eberfelder Bible; the Menge Bible; the Zürcher Bible; et the Luther Bible).

Quand se baptiser?

Le fait de considérer le baptême demande un examen personnel en profondeur. Ce n’est pas quelque chose que nous devons faire à la hâte. Ce n’est pas une décision à prendre basée sur des émotions. Nous ne “donnons pas notre coeur au Seigneur” tout simplement.” Nous devons comprendre, nous repentir et croire, comme discuté auparavant. Pourquoi? Parce que le baptême est un pacte – un contrat – avec Dieu. Le baptême représente un accord que nous faisons avec Dieu de lui obéir – une promesse de vivre selon ses exigences pour le reste de notre vie. Si nous brisons cette promesse plus tard, Dieu nous tient certainement responsables de cela.

Dieu exige que nous soyons baptisés afin de recevoir son Saint-Esprit. La question de s’il faut être baptisé ou pas dépend de si une personne est assez âgée pour comprendre et croire l’évangile. Ceci inclut comme suit: une compréhension de ce qu’est le péché; le fait que la peine de mort est suspendue au-dessus de nos têtes à cause de nos péchés; le fait que le Christ est mort pour que nous puissions obtenir le pardon pour nos péchés lorsque nous nous en repentions vraiment et que nous acceptions son sacrifice comme paiement de nos péchés; le fait que nous devions mettre notre nature charnelle dans la tombe d’eau, et la laisser là; le fait que nous pouvions acquérir la nature divine de Dieu SEULEMENT si le Saint-Esprit habite en nous; et le fait que nous devons être baptisés pour recevoir la force de Dieu pour être en mesure de changer la façon dont nous pensons, parlons et agissons. Si vous pouvez saisir le sens de ce qui a été mentionné ci-haut et que vous croyez vraiment ces choses, alors nous vous disons, “oui, vous devez aller de l’avant avec le baptême aussi tôt que possible.”

C’est vrai, nous ne devons pas nous précipiter vers le baptême. De l’autre côté, une fois que nous comprenons ce qu’est le péché et que nous nous sommes repentis de nos péchés, et une fois que nous croyons le message de l’évangile de Jésus-Christ et tout ce que cela comporte, nous devons être baptisés immédiatement. Nous ne devons pas faire l’erreur de trainer et d’éviter notre responsabilité d’être baptisé. Des pensées et des idées peuvent facilement nous venir à l’esprit pour nos décourager de le faire. Vous pouvez être certain que ces idées ne viennent PAS de Dieu.

Dieu VEUT que nous soyons baptisés. Il nous ORDONNE de nous baptiser. Satan, de l’autre côté, ne DÉTESTE rien plus que de voir un de “ses enfants” lui quitter afin qu’il ou elle se place sous le gouvernement et règne de Dieu. Satan va essayer de contrecarrer nos intentions en introduisant dans nos esprits certains concepts, idées et arguments pour nous faire croire que nous ne devons pas être baptisés – au moins “pas encore.”

Ces pensées déroutantes viennent déguisées de différentes façons. Par exemple, nous pouvons croire que nous n’avons même pas besoin d’être baptisés parce que, tout d’abord, nous ne sommes pas des personnes si mauvaises que cela. Ne vous y trompez pas, TOUT LE MONDE COMMET DES PÉCHÉS, et TOUT LE MONDE DOIT SE REPENTIR. Un autre argument peut être que, si nous nous baptisons maintenant, tout amusement s’arrête, alors, amusons-nous maintenant et repentons-nous et baptisons-nous plus tard. Une troisième ligne de pensée peut aller dans ce sens: “Je dois être parfait avant d’être baptisé. J’essaie toujours de me débarrasser d’une habitude ou un péché particulièrement mauvais et je ne veux pas être baptisé avant de m’en être débarrassé.”

Tous ces arguments manquent complètement le point au sujet de POURQUOI nous devons être baptisé. La perfection ne sera pas acquise pendant cette vie basée sur notre propre force. C’est pour cela que nous DEVONS AVOIR LA PUISSANCE DU SAINT-ESPRIT DE DIEU pour nous aider à vaincre nos problèmes. Nous devons, bien entendu, VOULOIR changer. Cela veut dire que nous ne devons pas délibérément nous engager dans une mauvaise conduite, sachant que c’est mal. Notre faiblesse et incapacité de surmonter nos mauvaises habitudes prouve simplement que nous devons être baptisé et que nous devons recevoir le Saint-Esprit de Dieu pour nous AIDER avec nos batailles contre nos péchés.

Si nous pensons que nous ne voulons pas être baptisés encore parce que nous ne voulons pas manquer le plaisir, alors notre concept de “plaisir” doit être corrigé immédiatement. Si le baptême est un obstacle pour nous parce que nous ne voulons pas renoncer au “plaisir,” alors nous manquons vraiment le point. Peut-être avons-nous un faux concept de ce que cela veut dire d’être un chrétien. Par exemple, il y en a qui enseignent qu’un chrétien ne doit pas danser, regarder la télévision ou des films, boire de l’alcool, ou jouer aux cartes. Aucune de ces interdictions, cependant, n’est biblique. Plutôt, ils sont basés sur des traditions humaines et constituent simplement une religion auto-imposée. De l’autre côté, si le baptême était opposé à certaines actions habituelles de “plaisir”, là, notre concept de “plaisir” est contraire à la parole de Dieu – avec un baptême ou pas.  Quiconque, qui SAIT mieux, PÈCHE en réalité en participant aux “plaisirs” malsains. Lorsque nous savons comment faire le bien et éviter le mal, et que nous ne vivons pas en conséquence, nous péchons, baptisés ou pas. Comme nous avons expliqué déjà, il faut se repentir du PÉCHÉ AVANT notre baptême. De retarder la repentance est dangereux. Dieu nous tient redevables pour ce que nous savons et ce que nous faisons avec la connaissance qui nous a été donnée.

Lorsque nous examinons le récit biblique, nous trouvons que lorsque les gens étaient prêts pour le baptême, ils étaient baptisés immédiatement. Ils n’ont pas trainé, et les ministres n’ont pas fait passer les disciples à travers de “cours” d’exigences de baptême prenant beaucoup de temps, avant d’être prêt à baptiser la personne.

Nous constatons que le jour de la Pentecôte, 3,000 croyants étaient baptisés le même jour lorsqu’ils ont entendu le sermon inspiré de Pierre et étaient motivés de passer à une vraie repentance (Actes 2:41). Nous constatons que Philippe a immédiatement baptisé l’eunuque qui avait vénéré Dieu à Jérusalem, et qui étudiait la Bible pendant son retour vers l’Éthiopie (Actes 8:35-38). Philippe lui a expliqué les Écritures par rapport à Jésus et l’eunuque a été baptisé en quelques heures. Paul – autrefois Saul – a été baptisé par Ananias dans l’espace de quelques jours après la rencontre de Paul avec le Christ. Plus tard, Paul décrit son expérience dans ces mots, “Or, un nommé Ananias, homme pieux selon la loi…. vint se présenter à moi, et me dit…..Et maintenant, que tardes-tu ? Lève-toi, sois baptisé, et lavé de tes péchés, en invoquant le nom du Seigneur.” (Actes 22:12-16). Paul a baptisé le gardien de prison et sa famille “à cette heure même de la nuit.” (Actes 16:33).

Lorsqu’une personne adulte s’est honnêtement repentie et croit, il ou elle devrait être baptisée sans que des exigences laborieuses préalables soient nécessaires. Une personne qui s’est repenti et croit et obéie l’évangile, qui croit en, et garde le Sabbat et les Jours Saints, qui à montré des résultats dignes de repentance dans sa vie, qui paie la dîme et donne des offrandes selon les commandements de Dieu, et qui comprend le futur que Dieu nous réserve, devrait être baptisé. C’est simplement déraisonnable de demander d’une telle personne – comme quelques ministres ont fait – d’abord d’étudier un cours biblique laborieux ou regarder de longues vidéos bibliques qui commence par une simple leçon concernant si “Dieu” existe ou pas!

Qui doit baptiser?

Une fois qu’une personne est vraiment prête pour le baptême, un vrai ministre du Christ doit effectuer le baptême, même si ceci peut parfois exiger une période d’attente par le fait qu’un ministre du Christ n’est pas immédiatement disponible. Nous devons comprendre, cependant, que Dieu est en charge et que lorsqu’il appelle quelqu’un et les conduit au baptême, il va aussi élaborer les détails nécessaires pour envoyer un des ses ministres pour effectuer le baptême. Par exemple, Dieu a envoyé Pierre à Corneille, et il a envoyé Philippe à l’eunuque pour qu’ils puissent être baptisés.

Le récit biblique indique que seulement des ministres ordonnés doivent effectuer des baptêmes. La raison c’est que le baptême est fait avec le but de recevoir le Saint-Esprit. Nous devons nous rappeler qu’après le baptême par immersion sous l’eau, le ministre doit prier sur la personne et de mettre ses mains sur leurs têtes pour que la personne reçoive le Saint-Esprit. La Bible montre que sans l’imposition des mains, une personne ne reçoit pas normalement le Saint-Esprit.

Notez ceci dans Actes 8:12-17: “Mais, quand ils eurent cru à Philippe (un des sept diacres originels, Actes 6:5) qui leur annonçait la bonne nouvelle du royaume de Dieu et du nom de Jésus-Christ, hommes et femmes se firent baptiser…..Les apôtres, qui étaient à Jérusalem, ayant appris que la Samarie avait reçu la parole de Dieu, y envoyèrent Pierre et Jean. Ceux-ci, arrivés chez les Samaritains, prièrent pour eux, afin qu’ils reçussent le Saint-Esprit. Car il (mieux traduit: Il – L’Esprit-Saint) n’était encore descendu sur aucun d’eux; ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus. Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit… (Voir aussi, Actes 19:5-6).

Nous lisons après, dans le même chapitre, que Philippe a été envoyé par un ange, à l’eunuque, et que Philippe l’a baptisé. Si ce baptême a conduit au don du Saint-Esprit, alors Philippe, qui serait à ce moment un ministre, aurait prié sur l’eunuque et posé ses mains sur lui. Nous notons que Phillipe est appelé un “évangéliste” dans Actes 21:8.

Nous ne pouvons pas arriver à une conclusion différente en vertu du fait que les apôtres du Christ baptisaient d’autres avant de recevoir le Saint-Esprit eux-mêmes. Les douze apôtres étaient dans une position toute différente que le reste de nous aujourd’hui, ayant été choisi spécifiquement par le Christ pour un but très unique et particulier. Ils ont été envoyés par le Christ pour guérir les malades, chasser les démons et prêcher l’évangile, avant leur conversion. (Luc 22:32, AV; comparez au sujet de la conversion, 1 Samuel 10:6, 9). Ces activités, en particulier guérir les malades et chasser des démons sont réservé aux ministres ordonnés de Dieu. Vous souhaiterez peut-être lire le récit émouvant (excitant) dans Actes 19:13-16, rapportant l’essai futile et infructueux de gens non ordonnés de chasser un démon.

Le fait que le Christ a permis à ces apôtres de baptiser ne veut pas dire que des personnes non ordonnées ont le droit de le faire aujourd’hui. Ceci comprendra aussi des ministres d’églises qui ne prêche pas et ne pratique pas la loi de Dieu, comme le respect du Sabbat et les Jours Saints. (Notez que dans des circonstances inhabituelles, Dieu pourrait donner son Saint-Esprit à quelqu’un qui est baptisé par un ministre en dehors de l’Église de Dieu, ou par une personne non ordonnée dans l’Église de Dieu, si la personne baptisée remplie toutes les conditions d’un baptême approprié, comme discuté antérieurement dans ce livret. Il n’y a aucune promesse, cependant, que Dieu va accorder le Saint-Esprit dans de telles conditions, en particulier si la personne qui doit être baptisée comprend le rôle et la fonction des vrais ministres de Dieu dans son église).

Chaque exemple concernant l’Église du Nouveau Testament identifie les ministres ordonnés de Christ comme ceux qui devraient baptiser les gens, prier sur eux et poser leurs mains sur eux, pour que le Saint-Esprit puisse leur être donné. Nous trouvons, par exemple, que seulement les ministres de Dieu ont reçu une autorisation spéciale de Dieu de prier pour les malades et de poser leurs mains sur eux (en les oignant d’huile). Notez que dans Jacques 5:14-15: “Quelqu’un parmi vous est-il malade ? Qu’il appelle les anciens de l’Église, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera.” (Ceci ne veut pas dire que Dieu ne donnera pas le pouvoir de guérir à d’autres personnes, mais est-ce que nous pouvons être sûrs de ça? Nous pouvons être sûrs, cependant, que les anciens de l’église de Dieu ont l’autorisation et le pouvoir de prier pour la guérison des malades.)

Baptême au nom du Christ

Il y en a qui se demande si le baptême “au nom du Christ” est suffisant. Ils disent qu’un baptême valable doit inclure les mots: “Je vous baptise au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit” (voir aussi Matthieu 28:19). Est-ce que cette affirmation est correcte? Prenons en note, à partir du récit de l’écriture, comment les premiers apôtres baptisaient les disciples.

Un des premiers baptêmes est décrit dans Actes 8:14-17. Ce passage (discuté plus tôt dans ce livret) résume pour nous la cérémonie exacte du baptême conduisant au don du Saint-Esprit. Lisons-le encore: “Les apôtres, qui étaient à Jérusalem, ayant appris que la Samarie avait reçu la parole de Dieu, y envoyèrent Pierre et Jean. Ceux-ci, arrivés chez les Samaritains, prièrent pour eux, afin qu’ils reçussent le Saint-Esprit. Car il (mieux: Il – le Saint-Esprit) n’était encore descendu sur aucun d’eux; ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus. Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit.”

Notez soigneusement qu’ils ont d’abord reçu ou accepté la parole de Dieu. Ils ont entendu le message, ils l’ont cru et ils se sont repenti des leurs péchés. Puis ils ont été baptisés “au nom du Seigneur.” Après leur baptême, les ministres ont prié pour eux et leur ont imposé les mains pour les réserver avec le but saint de suivre Dieu et sa façon de vivre. C’était LÀ qu’ils ont reçu le Saint-Esprit.

Donc, nous constatons que le baptême au nom du Christ était adéquat. Certains ont dit que ce passage décrit simplement le fait que les apôtres baptisaient les gens avec l’autorité du Christ. Même si c’est certainement inclus, la signification scripturale est plus compréhensive.

Nous devons comprendre que dans la phrase, “au nom du Seigneur,” le mot grec pour “en” est “eis” et le mot grec pour “nom” est “onoma.” Le mot grec “eis” peut vouloir dire “en” ou “dans,” dépendant du contexte. Des écritures telles que Matthieu 2:23; 18:6; Marc 2:1; 13:16, traduit le mot grec “eis” correctement comme “en.” D’autres passages, tels que Matthieu 2:11, 12 et 13 (AV), traduisent le mot grec “eis” correctement comme “dans.”

En plus, le mot grec pour “nom,” “onoma,” peut aussi signifier, “possession.” Ce serait alors exact de traduire la phrase, “baptême au nom du Christ,” comme “baptême dans ou vers la possession du Christ.” Cette phrase ne décrit pas seulement le fait que le baptême doit être fait avec l’autorisation du Christ, cela montre aussi le résultat du baptême – nous devenons la propriété de Christ parce qu’il est mort pour nous et il nous a acheté avec son sang (voir Actes 20:28, 1 Corinthiens 6:20; 2 Pierre 2:1).

Maintenant, notez un autre passage révélateur dans Actes 19:1-6: “Pendant qu’Apollos était à Corinthe, Paul, après avoir parcouru les hautes provinces de l’Asie, arriva à Ephèse. Ayant rencontré quelques disciples, il leur dit : ‘Avez-vous reçu le Saint-Esprit, quand vous avez cru ?’ Ils lui répondirent : ‘Nous n’avons pas même entendu dire qu’il y ait un Saint-Esprit.’  Il dit : ‘De quel baptême avez-vous donc été baptisés ?’ Et ils répondirent : Du baptême de Jean. Alors Paul dit : ‘Jean a baptisé du baptême de repentance, disant au peuple de croire en celui qui venait après lui, c’est-à-dire, en Jésus. Sur ces paroles, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus.’ Lorsque Paul leur eut imposé les mains, le Saint-Esprit vint sur eux, et ils parlaient en langues et prophétisaient.”

Ces disciples avaient été baptisés par le baptême de Jean. Ce baptême n’était pas assez pour recevoir le Saint-Esprit. Le baptême de Jean était un signe externe d’une repentance intérieure, mais cela ne comprenait pas le don promis du Saint-Esprit. Un autre baptême – un baptême au nom du Seigneur Jésus-Christ – était nécessaire pour recevoir le Saint-Esprit. Ce passage laisse entendre que le baptême du Christ, qu’il effectuait à travers ses apôtres, était différent du baptême de Jean (voir de nouveau Jean 3:22; 4:1-3). Paul semblait avoir connu cette distinction et c’est pourquoi il a demandé les disciples, “En QUEL (baptême) étiez-vous baptisé?”

Prenons note encore de cette distinction. Les disciples étaient baptisés “dans le baptême de Jean. Le mot grec pour “dans” est “eis.” Une fois qu’ils ont appris qu’il fallait un autre baptême pour recevoir le Saint-Esprit, ils ont été baptisés “en” (ou au) nom du Seigneur.” En grec, le mot pour “en” est aussi “eis,” qui peut vouloir dire “dans.” Comme ils étaient baptisés par ou dans le baptême de Jean, ils étaient maintenant baptisés au nom de, ou à la possession du Christ, c’est à dire, dans (“onoma” en grec) le baptême du Christ. Ce passage montre que le baptême en, ou dans, le nom du Christ n’est pas seulement nécessaire, mais aussi suffisant, pour que le Père pardonne nos péchés et nous donne son Saint-Esprit.

Parlant en Langues

Il y a seulement trois événements dans la Bible où les gens parlaient en langues après avoir reçu le Saint-Esprit. Ces événements spéciaux sont survenus pour fournir la preuve que les gens avaient en fait reçu le Saint-Esprit. Ceci offre aussi une preuve additionnelle que le baptême en, ou dans le nom du Christ est adéquat.

Le premier événement est inscrit dans Actes 2, quand l’église du Nouveau Testament est née. Dieu voulait qu’il soit clair que ses disciples ont reçu le Saint-Esprit le jour de la Pentecôte. Le deuxième événement est arrivé dans Actes 10, lorsque, pour la première fois, les païens ont reçu le Saint-Esprit. Dieu ne voulait laisser aucun doute qu’il avait maintenant ouvert la porte de la repentance et la foi aux païens (Actes 10:45-46; 11:15-18). Le troisième événement est celui dans Actes 19 que nous venons de discuter. Ici, Dieu voulait que ce soit clair que SEULEMENT le baptême dans le Christ est adéquat pour recevoir le Saint-Esprit (et non pas, comme dans le cas du baptême dans (ou par) Jean. Nous ne sommes pas baptisés au nom d’un homme. Ceci est très important à comprendre, car notre baptême ne devient pas invalide si le ministre qui nous a baptisés quitte ensuite l’église.

Nous devons comprendre, aussi, ce qui arrivé exactement lorsque les gens parlaient en langues dans ces cas particuliers. Certains disent que le baptême par le Saint-Esprit fait en sorte que la personne baptisée tombe en arrière, commence à se rouler sur le plancher, et parle ou hurle d’une façon incompréhensible, montrant prétendument qu’il ou elle à reçu le don du Saint-Esprit et peut maintenant “parler en langues.”

Cependant, ce genre de conduite n’est pas ce que cela veut dire lorsque la Bible parle de parler en langues. Actes 2 explique que parler en langues veut dire parler dans une autre langue. Dans Actes 2:4 nous pouvons lire: “Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer.” En commençant par le verset 6 et en continuant dans les versets 8 et 11, nous trouvons l’explication de “parler en langues.” Verset 6: “…chacun les entendait parler dans sa propre langue….(verset 8) ‘Et comment les entendons-nous dans notre propre langue à chacun, dans notre langue maternelle?….(verset 11) …comment les entendons-nous parler dans nos langues des merveilles de Dieu ?”

Le mot grec pour “langage” dans les versets 6 et 8 est “dialektos,” duquel est dérivé notre mot “dialecte.” Le mot grec pour “langue” ou “langage” dans les versets 4 et 11 est “glossa.”

De parler en langues, donc, veut simplement dire de parler dans une langue ou un dialecte différent – mais c’est toujours une langue ou un dialecte “dans lequel les gens sont nés.” Ils parlent dans un dialecte ou une langue, que d’autres gens comprennent à cause de leur origine, environnement ou éducation. Comme mentionné, la Bible mentionne seulement trois incidents où les gens ont reçu ce don immédiatement à la réception du Saint-Esprit. Cependant, ce don a été offert au fil des ans à de nombreuses personnes baptisées, pas nécessairement au moment du baptême, mais avec le temps, au fur et à mesure qu’ils ont mûri dans leur vie de chrétien.

Paul a dit spécifiquement que “parler en langues,” or parler une langue différente, ne devrait pas être fait au moins que quelqu’un est présent pour interpréter ce qui est dit. Le concept qu’on peut parler dans une “langue différente,” ou dans une langue étrangère, sans comprendre ce que la personne dit, est totalement non biblique et très dangereux. Nous sommes avisés que les anges ont leur propre langue (1 Corinthiens 13:1). Cela veut dire que les démons – des anges déchus – ont aussi leur propre langue.

Notez 1 Corinthiens 14:4-5: “Celui qui parle en langue (grec: “glossa”) s’édifie lui-même…celui qui prophétise est plus grand que celui qui parle en langues (grec: “glossa”), à moins que ce dernier n’interprète, pour que l’Eglise en reçoive de l’édification.”

Autrement dit, si un ministre prêche à l’audience dans une langue étrangère, l’audience  ne va pas le comprendre. Celui qui parle la langue sait ce qu’il dit (s’il ne sait pas, il est alors probablement déjà en contact avec et sous l’influence de démons), mais personne dans l’audience ne va le comprendre. Au moins que lui ou quelqu’un d’autre qui connaît les deux langues traduit ce qu’il dit, l’audience n’en profite pas.

Paul continue, dans le verset 9: “De même vous, si par la langue (“glossa”) vous ne donnez pas une parole distincte, comment saura-t-on ce que vous dites ? Car vous parlerez en l’air.”

En grec, le mot pour “langue” et “langage” est le même; c.-à-d., “glossa.” Le traducteur décidait parfois d’utiliser le mot langue (en anglais “tongue”) et parfois “langages.”  Les traductions, cependant, ne sont pas toujours inspirées. The Living Bible (La Bible vivante), par exemple, traduit le verset 9 de cette façon; “de la même façon, si vous parlez à une personne dans un LANGAGE qu’il ne comprend pas, comment va-t-il savoir ce que vous voulez dire?” De toute évidence, parler dans une langue étrangère veut dire parler dans un langage étranger.

Notons l’ordonnance de Paul dans 1 Corinthiens 14:27-28: “En est-il qui parlent en langue (ou langue étrangère; grec: “glossa”; the Living Bible traduit ici, “Pas plus que deux ou trois devraient parler dans une LANGUE inconnue…”), qu’il y ait deux ou tout au plus trois, chacun à son tour, et qu’un le traduit.  Mais, s’il n’y a pas d’interprête, qu’il reste silencieux dans l’église, est qu’il parle à lui-même et à Dieu.

Nous ne devrions pas anticiper immédiatement le don d’être capable de parler dans une langue étrangère au moment de notre baptême. Comme nous avons mentionné, Dieu a offert ce don seulement à trois occasions distinctes, pour une raison très spécifique et importante. Si, toutefois, Dieu accordait un tel don, ce serait un qui se manifesterait “décemment et dans l’ordre” (1 Corinthiens 14:40). Cela ne serait pas fait dans la “confusion” (1 Corithiens 14:33). Ce serait un don de parler dans une langue étrangère et l’orateur (ou: celui qui parle) saurait ce qu’il ou elle dit, ainsi “glorifiant Dieu (Actes 10:46). Basé sur les commentaires de Paul, ceux qui seraient présents comprendraient soit la langue parlée, ou quelqu’un de présent serait en mesure de comprendre et interpréter ce qui est dit.

Les membres de l’Église ne sont pas la propriété d’un homme

Dieu a conféré le don de parler en langues – langues étrangères – aux disciples dans Actes 19 pour montrer que le baptême doit être fait en Christ, et non pas en n’importe quel homme. Paul répète le fait que le baptême en ou au nom d’un ministre n’est pas assez. (Après tout, il n’y a aucun autre nom que le nom du Christ par lequel nous pouvons être sauvés: voir Actes 4:12).

Lorsque nous lisons dans 1 Corinthiens 1:13-17: “Christ est-il divisé ? Paul a-t-il été crucifié pour vous, ou est-ce au nom de Paul que vous avez été baptisés ? Je rends grâces à Dieu de ce que je n’ai baptisé aucun de vous, excepté Crispus et Gaïus, afin que personne ne dise que vous avez été baptisés en mon nom. J’ai encore baptisé la famille de Stéphanas; du reste, je ne sache pas que j’aie baptisé quelque autre personne. Ce n’est pas pour baptiser que Christ m’a envoyé, c’est pour annoncer l’Evangile, et cela sans la sagesse du langage, afin que la croix de Christ ne soit pas rendue vaine.”

Un baptême au nom d’un homme n’est pas assez pour obtenir le don du Saint-Esprit. Dans la phrase, “au nom de Paul,” le mot grec pour “au” (in en anglais) est “eis” qui peut aussi vouloir dire “en,” et le mot grec pour “nom” est “onoma,” qui peut aussi signifier, “possession.” Paul nous dit ici que ce n’est pas assez d’êtres baptisés au nom ou la possession d’un ministre. Nous ne sommes pas la propriété d’un homme. Nous sommes la propriété, ou la possession, de Jésus-Christ qui nous a acheté avec son propre sang. (comparez encore les paroles de Paul au ministère à Ephèse, tel qu’inscrit dans Actes 20:28, “Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Eglise de Dieu, qu’il s’est acquis par son propre sang.”)

Le baptême dans l’Ancien Testament

L’ancien Israël était “baptisé” mais encore, ce baptême n’était pas assez pour être sauvés du péché et pour recevoir le Saint-Esprit. (Nous comprenons que le Saint-Esprit n’était pas accordé au peuple de l’ancien Israël, sauf pour quelques personnes dans l’Ancien Testament qui étaient choisies par Dieu pour recevoir le Saint-Esprit pour un but en particulier. Ceux-ci incluent Enoch, Noé, Abraham, Isaac, Jacob, Moïse, Aaron, David, et les prophètes du temps passé, entre autres.)

Nous lisons dans 1 Corinthiens 10:1-5: “Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu’ils ont tous passé au travers de la mer, qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, qu’ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et qu’ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ. Mais la plupart d’entre eux ne furent point agréables à Dieu, puisqu’ils périrent dans le désert.”

Ils “ont bu” du rocher spirituel – Jésus-Christ – qui était avec eux et qui les enseignait, mais ils

n’étaient pas baptisé en son nom ou à sa possession, et subséquemment, n’ont pas reçu son Saint-Esprit. Nous lisons qu’ils étaient baptisés en (grec, “eis”) (ou: au nom de) Moïse.  Un tel baptême n’est pas assez pour obtenir le don du Saint-Esprit.

Pierre fait une analogie entre un vrai baptême et le déluge du temps de Noé. Alors qu’un vrai baptême nous sauve de la mort éternelle, le “baptême” que Noé et sa famille ont éprouvé les a sauvés seulement de la mort physique. Nous lisons dans 1 Pierre 3:20-21: “…lorsque la patience de Dieu se prolongeait, aux jours de Noé, pendant la construction de l’arche, dans laquelle un petit nombre de personnes, c’est-à-dire, huit, furent sauvées à travers l’eau. Cette eau était une figure du baptême (qui n’est pas la purification des souillures du corps, mais l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu), et qui maintenant vous sauve, vous aussi, par la résurrection de Jésus-Christ, qui est à la droite de Dieu, depuis qu’il est allé au ciel, et que les anges, les autorités et les puissances, lui ont été soumis.”

Le “baptême” de Noé, sa femme, ses fils et ses belles-filles ne les a pas, bien sûr, amenés à recevoir le Saint-Esprit. Il semble, selon les récits bibliques, que seulement Noé – peut-être Shem – avait le Saint-Esprit de Dieu au moment du déluge. C’est aussi fortement indiqué dans la Bible que Noé avait reçu le Saint-Esprit de Dieu avant le déluge (voir Génèse 6:8-9; 22; 7:1). Il n’y a aucune indication biblique que les autres enfants et belles-filles de Noé avaient le Saint-Esprit de Dieu. Le “baptême” du déluge n’était pas un baptême qu’amenait à un salut spirituel parce que ce n’était pas un baptême “au nom de,” ou “à la possession,” de Jésus-Christ. Cependant, l’analogie de Pierre pointe vers le baptême de nos jours et le connecte à la résurrection de Jésus-Christ. (Nous n’aurions pas pu recevoir le Saint-Esprit de Dieu si le Christ n’avait pas ressuscité des morts).

Les éléments du baptême

Pour récapituler, le baptême au nom de, ou à la possession de Jésus-Christ n’est pas seulement nécessaire, mais aussi suffisent pour obtenir le pardon de nos péchés et pour recevoir le don du Saint-Esprit. Il faut que nous nous rappelions qu’il n’y a aucun incident biblique enregistré où les premiers apôtres baptisaient des gens autres qu’en, ou au nom de Jésus-Christ. Paul, un apôtre de Jésus-Christ, l’a très bien expliqué dans Romains 6:1-4. Lisons ce passage de nouveau: “Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ? Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie.”

Paul dit que nous sommes baptisés en (Grec, “eis”) Christ et à sa mort. Tout comme le Christ est mort physiquement, nous mourons ainsi spirituellement dans le baptême. Comme le Christ était littéralement ressuscité des morts, nous sommes, aussi, ressuscités des morts spirituels par le Père pour vivre dans la nouveauté vie. Cette partie du symbolisme du baptême – la mort dans la tombe d’eau – se compare de façon claire et symbolique seulement avec la mort du Christ. Ni le Père ni le Saint-Esprit – la puissance de Dieu – ne sont morts d’aucune façon. Seulement le Christ, en tant qu’être humain, est mort. En plus, c’est la mort du Christ qui est non pas seulement assez, mais aussi nécessaire, pour notre pardon (Matthieu 1:21). C’est la raison pour laquelle le baptême en (au nom de) tout autre être humain, que ce soit Paul ou Moïse ou Jean, n’aurait pas pour effet d’accorder le pardon et de recevoir le Saint-Esprit de Dieu. Leur mort n’a pas, et ne pouvait pas, accomplir ce dont la mort du Christ à accomplie.

C’est clair, l’ordonnance du baptême consiste en plusieurs éléments clés:

1) Le baptême commence avec notre mort spirituelle dans la tombe d’eau.

2) Il est suivi par notre résurrection des morts spirituels par le Père à travers le pouvoir du Saint-Esprit de Dieu.

3) La troisième partie est la prière du ministre à Dieu le Père pour le don du Saint-Esprit, et l’imposition des mains du ministre sur la personne baptisée pour recevoir le Saint-Esprit de Dieu (voir encore Actes 8:14-17).

Comme nous avons vu, toutes ces parties sont importantes, parce que sans une d’elles, le Saint-Esprit n’est pas généralement conféré à une personne.

Lisons encore Colossiens 2:11-13: “Et c’est en lui (le Christ) que vous avez été circoncis d’une circoncision que la main n’a pas faite, mais de la circoncision de Christ, qui consiste dans le dépouillement du corps de la chair : ayant été ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts. Vous qui étiez morts par vos offenses et par l’incirconcision de votre chair, il vous a rendus à la vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses.”

Lorsque nous sommes baptisés en Christ – à sa mort – notre vieil homme meurt, et nous “revêtons” le Christ – le nouvel homme de Dieu. Notez Galates 3:27: “vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ.” Voir aussi, Romains 13:14.

Le baptême décrit notre mort et enterrement dans une tombe d’eau à la même manière dont le Christ est mort et enterré dans un tombeau. Le baptême décrit aussi notre résurrection des morts et notre départ du tombeau d’eau, tout comme le Christ avait ressuscité des morts et a quitté la tombe. Finalement, il décrit la marche dans la nouvelle vie en revêtant le Christ, qui vit maintenant en nous à travers son Saint-Esprit. 2 Jean 7 (1:7) nous dit que seulement les séducteurs ne confessent point que Jésus “est venu en chair.” Le Christ vient aujourd’hui en chair. Il le fait en vivant sa vie en nous. Le Christ vivait en Paul (Galates 2:20). Il vit en nous aujourd’hui. De cette façon, il vient “en chair,” puisque nous sommes des êtres humains de chair et de sang.

Baptême au nom du Christ

Nous lisons dans Actes 2:38 que nous devons être baptisés AU nom du Christ. Pierre nous dit  “Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit.” Le mot grec pour “au” dans cette clause (“au nom de Jésus-Christ”) est “epi.” Le mot grec pour ‘nom” est encore, “onoma.” Pierre nos dit, donc, que nous devions être baptisés “au” nom, ou à la possession, du Christ et puis nous allons recevoir le Saint-Esprit. Après tout, c’est le Christ qui nous baptise avec le Saint-Esprit, tel que Matthieu 3:11 nous dit: «(Le Christ) vous baptisera du Saint-Esprit.” (Voir aussi, Matthieu 3:14.)

Nous avons aussi lu dans Actes 10:48 que Pierre les ordonnait “d’être baptisé au nom du Seigneur.” Le mot grec pour “au” dans la phrase, “au nom du Seigneur” est “en.” Nous trouvons ici une ordonnance par la bouche de Pierre, d’être baptisé “au nom du Seigneur.” Dans les passages dans Actes 2:38 et Actes 10:48, énoncés ci-haut, la pensée supplémentaire est transmise que le baptême doit être fait sous l’autorité du Christ. Seulement alors, le Père – à travers Jésus-Christ – va nous conférer le don du Saint-Esprit (Jean 14:26; 15:26; Tite 3:5-6).

Imposition des Mains

Il est nécessaire que le ministre pose ses mains sur la personne qu’il a baptisée, avant que la personne reçoive le Saint-Esprit. Ceci montre que le Saint-Esprit, émanant de Dieu le Père et Jésus-Christ (Galates 4:6; Philippiens 1:19; Romains 8:9) à travers le ministre qui effectue le baptême à la personne baptisée,  met la personne baptisée à part du reste du monde pour un but saint et vertueux. La personne baptisée est maintenant sanctifiée – mise à part – pour avancer dans la nouveauté de vie. Le pouvoir de l’Esprit de Dieu à l’intérieur de cette personne va maintenant guider, mener et diriger la personne dans la manière qu’il ou elle doit suivre, donnant à la personne la capacité de marcher sur le droit chemin, et aussi donnant la force de ne pas abandonner et retourner au monde, ainsi purifiant cette personne du péché.

Le Rôle Du Saint-Esprit Pendant le Baptême

Notez le rôle important du Saint-Esprit durant la cérémonie du baptême. Sans le baptême, nous ne recevons pas le Saint-Esprit. Avec un baptême approprié, nous le recevons, puisque c’est un baptême AVEC le Saint-Esprit. Nous lisons dans Actes 1:5: “vous serez baptisés du Saint-Esprit….” Comparez aussi avec Actes 11:16.

Un baptême du Saint-Esprit est fait à travers l’ordonnance d’un baptême d’eau, comme c’était le cas avec le baptême que Jean effectuait. Le baptême de Jean, cependant, n’allait pas assez loin, comme nous avons déjà mentionné. Ce n’était pas un baptême AVEC le Saint-Esprit. Seulement le baptême au nom du Christ – un baptême en Christ – peut accomplir cela.

C’est par le baptême en Christ – un baptême AVEC le Saint-Esprit – que nous devenons des membres de l’Église, le corps spirituel du Christ. Nous sommes baptisés dans l’Église, un organisme spirituel, non pas une organisation humaine en particulier. Nous lisons dans 1 Corinthiens 12:13: “Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d’un seul Esprit.”

Nous avons été baptisés “dans un corps” – l’Église – par un Esprit. Le mot grec pour “en” est “eis.” Dans la phrase, “par un Esprit,” le mot grec pour “par” est “ek” et peut aussi vouloir dire “de.” On nous dit ici que c’est “par” le Saint-Esprit que nous avons été placés dans l’Église. Le Saint-Esprit émane de Dieu – du Père et du Fils – à nous, et nous devenons ainsi une partie du corps spirituel du Christ.

On nous dit aussi dans Corinthiens 12:13 que nous avons tous été abreuvés du même Esprit. Cela veut dire que nous devons continuellement absorber, ou prendre part, de l’Esprit de Dieu afin de rester dans le corps spirituel du Christ.

1 Corinthiens 6:11 nous dit que “Mais vous avez été lavés…..sanctifiés…(et) justifiés au (en grec “en”) nom du Seigneur Jésus-Christ, et PAR (grec “ek”) l’Esprit de notre Dieu.”

Le rôle du Père lors du baptême

Le rôle du Père est aussi très important lors de la cérémonie du baptême. C’était le Père qui donnait son Fils unique, Jésus-Christ, afin de mourir pour nous. C’était le Père qui a ressuscité le Christ des morts. C’est le Père qui, lors du baptême, nous ressuscite d’entre ceux qui sont spirituellement morts, et qui nous donnent son Saint-Esprit. Le Père et Jésus-Christ commencent à vivre dans la personne convertie, à travers le Saint-Esprit. Lorsque le Saint-Esprit – l’Esprit du Père et du Fils – demeure en nous, et que nous suivons la voie du Saint-Esprit en faisant des changements importants dans nos vies, nous commençons à acquérir la nature véritable de Dieu – la nature divine de Dieu le Père et Dieu le Fils (voir 2 Pierre 1:2-4). Ultimement, nous serons changés en êtres divins immortels par ce même Esprit et devenons des membres permanents du Royaume – la Famille – de Dieu.

Est-Ce que Matthieu 28:19 Enseigne une “Formule de Baptême?”

Nous connaissons, tous, le passage dans Matthieu 28:19-20, où le Christ disait à ses apôtres, “(verset 19) Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit (verset 20) et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit….”

On a beaucoup écrit au sujet de Matthieu 28:19 pour évaluer si le texte est authentique. Nous n’avons pas besoin de trop nous préoccuper de cela, tant que nous comprenons que ce passage n’enseigne pas une “formule de baptême” obligatoire, et qu’il n’enseigne certainement pas une Trinité et le personnage du Saint-Esprit. (Au sujet du concept erroné de la Trinité, veuillez lire notre livret gratuit, “Is God a Trinity?”). (En anglais seulement)

Concernant la question si Matthieu 28:19 suggère une formule de baptême obligatoire ou pas, notez ceci: Dans la phrase, “au nom de,” le mot grec pour “nom” est “onoma,” et le mot grec pour “à” est “eis.” Donc, la phrase peut aussi être traduite comme, “les baptisant à la possession de….”

Il faut que nous nous rappelions et que nous mettions en évidence la signification symbolique transmise avec l’ordonnance du baptême et ses différents éléments dans un passage donné pour que nous puissions comprendre ce passage de façon appropriée. Lorsque la Bible parle de baptême, il peut ne pas toujours mentionner tous les éléments dans un passage donné. Par exemple, les éléments obligatoires de prier au Père, ou de l’imposition des mains ne seront pas forcement mentionné spécifiquement dans un passage en particulier. Ils sont, cependant, nécessaires pour recevoir le Saint-Esprit.

Nous avons vu de récits bibliques que les disciples étaient baptisés au nom de, or à la possession de Jésus-Christ. Il n’y a aucun exemple biblique où quelqu’un était réellement baptisé au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Nous lisons de façon systématique que les disciples étaient baptisés à au nom de Jésus-Christ SEULEMENT.

Nous avons discuté Actes 8:14-17 et Actes 19:1-6 comme preuve de cette affirmation. Notez que dans ces passages, le mot grec pour ‘au nom de” dit, “eis to onoma tou,” exactement comme dans Matthieu 28:19. (Voir, comme preuve, “The Englishman’s Greek New Testament; giving the Greek Text of Stephens 1550, with the various readings of the Editions of Elzevir 1624, Griesbach, Lachmann, Tischendorf, Tregelles, Alford, and Wordsworth: Together with An Interlinear Literal Translation, and The Authorized Version of 1611.”)  L’argument occasionnel que l’expression ‘eis to onoma” apparaît seulement dans Matthieu 28:19, est donc incorrecte.

Y a-t-il y a une contradiction, alors, à Matthieu 28:19 où Jésus ordonna les apôtres de “faire de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit”? Comment pouvons-nous résoudre cette contradiction apparente?

Certains soutiennent que le Christ donnait à ses apôtres dans cette écriture une “formule de baptême” à être utilisée lors du baptême. Ils vont jusqu’à dire que le baptême n’est pas valide au moins que le ministre utilise cette formule exacte. Est-ce que leur raisonnement à un soutien biblique?

Si le Christ avait donné à ses apôtres une ordonnance dans Matthieu 28:19 d’utiliser une “formule” en particulier lors du baptême, alors ses disciples seraient en violation flagrante de ses ordonnances, puisqu’ils n’utilisaient jamais cette ‘formule.” Au moins, il n’y a aucun récit biblique qu’ils l’ont utilisée. Plus tôt, nous constatons que Paul a dit à ses disciples d’être baptisés au nom du Christ (voir Actes 19:1-6), non pas, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Souvenez-vous, toutefois, ce qui arrivait lorsque les personnes sont sorties du tombeau d’eau. Les apôtres qui baptisaient les gens priaient sur eux, et imposaient les mains sur eux (voir Actes 8:14-17). Nous prions au Père, tel que le Christ nous a mandatés de faire (voir Matthieu 6:9), donc en imposant les mains sur les gens et en priant sur eux, les apôtres demandaient le Père de donner à ces gens le Saint-Esprit pour les séparer du reste du monde.

Plutôt que de voir Matthieu 28:19 comme une “formule” à être utilisée textuellement par le ministre lorsqu’il baptise une personne à la mort du Christ, le passage dans Matthieu 28:19 offre une description de ce qui arrive pendant toute la cérémonie, y compris la prière pour la personne – une fois qu’il ou elle est baptisé, et l’imposition des mains sur cette personne. Notez que Matthieu 28:19 n’est pas formulé comme un ordre à être répété comme une formule, mais comme une clarification sur comment “faire des disciples.” Nous devons faire des disciples en les baptisant et en les enseignant d’observer toutes les choses que le Christ ordonnait. Le baptême au nom du Christ et sa mort est le début, suivi par la “résurrection” de la tombe d’eau, la prière du ministre au Père pour le don du

Saint-Esprit, et l’imposition des mains. Ça décrit le processus au complet. De la même manière, lorsque les ministres du Christ enseignent “toutes les choses” que le Christ nous a ordonnées, ça comprend un long processus enseignant le message entier de l’évangile, plutôt qu’une certaine “formule” de mots.

Donc, Matthieu 28:19 ne propose pas une “formule de baptême” mot pour mot en particulier, donné comme une ordonnance. Cela ne propose pas, non plus, une “formule à suivre” en particulier. Plutôt, l’ordonnance “d’enseigner toutes choses” est un terme compréhensif, qui décrit le processus d’enseigner. La même chose est vraie pour l’ordonnance de baptiser quelqu’un. Lorsqu’un ministre nous baptise au nom, ou à la possession de Jésus-Christ, nous reconnaissons que nous sommes baptisés à la mort du Christ. Notez que la Bible ne dit nulle part que nous sommes baptisés à la mort du Père ou le Saint-Esprit. Une telle analogie ne correspond tout simplement pas. C’était SEULEMENT le Christ qui est mort, et c’était SEULEMENT le Christ qui est ressuscité, par le Père, à travers le Saint-Esprit. (Voir encore Romains 6:1-13.)

En même temps, c’est aussi reconnu que le Père a donné le Christ, son Fils unique, à mourir pour nous; que le Père a ressuscité le Christ; que le Père nous ressuscite, spirituellement parlant; et que le Père nous donne le Saint-Esprit. Lorsque nous sortons de la tombe d’eau, le ministre de Dieu pose ses mains sur notre tête et demande à Dieu le Père le Saint-Esprit – le même Esprit qui émane du Père et du Fils. C’est cet Esprit de Dieu qui entre en nous qui nous permet d’avancer dans la nouveauté de vie. Nous reconnaissons aussi qu’à ce moment précis, nous entrons dans la Famille de Dieu comme des enfants conçus – pas encore nés de nouveau – de Dieu le Père, et frères et soeurs de notre frère ainé, Jésus-Christ. Dans ce sens, nous devenons la possession, ou la “propriété,” de la Famille de Dieu (tout ce qui appartient au Christ, appartient au Père aussi, et vice versa; voir Jean 16:15). Tout ceci est

rendu possible, donc, à travers le Saint-Esprit de Dieu. Alors, plutôt que d’enseigner une formule de baptême en particulier, Matthieu 28:19 enseigne comment Dieu rend cela possible pour nous, à travers le Saint-Esprit, de faire partie de la Famille de Dieu.

Notez les mots du Christ dans le récit parallèle dans Marc 16:15-16; “Puis il leur dit : ‘Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas (et n’est pas baptisé) sera condamné (mieux traduit: jugé).” Il n’y a même pas un soupçon d’une formule de baptême ici.

Certains, même en dehors des organisations qui respectent le Sabbat, comme de l’Église de Dieu (Church of God), ont conclu que Matthieu 28:19 ne propose pas une “formule de baptême” en particulier, concluant, plutôt, que le baptême au nom du Christ est assez. L’Église catholique a déterminée au synode de Nemours en 1284 que le baptême au nom du Christ est tout à fait suffisent.

Ensuite, en 1913 environ, un groupe Pentecôtiste à conclu de baptiser “au nom de Jésus plutôt que d’utiliser la formule traditionnelle…(de baptême)” (Susan Lynn Peterson, Timeline Charts of the Western Church, 1999, page 201). En 1945, United Pentecostal Church (l’Église Pentecôtiste Universelle) a été formée, par la fusion de deux groupes Pentecôtistes. Ils ont continué de baptiser au nom de Jésus (Peterson, Page 209).

La base de ce que nous croyons et ce que nous faisons doit être la Bible. Compte tenu de toute l’évidence scripturale présentée dans ce livret, the Church of the Eternal God (L’Église de l’Éternel Dieu) et ses affiliés corporatifs, the Church of God, a Christian Fellowship (L’Église de Dieu, une Fraternité Chrétienne) au Canada, et the Global Church of God (L’Église Globale de Dieu) au Royaume-Uni, ont déclarées que Matthieu 28:19 ne propose pas une “formule de baptême” mandataire, et qu’un baptême au nom du Christ est nécessaire et suffisent. Cela veut dire qu’un baptême au nom du Christ est valable, tant que les exigences suivantes ont été comprises par la personne qui doit être baptisée:

1) La personne doit s’être repentie de ses péchés et sa nature charnelle humaine.

2) La personne doit avoir accepté Jésus-Christ comme son Sauveur personnel.

3) La personne doit croire l’évangile, y compris le fait que le sacrifice du Christ et un paiement suffisent pour la pénalité de ses péchés.

Lorsque nous sommes baptisés, nous devons aussi comprendre que le baptême est le premier pas vers l’accès au Royaume, ou la Famille, de Dieu. L’ordonnance du baptême comprend donc les concepts suivants:

1) On est baptisé au nom, ou la possession, de Jésus-Christ pour le pardon des péchés.

2) On est baptisé et enterré à la mort du Christ, pour être ressuscité par Dieu le Père à travers le pouvoir de Saint-Esprit.

3) On est baptisé avec le Saint-Esprit de Dieu. L’Esprit de Dieu en nous nous permet de revêtir le Christ et d’avancer dans la nouveauté de vie.

4) On est baptisé par, ou “du” Saint-Esprit au (ou: en joignant le) corps spirituel du Christ, l’Église. L’Église est un organisme spirituel et pourrait être décrite comme le Royaume de Dieu en embryon. À travers le baptême et en recevant le Saint-Esprit de Dieu, nous devenons des enfants conçus de Dieu le Père, des frères et soeurs conçus de Jésus-Christ, et des membres conçus de la Famille de Dieu, actuellement composée de Dieu le Père et Jésus-Christ le Fils.

5) On est baptisé par, et avec l’autorisation, de notre Frère ainé, Jésus-Christ.

Les chrétiens qui ont été baptisés “au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit,” cependant, n’ont pas à s’inquiéter que leur baptême soit non valable, tant qu’ils ont compris la véritable signification du baptême, y compris les faits que Dieu n’est pas une Trinité et que le Saint-Esprit n’est pas un être divin à part. Après tout, lorsqu’on est baptisé au nom du Père et le Fils et le Saint-Esprit, “le baptême au nom du Christ est inclus, et, comme nous avons expliqué, le Père et le Saint-Esprit ont un rôle important lors de la cérémonie du baptême. Tant qu’une personne comprend, au moment de son baptême, les fonctions et la nature du Père et du Fils et du Saint-Esprit, son baptême est valide.

Conclusion

Nous avons présenté dans ce livret la preuve biblique que le baptême d’eau par immersion est une condition nécessaire pour le salut. Sans cela, il n’y a pas de promesse dans la Bible de recevoir le Saint-Esprit de Dieu, et sans le Saint-Esprit de Dieu demeurant en nous, nous ne sommes pas de vrais chrétiens, et Dieu ne nous accordera pas son don d’une vie éternelle dans son Royaume.

Si vous êtes assez vieux pour comprendre la signification du baptême, et ce que cela comporte, et si vous désirez vraiment commencer un nouveau chapitre dans votre vie, maintenant c’est le temps de contacter un des vrais ministres de Dieu pour de l’aide et des conseils. Si vous avez été baptisé dans le passé, mais que vous vous demandez si votre baptême était valable aux yeux de Dieu, n’hésitez pas de nous contacter pour des conseils. Nous sommes là pour aider.

Ne tardez pas. Rappelez-vous les mots émouvants d’Ananie à Paul, comme récité dans Actes 22:14, 16 – des mots qui s’appliquent à tous les disciples que Dieu a appelé et choisi, “Le Dieu de nos pères t’a destiné à connaître sa volonté, à voir le Juste, et à entendre les paroles de sa bouche…..Et maintenant, que tardes-tu ? Lève-toi, sois baptisé, et lavé de tes péchés, en invoquant le nom du Seigneur.”

Si vous comprenez ce que vous avez lu dans ce livret, Dieu vous appelle. Donc, nous disons avec Ananie, “…que tardes-tu ? Lève-toi, sois baptisé….”

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Ne Fêtez Pas le Noël

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Etiez-vous scandilisé lorsque vous avez lu le titre de cette brochure?  Votre première pensée a-t-elle été que les éditeurs de cette brochure embrassent une foi non- chrétienne ou qu’ils sont athées?  Certainement, celui qui se déclare chrétien ne suggérerait jamais en toute conscience de NE PAS FÊTEZ une telle fête chrétienne importante, vous pourriez dire.  Après tout, elle est la célébration de la naissance de notre Sauveur, Jésus-Christ!  Ou, est-elle?  Avez-vous jamais douté de la validité du Noël?

Le Noël est-il une fête bibliquement ordonnée?  La Bible même mentionne-t-elle le Noël?  D’où viennent-elles les origines du Noël et ses coutumes?  Comment le Noël est-il devenu une fête chrétienne?  Que les coutumes de Noël partagent-elles avec la naissance de Jésus-Christ?  Et finalement, que Dieu dit-il au sujet de la célébration du Noël?  Est-il important à Lui si nous fêtons le Noël?  Approuve-t-Il de cela?  Ou le condamne-t-Il?  Les réponses pourraient vous étonner!

CÉLÉBRATIONS DE NOËL AVANT LE CHRIST

En fait, les origines de Noël et ses coutumes ne sont pas du tout secret.  Chaque bonne encyclopédie, aussi bien que beaucoup d’autres publications, contiennent des informations au sujet des origines et des coutumes de Noël.

En 1994, le Readers Digest a publié un livre, intitulé, “Why in the World?” (C’est nous qui traduisons tout au long de cet article.)  Commençant à la page 190, on pose la question, « Pourquoi fêtons-nous le Noël? »  Les auteurs poursuivent :  « Si la question est offensive ou la réponse semble évidente, continuons à lire … Une fête avec l’apparence de Noël, Sacaea, était célébrée des milliers d’années avant la naissance du Christ.  En 2000 av. J-C, en ce qui est maintenant Irak, une fête de cinq jours avec des échanges de cadeaux, des représentations, accompagnée des processions et des réjouissancesmarquée la mort de l’hiver et annoncée le Nouvel An … Il est probable que ces croyances de l’Orient a répandues en Europe centrale … Au cœur de l’hiver, par exemple, les gens allumaient les feux dans l’espoir de rendre à la vie le soleil mourant et d’apporter la chaleur à la terre.  En outre, ils décoraient leurs maisons avec des plantes à feuilles persistantes – le houx et les sapins – pour montrer les graines dormantes et les plantes sans vie que tout n’était pas mort.  Lorsque le soleil a finalement brillé encore, ils réjouissaient à leur succès et sans doute voués à répéter toujours la magie.

«Plus loin au nord, le long de la Baltique et en Scandinavie, une fête d’hiver connue comme Noël a honoré les dieux Odin et Thor.  Grandes bûches étaient en flammes, les ménestrels chantaient, des légendes célèbres étaient racontées, et les paysans buvaient à l’excès des cornes du hydromel. »

Dans ce contexte, l’Encyclopedia Britannica (1910-11), 11ème édition, Vol. 6, page 294, précise qu’ « en Grande-Bretagne le 25 décembre était une fête longtemps avant la conversion au christianisme … Les anciens de l’Angli ont commencé l’année le 25 décembre … »

Poursuivons du Reader’s Digest “Why in the World?”, page 190 :  « Dans l’Empire romain, une orgie de huit jours du festoiement et de la débauche, les Saturnales, avait lieu à mi-décembre, lorsque le soleil approchait son plus bas.  Le solstice d’hiver –  le tournant de l’année, lorsque la durée du jour a commencé à s’allonger –  était marqué par un jour sacré appelé Dies Natalis Invicti Solis(“l’anniversaire du Soleil Invincible”).  Pendant les Saturnales, les Romains ornaient leurs maisons des lauriers et de la verdure; les amis ont échangés des cadeaux … Il était une saison de réjouissance, avec la bonne volonté aux hommes.

“Les Perses, également, allumaient des brasiers au solstice d’hiver.  Leur fête a rendu hommage à Mithra, le dieu de la lumière et le protecteur contre le mal.  Les soldats et les commerçants ont répandu le culte de Mithra en Europe, où pendant un certain temps la croyance a rivalisé le christianisme.  [ Plus tard dans cette brochure, nous discuterons le culte de ce dieu perse Mithra, aussi bien que d’autres dieux païens, de plus amples détails. ]

DIFFÉRENTES DATES POUR NOËL ONT PROPOSÉ

Aucune date précise n’est connue pour la naissance du Christ, mais il est certain qu’Il naquit tard vers la fin de la règne de Hérode le Grand, roi de Judée jusqu’a sa mort en ce que nous appelons 4 av. J-C.  Pendant des siècles après sa mort, on a proposé plusieurs dates, à partir d’avril à décembre, pour la célébration du Noël.  Le 6 janvier,  cru de marquer le baptême du Christ, était généralement célébré comme le jour de Noël, et est toujours fêté dans quelques pays par des chrétiens orthodoxes …

« Avec le temps, les chrétiens presque partout ont accepté le 25 décembre comme le jour de Noël, une date coïncidant approximativement avec des célébrations du solstice d’hiver, du Noël  et des Saturnales … »

PREMIERS CHRÉTIENS N’ONT PAS FÊTÉ LE NOËL

Poursuivons dans Encyclopedia Britannica (1910-11), 11ème édition, Vol. 6, page 293 : « Vers l’an 245 apr. J-C., ÉÉOrigène […] repoussa l’idée pécheresse de l’observance de la naissance du Christ comme s’il était un roi Pharaon. »

D’autres premiers écrivains chrétiens ont également désapprouvé des célébrations de Noël.  Nous lisons dans le Protestant Church Lexicon, 1959, Vol. 3, page 1742 :

« L’église à l’époque des martyrs repoussa avec dédain une telle célébration d’anniversaire, désignant les célébrations d’anniversaire païennes et leurs cultes. »

Tom Flynn écrit dans “The Trouble with Christmas,” page 42 :  « [S]i vous vouliez rechercher le monde de Nouveau Testament pour des gens qui ont attaché l’importance aux anniversaires, votre recherche serait retracé aux païens.  Les Romains célébraient les anniversaires des Césars, et la plupart des religions méditerranéennes non-chrétiennes ont attaché l’importance aux fêtes natales d’un panthéon des figures surnaturales. »

Nous lisons dans Religion in Geschichte und Gegenwart, Vol. 3 : « La célébration du Noël le 25 décembre dans l’église ne commence qu’au milieu du 4ème siècle.  Jusqu’à ce temps-là, l’opposition contre elle était dans certains cas très sévère (Origène, Arnobius, Clément d’Alexandrie, Epiphanius), car on l’a considérée une coutume païenne pour célébrer les anniversaires des rois avec des festivités. »

Le Catholic Encyclopedia (1914), Vol. 3, p. 724, ajoute le suivant :  « Le Noël n’était pas parmi les premières fêtes de l’église.  Irenaeus et Tertullian l’omettent des listes de fêtes; Origène […] affirme […] que dans les Écritures les pécheurs mêmes, non pas des saints, célèbrent leurs anniversaires. »

Un article récent intitulé, “In Search of Christmas,” publié dans le U.S. News & World Report, le 23 décembre, 1996, p. 56, énonce :  « Les premières célébrations de la Nativité ont eu lieu étonnamment tard.  Il n’y a aucune évidence d’une célébration officielle de la naissance du Christ jusqu’au 4ème siècle […] Le père de l’église de 3ème siècle Origène l’a déclaré un péché pour penser même de fêter l’anniversaire du Christ […]   Le Nouveau Testament ne mentionne nulle part que les chrétiens se sont rassemblés pour commémorer la naissance de Jésus […] »

Poursuivons la citation de Reader’s Digest “Why in the World?” page 190 :  « En Angleterre après la guerre de Sécession, Oliver Cromwell et les puritains ont proscrit les célébrations de Noël comme païennes […]  La même situation avait régné dans le Nouveau Monde depuis 1621, lorsqu’une loi passé par gouverneur Bradford de la colonie de Plymouth a interdit l’observance de Noël[…] »

Dans une entrevue télévisée en 1991, savant britannique et professeur J.M.Golby, le co-auteur du livre, “The Making of Modern Christmas” a présenté aussi bien ses observations que certains réformateurs protestants ont condamné la célébration de Noël, et pourquoi ils ont fait ainsi.  Il a précisé que « Calvin et Knox étaient infiniment contre le Noël pour de diverses raisons, une d’elles étant qu’ […] il n’est pas mentionné dans les évangiles, ainsi pourquoi célébrer le Noël?  Deuxièmement, au 17ème siècle et la Réforme, l’association entière de Noël avec l’Église catholique – de la splendeur et de la cérémonie et des fêtes et ainsi de suite –  étaient l’anathème.  Ainsi c’est une autre raison pourquoi Noël était condamné par les hommes comme Knox […] »

Aux Etats-Unis, les célébrations de Noël sont devenues « aussi variées que les gens qui étaient venus à la Nouvelle Terre.  En général, les catholiques, l’épiscopaux, les Luthériens et les colons hollandais ont réjouit, dans l’église et dehors, alors que les baptistes, les presbytériens et les quakers aient eu tendance à éviter toute l’observance de la fête. »  (Directeurs de Life“The Pageantry of Christmas,” p. 60).

Un récit écrit dans le New York Times le 26 décembre, 1855, raconte :  « Les églises des presbytériens, des baptistes et des méthodistes n’étaient pas ouvertes le 25 décembre sauf où quelques écoles de mission ont eu une célébration.  Ils n’acceptent pas le jour comme saint, mais toutes les églises épiscopales, catholiques et allemandes étaient ouvertes. »

ORIGINE PAÏENNE DES COUTUMES DE NOËL

Comme nous savons, Noël est étroitement associé aux diverses coutumes.  Examinons en détail des origines des coutumes de Noël les plus populaires.

CHANTS DE NOËL

En ce qui concerne des chants de Noël, la publication de Reader’s Digest “Why in the World?”, page 192, dit :  « Les premières chansons de Noël, écrites en latin et solennel en tonalité, étaient probablement composées au quatrième siècle, lorsque l’église de Rome institua la fête en tant qu’un jour férié.  Mais les chants remontent à l’époque païenne.  Les Grecs les employaient dans les pièces, et les Romains les chantaient pendant les Saturnales […]  Pendant des siècles, l’église a interdit les chants en raison de leurs associations païennes. »

CADEAUX DE NOËL

Une autre coutume populaire associée à Noël est l’échange de cadeaux.  On prétend que cette coutume a son origine de l’exemple biblique des mages ou des sages, offrant des cadeaux à l’enfantJésus.  Cependant, le Reader’s Digest précise le suivant dans “Why in the World?,”  page 194 :  « Les Romains ont offert des cadeaux aux Saturnales […]  Comme tant d’autres traditions saisonnières, il est difficile de dire si des cadeaux de Noël aient une origine païenne ou chrétienne. »

Mais il n’est pas vraiment si difficile de voir que cette coutume a une origine païenne.  Par exemple, l’Encyclopedia of Religion, 1987 édition, sous la rubrique de “Christmas” montre l’association d’échanger des cadeaux aux coutumes païennes, où elle énonce :  « L’échange des cadeaux à Noël a son origine probablement à la coutume romaine païenne d’échanger des cadeaux (strenae) au Nouvel An. »

La Bibliotheca Sacra, Vol. 12, pp. 153-155, dit la même chose :  « L’échange des cadeaux entre les amis est comme la caractéristique de Noël et des Saturnales, et doit avoir été adopté par des chrétiens des païens, comme l’admonition de Tertullian nous montre clairement. »

Mais que pensez-vous de l’idée que la coutume d’échanger des cadeaux à Noël a été dérivée du fait biblique que les mages ont offert des cadeaux au Christ?  Franchement, il n’y a aucune association ou lien.  Les mages ou les sages cherchaient le “roi des Juifs.”  Et en approchant le Christ comme roi, ils ont suivi la coutume orientale de Lui apporter des cadeaux.  Ils n’ont pas échangé des cadeaux parmi eux-mêmes.  Il est intéressant également à l’analyser le genre des cadeaux qu’ils ont offert à Jésus.

Das Beste, une publication de Reader’s Digest publié un livre en 1990 intitulé, “Wunder und Rätsel der Heiligen Schrift.”  Ils précisent (page 278) :  « Pendant un de ses sermons, le moine Elfric écrit au 10ème siècle, L’or s’appartient à un roi; l’encens s’appartient aux services; et la myrrhe est utilisé pour les corps morts, afin qu’ils puissent être préserver plus longtemps.  Les […] rois mages adoraient le Christ et Lui ont amené des cadeaux symboliques.  L’or Le représentait être un vrai roi [voir Apocalypse 19:16]; l’encens Le représentait être le vrai Dieu [et notre Souverain Sacrificateur, voir Hébreux 4:14-15]; et la myrrhe représentait le fait qu’Il pourrait mourir, mais qu’Il est actuellement immortel pour l’éternité. »

Nous devons également remarquer que les mages ne sont pas rendu visite au Christ accompagnés des bergers la même nuit que le Christ est né.  Plutôt, ils sont rendu visite Joseph, Marie et l’enfant Jésus longtemps après la naissance de Jésus.  Ils n’ont apparu à Jérusalem qu’après Jésus est né à Bethléhem (Matthieu 2:1).  Lorsque les mages sont arrivés à Bethléhem, la famille vivait dans une maison (voir Matthieu 2:11) – plus longtemps dans l’écurie (Luc 2:6-7).  A ce temps-là, Jésus n’était plus un nouveau-né ou un “bébé” (Luc 2:12, 16), mais un “jeune enfant.”  (Matthieu 9,11,13-15).  Hérode a ordonné la mort de tous les enfants males, « deux ans et au-dessous […] selon la date dont il s’était soigneusement enquis auprès des mages. » (Matthieu 2:16).

En aparté, les mages, ou des sages, sont mal représentés dans “l’histoire de Noël” aussi bien à d’autres égards.  Un article paru dans la revue P.M. il y a des années, intitulé, “What do we know about the Three Holy Kings?”  Il se disait :

« Qu’ils [ les mages ] sont devenus des rois, peuvent être attribués au théologien Tertullian (en l’an 160 jusqu’a l’an 220).  Il a écrit, ‘à l’Orient, les mages étaient normalement des rois.’  Ainsi nous voyons à quelle vitesse les sages de la Bible sont devenus des rois […]  Selon la tradition perse, ces mages étaient des descendants de l’ancien sacerdoce médian […]  Dans l’évangile, on ne nous en dit pas combien.  Les églises orientales parlent de douze mages.

« Jacob d’Edessa (640-708), un des anciens écrivains les plus importants de l’église des Jacobites, écrit :  ‘Les mages étaient de Perse, mais ils n’étaient pas trois, comme dépeint par des artistes pour le peuple, comme dérivé des trois cadeaux de l’or, de la myrrhe et de l’encens, mais plutôt douze, comme peut être vu selon beaucoup de traditions.  Ceux qui sont venus étaient des princes et des personnes bien-respectées du pays de Perse.  Beaucoup de gens, plus que mille hommes, les accompagnaient, de sorte que Jérusalem soit devenue très passionnée lorsqu’ils sont arrivés.’ »

L’article specule également que le nombre des mages a été réduit à “trois,” non pas en raison de trois genres de cadeaux mentionnés, mais pour soutenir la trinité.  Prétendument, les restes des “trois rois” se reposent aujourd’hui dans le dôme de Cologne en Allemagne.  Cependant, le P.M. raconte que « les vêtements, dont les os sont enveloppés, étaient faits au deuxième ou troisième siècle après le Christ en Syrie.»

L’église chrétienne a “adopté” la coutume païenne d’échanger des cadeaux le 25 décembre et l’a incorporée à sa propre “foi,” en lui donnant un manteau “chrétien.”  Cette coutume n’a pas été prise de la Bible ou de la visite des mages à Bethléem, et elle n’a eu rien à faire avec le fait que les mages avaient donnés des cadeaux au Christ.

PÈRE NOËL

Étroitement associé à l’échange des cadeaux à Noël est le personnage du Santa Claus (Père Noël), également appelé St. Nicholas.  Un grand nombre de parents ont surpris leurs enfants en disant que c’était « ce vieil homme à barbe blanche et en costume rouge » qui ont secrètement placé des cadeaux sous l’arbre de Noël pendant qu’ils dormaient.  Et les enfants innocents croyaient leurs parents, naturellement, jusqu’à ce qu’ils ont appris la vérité.  Était-ce un mensonge « innocent »?  Les enfants étaient élevés avec l’enseignement implicite que chaque mensonge n’est pas mauvais.  Ainsi ils, à leur tour, adoptent cette façon de penser en leurs propres vies.  Ou bien, ils ont commencé à se méfier de leurs parents dans d’autres domaines de la vie aussi bien.

Selon la légende, il y avait un prêtre catholique qui a prétendument donné des cadeaux aux enfants en décembre.  Ce prêtre était censément l’évêque de Myra, et il était appelé « Nicholas. »  On dit qu’il mourut le 6 décembre, 326 apr. J-C.  C’est l’explication « officielle, » pourquoi « le jour de St. Nicholas” est célébré aujourd’hui le 6 décembre.  Beaucoup d’historiens doutent, cependant, qu’il y ait n’importe quelle logique à cette légende.  Ils doutent même si un tel prêtre ait jamais existé.

Un récit qui était publié sous pape Paul VI en 1969 soulève des doutes si Nicholas était un saint ou s’il n’était qu’un héros « légendaire, » s’il vivait même du tout.  Depuis 1969, l’Église catholique a laissé le soin à ses adeptes de décider s’ils devraient adorer Nicholas en tant que saint ou non.

D’autre part, c’est un fait historique que les païens adoraient un dieu païen qui ressemblait beaucoup au Père Noël moderne.  Cette déité païenne était le vieux dieu germanique « Wodan. »  Il était appelé “Odin” en Scandinavie.  Wodan ou Odin était un dieu-soleil.  Selon la croyance païenne, il a donné sa vie pour le monde « en etant suspendu sur un arbre » ou une croix pendant neuf nuits, après quoi il a été « percé par une lance. »

Dans la légende scandinave, Odin [ ou Wodan ] est appelé « Tout-Père. »  Il était regardé en tant que « dieu en chef dans une trinité païenne […] et cette trinité est devenue le créateur de l’homme.” (voir Earl W. Count, “4000 Years of Christmas,” 1948, p. 52).  Dans des légendes germaniques, Wodan [ ou Odin ] avait un arbre saint, et lorsque quelqu’un est venu près de cet arbre le 25 décembre, il a trouvé des présents l’au-dessous.  En outre, le jour de Wodan où il était adoré a été le 6 décembre.  Wodan ou Odin est dépeint en tant qu’un vieil homme avec un grand chapeau, un manteau large, et une longue barbe grise, qui monte à cheval.  Bien que le Père Noël moderne monte à traineau tiré par le renne, ce n’était pas toujours le cas.  Selon la tradition, le Père Noël montait à cheval à l’origine.

Earl W. Count, B.D., Ph.D., professeur de l’anthropologie, raconte dans “4000 Years of Christmas,” pp. 11 et 54 :  « Nous ne savons pas vraiment lorsque l’enfant Jésus […]   est né; ou le moment et l’endroit où Noël a été célébré la première fois;  ou exactement comment, aux cours des siècles, un évêque-saint de l’Asie mineur et un dieu païen des Allemands ont relié pour devenir le Père Noël[…]  Ce qui nous intéresse la plupart, cependant, est le fait que Wodan [ ou Odin ] est devenu –  le Père Noël [Santa Claus], ou, comme il est appelé plus commun, St. Nicholas. »

D’autres dieux païens pourraient avoir été responsables également pour former l’image moderne du Père Noël.  Dans les temps anciens, une cheminée a servi d’entrée et de sortie normales des dieux du feu et des dieux solaire lorsqu’ils ont rendu visite aux maisons.  Tous les ans, habillé en chapeau rouge foncé et pointu et veste rouge, les dieux-feux voyagaient des cieux éloignés aux maisons pour rendre visite et distribuer des faveurs ou des punitions.  Il ne devrait pas être difficile de voir le lien entre les superstitions antiques au sujet des esprits de foyer et le personnage moderne du Père Noël utilisant la cheminée, avec les souliers et les bas suspendu à la cheminée.

D’où vient-il le nom “le Père Noël,” ou “Nicholas”?  Dans Apocalypse 2:6, nous sommes présentés à la secte des Nicolaïtes qui enseignaient et pratiquaient des concepts et des doctrines faux.  [ Ilsprêchaient particulièrement la hérésie de la « grace sans œuvres. »  La Bible, d’autre part, explique très clairement que, bien que la « vie éternelle » nous soit offerte par la grace, comme don de Dieu, notre récompense sera nous donner  « selon nos œuvres. »  (Apocalypse 22:12). ]  Nicolaus, le fondateur de la secte des Nicolaïtes, était un converti Gentil, mais il a plus tard tourné loin de sa conversion.  Ce « Nicolaus » n’en est aucun autres que « Nicholas » ou « Père Noël. »  En allemand, par exemple, les similitudes de ces deux noms sont plus frappant.  « Nicolaus, » le fondateur des « Nicolaïtes, » est rendu en allemand comme « Nikolaus »  – et le “Père Noël” en allemand est « Nikolaus » aussi bien.

Dans les légendes païennes, les esprits ou les dieux de l’eau étaient adorés comme « Nick » ou « Nickel. »  Tous étaient adorés le 6 décembre.  Les déesses de l’eau étaient appelées « Nixen »(l’expression allemande pour des sirènes).  Dans ces légendes, le Père Noël ou St. Nicholas est accompagné d’un serviteur, appelé « Knecht Ruprecht. »  L’ouvrage intitulé “The Pageantry of Christmas,” publié par les rédacteurs du journal Life, page 62, raconte :  « Knecht Ruprecht, l’aide de St. Nicholas, […] était également capable de la punition comme il était de la récompense, et les cornes sur sa tête prouvent son origine diabolique […]  Il était également connu en tant que “Pierre Noir.”

BOUGIES ET GÂTEAUX DE NOËL

Les bougies de Noël jouent un rôle extrêmement important dans la célébration de Noël.  Mais pourquoi les gens allument-ils les bougies à Noël?  Reader’s Digest’s “Why in the World,” page 195, raconte :  « Les anciens, conscients des saisons changeantes, allumaient les feux pour encourager le retour du printemps.  Les Romains, pendant les Saturnales, ornaient leurs maisons avec les bougies et la verdure […]  Lorsque nous mettons des bougies ou des guirlandes lumineuses sur un arbre de Noël aujourd’hui, nous suivons des traditions de Rome antique. »

C’est également “la coutume” de confectionner des gâteaux au four à la période de Noël.  Mais celle, aussi, est une coutume païenne que l’Église romaine a adoptée et a incorporée à son système de croyance.  L’ouvrage Kalifornische Staatszeitung a publié un article dans l’édition du 21 décembre, 1984, intitulé, “Older Than Christmas,” page 25, déclarant : « La coutume à faire des gâteaux spéciaux à cette époque de l’année [ à Noël ] est plus ancienne que Noël elle-même.  Les Egyptiens et les Romains sacrifiaient aux dieux à la fin de l’année des gâteaux spéciaux, aussi bien que ceux en forme d’animal et d’homme faisaient de la pâte ou le bicarbonate de soude.  Presque les mêmes images symboliques peuvent être trouvées parmi les tribus germaniques qui demandaient à la déesse de fertilité, à ce moment-là, accompagnés des sacrifices de pain pour recevoir la bénédiction de la maison et du champ.  Pendant des siècles, la superstition était préservée parmi les peuples que des gâteaux de Noël, formés extraordinairement, ont eu le pouvoir de provoquer la chance et la fortune. »

ARBRE DE NOËL

Peut-être la coutume de Noël la plus chère est l’arbre de Noël.  L’arbre de Noël, un arbre à feuilles persistantes, était un objet païen de culte.  Il démontre sur une grande échelle ses origines païennes et diaboliques et l’incorporation des coutumes païennes dans le christianisme orthodoxe.

D’abord, considérez cette citation de Reader’s Digest, “Why in the World?”  Page 210, ils discutent la question pourquoi les gens touchent du bois pour la prétendue “bonne chance.”  « La croyance que touchant du bois apaisera les esprits malfaisants est dérivée des périodes païennes, lorsque des arbres étaient jugés sacrés comme demeure des dieux.  Ces dieux […] ont choisi quelques arbres pour être toujours vert, un signe d’immortalité.  Touchant un arbre était une marque de respect aux dieux, une demande que la faveur soit accordée ou la remerciement d’une déjà donnée. »

Un de ces dieux païens qui vécut dans les arbres sacrés était Attis de Phrygia (discuté dans les moindres de détail plus tard dans cette brochure).  Il était un dieu de végétation et l’un “esprit d’arbre.”  James G. Frazer précise en son livre, “The Golden Bough,” pp. 298, 297 :  « Le caractère original d’Attis comme esprit d’arbe est clairement dépeint par le rôle que le pin joue dans sa légende et son rite […] On dit qu’après sa mort Attis a changé en arbre de pin […]  À l’équinoxe de printemps (le 22 mars) un arbre de pin a été coupé dans les bois et amené dans le sanctuaire de Cybele [ déesse de Phrygian ], où il était regardé comme divinité.  Il était orné avec les bandes de laine et les guirlandes de violets, car on a dit que des violets jaillissent du sang d’Attis. »

Attis n’était pas le seul “esprit d’arbre.”  Le dieu de l’Egypte, Osiris, était également un esprit d’arbre.  Il était un dieu païen « dont la mort et la résurrection annuelles étaient célébrées dans les nationalités diverses. »  (James G. Frazer, The Golden Bough, p. 301).  M. Frazer précise également, page 309, que « dans les inscriptions, Osiris est appelé “celui dans l’arbre.” »

Ensuite, M. Frazer nous présente au dieu grec Dionysus ou Bacchus, le dieu de la vigne en forme d’un taureau.  « Comme les autres dieux de la végétation […], on croyait que Dionysus soit mort violentement, mais soit rendu à la vie encore;  et ses douleurs, sa mort, et sa résurrection s’étaient déroulés dans les rites sacrés.  » (Frazer, p. 322).  En plus d’être le dieu de la vigne, Dinoysus était « également un dieu des arbres en général.  Ainsi on nous dit que presque tous les Grecs sacrifiaient à ‘Dionysus de l’arbre.’  À Boeotia un de ses titres était ‘Dionysus dans l’arbre.’ […] Parmi les arbres particulièrement sacrés à lui, en plus de la vigne, était l’arbre du pin.  L’Oracle de Delphes a ordonné aux Corinthiens d’adorer un arbre du pin particulier ‘également avec le dieu.’ »  (Frazer, pp 321-322).

On a pensé que l’arbre de pin était la demeure des dieux païens.  En fait, les dieux païens ont censément changé en arbres de pin.  En tant que tels, l’arbre de pin était orné avec des violets et traitait comme divinité ou déité – en fait, il était adoré en tant qu’un dieu.  Les ressemblances entre la coutume moderne de décorer un arbre à feuilles persistants ou un arbre de pin comme arbre de Noël, et chantant devant lui, sont frappant.  Et dire que ces pratiques ont ses origines dans le culte des dieux païens ou des démons est effrayante!

Ralph Woodrow a écrit dans “Babylon, Mystery Religion,” ed. 1981, page 152 :

« L’arbre de Noël […] récapitule l’idée du culte d’arbre […], les noisettes et boules dorés symbolisant le soleil […] Tous les festivités du solstice d’hiver étaient absorbées dans le jour de Noël […] L’arbre de Noël [ était absorbé ] de l’hommage rendu au sapin sacré d’Odin. »

COMMENT LES COUTUMES PAÏENNES SONT DEVENUES CHRÉTIENNES

Professeur Golby a fait des commentaires additionnels à la télévision en ce qui concerne l’incorporation des origines païennes de Noël et ses coutumes dans la religion “chrétienne” :  « Les arbres de Noël sont à feuilles persistantes […]  Évidemment ils font partie de vieux festivals païens […] Ce que je pense est étonnante au sujet de l’église chrétienne est sa manière dont elle pouvait assimiler des choses et les accepter, en fait, accepter les figures païennes, et les incorporer à l’église.

Francis Owen est d’accord.  Il a énoncé dans son ouvrage, “The Germanic People, “ page 209 :  « Beaucoup de croyances de cette ancienne religion germanique […]  n’étaient que superficiellement modifiées par les enseignements de l’église chrétienne.  Il est difficile de supprimer les vieilles croyances et coutumes.

C’est un fait historique que l’église chrétienne n’a pas supprimé des coutumes païennes de Noël, mais elle a plutôt embrassé et a incorporé les pratiques en leur donnant une signification “chrétienne.”  Écoutez cette citation des éditeurs de Life, dans “The Pageantry of Christmas,”  page 10 :  « Les adeptes de Mithra, un dieu-solaire perse dont le culte a été apporté à Rome par le retour des legionnaires et l’est devenu le rival principal du christianisme, célébraient le 25 décembre comme Dies Solis Invicti Nati (“l’anniversaire du Soleil Invincible”).  Les Romains eux-mêmes avait longtemps célébré la saison de solstice comme les Saturnales, honorant Saturne, le dieu de l’agriculture […]  L’échange des cadeaux est devenu une partie importante des festivités [ des Saturnales ].  Ils étaient simples d’abord –  bougies de cire ou poupées d’argile – mais ils se développaient lentement plus détaillés.  Les chrétiens commencaient à absorber ces vieilles coutumes et les infuser par la signification chrétienne afin d’aider à répandre la foi.  Beaucoup de pères d’église ont considéré la méthode dangereuse […]

« Mais la plupart des missionnaires chrétiennes qui sont déménagées en Europe centrale et occidentale pendant que l’empire romain tombait en ruines, suivaient le conseil de [ pape ] Grégoire le Grand.  Il a écrit en 597 qu’ils ne devraient pas essayer de faire cesser des coutumes païennes ‘sur le soudain,’ mais les adaptent ‘à la louange de Dieu.’

Dans le nord, à la saison de Noël, les missionnaires ont trouvé les adeptes païens des dieux Woden et Thor luttant l’obscurité mauvaise d’hiver avec les feux énormes.  En Europe centrale, ils ont trouvé la croyance que lors de la mort du vieux soleil, les sorcières et les démons ardents sont venus à la terre pour détruire la fertilité du Nouvel Anet pourraient être dissuadés par des cadeaux.  En Grande-Bretagne, ils ont trouvé des druides rendrant hommage à la victoire des plantes vertes sur l’obscurité d’hiver.  Les missionnaires, obéissant au conseil de Grégoire le Grand, n’ont fait aucun effort de ‘couper’ les ‘coutumes mauvaises.’  En conséquence, bon nombre d’entre eux survivent en tant que traditions de Noël chéries aujourd’hui. »

Beaucoup d’autres chercheurs et auteurs sont arrivés aux mêmes conclusions.  Arthur Weigall a écrit dans “The Paganism in our Christianity,” page 209 :  « La politique de l’église est adapter les vieux jours saints païens aux idées chrétiennes, et de ne pas les supprimer […] Les festivals que nous appelons Noël et Pâques sont païens, non pas chrétiens, d’origine. »

Earl W. Count raconte dans “4000 Years of Christmas,” pp. 25-27 :  « [ Pendant les Saturnales, ] les entrées des Romains étaient ornées avec des rameaux de laurier et des arbres verts, avec les bougies allumées et avec des lampes – car les esprits planant de l’obscurité avaient peur de la lumière […]  Aux chrétiens, les Saturnales étaient un abomination, en hommage à un dieu déshonorant [ Saturne ] qui n’a eu aucune existence de toute façon […] Les pères d’église ont découverts à leur alarme qu’ils étaient […] faire face à une invasion des coutumes païennes.  L’habitude des Saturnales était trop forte pour laisser.  D’abord l’église l’a interdite, mais en vain […]  Si on n’interdirait pas les Saturnales, que le soit apprivoisé.  Les pères d’église ont maintenant cherché à diriger le festival vers le soleil chrétien de la droiture […]  L’église a finalement réussi à prendre la gaieté, la verdure, les lumières, et les cadeaux de Saturne et de les donner au bébé de Bethléem. »

Le journal, U.S. News & World Report, le 23 décembre, 1996, page 59, est d’accord :

« Selon l’opinion généralement répandue la fête était une ‘christianisation’ délibrée des Saturnales et d’autres festivals païennes […]  Comme un historien a écrit :  ‘Les Romains païens sont devenus chrétiens – mais les Saturnales sont restées.’ »

L’article dans le Reader’s Digest, “Why in the World?”,  page 191, précise :  « Dans le monde entier, l’Église en général a pris une position pragmatique.  Incapable d’interdire les excès païens qui ont eu devenues une partie de la célébration, elle a essayé d’éliminer leurs traits indésirables, et a accueilli les rites remis à neuf dans la fête de Noël comme s’ils étaient sacrés.  Les anciennes coutumes de Noël ont survécues, et les nouvelles étaient ajoutées.  Noël est devenu, comme nous le savons aujourd’hui, un mélange magique de dévotion chrétienne et les plaisirs païens, un festival qui survit à la demande populaire. »

Oui, Noël et ses coutumes sont d’origine païen, non chrétien,.  L’Église catholique, plutôt que les supprimer, leur ont donné une signification “chrétienne.”  Mais cela ne les a pas rendues chrétiennes. L’édition de décembre 1981 du journal intitulé U.S. Catholic admet, page 32 :  « Il est impossible de séparer Noël de ses origines païennes. »

Le U.S. News and World Report, le 23 décembre, 1996, page 60, raconte que les Puritains « étaient correctes lorsqu’ils ont précisé […] que Noël n’était rien mais qu’un festival païen couvert d’une apparence chrétienne. »

ÉGLISE DE ROME A ORDONNÉ DES CÉLÉBRATIONS DE NOËL

Comme nous avons vu, lorsque l’Église ne pouvait pas interdire des célébrations de Noël, les coutumes étaient données une signification “chrétienne” superficielle et, en tant que telles, étaient puis autorisées.  Plus tard, cependant, elles étaient réellement ordonnées.

Religion in Geschichte und Gegenwart raconte dans sa troisième édition :  « L’origine [ des célébrations chrétiennes ] de Noël doit être vue dans l’église de Rome. »

L’Encyclopedia Americana (1944), est d’accord :  « Une fête était établie à la mémoire de cet événement [ la naissance de Jésus ] au quatrième siècle.  Au cinquième siècle l’Église d’Occident l’a ordonnée être toujours célébrée le jour de la vieille fête romaine de la naissance du Sol, car aucune connaissance du jour de la naissance de Christ n’a existé. »

C’était l’Église catholique qui a ordonnée ses adeptes à célébrer les coutumes païennes de Noël pour démontrer la « victoire du Christ, le vrai soleil, au-dessus du culte païenne » du culte du soleil.  (Religion dans Geschichte und Gegenwart).

Comme la San Diego Tribune précise, page 7, de son supplément de TV Week des 17-23 décembre, 2000, Noël « est allé d’être la fête du soleil levé à la fête du fils élevé. »  Et ces dénominations non-Catholiques qui observent Noël aujourd’hui en tant qu’un festival chrétien n’en font pas ainsi conformément aux commandes bibliques, mais en obéissance à la direction de l’Église catholique.

CULTE DE DIEU PAÏEN MITHRA AUJOURD’HUI

Nous avons déjà touché au dieu perse Mithra à plusieurs occasions, et nous avons vu que le christianisme n’a pas supprimé des enseignements et des coutumes mithriaques, mais plutôt les ont incorporés.  Nous voulons concentrer notre attention maintenant sur le culte païen de ce dieu perse Mithra, car il est fascinant à voir dans quelle mesure les enseignements et les coutumes mithriaques ont survécus dans le soi-disant christianisme moderne.  La vérité est tout à fait étonnante!

Le journal allemand “P.M.” a publié un article il y a quelques années, intitulé, “Can You Imagine to Believe on Mithras?”  Il a commencé comme ceci :  « Un jour tôt au début de 180 de notre ère.  Undimanche typique en ville de port d’Ostia devant les portes de Rome.  Diverses parties de la ville étaient en émoi.  Partout nous voyons des groupes d’hommes circulaient dans les quartiers étroits […] Mais personne ne les remarque […] Chacun sait où vont les hommes:  C’est dimanche, le jour du soleil – les hommes vont aux services.

« Sont-ils chrétiens?  Voyons-nous ici une scène typique dès le début de cette religion?  Non – les hommes rendent un culte à un autre dieu.  Mithra est le nom de cet être transcendant de qu’ils s’attendent au salut.  Et tous les ans en hiver ils célèbrent son anniversaire:  la nuit du 25 décembre avec une sorte de service que nous pourrions appeler aujourd’hui messe de minuit [… ]

« Le culte de Mithra influence toujours nos vies aujourd’hui […] Mithra était le dieu principal des légions romaines.  En Allemagne seule, quarante reliques de Mithra étaient découvertes – douze d’entre elles à ou près de Francfort […] C’était l’empereur Constantin qui poussait le Conseil de Nice (qui est en Turquie aujourd’hui) en l’an de 325 à l’unir ses sujets selon une foi […] Bien que l’empereur lui-même ait appartenu au culte du soleil (il n’était que baptisé de la dernière heure), il a choisi le christianisme comme confession universelle pour tout les Romains.  Afin de rendre la nouvelle religion acceptable pour les adeptes de Mithra, il a déclaré dimanche comme jour de repos commun pour tout son empire […]

« Une autre décision était encore censée pour se rapprocher des chrétiens et des adeptes de Mithra :  On a déclaré l’anniversaire de Jésus le même jour ou Mithra était censément né (En l’an de 354, le 25 décembre est mentionné pour la première fois).  Jusque-là, les chrétiens n’avaient pas célébré Noël. »

L’article a également démontré de nombreuses images et photographies.  Au-dessous d’une, le suivant est énoncé :  « Vers la fin du culte de Mithra, le Dieu triple apparaît […]  Le lien qui existe avec la trinité chrétienne est évident. »

Ce qui est plus frappant est le fait que la Bible nulle part n’enseigne la trinité.  Dieu est identifié en tant que comprenant de deux êtres – le Père et le Fils.  Le Saint-Esprit n’est pas une personne ou le troisième être de la famille de Dieu, mais plutôt la puissance émanant de Dieu.  Mais ici nous voyons comment ce concept non-biblique de la trinité a réussi à pénétrer le christianisme – par les systèmes païens de croyance tels que le système de croyance de Mithra, un culte qui était incorporé et, en même temps, “christianisé” par l’Église romaine.

La grande influence et impression que les concepts païens, comme enseignés dans le culte de Mithra, avaient sur le christianisme orthodoxe ne peuvent pas être sous-estimées et suraccentuées.  Écoutez cette explication additionnelle de l’ouvrage par Esme Wynne-Tyson intitulé “Mithras, The Fellow in the Cap,” pp. 22 et 24 :  « Dès le début, Mithra était assimilé au soleil et à la lumière […] En bref, il est un christ païen […] Mithra était non seulement le Dieu Soleil, mais le médiateur entre l’humanité et l’Être suprême […] Son anniversaire était célébré dans le calendrier de mithriaque le 25 décembre.  Dimanche […] était consacré à lui, et connu comme jour du Seigneur longtemps avant l’ère chrétienne.  Sa renaissance était commémorée à Pâques. »

Edward Carpentier a précisé dans “Pagan & Christian Creeds:  Their Origin and Meaning,” 1921, p. 21 :  « Mithra naquit dans une caverne, le 25 décembre.  Il est né d’une Vierge […] Ses grandes fêtes étaient le solstice d’hiver et l’équinoxe de printemps (Noël et Pâques).  Il a eu douze compagnons ou disciples (les douze mois).  Il était enterré dans un tombeau, duquel cependant il est encore revenu à la vie;  et sa résurrection était célébrée tous les ans avec de grandes réjouissances.  Il était appelé Sauveur et Médiateur; et parfois représenté comme agneau. »

John M. Robertson a écrit dans “Pagan Christs, Studies in Comparative Hierology,” pp. 305, 306, et 327 :  « Le premier jour de la semaine, dimanche, était apparemment de temps immémorial consacré à Mithra […] Nous avons des renseignements précis quant aux deux cérémonies ou fêtes mithriaque principaux, ceux de Noël et de Pâques […], l’anniversaire du Dieu Soleil et la période de son sacrifice et de son triomphe.  Que Noël soit une fête solaire de l’antiquité inconnue dont les premiers chrétiens se sont attribuée à leur Christ […], n’est plus nié par les érudits chrétiens compétents […] La vérité est […] ce Mithraism n’était pas renversé;  il était simplement transformé.  Il était allé trop loin d’être renversé;  la question était s’il devrait continuer à rivaliser le christianisme ou être absorbée par lui. »

Comme nous avons vu, il était absorbé.  Et beaucoup, si pas la plupart de ses éléments, coutumes, et enseignements païens étaient aussi bien absorbées – donné un manteau “chrétien.”  C’est pourquoi le monde chrétien orthodoxe célèbre le dimanche, bien que Dieu nous dise d’observer le jour du sabbat saint – la période du coucher du soleil vendredi au coucher du soleil samedi (voir Exode 20:8-11).  (Pour en savoir plus à ce sujet, il vous suffit de nous demander pour notre brochure gratuite, intitulée, Europe in Prophecy”).

Écoutez cette citation remarquable de H.G. Wells, auteur des romans fictifs tels que “The Time Machine,” et “The Invisible Man.”  Il a aussi écrit, “The Outline of History,” précisant, page 543 :  « Il semblerait que les chrétiens aient adoptés dimanche en tant que leur jour principal du culte au lieu du […] sabbat, du culte de mithriaque. »

Et en effet ils ont fait ainsi.  Et à cause du culte de mithriaque et d’autres enseignements païennes, les fêtes annuelles païennes telles que Noël ou Pâques sont fêtés aujourd’hui.  En même temps, le christianisme orthodoxe n’observe pas ces jours annuels saints que Dieu a rendu saints – comme la Pâque, les Jours des Pains Sans Levain, la Pentecôte, la Fête des Trompettes, le Jour des Expiations, ou la Fête des Tabernacles (voir Lévitique 23).  L’adaptation des enseignements mithriaques et d’autres païennes est la raison pourquoi des coutumes non-chrétiennes sont embrassées et crues en tant que doctrines “chrétiennes.”

Écoutez cette citation de Funk and Wagnall’s New Encyclopedia, Vol. 17, au sujet de “Mithraism” :  « […] la culte de Mithra, l’ancien dieu perse de la lumière et de la sagesse […] Mithra est devenu le dieu solaire, qui était adoré à son nom […]  C’était un grand rival au christianisme dans le monde romain […] Mithraism était semblable au [ prétendu ] christianisme à bien des égards, par exemple, en […] adoration des bergers à la naissance de Mithra, l’adoption des dimanches et du 25 décembre (l’anniversaire de Mithra) en tant que jours saints, et de la croyance de  l’immortalité de l’âme. »

La Bible nulle part ne nous dit d’adorer les bergers.  Ceux qui font cela aujourd’hui tout en reconstituant la scène de nativité, suivent réellement des adorateurs païens de Mithra.  Ni la Bible n’enseigne que nous avons une âme immortelle.  Tout à fait au contraire, Dieu nous dit que « l’âme qui pèche, c’est celle qui mourra. »  (Ézéchiel 18:4, 20).  Si nous nous repentons, puis nos âmes serons « sauvées de la mort » (Jacques 5:20).  Plutôt que d’avoir une âme, immortelle ou non, l’homme est une âme (voir Genèse 2:7 :  « l’homme devint un être vivant »).  Et si l’homme pèche et ne pas s’en repentir, puis l’homme, l’âme, mourra la mort éternelle.  Le concept, alors, que nous avons une âme immortelle ne vient pas de la Bible, mais du paganisme et des enseignements du culte de Mithra et d’autres dieux païens.

Que Mithraism ne soit pas mort, mais à la place, survécu dans le christianisme, peut également être vu de cette citation prise de Funk and Wagnall’s New Encyclopedia, Vol. 24, sous la rubrique “Sun Worship” :  « En Perse antique le culte du soleil était une partie intégrale du culte complexe de Mithra […] Le culte du soleil a persisté en Europe même après l’introduction du christianisme, comme démontré par sa survie déguisée dans des pratiques chrétiennes traditionnelles comme le feu de Pâques et le brûlé du bûche du Noël. »

Que Mithraism ait été la religion nationale de Perse et l’une force dominante dans les temps anciens a fait allusion à la Bible aussi bien.  Dans Esdras 1:8 et 4:7 nous lisons au sujet du trésorier perse “Mitredath.”  Ce mot signifie littéralement, “don de Mitra.”  Des personnes importantes étaient réellement données le nom de ce dieu perse.

CULTE DU DIEU PAÏEN ATTIS AUJOURD’HUI

Bien que le culte de Mithra ait eu une grande influence sur le christianisme, le culte de Mithra était nullement la seule religion païenne qui a réussie à pénétrer dans le christianisme.  Comme nous avons déjà vu, le culte païen d’autres dieux tels que Saturne, Thor, Wodan ou Odin étaient aussi absorbés.  Et ainsi étaient les éléments du culte d’Attis, un dieu à Phrygia.  Nous lisons dans Woman’s Encyclopedia of Myths and Secrets au sujet d’Attis :

« Le culte d’Attis a fortement influencé le début du christianisme […] Attis était un fils de la déesse incarnée, la vierge Nana, qui le conçut miraculeuxment en mangeant une amande ou une grenade […] Il est devenu une victime du sacrifice et Sauveur, tué pour apporter le salut à l’humanité.  Son corps était mangé par ses adorateurs sous forme de pain.  Il a été ressuscité en tant que “Dieu le Très-Haut” […] La passion d’Attis était célébrée le 25 mars [ d’autres sources disent le 22 mars ], exactement neuf mois avant la fête de sa naissance, le 25 décembre […] Le jour de la mort d’Attis était Vendredi Noir […] Le dieu est mort et a été enterré.  Il est descendu dans les enfers.  Le troisième jour il a ressuscité des morts […] C’était le dimanche; le dieu s’est levé dans la gloire […] Les chrétiens célébraient à partir de ce jour le dimanche de Pâques avec des cortèges de carnaval dérivés des mystères d’Attis. »

Michael Jordan écrit au sujet d’Attis dans “Encyclopedia of God.”  Il précise :  « À l’ère chrétienne la fête de Pâques a remplacé la date des rites d’Attis. »  Avez-vous jamais réfléchi pourquoi le monde chrétien fête Pâques, affirmant que le Christ a été crucifié un vendredi et ressuscité un dimanche?  La Bible nulle part ne mentionne Pâques.  La Bible nulle part ne déclare que le Christ a été tué un vendredi et qu’Il a été ressuscité un dimanche.  En fait, il ne pourrait pas avoir été, car il devait être mort dans le tombeau pendant trois jours et trois nuits, de même que Jonas fut dans le ventre du monstre de mer (Matthieu 12:40).  Vous ne pouvez pas compter trois jours et trois nuits du vendredi après-midi au dimanche matin.  L’histoire et la Bible prouvent que le Christ a été réellement crucifié mercredi après-midi et qu’Il a été ressuscité samedi avant le coucher du soleil.  Mais comme nous venons de lire, des dieux païens tels qu’Attis ont été prétendument tués un vendredi et ressuscités un dimanche.  Et ainsi ces coutumes païennes étaient incorporées aux doctrines et pratiques de l’Église romaine en remplaçant les dieux païens comme Attis par le Christ et en leur donnant un manteau “chrétien.”

SATAN—L’AUTEUR D’UN MYTHE UNIVERSEL

Il devrait être évident que toutes ces légendes similaires incorporant différents dieux païens et des coutumes et des rites, fassent partie d’un “mythe universel,” comme John M. Robertson l’a écrit (“Pagan Christs,” p. 307).

En outre, Edward Carpenter a écrit dans “Pagan & Christian Creeds,” commençant page 25 :  « La ressemblance entre ces légendes et ces croyances anciennes et les traditions chrétiennes était en effet si grande qu’elle ait provoqué l’attention et la colère non-guisée des premiers pères d’église.  Ils n’ont eu aucun doute [ et ont conclu ] au sujet de la ressemblance […] que le diable – afin de confondre les chrétiens – avait, des siècles avant, fait faire les païens d’adopter certaines croyances et pratiques […] Justin Martyr, par exemple, décrit l’établissement de l’Eucharistie [ prétendu ] comme raconté dans les Évangiles, et puis poursuit à dire, ‘Ce que les diables méchants ont imité dans les mystères de Mithra [ et nous pourrions ajouter Attis aussi bien ], ordonnant la même chose d’être faite.  Car, ce pain et une tasse de l’eau sont placés avec certaines incantations dans les rites mystiques de quelqu’un qui est en train d’être initié vous savez ou pouvez apprendre.’  Tertullian indique également que ‘le diable par les mystères de ses idoles imite même la partie principale des mystères divins.’ »

La Bible se réfère dans de nombreux endroits à tels d’imitations païennes diaboliques dont le Christ ferait, ou a fait.  Par exemple, Ézéchiel  8:13-15 décrit le culte de “Thammuz” comme abomination.  Selon la légende, Thammuz, ou Adonis, naquit d’une vierge lors du solstice d’hiver et est tué par un sanglier.  Chaque année les jeunes filles pleuraient pour lui.  Au printemps une fête de sa résurrection avait lieu.  (Carpenter, p. 22).  Ce dieu païen Thammuz était un dieu summerian ou syrien de végétation, une contrefaçon païenne de Jésus-Christ.

Dans 1 Corinthiens 10:14-22, Paul se réfère aux rites païens tels de Mithra ou d’Attis.  Paul les identifie avec l’idolâtrie et avertit les chrétiens de n’avoir rien à faire avec eux :  « C’est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie […] La coupe de bénédiction que nous bénissons [ pendant le mémorial annuel de la mort du Christ à la Pâque ], n’est-elle pas la communion au sang de Christ? Le pain que nous rompons [ à la Pâque ], n’est-il pas la communion au corps de Christ?  […] Que dis-je donc? Que la viande sacrifiée aux idoles est quelque chose, ou qu’une idole est quelque chose? Nullement.  Je dis que ce qu’on sacrifie, on le sacrifie à des démons, et non à Dieu; or, je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons.  Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons […] »

Le culte des dieux païens et la participation à ses coutumes sont décrits dans la Bible comme culte de démon.  Et pour présenter les rites païens, qui pourraient dans certains cas ressembler aux pratiques chrétiennes, dans le vrai culte de Dieu, est identifiés avec l’idolâtrie.  Satan savait que Dieu enverrait Jésus-Christ à mourrir pour l’humanité.  Beaucoup d’écritures de l’Ancien Testament prédisent dans les moindres de détail la première venue de Christ.

La stratégie de Satan pour opposer à Dieu était double.  D’abord, il a influencé des personnes pour créer un mythe universel d’un sauveur païen qui serait adoré sous différents noms, et qui aurait quelques similitudes avec Jésus-Christ et ce qu’Il accomplirait, de sorte que les gens pourraient plus tard regarder le Christ en tant qu’un “autre” Libérateur.  Beaucoup d’historiens croient que le mythe universel de Satan a commencé par Nimrod de la Bible dans Genèse 10:8-12.  La légende dit que ce “vaillant chasseur” a épousé sa propre mère Sémiramis.  Lorsqu’il mourut, Satan a inspiré Sémiramis à inventer et répandre l’idée que Nimrod était encore vivant comme être d’esprit.  Elle a prétendu qu’un arbre à feuilles persistantes a surgi d’une souche morte durant la nuit, et que Nimrod rendrait visite à l’arbre et y laisserait des cadeaux chaque anniversaire de sa naissance, le 25 décembre.  Une version légèrement différente de ce récit est que l’arbre à feuilles persistantes a symbolisé prétendument le fils de Nimrod Thammuz, et que Nimrod est revenu à la vie comme Thammuz.  Plus tard, Sémiramis est devenu notoire et était adoré sous différents noms en tant que “reine du ciel.”

La deuxième partie de la stratégie de Satan pour opposer à Dieu était assurer ceux qui croient en et suivent Jésus-Christ, le fils de Dieu, seraient bombardés des aspects [ déjà existant ] des religions païennes, les incitant à absorber ceux “en l’honneur et la gloire du Christ.”  Tristement, au cours des siècles, beaucoup qui ont prétendu être chrétiens, sont tombés pour les tactiques et les complots méchants de Satan par l’incorporation de certains doctrines, coutumes et rites païens dans leur culte de Dieu.

CONTRE-ARGUMENTS DE L’ESPRIT CHARNEL

Certains peuvent répondre en disant, “Et alors?  Pourquoi pas fêter le Noël en tout cas?  Bien que Noël soit une fête païenne et ses coutumes soient à l’origine des païens, je le fais pour honorer le Christ.  Bien que la Bible ne nous ordonne pas de la célébrer, Dieu nous donne-t-Il la liberté pour célébrer l’anniversaire de Son Fils lorsque nous voulons?  Et en suite, si nous n’aimons pas le “paganisme” associer à Noël, pourquoi pas célébrer Noël simplement en l’honneur du Christ, tout en laissant toutes les coutumes païens à côté?”

Oui, nous les humains pouvons proposer toutes sortes de raisons de garder nos traditions et croyances.  Nous voulons d’une façon ou d’une autre justifier nos actions plutôt qu’accepter la vérité du sujet, et il devient promptement évidente que nos croyances sont fortement incorporées dans nos coutumes.  Nous ne renonçons pas facilement, même lorsque nous avons tort.

Par exemple, nous savons que Noël est devenu totalement commercialisé, et on continue la célébrer grâce au commerce.  Comme U.S. News & World Report précise dans son article du 23 décembre, 1996, page 64 :  « Transformer Noël en célébration complètement religieuse maintenant pourrait encourager ceux qui veulent “reprendre Noël.” […] Mais une telle observance ‘manquerait de la résonance et de l’impact culturels d’une fête bien enracinées au marché.’  Si Noël arriverait à cela […] nous ne le célébrions pas probablement en tant qu’une société.’ »

Et, alors que Noël soit reconnu comme un temps de “paix sur la terre aux hommes de bonne volonté,” c’est un fait bien connu que Noël est la période de l’année dans le monde occidental lorsque plus de crimes sont commis qu’à n’importe quelle autre période.  C’est une période où l’alcoolisme règne.  C’est une période où le commerce atteint sa pointe de conduite et de comportement illogiques et irresponsables, et les gens contractent les dettes de carte de crédit qu’ils ne peuvent  jamais rembourser, seulement pour satisfaire leur “obligation” de donner des cadeaux aux autres.  Les parents mentent à leurs enfants, en leur disant que le Père Noël viendra par la cheminée pour apporter des cadeaux de Noël, et s’ils ne se comportent pas, le Père Noël ne leur apportera aucun cadeaux.

Nous savons ce que le monde indique au sujet de Noël, mais que Dieu dit-Il au sujet de cette célébration?  Bien que le mot “Noël” ne soit jamais employé dans la Bible, y a-t-il des directives et des principes pour savoir évaluer ce sujet?  Absolument!  Voyons!

NE MÉLANGEZ PAS LES COUTUMES PAÏENS AVEC L’ADORATION DE DIEU!

Savez-vous que vous pouvez être sincère dans votre adoration de Dieu et du Christ, et Les adorer toujours en vain? Le Christ dit clairement dans Matthieu 15:7-9: «Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé sur vous, quand il a dit: Ce peuple m’honore des lèvres, Mais son coeur est éloigné de moi.  C’est en vain qu’ils m’honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d’hommes. »  Quipeut douter que la célébration de Noël et l’observance de ses coutumes sont suivant aux commandements d’hommes?  La Bible ne nous ordonne nulle part de faire ces choses!  Et le Christ nous a dit, cegenre de culte religieux qui est basé sur des traditions d’hommes est “en vain” – c’est futile.  Plutôt, nous sommes expressément dits comment rendre un culte à Dieu.

Notez ce que Dieu a dit à Israël à propos de comment et comment pas L’adorer comme écrit dans Deutéronome 12:29-32 :  « Lorsque l’Éternel, ton Dieu, aura exterminé les nations que tu vas chasser devant toi, lorsque tu les auras chassées et que tu te seras établi dans leur pays, garde-toi de te laisser prendre au piège en les imitant, après qu’elles auront été détruites devant toi. Garde-toi de t’informer de leurs dieux et de dire: Comment ces nations servaient-elles leurs dieux? Moi aussi, je veux faire de même.  Tu n’agiras pas ainsi à l’égard de l’Éternel, ton Dieu; car elles servaient leurs dieux en faisant toutes les abominations qui sont odieuses à l’Éternel […] Vous observerez et vous mettrez en pratique toutes les choses que je vous ordonne; vous n’y ajouterez rien, et vous n’en retrancherez rien. »

La célébration de Noël et de la naissance du Christ en général transgressent clairement la commande précédente.  La date et le festival mêmes de Noël étaient adoptés du paganisme, et aussi bien ses coutumes.  Des chrétiens prétendants qui célèbrent Noël aujourd’hui peuvent penser qu’ils le font pour honorer et rendre culte à Dieu – mais ils répètent exactement les rites que les païens employaient pour servir leurs dieux –  et Dieu tonne à nous :  « Tu n’adoreras pas le Seigneur ton Dieu de cette façon!!! »  Ils ont ajouté des célébrations de Noël à leur culte, tout en enlevant l’observance de véritables jours saints annuels de Dieu.

Notez les commentaires de la Ryrie Study Bible en ce qui concerne le passage dans Deutéronome 12: 30 :  « L’Israelites n’étaient pas s’informer du culte des Cananéns, de peur qu’ils soient tentés d’en incorporer des aspects à leur culte de Dieu. »

Qui peut honnêtement nier que c’est exactement ce qui s’est produit en vue des célébrations de Noël?  Le christianisme orthodoxe a adopté ou a incorporé des fêtes païennes telles que Noël et Pâques, plutôt que les supprimer.  Ils ont assimilés les coutumes païens à l’adoration de Jésus-Christ, plutôt que les rejeter et renverser.  Cette pratique est appelé le “syncrétisme” et l’est fortement interdite dans les Écritures.  Dieu nous dit de ne pas s’en engager, mais de nous débarrasser de tout qui est païen.

Remarquez ce qui est écrit dans 2 Corinthiens 6:14-17 :  « Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité? ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres?  […]  Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles? Car nous sommes le temple du Dieu vivant […]  C’est pourquoi, Sortez du milieu d’eux, Et séparez-vous, dit le Seigneur; Ne touchez pas à ce qui est impur [spirituellement], Et je vous accueillerai. »

GÂTEAUX DE NOËL CONDAMNÉS DANS L’ÉCRITURE

Par exemple, remarquez des condamnations par Dieu d’une coutume religieuse que l’ancien Israël et Juda participaient, comme écrites dans Jérémie 7:16-18:   « Et toi, n’intercède pas en faveur de ce peuple, N’élève pour eux ni supplications ni prières, Ne fais pas des instances auprès de moi; Car je ne t’écouterai pas.  Ne vois-tu pas ce qu’ils font dans les villes de Juda Et dans les rues de Jérusalem? Les enfants ramassent du bois, Les pères allument le feu, Et les femmes pétrissent la pâte, Pour préparer des gâteaux à la reine du ciel, Et pour faire des libations à d’autres dieux, Afin de m’irriter. »

La “Reine du Ciel” a été identifiée en tant que déesse Assyro-Babylonienne Ishtar ou Istar (Ryrie Study Bible et Rienecker’s Lexikon zur Bibel, tous les deux faisant leurs remarques au sujet de Jérémie 7:18), duquelle le nom “Pâques” est dérivé.  En fait, Ishtar n’est qu’un autre nom de Sémiramis, la mère/femme de Nimrod.  Bien qu’une référence principalement aux coutumes de Pâques, ceverset inclut également la confection des gâteaux de Noël.  Comme nous avons vu précédent, cette coutume avait lieu longtemps avant n’importe quelle célébration “chrétienne” de Noël, et elle était fêté pour honorer des déités païennes.

ARBRE DE NOËL CONDAMNÉ DANS L’ÉCRITURE

Constatons également Jérémie 10:2-5 :  « Ainsi parle l’Éternel: N’imitez pas la voie [La Lamsa Bible la traduite comme “religion”] des nations, Et ne craignez pas les signes du ciel, Parce que les nations les craignent.  Car les coutumes des peuples ne sont que vanité. On coupe le bois dans la forêt; La main de l’ouvrier le travaille avec la hache;  On l’embellit avec de l’argent et de l’or, On le fixe avec des clous et des marteaux, Pour qu’il ne branle pas.  Ces dieux sont comme une colonne massive, et ils ne parlent point; On les porte, parce qu’ils ne peuvent marcher. Ne les craignez pas, car ilsne sauraient faire aucun mal, Et ils sont incapables de faire du bien. »

Ici nous trouvons une description de l’arbre de Noël.  Certains ont indiqué, cependant, que Jérémie 10 ne parle qu’une idole en bois qui a été découpée dans un arbre, mais qu’elle ne se rapporte pas à orner un arbre de Noël lui-même.  Rappelez-vous, cependant, que les païens croyaient que leurs dieux – Attis, Osiris, Dionysus – ont vécu comme espirits dans des arbres de pin.  Ils croyaient que leurs dieux ont réellement  changé en ces arbres, et ils portaient ces arbres sacrés à une édifice consacré au culte, les ont décorés, et les adoraient comme déitiés.

Jérémie 10 condamne n’importe quel genre de culte religieux qui inclut la décoration d’un arbre de pin ou d’un “arbre vert” (1 Rois 14:23), aussi bien que les doctrines religieuses liées à telles coutumes.  Lamsa poursuit dans Jérémie 10:8 :  « Mais tout à fait les doctrines vaines du culte d’image en bois seront complètement détruites et consommées. »

Certains disent qu’ils n’adorent pas l’arbre de Noël, et qu’il est, donc, d’accord d’orner un arbre de pin à Noël.  Cependant, ce n’est pas comment Dieu le regarde.  Lorsque les Israëlites a fait un veau d’or, ils se disputaient d’une façon semblable.  Nous lisons dans Exode 32:1-5 :  « Le peuple, voyant que Moïse tardait à descendre de la montagne, s’assembla autour d’Aaron, et lui dit: Allons! fais-nous un dieu qui marche devant nous, car ce Moïse, cet homme qui nous a fait sortir du pays d’Égypte, nous ne savons ce qu’il est devenu.  Aaron leur dit: Otez les anneaux d’or qui sont aux oreilles de vos femmes, de vos fils et de vos filles, et apportez-les-moi.  Et tous ôtèrent les anneaux d’or qui étaient à leurs oreilles, et ils les apportèrent à Aaron.  Il les reçut de leurs mains, jeta l’or dans un moule, et fit un veau en fonte. Et ils dirent: Israël! voici ton dieu, qui t’a fait sortir du pays d’Égypte.  Lorsqu’Aaron vit cela, il bâtit un autel devant lui, et il s’écria: Demain, il y aura fête en l’honneur de l’Éternel! »

Les Israëites ont employé l’idole païenne d’un animal pour rendre un culte à Dieu.  Ils ne croyaient que Dieu a ressemblé à un veau, mais ils l’employaient comme objet d’un culte dans leur adoration de Dieu, pensant qu’il a représenté Dieu d’une façon ou d’une autre.  Ils ont cru qu’ils adoraient Dieu – après tout, ils célébraient une fête à l’Éternel – et, que leur utilisation d’un objet païen d’un culte semblait acceptable à Dieu.  La même chose peut être dire au sujet de l’arbre de Noël comme décrit dans Jérémie 10.  Cet arbre avec son or, son argent et ses décorations bleues et pourpres (Jérémie 10:9) – aujourd’hui, nous pourrions ajouter les “guirlandes argentées de Noël” – étaient employées en tant que les moyens ou l’objet d’un culte pour adorer Dieu.  Mais, c’est exactement ce que Dieu condamne.

Lorsque les Israëlites, à l’époque de Moïses, ont fait le veau d’or, ils ont inventé leurs propres objets et moyens d’un culte, aussi bien que la date pour leur fête religieuse.  Ils avaient évidemment adopté ces rites de culte de leur séjour en Egypte païenne.  Mais, Dieu n’a pas accepté ce genre d’adoration, ni fait-Il aujourd’hui.  À Ses yeux, ils se sont corrompus (Exode 32:7) et ils ont rendu un culte au veau, non pas à Dieu (Exode 32: 8)  Dieu est un Dieu jaloux.  Il insiste qu’Il soit adoré de la manière qu’Il nous a présenté.  Autrement, notre adoration ne sera pas acceptée – elle sera futile et en vain (Mark 7:5-9, 13).

LE CHRIST POURRAIT-IL AVOIR ÉTÉ NÉ EN DÉCEMBRE?

Nous avons établi beaucoup de faits qui prouvent que la fête que nous appelons “Noël” était réellement célébrée par diverses cultures pendant des milliers d’années avant la naissance de Jésus-Christ.  Nous avons lu des citations de diverses publications qui présentent audacieusement les racines païennes de Noël, avec les coutumes relatives, qui sont totalement indépendantes du Christ.  Mais, même s’il était acceptable de célébrer l’anniversaire du Christ [ dont il n’est pas ], savons-nous lorsqu’Il est né?

Nous citerons encore du professeur J.M. Golby, l’historien britannique, co-auteur du livre intitulé, “The Making of the Modern Christmas.”  Dans l’entrevue télévisée mentionnée ci-dessus, en 1991, il a fait des commentaires et des observations perspicaces suivants en ce qui concerne l’origine de Noël et ses coutumes :

« L’église chrétienne était toujours très intelligente en incorporant d’autres pratiques et en soutenant des choses et puis en les transforment vers le christianisme.  Et à l’époque païenne vous aviez des festivals mi-hivernal, et vous aviez les fêtes religieuse qui étaient païennes et beaucoup associées aux choses comme le coucher du soleil.  Et pendant l’hiver il se couchait – retournerait-il jamais?  Etainsi vous avez eu un jour l’où vous célébriez le soleil.  Et la religion mithriaque, qui était très importante dans l’empire romain plus tard, a eu un jour particulier qui le célébrait.  Et il se trouve qu’elle coïncide avec le 25 décembre, que l’église chrétienne alors a adoptée comme jour de naissance du Christ […] Il n’y a rien dans les évangiles de prouver que le Christ est né le 25 décembre.  En fait, il est clair qu’il n’aurait pas été.  Il n’y aurait pas eu des bergers dans les champs.  Il est la mauvaise saison de l’année […] »

En plus du fait que les bergers n’auraient pas été dans les champs le 25 décembre, il y a une autre raison pour laquelle le Christ ne pourrait avoir été né autour du 25 décembre.  Dr. Cunningham Geikie discute cette raison additionnelle dans le journal Holy-Days and Holidays, sous l’article intitulé, “Christmas at Bethlehem.”  Il écrit :  « Le vingt-cinquième jour de décembre […] a peu en sa faveur [ pour la date du nativité du Christ ] au delà du fait que c’était le jour l’où, dans l’antiquité, le retour du soleil de son absence hivernale a été célébré […] Il pourrait à peine avoir eu lieu à cette saison, cependant, car une telle époque n’aurait pas été sûrement choisie par les autorités pour une inscription publique, qui a rendu nécessaire le voyage de la population de partout à sa ville natale, l’orage et la pluie rendant des voyages périlleux et désagréables en hiver […] »

Le fait que les bergers vivaient dans les champs (voir Luc 2:8) et qu’une inscription publique a été conduite à l’époque de la naissance de Christ (voir Luc 2:1-7) prouvent clairement que le Christ ne pourrait avoir été né n’importe où près du 25 décembre.  Les brebis n’étaient jamais dans les champs pendant les mois d’hiver.  Du milieu d’octobre jusqu’au milieu de mars, les brebis seraient restés à l’intérieur, dans les écuries ou les granges.  Pendant ce temps, il y avait trop de pluie, de vent et même de gel et de neige.

Le journal Wynne Progress a édité un article le 21 décembre, 1967, intitulé, “The Christmas Story,” dans lequel il a précisé de nombreuses contradictions entre le récit biblique et les traditions de Noël.  Il a énoncé :  « Quant à la date de 25 décembre, qui a été choisi par l’église pendant le quatrième siècle apr. J-C […] Le choix semble avoir été dicté […] par un désir de christianiser les festivités romaines qui a marquées le solstice d’hiver.  L’évidence biblique indique simplement que Jésus naquit pendant la fin de l’été ou au début de l’autumn.  C’est la saison de l’année où les bergers palestiniens accompagnent leur troupeau au champ pour pâturer l’herbe à nuit. »

Vérifiez n’importe quel diagramme de l’année d’Israëlite.  Elle montrera que le septième mois, le mois de Tishri, dans septembre/octobre, termine avec le début de la saison des pluies.  Pendant le huitième mois, le mois de Marcheschwan, dans octobre/novembre, le temps est “pluvieux.”

Le neuvième mois, Chislev, dans novembre/décembre, marque le début de l’hiver, avec la pluie et la neige.  Le Christ a indiqué clairement qu’une fuite de son Église ne devrait pas arriver en hiver [voir Matthieu  24: 20], car il serait très désagréable, à cause des temps mauvais.  La Cantique des Cantiques 2:11 lit :  « Car voici, l’hiver est passé; La pluie a cessé […] »  Remarquez également Esdras 10:9, 13 :  « Tous les hommes de Juda et de Benjamin se rassemblèrent à Jérusalem dans les trois jours. C’était le vingtième jour du neuvième mois. Tout le peuple se tenait sur la place de la maison de Dieu, tremblant à cause de la circonstance et par suite de la pluie.  Mais le peuple est nombreux, le temps est à la pluie, et il n’est pas possible de rester dehors […] »

En conclusion, le dixième mois, Tebeth, dans décembre/janvier, est désigné comme “mois le plus froid de l’année, avec la grêle et la neige.”  Il n’y a aucune possibilité que le Christ pourrait avoir été né à fin décembre, pendant qu’une inscription publique avait lieu, et pendant que les bergers et les brebis passaient la nuit dehors dans les champs.  Même s’il ne neigeait pas à ce moment-là, le temps froid et la pluie l’auraient rendu impossible pour les bergers et les brebis être dans les champs pendant la nuit.  De plus, les autorités romaines n’auraient pas choisi cette période d’année pour une inscription publique.  Plutôt qu’avoir été né en hiver, il est probable, comme précisé précédent, que le Christ soit né à la fin de l’été ou au début de l’automne.

Mais alors – le Christ nulle part n’a enseigné que nous devrions même célébrer Sa naissance – et certainement non pas à Noël – et absolument pas avec des coutumes, des rites et des concepts païens.

N’AJOUTEZ PAS NI RETRANCHER DE LA PAROLE DE DIEU!

Moïses a rappelé à l’ancien Israël d’un principe éternel lorsqu’il se réfère à la vraie adoration.  Nous lisons dans Deutéronome  4:1-2 :  « Maintenant, Israël, écoute les lois et les ordonnances que je vous enseigne. Mettez-les en pratique, afin que vous viviez, et que vous entriez en possession du pays que vous donne l’Éternel, le Dieu de vos pères.  Vous n’ajouterez rien à ce que je vous prescris, et vous n’en retrancherez rien; mais vous observerez les commandements de l’Éternel, votre Dieu, tels que je vous les prescris. » (voir Deutéronome 12:32 et Apocalypse 22:18-19).

Nous trouvons la même réprimande dans Proverbes 30:5-6: « Toute parole de Dieu est éprouvée. Il est un bouclier pour ceux qui cherchent en lui un refuge.  N’ajoute rien à ses paroles, De peur qu’il ne te reprenne et que tu ne sois trouvé menteur. »

“L’histoire de Noël” entière est un mensonge et une tromperie, créée par les hommes sous l’influence de Satan, qui est le père des mensonges (Jean 8:43-45).  Ainsi si nous affirmons que Noël est une fête qui honore Dieu, puis nous ajoutons à la parole de Dieu, qui n’a rien à dire au sujet de la célébration de Noël.  Dieu nous reprochera, et nous serons trouvés les “menteurs,” puisque nous avons donné une impression incorrecte de Dieu.

Remarquons également comment l’apôtre Paul s’addressait les chrétiens à Corinthe.  Rappelez-vous, que les Corinthiens avait été associés, avant leur conversion, avec toutes sortes de coutumes païennes, y compris le culte d’un arbre spécial de pin.  Paul s’en rendait compte sans aucun doute. Et ainsi il leur dit dans 1 Corinthiens 4:6 : « C’est à cause de vous, frères, que j’ai fait de ces choses une application à ma personne et à celle d’Apollos, afin que vous appreniez en nos personnes à ne pas aller au delà de ce qui est écrit. »

Maintenant, frères, je me suis appliqué ces choses à moi et à Apollos pour votre avantage, de sorte que vous puissiez apprendre de nous la signification de l’énonciation, à ne pas aller au delà de ce qui est écrit.  (NIV)

Un rappel semblable est écrit dans la deuxième lettre de Jean.  Il énonce, verset 9 :

« Pour si vous errez au delà de l’enseignement du Christ, vous laisserez Dieu derrière;  tandis que si vous êtes fidèle aux enseignements de Christ?s, vous aurez Dieu aussi. » (Living Bible).

Ceux qui fêtez Noël “vont au delà de ce qui est écrit,” et “errent au delà de l’enseignement du Christ,” donc laissant “Dieu.”

LA CONCLUSION DU DISCOURS

Nous vous avons donné les vraies origines de Noël et ses coutumes, et nous avons prouvé de la Bible que Dieu condamne les célébrations de Noël.  En sachant ceci, demandez-vous, “Devrais-je célébrer Noël?”  Nous nous sentons que la réponse est évidente.  La décision, cependant, est à vous à faire (voir Deutéronome 30:15-16, 19-20).  Vous avez entendu la conclusion du discours (Ecclésiaste 12:13).  Ns vous provoquons d’agir.

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La Grande Tribulation et le Jour du Seigneur

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Nous entendons de plus en plus souvent parler de tremblements de terre, de famines, de sécheresses, de feux de forêt, de maladies, de guerres et de bruits de guerre, d’inondations, d’averses de grêle et de tornades. Nous entendons parler d’un astéroïde non détecté qui est presque entré en collision avec notre planète.

Nous observons de nouvelles alliances politiques se développer sur la scène mondiale, alors que les anciens empires se relèvent avec une influence renouvelée pour former de nouvelles alliances et de puissants blocs. Des développements économiques inattendus provoquent l’incertitude parmi des investisseurs et l’érosion de la confiance des consommateurs. Les attaques terroristes deviennent plus fréquentes – et plus proches de chez nous. Nous recherchons la paix, mais il n’y a pas de paix.

Pourquoi un tel malaise existe-t-il dans un monde qui fait soi-disant de grands progrès afin de nous aider à vivre plus longtemps et nous faciliter la vie? C’est parce que l’humanité, dans son ensemble, a choisi de tourner le dos à son Créateur. Il y a des milliers d’années, était écrit un livre qui prévoyait que ces événements se produiraient de nos jours – maintenant – à notre époque. Dieu nous avertit clairement à travers ce livre ancien – la Bible – que des événements bien plus dévastateurs surviendront très bientôt sur cette terre, à moins que nous ne nous repentions et nous nous tournions vers Lui.

Dans cette brochure, nous examinerons en détail les prophéties effrayantes qui décrivent les événements terribles qui se dérouleront lors de la “Grande Tribulation” et au “Jour du Seigneur.” Dieu nous impose de dire ces paroles telles qu’elles sont écrites dans Son livre, et d’avertir ouvertement les gens qu’il y a un moyen d’y échapper, que les gens choisissent d’écouter ou non. Nous prions pour que Dieu VOUS donne des oreilles pour entendre et un coeur attentif à Son avertissement, et pour que vous agissiez en conséquences.

Première Partie – Jérusalem et le peuple juif selon la prophétie

Le Moyen-Orient, plus particulièrement la ville de Jérusalem, a été mentionnée aux nouvelles à plusieurs reprises, et nous nous attendons à ce que cela continue. Nous devons prêter attention à la ville de Jérusalem et à ses environs car elle sera le siège d’événements historiques – des événements qui plongeront bientôt la région dans d’indescriptibles souffrances humaines, dans la douleur, et la misère, et qui seront suivis par la prospérité et une paix inimaginable!

Oui, la Bible prédit que dans les prochaines années des événements explosifs se produiront à Jérusalem, des événements qui aboutiront directement au retour de Jésus-Christ. Il vous faut comprendre ce que ces choses représentent au fur et à mesure qu’elles se produiront.

Dans Sa célèbre prophétie du mont des Oliviers, Jésus a expliqué ouvertement ce qui se passerait à Jérusalem à la fin de cette époque humaine. Lisons dans Luc 21:20,22-24 : « Lorsque vous verrez Jérusalem investie par des armées, sachez alors que sa désolation est proche. […] Car ce seront des jours de vengeance [la Grande Tribulation], pour l’accomplissement de tout ce qui est écrit. Malheur aux femmes qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là! Car il y aura une grande détresse dans le pays, et de la colère contre ce peuple. Ils tomberont sous le tranchant de l’épée, ils seront emmenés captifs parmi toutes les nations, et Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusqu’à ce que les temps des nations soient accomplis. »

Nous trouvons cet avertissement dans Matthieu 24:21 : « Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. »

Daniel 12:1 prophétise également que ce sera la pire époque dans l’histoire de l’humanité : « […] et ce sera une époque de détresse, telle qu’il n’y en a point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu’à cette époque […] » Luc 21:27,31 précisent : « Alors on verra le Fils de l’homme venant [le Second Avènement de Jésus-Christ] sur une nuée avec puissance et une grande gloire […] De même, quand vous verrez ces choses arriver, sachez que le royaume de Dieu est proche. »

Jésus venait juste d’expliquer qu’avant son retour sur cette terre, la ville moderne de Jérusalem serait entourée par les armées. Lorsque cela se produira, la désolation sera proche et il y aura une grande détresse à cause de la colère qui s’abattra sur les habitants de Jérusalem. Beaucoup de ses habitants seront emmenés captifs ou seront tués à la guerre. Les Gentils occuperont la ville – la fouleront aux pieds– jusqu’à ce que les temps des Gentils soient accomplis. Combien de temps cela durera t-il? Apocalypse 11:2 révèle : « […] [Jérusalem, la ville sainte] a été donné[e] aux nations, et elles fouleront aux pieds la ville sainte pendant quarante-deux mois [trois ans et demi]. »

La Bible révèle-t-elle que les Gentils attaqueront et occuperont Jérusalem? En effet, c’est ce qu’elle révèle, et nous discuterons plus en détails de leur identité plus tard dans cette brochure. À partir de maintenant, concentrons-nous seulement sur l’ordre de ces événements.

Jérusalem sera occupée par des Gentils, dirigés par un personnage politique et militaire – le dirigeant puissant d’une Europe Unie. Ce dirigeant militaire humain est identifié dans les Écritures comme la “Bête,” (voir Apocalypse 16:10); le “roi du nord” (voir Daniel 11:40-41); ou le “roi Yareb” d’Assyrie (voir Osée 5:13 et Osée 10:6). “Yareb” signifie “lutteur” ou celui qui est querelleur. L’histoire ne révèle l’existence d’aucun dirigeant assyrien avec le nom ou titre de “Yareb.” Cette référence biblique n’identifie par un dirigeant historique du passé, mais plutôt un futur dirigeant d’une Assyrie moderne. Ce pourrait être la traduction d’un nom réel, ou plus probablement, la description de son personnage. Vous pourrez en savoir plus au sujet du “roi Yareb” d’Assyrie en lisant notre brochure gratuite, intitulée, Europe in Prophecy: The Unfolding of End-Time Events.

L’histoire révèle que les Assyriens modernes peuvent être trouvés en Allemagne et en Autriche. Et, comme nous le verrons en plus détail, ce sera ce “roi Yareb” de l’Assyrie moderne qui amènera les armées de Gentils à occuper la ville de Jérusalem, en la foulant aux pieds pendant trois ans et demi.

Au début, le roi Yareb entretiendra une relation plus ou moins tranquille avec les Juifs. Mais cette relation changera avec le temps. Nous lisons dans Osée 5:13 que Juda verra sa plaie. Cette plaie pourrait être une référence à une défaite militaire sévère. Le roi Yareb deviendra, à ce moment-là, un allié des nations arabes dans le but de détruire les Juifs. Il entrera dans une confédération – une alliance – avec certaines nations contre l’état moderne d’Israël.

Remarquez ce qui est prophétisé dans Psaumes 83:2-8 et notez l’identité de ces personnes – révélée par l’archéologie moderne, par l’histoire et par les recherches bibliques : « Car voici, tes ennemis s’agitent, Ceux qui te haïssent lèvent la tête.  Ils forment contre ton peuple des projets pleins de ruse, Et ils délibèrent contre ceux que tu protèges. Venez, disent-ils, exterminons-les du milieu des nations, Et qu’on ne se souvienne plus du nom d’Israël! Ils se concertent tous d’un même coeur, Ils font une alliance contre toi; Les tentes d’Édom [la Turquie] et les Ismaélites [l’Arabie
Saoudite], Moab [une partie de la Jordanie et la partie occidentale de l’Irak] et les Hagaréniens [principalement la Syrie], Guebal [le Liban], Ammon [la Jordanie et l’OLP], Amalek [l’OLP], Les Philistins [les Palestiniens du territoire de Gaza] avec les habitants de Tyr [la ville de Tyr est présentée en de plus amples détails plus tard dans cette brochure]; L’Assyrie aussi se joint à eux, Elle prête son bras aux enfants de Lot [la Jordanie]. »

Cependant, cette confédération n’existera pas longtemps. Une Europe Unie puissante, sous le roi Yareb d’Assyrie, se trouvera bientôt engager dans une guerre avec plusieurs des nations Arabes. Les Arabes s’uniront et seront dirigés par un chef militaire et religieux, appelé dans les Écritures le “roi du sud.” L’Europe envahira le Moyen-Orient, la Terre Sainte, et la ville de Jérusalem.

Nous lisons dans Daniel 11:40-41 : « Au temps de la fin, le roi du midi [un dirigeant religieux et militaire arabe] se heurtera contre lui [“le poussera,” c’est-à-dire, le “roi du nord,” également identifié comme la “bête” et le “roi Yareb,” un dirigeant militaire d’une Europe Unie]. Et le roi du septentrion fondra sur lui comme une tempête, avec des chars et des cavaliers, et avec de nombreux navires; il s’avancera dans les terres, se répandra comme un torrent et débordera. Il entrera dans le plus beau des pays, et plusieurs succomberont; mais Édom, Moab, et les principaux des enfants d’Ammon seront délivrés de sa main. »

Remarquez qu’Édom [la Turquie], Moab [une partie de la Jordanie et la partie occidentale de l’Irak], et les personnes importantes ou les chefs des enfants d’Ammon
[la Jordanie et l’OLP], ne serez pas vaincus par le roi du nord. Remarquez, d’autre part dans Daniel 11:42-43, quels pays seront vaincus par le roi ou le chef de l’Assyrie moderne, ou quels pays formeront une alliance avec l’Europe : « Il étendra sa main sur divers pays, et le pays d’Égypte [où les Arabes habitent aujourd’hui] n’échappera point. Il se rendra maître des trésors d’or et d’argent, et de toutes les choses précieuses de l’Égypte; les Libyens et les Éthiopiens seront à sa suite. »

Le fait que les Libyens et les Éthiopiens “suivent” le roi du nord ne signifie pas nécessairement qu’ils seront en guerre avec lui ou qu’ils seront vaincus par lui. Dépendamment de la traduction que nous employons, nous trouvons la signification suivante : ils “suivront soumis à lui,” ou ils “seront ses serviteurs,” ou “les Libyens et les Nubiens [seront] soumis” au roi du nord. Notez, également, que le roi du nord se rendra maître de l’or et de l’argent dans la région, aussi bien que de toutes les choses précieuses de l’Egypte.

En continuant dans Daniel 11:44, nous découvrons un troisième bloc puissant qui jouera un rôle dévastateur dans les événements du temps de la fin. « Des nouvelles de l’Orient et du septentrion viendront l’effrayer [le roi du nord], et il partira avec une grande fureur pour détruire et exterminer des multitudes. »

Le roi du nord réagira aux rumeurs de l’orient et du nord. C’est là que se trouve un puissant bloc asiatique militairement fort doté d’une armée de deux cents millions de personnes, désignée dans le livre de l’Apocalypse comme les « rois venant de
l’Orient » (Apocalypse 16:12), ou « des cavaliers de l’armée » (Apocalypse 9:16). Ce sera, probablement, une confrontation entre une Europe Unie sous l’Assyrie moderne et une confédération des nations asiatiques, telles que la Russie, la Chine, le Japon, et l’Inde. Les Mèdes modernes sont identifiés dans l’Écriture comme un des ennemis mortels de Babylone moderne, ou de l’Europe (voir Ésaïe 13:1,17). L’identité des Mèdes modernes sera expliquée plus tard dans cette brochure.

Poursuivons dans Daniel 11:45 : « Il [le roi du nord] dressera les tentes de son palais entre les mers, vers la glorieuse et sainte montagne [Jérusalem] Puis il arrivera à la fin, sans que personne lui soit en aide. »

Le roi du nord occupera Jérusalem et y règnera, pendant que la Ville Sainte sera foulée aux pieds par les Gentils. Puis le Christ reviendra. Il jettera le roi du nord dans l’étang de feu, qui, à ce moment-là sera hors de Jérusalem là où les criminels et les pécheurs seront brûlés (voir Apocalypse 19:20).

Notons plus en détails ce qui est révélé au sujet de la destinée du roi du nord – le roi Yareb d’Assyrie. Nous lisons dans Ésaïe 10:12 : « Mais, quand le Seigneur aura accompli toute son oeuvre Sur la montagne de Sion et à Jérusalem, Je punirai le roi d’Assyrie pour le fruit de son coeur orgueilleux, Et pour l’arrogance de ses regards hautains. »

Ésaïe 14:25 ajoute cette pensée : « Je briserai l’Assyrien dans mon pays, Je le foulerai aux pieds sur mes montagnes; Et son joug [l’esclavage, la captivité] leur sera ôté, Et son fardeau sera ôté de leurs épaules. »

Nous poursuivons dans Ésaïe 30:30-33 : « Et l’Éternel fera retentir sa voix majestueuse, Il montrera son bras prêt à frapper, Dans l’ardeur de sa colère, Au milieu de la flamme d’un feu dévorant, De l’inondation, de la tempête et des pierres de grêle. A la voix de l’Éternel, l’Assyrien tremblera; L’Éternel le frappera de sa verge. A chaque coup de la verge qui lui est destinée, Et que l’Éternel fera tomber sur lui, On entendra les tambourins et les harpes; L’Éternel combattra contre lui à main levée. Depuis longtemps un bûcher est préparé, Il est préparé pour le roi, Il est profond, il est vaste; Son bûcher, c’est du feu et du bois en abondance; Le souffle de l’Éternel l’enflamme, comme un torrent de soufre. »

Ce passage décrit le destin du roi d’Assyrie – il sera brûlé dans un lieu ressemblant à un torrent de souffre, également appelé “Tophet” (en hébreu), qui signifie littéralement “un endroit en flammes,” ou “un étang de feu.” Nous savons que dans Apocalypse 19:20, le chef militaire de la coalition européenne, appelé la “Bête,” sera aussi bien jeté dans un étang ardent de feu et de soufre. Voici donc, le “roi du nord,” le “roi Yareb d’Assyrie,” et la “bête” sont une seule et même personne.

Notez Ésaïe 31:8-9 : « Et l’Assyrien tombera sous un glaive qui n’est pas celui d’un homme [Jésus-Christ le détruira lui personnellement ainsi que son armée] , Et un glaive qui n’est pas celui d’un homme le dévorera […] Son rocher s’enfuira d’épouvante, Et ses chefs trembleront devant la bannière, Dit l’Éternel, qui a son feu dans Sion Et sa fournaise dans Jérusalem. »

Dieu s’occupera de cette façon du roi d’Assyrie en raison de ses mauvais dessins (voir Zacharie 1:15). Lorsqu’il attaquera et qu’il vaincra Jérusalem, une période terrible commencera pour ses habitants.

Ésaïe 3:1,24-26 nous indique : « Le Seigneur, l’Éternel des armées, Va ôter de Jérusalem et de Juda Tout appui et toute ressource, Toute ressource de pain Et toute ressource d’eau […] Au lieu de parfum, il y aura de l’infection; Au lieu de ceinture, une corde; Au lieu de cheveux bouclés, une tête chauve; Au lieu d’un large manteau, un sac étroit; Une marque flétrissante, au lieu de beauté. Tes hommes tomberont sous le glaive, Et tes héros dans le combat. Les portes de Sion gémiront et seront dans le deuil; Dépouillée, elle s’assiéra par terre. »

Dieu Lui-même ôtera la protection de Juda, comme Ésaïe 22:8 nous l’indique. Sans la protection de Dieu, Jérusalem tombera aux mains de son ennemi. Nous lisons dans Ésaïe 29:1-7 : « Malheur à Ariel [un autre nom de Jérusalem, littéralement Lion de Dieu], à Ariel, Cité dont David fit sa demeure! […] Puis j’assiégerai Ariel; Il y aura des plaintes et des gémissements […] Tu seras abaissée […] La multitude de tes ennemis sera comme une fine poussière, Cette multitude de guerriers sera comme la balle qui vole, Et cela tout à coup, en un instant. C’est de l’Éternel des armées que viendra le châtiment, Avec des tonnerres, des tremblements de terre et un bruit formidable, Avec l’ouragan et la tempête, Et avec la flamme d’un feu dévorant. Et, comme il en est d’un songe, d’une vision nocturne, Ainsi en sera-t-il de la multitude des nations qui combattront Ariel, De tous ceux qui l’attaqueront, elle et sa forteresse, Et qui la serreront de près. »

Le prophète Jérémie décrit également en termes poétiques l’assaut futur des Assyriens sur la ville de Jérusalem. Il nous dit dans Jérémie 6:1, 22-23 : « Fuyez, enfants de Benjamin, du milieu de Jérusalem […] Ainsi parle l’Éternel: Voici, un peuple vient du pays du septentrion [souvenez-vous que le chef militaire des nations victorieuses est appelé, “le roi du nord”], Une grande nation se lève des extrémités de la terre. Ils portent l’arc et le javelot; Ils sont cruels, sans miséricorde; Leur voix mugit comme la mer; Ils sont montés sur des chevaux, Prêts à combattre comme un seul homme, Contre toi, fille de Sion! »

Jérémie décrit, dans son livre prophétique des Lamentations, en des termes très frappants le terrible avenir de la ville de Jérusalem suite à l’attaque des Gentils. Comme nous le verrons plus en détails plus loin dans cette brochure, des expressions comme “en ce jour-là“, “aux derniers jours,” “au jour du SEIGNEUR,” ou “au jour de la colère du SEIGNEUR” identifient le moment précis de la prophétie relatif à la période juste avant le retour du Christ. Plus particulièrement l’expression, “le jour de la colère du SEIGNEUR” décrit le moment où Dieu est très fâché contre les nations à la fin de cet âge (voir Apocalypse 11:18) :

« Les enfants et les vieillards sont couchés par terre dans les rues; Mes vierges et mes jeunes hommes sont tombés par l’épée; Tu as tué, au jour de ta colère, Tu as égorgé sans pitié. Tu as appelé de toutes parts sur moi l’épouvante, comme à un jour de fête. Au jour de la colère de l’Éternel, il n’y a eu ni réchappé ni survivant. Ceux que j’avais soignés et élevés, Mon ennemi les a consumés […] Les rois de la terre n’auraient pas cru, Aucun des habitants du monde n’aurait cru Que l’adversaire, que l’ennemi entrerait Dans les portes de Jérusalem » (Lamentations 2:21-22 et Lamentations 4:12).

Il est écrit dans Zacharie 14:1-2 que “toutes les nations” attaqueront Jérusalem, et […] “la moitié de la ville” ira en captivité :

« Voici, le jour de l’Éternel arrive, Et tes dépouilles seront partagées au milieu de toi. Je rassemblerai toutes les nations pour qu’elles attaquent Jérusalem; La ville sera prise, les maisons seront pillées, et les femmes violées; La moitié de la ville ira en captivité, Mais le reste du peuple ne sera pas exterminé de la ville. »

Ceci décrit une captivité littérale du peuple juif juste avant le retour du Christ. Cela ne fait pas référence “à une captivité spirituelle au péché,” ni à un “exile” figuratif, ni à une description de quelque chose qui s’est déjà passé du temps de l’ancien Juda.

OÙ ira la moitié des habitants de la ville de Jérusalem? Ils seront déportés dans plusieurs nations, dont certaines sont spécifiquement identifiées dans  les Écritures. Par exemple, Michée 4:10 nous indique : « Fille de Sion, souffre et gémis comme une femme qui accouche! Car maintenant tu sortiras de la ville et tu habiteras dans les champs, Et tu iras jusqu’à Babylone; Là tu seras délivrée, C’est là que l’Éternel te rachètera de la main de tes ennemis. »

Ici, la référence à la “fille du Sion” s’applique à la génération moderne des Juifs, et non pas à l’ancien Juda. Ils – Juda moderne – seront déportés à Babylone moderne.Comme nous verrons dans le reste de cette brochure, Babylone moderne est identifiée comme le puissant bloc de l’Europe continentale, dirigé par l’Assyrie moderne. Ce système babylonien moderne, à son tour, transportera ses captifs vers d‘autres pays.

Joël 4:1-3,6 confirment ceci : « Car voici, en ces jours, en ce temps-là, Quand je ramènerai les captifs de Juda et de Jérusalem, Je rassemblerai toutes les nations, Et je les ferai descendre dans la vallée de Josaphat; Là, j’entrerai en jugement avec elles, Au sujet de mon peuple, d’Israël, mon héritage, Qu’elles ont dispersé parmi les nations, Et au sujet de mon pays qu’elles se sont partagé. Ils ont tiré mon peuple au sort; Ils ont donné le jeune garçon pour une prostituée, Ils ont vendu la jeune fille pour du vin, et ils ont bu. […] Vous avez vendu les enfants de Juda et de Jérusalem aux enfants de Javan, Afin de les éloigner de leur territoire. » La Bible indique clairement que beaucoup de Juifs seront vendus comme esclaves à la Grèce moderne, qui eux-mêmes s’aligneront sur une future coalition européenne.

Zacharie 10:6,10 identifie d’autres pays ou régions où des Juifs seront gardés en captivité lors du retour de Jésus-Christ : « Je fortifierai la maison de Juda […] Je les ramènerai, car j’ai compassion d’eux, Et ils seront comme si je ne les avais pas rejetés; Car je suis l’Éternel, leur Dieu, et je les exaucerai. […] Je les ramènerai du pays d’Égypte [où les Arabes habitent aujourd’hui], Et je les rassemblerai de l’Assyrie
[l’Allemagne moderne et les nations germanophones]. Je les ferai venir au pays de Galaad et au Liban, Et l’espace ne leur suffira pas. »

Oui, des temps terribles attendent la ville de Jérusalem et le peuple juif. Mais pourquoi Dieu va-t-Il laisser ceci se produire? Ésaïe 3:8-9 explique :
« Jérusalem chancelle, Et Juda s’écroule, Parce que leurs paroles et leurs oeuvres sont contre l’Éternel, Bravant les regards de sa majesté. L’aspect de leur visage témoigne contre eux, Et, comme Sodome, ils publient leur crime, sans dissimuler. Malheur à leur âme! Car ils se préparent des maux. » Remarquez au verset 7 que le temps est “en ce jour-là.” C’est une référence au “jour du Seigneur” juste avant le retour du Christ.

Amos 2: 4-5 déclare : « Ainsi parle l’Éternel: A cause de trois crimes de Juda, Même de quatre, je ne révoque pas mon arrêt, Parce qu’ils ont méprisé la loi de l’Éternel Et qu’ils n’ont pas gardé ses ordonnances, Parce qu’ils ont été égarés par les idoles mensongères Après lesquelles leurs pères ont marché. J’enverrai le feu dans Juda, Et il dévorera les palais de Jérusalem. »

Mentionnons ici que bien que cela ne nous fasse pas plaisir de dire que ces choses vont se produire, nous devons être fidèle à la parole de Dieu et citer les Écritures qui indiquent clairement la réalité de ces événements. Nous ne pouvons pas reculer devant notre responsabilité de proclamer ce que Dieu Lui-même dit qu’il se produira. Nous espérons qu’en lisant cette brochure certains d’entre-vous prêteront attention à cet avertissement, qu’ils se repentiront de leurs moeurs, et qu’ils se tourneront vers Dieu à fin que vous puissiez être épargnés.

Dieu ne prend pas de gants ! Il annonce ouvertement et directement que Jérusalem et le peuple juif feront face au désastre et à la calamité parce qu’ils ont péché contre Lui et qu’ils ont refusé à se repentir. Jésus-Christ pleurerait plus tard sur Jérusalem, pensant au mal qui viendrait en raison de leur refus de se repentir et de L’accepter comme leur Sauveur personnel. En fait, le temple à Jérusalem a été détruit en l’an 70 de notre ère, un événement précurseur des tragédies bien plus graves qui frapperont Jérusalem dans les années à venir (voir Luc 13:34-35).

Ces prophéties sont-elles en conflit avec Osée 12:1 où nous lisons : « Juda est encore sans frein vis-à-vis de Dieu, Vis-à-vis du Saint fidèle. » Si Juda moderne marche toujours avec Dieu, alors pourquoi Dieu le punirait-Il? Et pourquoi d’autres passages indiquent-ils que Juda moderne a péché contre Dieu et refuse à se repentir? La Bible se contredit-elle?

En fait, avec ce verset, certaines traductions ne s’accordent pas. Nous avons cité Osée 11:12 de la New King James Bible, une traduction digne de foi dans la grande majorité des cas. Cependant, ce passage particulier n’est pas traduit correctement quand il dit que Juda marche toujours avec Dieu parce que, selon beaucoup de commentaires, les traducteurs ont ajouté une lettre dans l’hébreu qui n’est pas dans l’original. Pour clarifier ceci, lisons comment est traduit ce passage dans d’autres versions :

La New International Version : « […] et Juda est indiscipliné contre Dieu, même contre le Saint qui est fidèle. »

La New American Bible : « Juda est rebelle contre Dieu, contre le Saint qui est fidèle. » 

La Revised English Bible : « Juda irrite Dieu, fidèle aux idoles qu’il considère comme saintes. »

Ainsi nous voyons que Juda sera puni en raison de sa rébellion contre Dieu, et que Son châtiment est destiné à provoquer la repentance et un retour vers Lui. Quand bien même les temps terribles attendraient le peuple juif, Jésus-Christ Lui-même a proclamé la bonne nouvelle du Royaume de Dieu et ce en quoi il consiste, y compris un avenir merveilleux pour Juda et toute l’humanité. Jésus-Christ reviendra, et lors de son retour, IL délivrera Jérusalem des Gentils et appellera Juda à la repentance.

Remarquez la prophétie dans Ésaïe 31: 4-5 : « Car ainsi m’a parlé l’Éternel: Comme le lion, comme le lionceau rugit sur sa proie […] De même l’Éternel des armées descendra Pour combattre sur la montagne de Sion et sur sa colline. Comme des oiseaux déploient les ailes sur leur couvée, Ainsi l’Éternel des armées étendra sa protection sur Jérusalem; Il protégera et délivrera, Il épargnera et sauvera. »

Le prophète Zacharie voit le combat du Christ contre les Gentils dans une vision qu’il nous transmet dans Zacharie 14:3-4 : « L’Éternel paraîtra, et il combattra ces nations, Comme il combat au jour de la bataille. Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des oliviers […] »

Lorsque Jésus-Christ s’est élevé au ciel au Mont des Oliviers, deux anges ont rassuré les disciples en leur disant que le Christ reviendrait « de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel » (voir Actes 1:11). Il reviendra effectivement au Mont des Oliviers puis Il frappera les Gentils qui ont combattu contre la ville de Jérusalem et qui l’ont occupée. Zacharie 14:12-13,15 nous donne une description très imagée de leur destin : « Voici la plaie dont l’Éternel frappera tous les peuples Qui auront combattu contre Jérusalem: Leur chair tombera en pourriture tandis qu’ils seront sur leurs pieds, Leurs yeux tomberont en pourriture dans leurs orbites, Et leur langue tombera en pourriture dans leur bouche. En ce jour-là, l’Éternel produira un grand trouble parmi eux; L’un saisira la main de l’autre, Et ils lèveront la main les uns sur les autres. […] La plaie frappera de même les chevaux, Les mulets, les chameaux, les ânes, Et toutes les bêtes qui seront dans ces camps: Cette plaie sera semblable à l’autre. »

En outre, Zacharie 14:11,21 nous indique en des termes on ne peut plus clairs : « On habitera dans son sein, et il n’y aura plus d’interdit; Jérusalem sera en sécurité. […] Toute chaudière à Jérusalem et dans Juda Sera consacrée à l’Éternel des armées […] Et il n’y aura plus de marchands dans la maison de l’Éternel des armées, En ce jour-là

Le peuple juif viendra à la repentance – ils pleureront en voyant le Christ revenir et lorsqu’ils se rendront compte de la vérité au sujet du Christ et d’eux-mêmes, comme indiqué dans Zacharie 12:10-11 : « Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem Un esprit de grâce et de supplication, Et ils tourneront les regards vers moi, celui qu’ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, Ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né. En ce jour-là, le deuil sera grand à Jérusalem […] »

En revenant au livre d’Ésaïe, nous remarquons des prophéties supplémentaires décrivant un avenir glorieux pour la nation de Juda, une fois qu’ils se seront repentis de leurs péchés et qu’ils auront accepté Jésus-Christ comme leur Sauveur et Roi personnel. Nous lisons dans Ésaïe 4:3-6 : « Et les restes de Sion, les restes de Jérusalem, Seront appelés saints, Quiconque à Jérusalem sera inscrit parmi les vivants, Après que le Seigneur aura lavé les ordures des filles de Sion, Et purifié Jérusalem du sang qui est au milieu d’elle, Par le souffle de la justice et par le souffle de la destruction. L’Éternel établira, sur toute l’étendue de la montagne de Sion Et sur ses lieux d’assemblées, Une nuée fumante pendant le jour, Et un feu de flammes éclatantes pendant la nuit; Car tout ce qui est glorieux sera mis à couvert. Il y aura un abri pour donner de l’ombre contre la chaleur du jour, Pour servir de refuge et d’asile contre l’orage et la pluie. »

La parole de Dieu révèle que le peuple juif sera emmené en captivité par une Europe Unie sous la direction de l’Assyrie moderne, et pendant leur captivité, ils reviendront à la raison et se tourneront vers leur Sauveur. Remarquez ce qui se produit après :
« Réveille-toi! réveille-toi ! Revêts ta parure, Sion! Revêts tes habits de fête, Jérusalem, ville sainte! Car il n’entrera plus chez toi ni incirconcis ni impur. Secoue ta poussière, lève-toi, Mets-toi sur ton séant, Jérusalem! Détache les liens de ton cou, Captive, fille de Sion! […] Car ainsi parle le Seigneur, l’Éternel: Jadis mon peuple descendit en Égypte, pour y séjourner; Puis l’Assyrien l’opprima sans cause. Et maintenant, qu’ai-je à faire, dit l’Éternel, Quand mon peuple a été gratuitement enlevé? Ses tyrans poussent des cris, dit l’Éternel, Et toute la durée du jour mon nom est outragé. C’est pourquoi mon peuple connaîtra mon nom; C’est pourquoi il saura, en ce jour, Que c’est moi qui parle: me voici! » (Ésaïe 52: 1-2, 4-6).

Le peuple juif, ainsi que la plupart des prétendus chrétiens, ne se rend pas compte que c’est Jésus-Christ Lui-même qui dit ces paroles. Ils ne comprennent pas que le Dieu de l’Ancien Testament n’était pas Dieu le Père, mais Celui qui deviendrait plus tard un être humain – Jésus-Christ – né de la chair de la vierge Marie. Le Christ est venu pour révéler le Père (voir Matthieu 11:27). Les Juifs de Son époque n’ont pas connu le Père. Le Christ a dit que les Juifs n’avaient jamais vu le Père, ni entendu Sa voix (voir Jean 5:37 et Jean 6:46). Mais certains ont entendu la voix de Dieu et l’ont vu (Nombres 12:8); cependant, c’était la voix de Jésus-Christ, le Fils de Dieu – principalement désigné dans l’Ancien Testament comme “le Seigneur,” signifiant “l’Éternel.” Le moment viendra où les Juifs et les chrétiens, ainsi que tous ceux qui pratiquent d’autres religions, comprendront qui est réellement Dieu et ce qu’il est.

L’acceptation de Jésus-Christ en tant que notre Sauveur personnel amène des bénédictions, la prospérité, et la paix. Remarquez COMBIEN Jérusalem sera bénie une fois qu’elle aura accepté Son Dieu et qu’elle aura commencé à vivre selon Ses paroles : « Ainsi parle l’Éternel: Je retourne à Sion, et je veux habiter au milieu de Jérusalem. Jérusalem sera appelée ville fidèle, et la montagne de l’Éternel des armées montagne sainte » (voir Zacharie 8:3).

La lecture de ce passage, nous rappelle cette prophétie connue qui se trouve dans
Ésaïe 2:2-4 : « Il arrivera, dans la suite des temps, Que la montagne de la maison de l’Éternel Sera fondée sur le sommet des montagnes [d’autres nations majeures], Qu’elle s’élèvera par-dessus les collines [les plus petites nations]. Et que toutes les nations y afflueront. Des peuples s’y rendront en foule, et diront: Venez, et montons à la montagne de l’Éternel, A la maison du Dieu de Jacob, Afin qu’il nous enseigne ses voies, Et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, Et de Jérusalem la parole de l’Éternel. Il sera le juge des nations, L’arbitre d’un grand nombre de peuples. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, Et de leurs lances des serpes: Une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, Et l’on n’apprendra plus la guerre. »

Imaginez cela! Plus de guerre! Le MONDE ENTIER vivra dans une PAIX RÉELLE! Jésus-Christ reviendra sur cette terre et régnera sur Jérusalem, et TOUTES les nations voudront apprendre du Christ comment vivre dans la droiture. Quel monde différent! Ne souhaiteriez-VOUS pas en faire partie?

Poursuivons avec Zacharie 8:4 : « Ainsi parle l’Éternel des armées: Des vieillards et des femmes âgées s’assiéront encore dans les rues de Jérusalem, chacun le bâton à la main, à cause du grand nombre de leurs jours. Les rues de la ville seront remplies de jeunes garçons et de jeunes filles, jouant dans les rues. Ainsi parle l’Éternel des armées: Si la chose paraît étonnante aux yeux du reste de ce peuple en ces jours-là, sera-t-elle de même étonnante à mes yeux? dit l’Éternel des armées. Ainsi parle l’Éternel des armées: Voici, je délivre mon peuple du pays de l’orient et du pays du soleil couchant [une référence aux lieux où Babylone moderne a transporté leurs captifs] Je les ramènerai, et ils habiteront au milieu de Jérusalem; ils seront mon peuple, et je serai leur Dieu avec vérité et droiture. » (Zacharie 8:4-8)

Une fois en captivité, ils se tourneront vers Dieu et commenceront à accepter le Christ comme Sauveur personnel. Ils deviendront le peuple de Dieu au sens figuré, et Dieu deviendra leur Dieu. Nous verrons dans un moment pourquoi ils se tourneront vers Dieu, et comment ils sauront  vers qui se tourner.

Poursuivons dans Zacharie 8:13-15,23 : « De même que vous avez été en malédiction parmi les nations, maison de Juda […] de même je vous sauverai, et vous serez en bénédiction. Ne craignez pas, et que vos mains se fortifient! Car ainsi parle l’Éternel des armées: Comme j’ai eu la pensée de vous faire du mal lorsque vos pères m’irritaient, dit l’Éternel des armées, et que je ne m’en suis point repenti, ainsi je reviens en arrière et j’ai résolu en ces jours de faire du bien à Jérusalem et à la maison de Juda. Ne craignez pas! […] Ainsi parle l’Éternel des armées: En ces jours-là, dix hommes de toutes les langues des nations saisiront un Juif par le pan de son vêtement et diront: Nous irons avec vous, car nous avons appris que Dieu est avec vous. »

À nouveau, qu’apportera ce changement au peuple de Juda? Qu’est-ce qui les convaincra que Jésus-Christ est, en fait, leur Sauveur promis, ainsi que celui de toute l’humanité? 

La Bible prophétise que le message de la captivité et de la conversion du peuple juif leur sera fortement prêché juste avant le retour du Christ. Aujourd’hui la plupart des Juifs – en fait, la plupart des gens dans le monde – ne veulent pas entendre ce message salvateur essentiel. Mais lorsque les événements qui leur ont été annoncés se produiront réellement, ils retrouveront la raison et se rendront compte que la parole prophétique de Dieu était parmi eux. 

Ce que cela signifie, pour la véritable Église de Dieu, c’est qu’elle doit obéir à Dieu en proclamant ce qui se passera de façon réelle et certaine. Ce message doit être proclamé avec force par l’Église de Dieu, et c’est en effet, ce que nous FAISONS dans cette brochure. Nous prions que ceux d’entre-vous qui liront cette brochure fassent attention à cet avertissement et qu’ils agissent en conséquence. 

Lisez et méditez les passages suivants, extraits de la Parole de Dieu, qui révèlent cette partie du message destiné à Son Église des temps de la fin: 

« Annoncez en Juda, publiez à Jérusalem, Et dites: Sonnez de la trompette dans le pays! Criez à pleine voix, et dites: Rassemblez-vous, et allons dans les villes fortes! […] Fuyez, ne vous arrêtez pas! Car je fais venir du septentrion [causé par le roi du nord] le malheur Et un grand désastre. Le lion s’élance de son taillis, Le destructeur des nations est en marche, il a quitté son lieu, Pour ravager ton pays; Tes villes seront ruinées, il n’y aura plus d’habitants. […] En ce jour-là, dit l’Éternel, Le roi et les chefs perdront courage, Les sacrificateurs seront étonnés, Et les prophètes stupéfaits. […] Purifie ton coeur du mal, Jérusalem, Afin que tu sois sauvée! Jusques à quand garderas-tu dans ton coeur tes pensées iniques? […] Dites-le aux nations, faites-le connaître à Jérusalem: Des assiégeants viennent d’une terre lointaine; Ils poussent des cris contre les villes de Juda. […] Car elle s’est révoltée contre moi, dit l’Éternel. C’est là le produit de tes voies et de tes actions, C’est là le produit de ta méchanceté; Certes cela est amer, cela pénètre jusqu’à ton coeur » (Jérémie 4:5-18).

En plus de cet avertissement, l’Église doit également proclamer l’avenir paisible et glorieux de Juda après sa repentance et sa conversion : « Consolez, consolez mon peuple, Dit votre Dieu. Parlez au coeur de Jérusalem, et criez lui Que sa servitude est finie, Que son iniquité est expiée, Qu’elle a reçu de la main de l’Éternel Au double de tous ses péchés » (Ésaïe 40:1-2). 

« Qu’ils sont beaux sur les montagnes, Les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles [l’évangile], Qui publie la paix! De celui qui apporte de bonnes nouvelles, Qui publie le salut! De celui qui dit à Sion: ton Dieu règne! La voix de tes sentinelles retentit; Elles élèvent la voix, Elles poussent ensemble des cris d’allégresse; Car de leurs propres yeux elles voient Que l’Éternel ramène Sion » (Ésaïe 52:7-8).

« Monte sur une haute montagne, Sion [Sion peut se référer à la ville de Jérusalem même mais aussi à l’Église de Dieu], pour publier la bonne nouvelle; Élève avec force ta voix, Jérusalem [une référence ici à Jérusalem spirituelle – l’Église de Dieu; il peut être également une référence au fait que la parole de Dieu sortira de Jérusalem lorsque Jésus y vive et règne (Ésaïe 2:2-4)], pour publier la bonne nouvelle; Élève ta voix, ne crains point, Dis aux villes de Juda: Voici votre Dieu! » (Ésaïe 40:9).

« Sur tes murs, Jérusalem, j’ai placé des gardes; Ils ne se tairont ni jour ni nuit. Vous qui la rappelez au souvenir de l’Éternel, Point de repos pour vous! Et ne lui laissez aucun relâche, Jusqu’à ce qu’il rétablisse Jérusalem Et la rende glorieuse sur la terre » (Ésaïe 62:6-7).

VOUS pourriez faire partie de ces gardes avec nous. VOUS pourriez prendre part avec ceux qui sont appelés par Dieu à la proclamation de Son message – la BONNE NOUVELLE – au peuple juif et au monde, pour les avertir de leur avenir sinistre et leur montrer que la paix et la prospérité les attendent après qu’ils se seront repentis de leurs péchés et  qu’ils se seront tournés vers Jésus-Christ. La Bible prédit que ce message SERA PROCLAMÉ. À vous de décider si vous voulez participer à sa proclamation avec nous ou non.

Deuxième Partie – La maison moderne d’Israël selon la prophétie

Beaucoup de gens croient à tort que la maison d’Israël et le peuple juif sont une seule et même identité. Ceci est loin d’être vrai. Juda, dont descend le peuple juif, n’était qu’une tribu issue de Jacob, dont Dieu a changé le nom pour Israël il y a longtemps (voir Genèse 35:10). À la longue ils se sont séparés de leurs frères Israélites et ont formé, avec les tribus de Lévi et de Benjamin, la “maison de Juda.” Les autres tribus ont formé la “maison d’Israël.” La “maison d’Israël” est premièrement allée en captivité, pour ne jamais retourner dans la “Terre Promise.” Aujourd’hui, elle est appelée  les “dix tribus perdues.” La “maison de Juda” est également allée en captivité mais, à la longue, elle est retournée en Palestine. Beaucoup de descendants de la maison de Juda demeurent aujourd’hui dans l’état d’Israël. Au fil du temps, comme le révèlent l’histoire et l’archéologie, les dix tribus perdues de la maison d’Israël ont migré et se sont installées en Europe et dans les îles Britanniques. Une tribu en particulier, les descendants de Manassé – considérée aux yeux de Dieu comme frère cadet de Joseph – a migré vers les États-Unis, où elle est encore aujourd’hui. Les descendants d’Ephraïm – considérés aux yeux de Dieu comme frère aîné de Joseph – se trouvent toujours en Grande Bretagne et dans le Commonwealth, y compris au Canada, en Afrique du Sud, en Australie, et en Nouvelle-Zélande.

La Bible contient beaucoup de prédictions au sujet de l’avenir de la maison moderne d’Israël (à ne pas confondre avec les Juifs ou la maison de Juda). Israël fait référence à la maison moderne d’Israël – principalement aux tribus influentes d’Ephraïm et de Manassé – de plusieurs différentes façons, y compris “le reste de Jacob.” Comme nous le verrons, le puissant et grand bloc économique européen à venir, sous la direction de l’Assyrie moderne, aura une influence dévastatrice, non seulement sur la maison moderne de Juda, mais également sur la maison moderne d’Israël.

Nous savons que lorsque ce puissant bloc s’établira sur la scène mondiale, il ne restera plus grand temps. Nous rendons-nous compte que ce puissant bloc colossal est en train de se former devant nos yeux? Pendant une cérémonie récente à Aix-la-Chapelle, célébrant l’arrivée du nouvel euro, le Président italien Carlo Azeglio Ciampi a déclaré que l’euro est l’amorce d’autres développements européens. Il a souligné que le besoin pour l’Europe de réagir de manière unifiée face aux crises extérieures à l’Union des pays européens devient plus évident jour après jour. Lors de cette célébration il a également  été déclaré que l’euro est devenu le symbole pour la vision européenne, qu’il a donné davantage de stabilité  et de confiance en l’unification politique de l’Europe que l’ensemble de tous les traités européens antérieurs réunis.

Au début, la maison moderne d’Israël aura des rapports amicaux avec ce puissant bloc européen. Et, comme nous le verrons plus clairement dans la troisième partie de cette brochure, ils commerceront même avec eux, incluant les produits agricoles et les découvertes technologiques. Osée 12:1 parle d’une alliance économique entre ces deux puissants blocs.

Mais ces rapports amicaux dureront-t-ils? Non! Aussi incroyable que cela puisse sembler, les États-Unis et la Grande-Bretagne, ainsi que d’autres nations du Commonwealth, seront renversées et réduites à esclavage par leur ancien allié et ami – l’union des pays européens, dirigée par les Assyriens modernes. L’Assyrie sera, non seulement un instrument pour combattre et réduire à l’esclavage la maison moderne de Juda, mais elle vaincra – apparemment en même temps –et elle réduira à l’esclavage la maison moderne d’Israël. Nous en parlerons en détail plus tard en cette brochure.

Premièrement, lisons une prophétie étonnante dans Michée 5:5-6 (Michée 5:7 prouve que les gens dont il est fait mention ici comme “le reste de Jacob,” sont, en fait, la maison moderne d’Israël, en particulier les États-Unis et la Grande-Bretagne) :
« […] Lorsque l’Assyrien viendra dans notre pays, Et qu’il pénétrera dans nos palais, Nous ferons lever contre lui sept pasteurs Et huit princes du peuple. Ils feront avec l’épée leur pâture du pays d’Assyrie Et du pays de Nimrod au dedans de ses portes. Il nous délivrera ainsi de l’Assyrien, Lorsqu’il viendra dans notre pays, Et qu’il pénétrera sur notre territoire. »

Comparons ceci à l’histoire. En 1940, l’Assyrie moderne, sous la direction d’Adolph Hitler, a attaqué la Grande-Bretagne pendant la Deuxième Guerre mondiale, mais Dieu a donné la victoire aux Anglais. Hitler était peu disposé à combattre la Grande-Bretagne, car il considérait les Anglais comme une partie de la race supérieure. Néanmoins, il a attaqué l’Angleterre par avion – attaque connue sous le nom de Blitz – du 7 septembre au 13 novembre, 1940. L’Allemagne, a cependant été dévastée, et la plupart de ses villes ont été détruites à la fin de la guerre.

Dieu a également protégé à deux reprises les États-Unis contre les Assyriens dans l’histoire moderne.

Regardons d’abord une révélation étonnante qui a été récemment dévoilée. Le Kaiser allemand Wilhelm II avait un plan pour attaquer les États-Unis il y a environ 100 ans. Il allait attaquer New York et Boston avec 100 navires et 100 000 soldats. À ce moment-là, les États-Unis n’avait que 54 navires de guerre. Son but ultime était d’établir et de posséder les colonies d’Amérique du Sud et celles du Pacifique, et de contrôler le canal de Panama. Ce plan, bien qu’il ait nécessité dix ans de préparation, n’a pas été mis à exécution. À la place, le Kaiser Wilhelm II a engagé l’Allemagne dans la Première Guerre mondiale en 1914. 

En plus de l’attaque d’Adolph Hitler sur la Grande-Bretagne, il a également déclaré la guerre aux Etats-Unis le 11 décembre, 1941. Ce n’était que deux jours après que le Président Roosevelt ait annoncé que l’Allemagne était aussi coupable que le Japon pour l’attaque de Pearl Harbor. Hitler a ensuite commandé la destruction de tous les bateaux américains, où qu’ils puissent être. 

Hitler a perdu cette guerre parce qu’il a livré trop de batailles en même temps – l’Europe, l’Afrique, le Moyen-Orient, la Russie, et les Etats-Unis. Mais nous pouvons comprendre comment le plan des européens – en particulier celui des Assyriens modernes – pour attaquer les Etats-Unis leur est venu à l’esprit. Ce même plan sera réactivé, et la prochaine fois, il réussira.

À la fin de sa vie, Hitler a fait cette observation prophétique étonnante : « Avec la défaite du Reich et en attendant l’apparition des nationalismes asiatique, africain, et peut-être d’Amérique du Sud, il ne restera dans le monde que deux Grandes Puissances capables de s’affronter l’une l’autre – les États-Unis et la Russie soviétique. Ces deux puissances seront contraintes à une épreuve de force en raison des lois de l’histoire et de la géographie, militairement ou dans les domaines de l’économie politique et de l’idéologie. Ces mêmes lois font qu’inévitablement ces deux puissances deviendront les ennemis de l’Europe. » (Klaus P. Fischer, Nazi Germany – A New History, 1995, pp. 563-564; C’est nous qui traduisons tout au long de cette brochure).

Michée 5:7-9 poursuit la description des nations modernes de la maison d’Israël, désignée comme le “reste de Jacob,” Elles sont présentées comme étant puissantes, comme un lion parmi des nations. Elles sont riches et prospères; et elles sont victorieuses en bataille.

Mais lorsque nous lisons les versets 10-15 dans Michée 5, les choses commencent à changer. Remarquons comment et pourquoi elles changeront : « En ce jour-là
[souvenez-vous que cette expression fait toujours référence aux derniers jours, ou au jour du Seigneur lorsque Dieu commence à intervenir activement dans les affaires humaines et politiques], dit l’Éternel, J’exterminerai du milieu de toi tes chevaux, Et je détruirai tes chars; J’exterminerai les villes de ton pays, Et je renverserai toutes tes forteresses; J’exterminerai de ta main les enchantements, Et tu n’auras plus de magiciens; J’exterminerai du milieu de toi tes idoles et tes statues, Et tu ne te prosterneras plus devant l’ouvrage de tes mains; J’exterminerai du milieu de toi tes idoles d’Astarté, Et je détruirai tes villes. J’exercerai ma vengeance avec colère, avec fureur, sur les nations Qui n’ont pas écouté [ou “obéi”]. »

L’expression, “avec colère, avec fureur” fait référence à la colère de Dieu, décrite en termes frappants dans le livre de l’Apocalypse comme un temps où la colère de Dieu sera dirigée contre la dernière génération de l’homme. Dieu commencera à exercer Son châtiment sur la maison moderne d’Israël, “les nations qui n’ont pas obéi,” telles les États-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. En ce temps-là, ces nations seront détruites. Dieu l’a prophétisé, et cela SE PRODUIRA.

Jérémie 30: 3 nous éclair sur ce qui va bientôt se produire. « Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où je ramènerai les captifs de mon peuple d’Israël et de Juda, dit l’Éternel; je les ramènerai dans le pays que j’ai donné à leurs pères, et ils le posséderont. »

Nous savons déjà par la première partie de cette brochure que la maison moderne de Juda ira en captivité. Maintenant nous apprenons que la maison moderne d’Israël sera également emmenée en captivité par une puissance étrangère. Nous verrons dans un moment que c’est, en fait, la même puissance qui réduira à l’esclavage les Juifs et la maison moderne d’Israël. Mais le prophète Jérémie, sous inspiration,  nous révèle que c’est Dieu par la suite qui libèrera Israël et Juda de la captivité et qu’ils retourneront au pays que Dieu a donné à Abraham, à Isaac et à Jacob. Historiquement, la maison d’Israël n’est jamais retournée à la Terre Promise – seulement certains Juifs. C’est, donc, toujours une prophétie à venir.

Jérémie 30: 6-7 précise exactement quand ces événements – la guerre et la captivité, et la libération ultime de l’esclavage – auront lieu :
« Informez-vous, et regardez si un mâle enfante! Pourquoi vois-je tous les hommes les mains sur leurs reins, Comme une femme en travail? Pourquoi tous les visages sont-ils devenus pâles? Malheur! Car ce jour est grand; Il n’y en a point eu de semblable. C’est un temps d’angoisse pour Jacob; Mais il en sera délivré. »

Comme nous le savons déjà, cette expression “ce jour est grand” est une référence au GRAND JOUR DU SEIGNEUR, une période qui est toujours à venir. Ce “jour” sera unique – il n’y en aura point de semblable. On nous rappelle qu’il est dit la même chose au sujet de la grande tribulation à la toute fin de cette époque. Nous voyons alors, que la Grande Tribulation et le jour du Seigneur se réfèrent à la même période générale. En principe, la Grande Tribulation dure deux ans et demi, suivi du jour du Seigneur qui dure pendant un an. Au total, la maison moderne d’Israël sera punie et les Gentils fouleront aux pieds Jérusalem pendant trois ans et demi.

Cette période est identifiée particulièrement comme un temps d’angoisse pour Jacob – se référant à la maison moderne d’Israël. On nous dit que Dieu les délivrera de ce temps terrible – cela prouve qu’elles devront d’abord le vivre.

Nous poursuivons dans Jérémie 30:8 : « En ce jour-là [la période de l’intervention de Dieu], dit l’Éternel des armées, Je briserai son joug de dessus ton cou, Je romprai tes liens, Et des étrangers ne t’assujettiront plus. »

Lorsque Dieu interviendra, “son joug” sera brisé de leur cou, cela indique qu’ils étaient en esclavage à ce moment-là. Nous savons déjà que les Juifs seront réduits à l’esclavage, sous le joug de l’Assyrie moderne, et qu’ils seront libérés par Dieu au retour du Christ. La terminologie, “son joug,” suggère fortement que l’Assyrie aura assujetti, non seulement sur la maison de Juda, mais aussi la maison d’Israël.

Dieu les libérera de ce joug. Remarquons ce qui suit : « […] des ÉTRANGERS NE t’ASSUJETTIRONT PLUS. » Donc, des étrangers, ou une puissance étrangère, les a assujetti, et ils sont toujours assujettis lorsque Dieu intervient. Jérémie 30: 9 révèle lorsque toutes ces choses auront lieu : « Ils serviront l’Éternel, leur Dieu, Et David, leur roi, que je leur susciterai. » Ces événements auront lieu lors de la résurrection des justes, qui arrivera au retour de Jésus-Christ sur cette terre.

Jérémie 30:10 conclut : « Et toi, mon serviteur Jacob, ne crains pas, dit l’Éternel; Ne t’effraie pas, Israël! Car je te délivrerai de la terre lointaine, Je délivrerai ta postérité du pays où elle est captive […] »

Lors du retour du Christ et de la résurrection des justes, le Christ délivrera la POSTÉRITÉ de Jacob, les descendants de Jacob aux temps de la fin– les américains et les anglais – du pays où ils sont captifs. De quel pays s’agit-il?

La réponse se trouve dans Jérémie 23:7-8 : « C’est pourquoi voici, les jours viennent, dit l’Éternel, Où l’on ne dira plus: L’Éternel est vivant, Lui qui a fait monter du pays d’Égypte les enfants d’Israël! Mais on dira: L’Éternel est vivant, Lui qui a fait monter et qui a ramené La postérité de la maison d’Israël du pays du septentrion Et de tous les pays où je les avais chassés! […] »

Dieu ramènera les descendants de la maison d’Israël du pays du nord [d’où est venu le roi du nord], et de tous les pays où Il les a chassés – là où Dieu a permis que la puissance étrangère les emmène. Ils seront asservis dans un pays au nord de Jérusalem – un pays particulier quelque part en Europe. Ils seront également chassés ou emmenés dans d’autres pays où ils seront gardés en captivité. Remarquez que les Assyriens plus particulièrement, de tous les temps, ont déporté leurs prisonniers de leur pays d’origine vers d’autres pays.

Ceux qui prétendent que des événements aussi terribles que la captivité et l’esclavage de nations entières ne pourraient absolument pas se produire dans notre 21èmesiècle civilisé, oublient que des événements du même genre ont eu lieu il  y a moins d’une génération.

Écoutez ces citations étonnantes extraites du livre de Fischer, Nazi Germany, pp. 498, 486-488: « (p. 498) La plupart de ces plans grandioses [conquérir et réduire à l’esclavage les peuples occupés] reflètent la nature assyrienne de la politique allemande envers les peuples conquis […] (p. 486) Heinrich Himmler […] a déclaré ’que les nations vivent dans la prospérité ou meurent de faim ne m’intéresse que dans la mesure où nous avons besoin d’eux comme esclaves pour notre Kultur […]’ (p. 487). Vers la fin de l’année 1941, presque quatre millions d’étrangers ont travaillé en Allemagne, la plupart d’entre eux étaient des Polonais […] Des étrangers [étaient rassemblés] sur les places des villes, les églises, les cinémas, ou à d’autres endroits où les gens étaient rassemblés en masse et déportés […] en Allemagne dans des wagons de marchandises […] Quant aux ouvriers de l’Europe de l’Est, les conquérants allemands les ont traités essentiellement comme des esclaves […] (p. 488) Les autres étaient incarcérés dans des camps de concentration, envoyé au Reich comme des ouvriers esclaves, où ils leur étaient seulement permis de mourir de faim. Sur les cinq millions et demi de prisonniers de guerre soviétiques, la moitié est morte. »

Jérémie 23:8 conclut avec leur retour ultime : « […] Et ils habiteront dans leur pays. » Après que la maison d’Israël ait été emmenée en captivité par les anciens Assyriens, ils ne sont jamais retournés à la Terre Promise. Ici encore, cela doit se produire  dans l’avenir.

Certains se disputent sur le fait que la Bible ne dit pas réellement que Israël et Juda modernes seront littéralement réduits à l’esclavage. Est-ce vrai? Nous avons vu qu’un “joug” sera mis sur la maison moderne d’Israël, ainsi que sur les Juifs modernes (voir Ésaïe 14:25 et Ésaïe 52:2).

Que veut dire exactement, “joug,” et qui l’impose sur la maison moderne d’Israël? Regardons la définition biblique du mot, “joug.”

Nous allons commencer par une prophétie qui se trouve dans Ésaïe 47:1 : « Descends, et assieds-toi dans la poussière, Vierge, fille de Babylone! Assieds-toi à terre, sans trône, Fille des Chaldéens! On ne t’appellera plus délicate et voluptueuse. »

La prophétie s’adresse à “la fille vierge de Babylone,” non pas à la Babylone antique, mais à une fille – une descendante. “Babylone” se réfère ici à un système européen moderne – une puissance économique, politique, militaire et religieuse bientôt monter sur la scène mondiale.

Lisez Ésaïe 47:6 : « J’étais irrité contre mon peuple, J’avais profané mon héritage, Et je les avais livrés entre tes mains: Tu n’as pas eu pour eux de la compassion, Tu as durement appesanti ton joug sur le vieillard. »

Le “joug” ici décrit un esclavage dans son sens propre. Babylone moderne appesantira DUREMENT son joug sur les maisons d’Israël et de Juda – beaucoup plus que Dieu ne  l’avait projeté.

Ainsi, nous lisons dans Ésaïe 47:9,11 : « Ces deux choses t’arriveront subitement
[Babylone moderne], au même jour, La privation d’enfants et le veuvage; Elles fondront en plein sur toi, Malgré la multitude de tes sortilèges, Malgré le grand nombre de tes enchantements. […] Le malheur viendra sur toi, Sans que tu en voies l’aurore; La calamité tombera sur toi, Sans que tu puisses la conjurer; Et la ruine fondra sur toi tout à coup, A l’improviste. »

Ce passage nous dit que la destruction de Babylone moderne se produira tout à coup – “en un instant, au même jour.” Le livre de l’Apocalypse décrit la ruine de Babylone moderne dans de plus amples détails, que nous aborderons dans la troisième partie de cette brochure. Nous nous limiterons pour le moment à Apocalypse 18, versets 8 et 10, qui décrit également qu’ « en un même jour, ses fléaux arriveront » et qu’ « en une seule heure est venu ton jugement. » Puisque Babylone n’a pas montré de miséricorde en mettant le joug sur le cou des peuples d’Israël et de Juda, elle ne recevra pas non plus la miséricorde de Dieu, et elle sera détruite très rapidement.

Nous trouvons une autre référence au joug imposé de la maison d’Israël aux temps de la fin dans Deutéronome 28:47-51 : « Pour n’avoir pas, au milieu de l’abondance de toutes choses, servi l’Éternel, ton Dieu, avec joie et de bon coeur, tu serviras, au milieu de la faim, de la soif, de la nudité et de la disette de toutes choses, tes ennemis que l’Éternel enverra contre toi. Il mettra un joug de fer sur ton cou, jusqu’à ce qu’il t’ait détruit. [À nouveau, nous voyons que le terme “joug” se réfère à l’esclavage au sens propre.] L’Éternel fera partir de loin, des extrémités de la terre, une nation qui fondra sur toi d’un vol d’aigle, une nation dont tu n’entendras point la langue, une nation au visage farouche, et qui n’aura ni respect pour le vieillard ni pitié pour l’enfant. Elle mangera le fruit de tes troupeaux et le fruit de ton sol, jusqu’à ce que tu sois détruit; elle ne te laissera ni blé, ni moût, ni huile, ni portées de ton gros et de ton menu bétail, jusqu’à ce qu’elle t’ait fait périr. »

« La nature assyrienne des peuples allemands, » comme Klaus Fischer l’a écrit, s’est révélée pendant la Deuxième Guerre Mondiale, en considérant la manière dont les nations conquises ont étaient traitées par leurs conquérants. Remarquez cette citation de Hermann Göring (cité par Klaus Fischer, Nazi Germany, p. 486) : « Autrefois, piller était la règle. Maintenant, les formulations sont devenues plus humaines. Néanmoins j’ai l’intention de piller, et de piller copieusement. »

Hitler lui-même a déclaré : « Notre premier principe doit être que ces gens n’ont qu’une raison d’exister – nous être utiles économiquement. Nous devons nous concentrer sur l’extraction de tout ce qui extractible de ce territoire. »

(Fischer, ibid )

Deutéronome 28:68 prédit : « Et l’Éternel te ramènera sur des navires en Égypte, et tu feras ce chemin dont je t’avais dit: Tu ne le reverras plus! Là, vous vous offrirez en vente à vos ennemis, comme esclaves et comme servantes; et il n’y aura personne pour vous acheter»

Les nations modernes de la maison d’Israël et de la maison de Juda retourneront par bateaux en “Égypte” – un symbole pour l’esclavage.  Cela n’indique pas ici que tous retourneront au pays d’Égypte. Nous verrons bientôt pourquoi le mot “pays” a été omis.

Nous notons, comme un événement précurseur de ce qui arrivera à une plus grande échelle, l’exemple de ce qui s’est déjà produit pendant la Première Guerre mondiale en Hongrie (Klaus Fischer, Nazi Germany, p. 511) : « Les Nazis ont également expérimenté une nouvelle technique sans enthousiasme – vendant des Juifs au monde occidental, un plan, qui malheureusement, en raison de la duplicité Nazie, de l’indifférence et de l’engorgement bureaucratique des gouvernements occidentaux, n’a jamais réellement fonctionné. »

Tel qu’il est prédit dans Deutéronome 28:68, les captifs des maisons d’Israël et de Juda seront mis en vente, mais “personne ne les achètera.”

Le prophète Ézéchiel annonce clairement, que la maison moderne d’Israël – les États-Unis et la Grande-Bretagne, le Canada, l’Australie, et d’autres nations du Commonwealth – sera vaincue dans une future guerre avec un ennemi moderne –l’Europe continentale. Ce sera un moment unique dans l’histoire de l’homme – un temps de calamités et d’atrocités terribles tel qu’il n’en est jamais arrivé auparavant, et qui ne s’en produira plus jamais (voir Ézéchiel 5:9). Ce sera un temps de GRANDE TRIBULATION!

Dans Ézéchiel 6:1-2 Dieu dit à Ézéchiel de parler aux “montagnes d’Israël.” Puis au verset 6 Dieu dit : « Partout où vous habitez, vos villes seront ruinées, Et vos hauts lieux dévastés […] » Cela ne s’est pas encore produit ! Jamais, dans l’histoire de l’ancien Israël, leurs demeures ont été ruinées. En fait, lorsque les Assyriens ont conquis la Samarie, ils ont veillé à ce que les villes ne soient pas dévastées, mais qu’elles soient habitées.

Poursuivons dans Ézéchiel 6:7 : « Les morts tomberont au milieu de vous, Et vous saurez que je suis l’Éternel. » L’Amérique, la Grande-Bretagne, le Canada et l’Australie actuels ne connaissent pas vraiment Dieu, ils ne savent pas que Dieu est contre eux. Mais ils se rendront compte que Dieu nous abandonne lorsque nous L’abandonnons. Ils n’apprendront que cette leçon, cependant, lorsque Dieu les fera passer par la Grande Tribulation et au jour du Seigneur, Il les délivrera finalement lorsque Jésus-Christ reviendra sur cette terre. Si Jésus ne revenait pas comme Il nous l’a annoncé, personne ne survivrait (Matthieu 24:21-22).

Dieu n’a pas abandonné la maison moderne d’Israël sans avertissement. Il lui a dit dans Sa propre parole il y a des milliers d’années qu’Il apporterait d’abord des catastrophes sur son pays – des désastres tels que des périodes prolongées de famines et de sécheresses. Nous subissons déjà des sécheresses et des infestations d’insectes sans précédent au Canada et dans les grands états des États-Unis. Ces sécheresses sont des avertissements afin de réveiller les nations, et pour leur annoncer en même temps, que des événements bien pires encore se produiront si elles ne se repentent pas de leurs péchés.

Dieu dit à la maison moderne d’Israël dans Amos 4:7-9 : « Et moi, je vous ai refusé la pluie, Lorsqu’il y avait encore trois mois jusqu’à la moisson; J’ai fait pleuvoir sur une ville, Et je n’ai pas fait pleuvoir sur une autre ville; Un champ a reçu la pluie, Et un autre qui ne l’a pas reçue s’est desséché. Deux, trois villes sont allées vers une autre pour boire de l’eau, Et elles n’ont point apaisé leur soif. Malgré cela, vous n’êtes pas revenus à moi, dit l’Éternel. Je vous ai frappés par la rouille et par la nielle; Vos nombreux jardins, vos vignes, vos figuiers et vos oliviers Ont été dévorés par les sauterelles. Malgré cela, vous n’êtes pas revenus à moi, dit l’Éternel. » Lisez les deux versets suivants et vous verrez que Dieu annonce ensuite la GUERRE et une DÉVASTATION TOTALE.

Un avertissement semblable peut être trouvé dans Deutéronome 28:23-24,38-39,42 :
« Le ciel sur ta tête sera d’airain, et la terre sous toi sera de fer. L’Éternel enverra pour pluie à ton pays de la poussière et de la poudre; il en descendra du ciel sur toi jusqu’à ce que tu sois détruit. […] Tu transporteras sur ton champ beaucoup de semence; et tu feras une faible récolte, car les sauterelles la dévoreront. Tu planteras des vignes et tu les cultiveras; et tu ne boiras pas de vin et tu ne feras pas de récolte, car les vers la mangeront. […] Les insectes prendront possession de tous tes arbres et du fruit de ton sol. »

On ne doit pas prendre les sécheresses à la légère. Dieu a utilisé la sécheresse auparavant afin de réveiller les pécheurs et leur enseigner des leçons (voir Aggée 1:11), et Il le fera à nouveau (voir Zacharie 14:17 et Apocalypse 11:6). Il le fait actuellement. Nous en rendons nous compte?

Ézéchiel 6:8-10 explique clairement ce qui arrivera ensuite à la maison moderne d’Israël si elle ne se réveille pas : « Mais je laisserai quelques restes d’entre vous, Qui échapperont à l’épée parmi les nations, Lorsque vous serez dispersés en divers pays. Vos réchappés se souviendront de moi Parmi les nations où ils seront captifs, Parce que j’aurai brisé leur coeur adultère et infidèle, Et leurs yeux qui se sont prostitués après leurs idoles; Ils se prendront eux-mêmes en dégoût, A cause des infamies qu’ils ont commises, A cause de toutes leurs abominations. Et ils sauront que je suis l’Éternel, Et que ce n’est pas en vain que je les ai menacés De leur envoyer tous ces maux. » Ce sont des avertissements que Dieu Lui-même nous adresse ! Les écoutons-nous?

Ézéchiel 39:21-29 confirme que, par la suite, Dieu libérera Israël de sa captivité – une fois qu’il se sera repentit – et qu’Il la ramènera au pays qui a été promis à ses pères : « Je manifesterai ma gloire parmi les nations; Et toutes les nations verront les jugements que j’exercerai, Et les châtiments dont ma main les frappera. La maison d’Israëlsaura que je suis l’Éternel, son Dieu, Dès ce jour et à l’avenirEt les nations sauront que c’est à cause de ses iniquités Que la maison d’Israël a été conduite en captivité, A cause de ses infidélités envers moi; Aussi je leur ai caché ma face, Et je les ai livrés entre les mains de leurs ennemis, Afin qu’ils périssent tous par l’épée. […] C’est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l’Éternel: Maintenant je ramènerai les captifs de Jacob, J’aurai pitié de toute la maison d’Israël, Et je serai jaloux de mon saint nom. Alors ils oublieront leur opprobre, Et toutes les infidélités qu’ils ont commises envers moi, Lorsqu’ils habitaient en sécurité leur pays, Et qu’il n’y avait personne pour les troubler. Quand je les ramènerai d’entre les peuples, Quand je les rassemblerai du pays de leurs ennemis, Je serai sanctifié par eux aux yeux de beaucoup de nations. Et ils sauront que je suis l’Éternel, leur Dieu, Qui les avait emmenés captifs parmi les nations, Et qui les rassemble dans leur pays; Je ne laisserai chez elles aucun d’eux, Et je ne leur cacherai plus ma face, Car je répandrai mon esprit sur la maison d’Israël, Dit le Seigneur, l’Éternel. »

Dieu l’a emmené (Israël) en esclavage, et c’est Dieu qui l’en sortira lorsqu’il répandra Son Esprit sur lui. Ceci n’a pas encore eu lieu – c’est toujours à venir.

Comme Ézéchiel, le prophète Jérémie a également beaucoup à dire en ce qui concerne le destin de la maison moderne d’Israël. Reportons-nous à plusieurs passages, prouvant sans aucun doute, qu’un désastre est décrété pour les nations modernes de la maison d’Israël, ainsi qu’un avenir glorieux, sans précédent dans l’histoire de toutes les  nations.

Jérémie 30:18-24 déclare : « Ainsi parle l’Éternel: Voici, je ramène les captifs des tentes de Jacob, J’ai compassion de ses demeures; La ville sera rebâtie sur ses ruines, Le palais sera rétabli comme il était. Du milieu d’eux s’élèveront des actions de grâces Et des cris de réjouissance; Je les multiplierai, et ils ne diminueront pas; Je les honorerai, et ils ne seront pas méprisés. Ses fils seront comme autrefois, Son assemblée subsistera devant moi, Et je châtierai tous ses oppresseurs. […] Vous serez mon peuple, Et je serai votre Dieu. […] Vous le comprendrez dans la suite des temps. »

C’est une prophétie pour l’avenir – pour les derniers jours – lorsque la maison moderne d’Israël se repentira de ses péchés et qu’elle sera libérée de l’esclavage par Dieu Tout-Puissant Lui-même.

Remarquons maintenant ce qui suit dans Jérémie 31:1-9 : « En ce temps-là [c’est-à-dire, dans les derniers jours], dit l’Éternel, Je serai le Dieu de toutes les familles d’Israël[incluant les Juifs, car ils sont également des descendants de Jacob], Et ils seront mon peuple. Ainsi parle l’Éternel: Il a trouvé grâce dans le désert, Le peuple de ceux qui ont échappé au glaive; Israël marche vers son lieu de repos. […] Car ainsi parle l’Éternel: Poussez des cris de joie sur Jacob, Éclatez d’allégresse à la tête des nations! Élevez vos voix, chantez des louanges, et dites: Éternel, délivre ton peuple, le reste d’Israël [ceci ne fait pas référence à l’ancien Israël, mais à ce qui en restera, aux temps modernes, après leur défaite]! Voici, je les ramène du pays du septentrion
[où ils avaient été gardés en captivité], Je les rassemble des extrémités de la terre; Parmi eux sont l’aveugle et le boiteux, La femme enceinte et celle en travail; C’est une grande multitude, qui revient ici. Ils viennent en pleurant […] Car je suis un père pour Israël, Et Éphraïm [la Grande-Bretagne, le Canada, et les autres nations du Commonwealth] est mon premier-né. »

Poursuivons dans Jérémie 32:37-40 : « Voici, je les rassemblerai de tous les pays où je les ai chassés, Dans ma colère, dans ma fureur, et dans ma grande irritation [parlant de la colère de Dieu à la fin de cet âge]; Je les ramènerai dans ce lieu, Et je les y ferai habiter en sûreté. Ils seront mon peuple, Et je serai leur Dieu. Je leur donnerai un même coeur et une même voie, Afin qu’ils me craignent toujours, Pour leur bonheur et celui de leurs enfants après eux. Je traiterai avec eux une alliance éternelle [la nouvelle alliance], Je ne me détournerai plus d’eux, Je leur ferai du bien, Et je mettrai ma crainte dans leur coeur, Afin qu’ils ne s’éloignent pas de moi. »

Ce que ce passage nous indique clairement c’est que Dieu libérera les Israélites modernes de l’esclavage et qu’Il leur donnera, au même moment, Son Saint-Esprit – un pré requis pour entrer dans la Nouvelle Alliance. 

Nous voyons à nouveau que la captivité et l’esclavage au sens propre sont prophétisés pour la maison moderne d’Israël. Et non seulement la maison d’Israël, mais pour la maison de Juda (les Juifs, les Benjamites et les Lévites) qui ira également en captivité – apparemment au même moment – et les deux maisons seront libérées par Dieu lorsque le Christ reviendra.

Remarquez à nouveau cela dans Jérémie 33:7-9 : « Je ramènerai les captifs de Juda et les captifs d’Israël [notez que la maison d’Israël, autrefois maintenue en captivité par les Assyriens, n’est jamais retournée dans la Terre Promise], Et je les rétablirai comme autrefois. Je les purifierai de toutes les iniquités qu’ils ont commises contre moi, Je leur pardonnerai toutes les iniquités par lesquelles ils m’ont offensé, Par lesquelles ils se sont révoltés contre moi. […] Elles seront étonnées et émues de tout le bonheur Et de toute la postérité que je leur accorderai. »

Les captifs d’Israël et les captifs de Juda rentreront ensemble et Dieu pardonnera leurs péchés. Cela ne s’est JAMAIS produit auparavant dans l’histoire de ces deux maisons.

À nouveau, Jérémie 46:27-28 confirme que Dieu délivrera la maison moderne d’Israël de l’esclavage : « Et toi, mon serviteur Jacob, ne crains pas; Ne t’effraie pas, Israël! Car je te délivrerai de la terre lointaine, Je délivrerai ta postérité du pays où elle est captive; Jacob reviendra, il jouira du repos et de la tranquillité, Et il n’y aura personne pour le troubler. Toi, mon serviteur Jacob, ne crains pas! dit l’Éternel; Car je suis avec toi. J’anéantirai toutes les nations parmi lesquelles je t’ai dispersé, Mais toi, je ne t’anéantirai pas; Je te châtierai avec équité, Je ne puis pas te laisser impuni. »

Dieu promet de délivrer la postérité de Jacob, c’est-à-dire, les descendants modernes de Jacob – la maison d’Israël – du pays où elle est captive. Tous ces propos sur la captivité et l’esclavage sont-ils réels?

Certains prétendent que Dieu ne prédit pas la captivité dans son sens littéral pour la maison d’Israël, mais qu’Il ne fait que mentionner que la maison d’Israël vivra “en exile” avant le retour du Christ – autrement dit, qu’elle ne possédera plus la Terre Promise. Cependant, la Bible prédit clairement une captivité au sens littéral. Par exemple, dans le passage cité ci-dessus dans Jérémie 46:27, le mot utilisé pour la “captivité” est “shebi ” et ne peut signifier que “la captivité” ou “le captif.” [Les mots qui peuvent également signifier “l’exile,” selon les circonstances, sont “golah,” ou “galuth.”]

Certains objectent que la Bible ne prédit qu’une captivité “spirituelle” pour la maison d’Israël, puisque toute l’humanité est gardée spirituellement captive par le péché et par Satan le diable, le “dieu” de ce monde et le prince de la puissance de l’air. Bien qu’il soit vrai que nous sommes actuellement “captifs” de Satan et du péché, à moins que Dieu ne nous libère par Son Saint-Esprit, les Écritures qui parlent de la captivité de la maison moderne d’Israël et de la maison moderne de Juda ne se réfèrent pas à une telle “captivité spirituelle.” Voyons la perspective biblique sur ce sujet.

Tout d’abord, nous avons déjà clairement établi à partir des Écritures que la maison moderne de Juda ira en captivité au sens littéral. Remarquons que dans beaucoup de cas, Dieu parle des maisons d’Israël et de Juda ensemble en décrivant leur captivité, ne faisant aucune distinction entre la captivité au sens littéral de la maison de Juda et la captivité spirituelle de la maison d’Israël. En outre, les Écritures font la distinction entre la “captivité” des maisons d’Israël et de Juda et la “liberté” d’autres nations païennes – une curieuse distinction, si la captivité d’Israël et de Juda ne décrit qu’une captivité spirituelle de Satan et du péché. Certes, une telle captivité s’étendrait à toutes les nations modernes.

Jérémie 50:4-5 répète et confirme ce que nous venons de lire : « En ces jours, en ce temps-là, dit l’Éternel, Les enfants d’Israël et les enfants de Juda reviendront ensemble; Ils marcheront en pleurant [prouvant leur déchirante repentance], Et ils chercheront l’Éternel, leur Dieu. Ils s’informeront du chemin de Sion, Ils tourneront vers elle leurs regards: Venez, attachez-vous à l’Éternel, Par une alliance éternelle [c’est-à-dire, la Nouvelle Alliance] qui ne soit jamais oubliée! »

La maison moderne d’Israël et la maison moderne de Juda viendront ensemble avec un attitude de repentance, afin d’entrer dans la Nouvelle Alliance avec Dieu. Évidemment, c’est une prophétie future, car celle-ci ne s’est pas encore produite.

D’où viendront-ils? Jérémie 50:8 explique : « Fuyez de Babylone, sortez du pays des Chaldéens, Et soyez comme des boucs à la tête du troupeau! » Il n’est pas question ici de l’ancienne Babylone et des anciens Chaldéens, mais d’un système politique et militaire moderne qui est en train de prendre de l’envergure en Europe, comme cela vous sera expliqué plus en détails dans la troisième partie de cette brochure. Les captifs d’Israël et de Juda seront libérés de l’esclavage de la Babylone moderne au retour du Christ. Jérémie 3:18 indique clairement que la prophétie attend toujours son accomplissement futur: « En ces jours, La maison de Juda marchera avec la maison d’Israël; Elles viendront ensemble du pays du septentrion Au pays dont j’ai donné la possession à vos pères. » Les deux maisons reviendront ensemble du pays “du nord” dans lequel ils étaient en captivité.

Jérémie 50:33-34 résume ces futurs événements comme suit : « Ainsi parle l’Éternel des armées: Les enfants d’Israël et les enfants de Juda sont ensemble opprimés; Tous ceux qui les ont emmenés captifs les retiennent, Et refusent de les relâcher. [Il n’est pas possible qu’on parle ici d’une captivité spirituelle au péché.] Mais leur vengeur est puissant, Lui dont l’Éternel des armées est le nom; Il défendra leur cause, Afin de donner le repos au pays, Et de faire trembler les habitants de
Babylone
. »

Ceux qui les ont emmenés captifs – le système Babylonien moderne – auront réduits à l’esclavage Israël et Juda et ils refuseront de les relâcher. De par le passé, seule la maison de Juda avait été emmenée en captivité par les Babyloniens; la maison d’Israël avait déjà été emmenée en captivité peu de temps auparavant par les Assyriens. C’est Dieu Lui-même qui délivrera la maison d’Israël et la maison de Juda de leur captivité littérale lorsqu’Il reviendra sur cette terre.

Même s’il y a suffisamment de preuve  concernant la prédiction divine d’une captivité au sens littéral de la maison moderne d’Israël au cours d’une future guerre avant le retour de Jésus-Christ, nous examinerons ce que Dieu dit au travers d’un autre prophète de l’Ancien Testament, Amos.

Amos écrit sur le moment réel du “jour de l’Éternel” dans Amos 5:18-20. Verset 25 indique qu’il parle à la “maison d’Israël.” Au verset 27, il indique clairement ce qui arrivera aux Israélites modernes pendant le très prochain “jour de l’Éternel”: « Et je vous emmènerai captifs au delà de Damas, Dit l’Éternel, dont le nom est le Dieu des
armées. »

Dieu répète Son avertissement à la maison moderne d’Israël – particulièrement aux descendants d’Éphraïm et de Manassé – dans Amos 6:3-7 : « Vous croyez éloigner le jour du malheur, Et vous faites approcher le règne de la violence. Ils reposent sur des lits d’ivoire, Ils sont mollement étendus sur leurs couches; Ils mangent les agneaux du troupeau, Les veaux mis à l’engrais. Ils extravaguent au son du luth, Ils se croient habiles comme David sur les instruments de musique [En aparté, est-ce une simple coïncidence que notre “musique moderne” jouée avec les guitares électriques ait été inventée et ensuite popularisée en provenance d’Éphraïm et de Manassé – la Grande-Bretagne et les États-Unis?]. Ils boivent le vin dans de larges coupes, Ils s’oignent avec la meilleure huile, Et ils ne s’attristent pas sur la ruine de Joseph! C’est pourquoi ils seront emmenés à la tête des captifs; Et les cris de joie de ces voluptueux cesseront. »

Dans le neuvième chapitre d’Amos, Dieu confirme encore qu’Il enverra la maison moderne d’Israël en captivité, et qu’Il la délivrera finalement lorsque le Christ reviendra et qu’elle se repentira de ses péchés. Écoutez ces paroles encourageantes : « Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, Où le laboureur suivra de près le moissonneur, Et celui qui foule le raisin celui qui répand la semence, Où le moût ruissellera des montagnes Et coulera de toutes les collines. Je ramènerai les captifs de mon peuple d’Israël; Ils rebâtiront les villes dévastées et les habiteront, Ils planteront des vignes et en boiront le vin, Ils établiront des jardins et en mangeront les fruits. Je les planterai dans leur pays, Et ils ne seront plus arrachés du pays que je leur ai donné, Dit L’Éternel, ton Dieu » (Amos 9: 13-15).

Ceci est une autre prophétie claire pour l’avenir. Jusqu’à maintenant la maison d’Israël N’était PAS retournée au pays qui avait été promis à ses pères Abraham, Isaac et Jacob. Mais elle sera délivrée de son esclavage lorsque le Christ reviendra sur cette terre.

Dans les pages de l’Ancien Testament, nous trouvons un autre témoin qui prédit le destin au temps de la fin d’Éphraïm et de Manassé – le prophète Osée. Il déclare dans Osée 9:3 : « Ils [les tribus d’Israël, voir verset 1] ne resteront pas dans le pays de l’Éternel; Éphraïm retournera en Égypte, Et ils mangeront en Assyrie des aliments impurs. »

Ce que nous savons de ce que nous avons lu jusqu’ici, c’est que les nations modernes d’Israël et de Juda iront toutes les deux en captivité. La maison d’Israël, en particulier Éphraïm, sera principalement captive en Assyrie moderne. Là, elle mangera des aliments impurs. La maison d’Israël retournera également en “Égypte,” comme nous le lisons ici, mais pas au pays d’Égypte. Remarquons Osée 11:3,5 : « C’est moi qui guidai les pas d’Éphraïm […] Ils ne retourneront pas au pays d’Égypte; Mais l’Assyrien sera leur roi, Parce qu’ils ont refusé de revenir à moi. »

L’Égypte est un symbole de l’esclavage. Les captifs retourneront en Égypte, c’est-à-dire, en esclavage, mais notez qu’il n’est pas indiqué qu’ils retourneront au “pays” d’Égypte. Ils seront plutôt réduits à esclavage par l’Assyrie, sous le “roi Yareb.”

Lorsque le Christ revient pour les délivrer, remarquez d’où ils viendront. « Ils [Encore une référence au peuple d’Éphraïm] suivront l’Éternel, qui rugira comme un lion, Car il rugira, et les enfants accourront de la mer [En hébreu, il n’y a pas de terme pour “nord-ouest.” Pour cette raison, certains passages parlent du pays de la captivité comme étant à l’ouest de Jérusalem, alors que la plupart des autres passages le désignent comme étant au nord de Jérusalem. En assemblant tous ces passages, il est fait référence à un pays au “nord-ouest” de Jérusalem. L’Allemagne est situé nord-ouest de Jérusalem.] Ils accourront de l’Égypte [notez encore, il n’indique pas le paysd’Égypte], comme un oiseau, Et du pays d’Assyrie, comme une colombe. Et je les ferai habiter dans leurs maisons, dit l’Éternel. » (Osée 11:10-11)

Maintenant retournons au livre d’Ésaïe et lisons encore quelques prophéties qui concernent l’avenir des maisons d’Israël et de Juda. Ésaïe prédit une période d’angoisse, suivi d’une période de grande prospérité et de la paix.

Ésaïe 11:11-12 précise : « Dans ce même temps [le temps de l’intervention du
Christ], le Seigneur étendra une seconde fois sa main, Pour racheter le reste de son peuple, Dispersé en Assyrie et en Égypte, A Pathros et en Éthiopie, A Élam, à Schinear [Babylone] et à Hamath, Et dans les îles de la mer. Il élèvera une bannière pour les nations, Il rassemblera les exilés d’Israël, Et il recueillera les dispersés de Juda, Des quatre extrémités de la terre. »

Nous connaissons bien la façon dont Dieu a délivré les Juifs de Babylone et les a laissé retourner dans la Terre Promise. La maison d’Israël n’y est pourtant jamais retournée. Lorsque le Christ reviendra sur cette terre, Il étendra Sa main non seulement pour libérer Juda une seconde fois, mais également Israël moderne de la captivité. Ceci n’est pas encore arrivé.

Remarquez comment Ésaïe 11:16 souligne l’endroit où la plupart des captifs seront gardés : « Et il y aura une route pour le reste de son peuple, Qui sera échappé de l’Assyrie, Comme il y en eut une pour Israël, Le jour où il sortit du pays d’Égypte. »

Ésaïe 27:13 indique que, lors du retour du Christ, la maison d’Israël sera asservie dans en Assyrie, tandis que les Juifs seront asservis dans le pays d’Égypte :
« En ce jour [le jour du retour du Christ et de Son intervention], on sonnera de la grande trompette, Et alors reviendront ceux qui étaient exilés au pays d’Assyrie [la maison d’Israël] Ou fugitifs au pays d’Égypte [la maison de Juda]; Et ils se prosterneront devant l’Éternel, Sur la montagne sainte, à Jérusalem. »

Cela pourrait-il VRAIMENT se produire?

En regardant l’époque actuelle, certains pourraient dire que l’Europe ne pourra JAMAIS attaquer et conquérir la Grande-Bretagne et les États-Unis. Ils oublient, cependant, que des plans ont déjà été préparés à cet effet, et que la SEULE raison pour laquelle ils ne se sont pas réalisés jusqu’à présent c’est parce que Dieu ne les a pas laissésse produire. Bien des fois, Dieu est intervenu en envoyant le mauvais temps pour empêcher des attaques allemandes sur les troupes britanniques ou américaines. Une fois que Dieu aura retiré Sa protection, ces choses SE PRODUIRONT telles qu’elles sont prophétisées.

Pendant la dernière Grande Guerre, Hitler n’a pas réussi ses attaques contre la Grande-Bretagne et les États-Unis parce qu’il était empêtré dans des guerres en Europe et en Afrique, et également contre la Russie. La prochaine fois, l’Europe sera unie et ne devra pas s’inquiéter de combattre contre la Russie, la Chine, et les autres nations puissantes du Moyen-Orient. CETTE guerre viendra plus tard, APRÈS QUE l’Europe moderne – avec ses alliés arabes – aura conquit les États-Unis et la Grande-Bretagne. Ce qu’il est extrêmement important de comprendre, c’est que lors de cette défaite, Dieu cessera de protéger la maison d’Israël et Il laissera Satan mettre en oeuvre son plan de destruction.

De plus, la Bible prédit que les gens seront étonnés à voir l’ancien Empire romain reformer un puissant bloc européen très influent. Lorsque le Troisième Reich d’Hitler a disparu de la scène mondiale, la plupart des gens ont pensé que l’Allemagne ne se relèverait plus. Klaus Fischer écrit dans Nazi Germany, page 560 : « Pourtant, après avoir confié leur futur à une direction criminelle, ils n’ont eu aucun autre choix, surtout après le 20 juillet, 1944, que de suivre leurs dirigeants dans l’abîme. »

L’Europe ne restera pas dans “l’abîme.” Elle se réveillera une fois plus. Le système européen, qui fait référence à la “Bête” dans le livre de l’Apocalypse, sortira de l’abîme pour une dixième et dernière résurrection de l’ancien Empire romain pour ravager cette terre. Toutes les nations seront étonnées lorsqu’elle montrera une fois plus sa tête affreuse.

Dieu indique qu’Il utilisera les hordes asiatiques, ou des armées, pour punir et détruire l’unification européenne – Babylone moderne. Nous trouvons une référence aux puissances orientales dans Daniel 11:44; Apocalypse 9:13 (au son de la sixième trompette); et Apocalypse 16:12. Nous décrirons ces batailles en plus détail dans la troisième partie de cette brochure, mais pour l’instant, notez attentivement que ces batailles auront lieu entre les rois de l’est et la Bête de l’Europe. Ces batailles n’incluent pas les États-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada, l’Australie, ou la Nouvelle-Zélande, car à ce moment-là, ces nations auront été asservies par l’Europe.

Lorsque le Christ reviendra, Il délivrera Israël et Juda de la captivité et les ramènera – pour la première fois depuis la chute de Samarie et de l’ancienne Jérusalem – dans la Terre Promise. Une fois qu’ils seront retournés dans la Terre Promise et qu’ils vivront en sécurité, les puissances de l’est dirigeront une attaque surprise sur eux. Cette attaque est décrite en détail dans Ézéchiel 38 et 39, et, comme nous le verrons, cette attaque aura lieu APRÈS le retour du Christ. Correctement comprises, ces prophéties prouvent également que les maisons modernes d’Israël et de Juda seront littéralement en captivité avant le retour du Christ, et que le Christ les délivrera lors de Son retour.

Notez Ézéchiel 38:8 : « Après bien des jours, tu [un prince eurasien, appelé “Gog du pays de Magog,” qui commande une grande armée des peuples de l’Est] seras à leur tête; Dans la suite des années, tu marcheras contre le pays Dont les habitants, échappés à l’épée, Auront été rassemblés d’entre plusieurs peuples Sur les montagnes d’Israël longtemps désertes; Retirés du milieu des peuples, Ils seront tous en sécurité dans leurs demeures. »

Cette armée eurasienne marchera contre Israël dans la suite des jours. Verset 16 indique dans la suite des jours. Le terme “suite des jours” PEUT désigner le moment après le retour du Christ, comme dans le cas présent, mais cela reste une expression prophétique future – commençant avec la période juste avant le retour du Christ – il ne se réfère pas aux événements des temps anciens.

À ce moment, les Israélites auront été rassemblés d’entre plusieurs peuples – ils auront été délivrés de l’esclavage. Ils demeureront en sécurité, ce qui implique qu’ils n’étaient pas en sécurité auparavant. À aucun moment avant le retour du Christ – du moins pas depuis les attaques de terroristes sur les tours jumelles à New York le 11 septembre, 2001 – cela ne pourrait être vrai pour les États-Unis d’Amérique.

Nous poursuivons dans Ézéchiel 38, verset 11 : « Tu [le prince de Gog] diras: Je monterai contre un pays ouvert, Je fondrai sur des hommes tranquilles, En sécurité dans leurs demeures, Tous dans des habitations sans murailles, Et n’ayant ni verrous ni portes. »

À ce moment-là, les nations d’Israël vivront paisiblement sans murailles, n’ayant ni verrous ni portes. Cette description ne peut absolument pas s’appliquer aux États-Unis actuels, où les crimes et les meurtres sont de plus en plus fréquents – tout du moins dans les grandes villes telles que New York, Los Angeles, Chicago, Boston et San Francisco. Nos villes peuvent se passer de murailles, mais nous ne vivons certainement pas en sécurité, ni paisiblement.

Puis le verset 12 dit : « J’irai faire du butin et me livrer au pillage, Porter la main sur des ruines maintenant habitées, Sur un peuple recueilli du milieu des nations, Ayant des troupeaux et des propriétés, Et occupant les lieux élevés du pays. » Les endroits où Israël demeurera étaient devenus par le passé des lieux désolés et inhabités à cause de la puissance destructrice de la Bête.

Poursuivons au verset 21 : « J’appellerai l’épée contre lui sur toutes mes montagnes, Dit le Seigneur, l’Éternel; L’épée de chacun se tournera contre son frère. » Remarquez que l’Israël moderne ne combattra pas. Plutôt, les armées de Gog et de Magog se combattront.

Le verset 22 nous indique : « J’exercerai mes jugements contre lui par la peste et par le sang, Par une pluie violente et par des pierres de grêle; Je ferai pleuvoir le feu et le soufre sur lui et sur ses troupes, Et sur les peuples nombreux qui seront avec lui. »

C’est Dieu qui interviendra de façon surnaturelle et qui détruira cette armée. Une autre scène de feu et de soufre est dépeinte ici, nous rappelant que l’étang de feu et de soufre où la bête – le dirigeant militaire de l’Europe – sera jetée au début du millénium. Un destin semblable attend Gog et ses cohortes car ils sont animés par le même esprit méchant.

Ézéchiel 39:3 poursuit : « J’abattrai ton arc de ta main gauche [la main du prince
Gog], Et je ferai tomber les flèches de ta main droite. »

Remarquez le genre d’armes décrites ici : Ce sont des arcs et des flèches – des armes de bois. Celles-ci peuvent être facilement fabriquées après que Dieu ait détruit, lors du retour du Christ,  les armes de guerre sophistiquées. Il est vrai que parfois ces termes “arcs” ou “flèches” peuvent être une référence figurative aux armes modernes sophistiquées telles que des pistolets ou des missiles nucléaires, mais ce n’est pas le cas ici.

Les versets 9 et 10 nous indiquent : « Alors les habitants des villes d’Israël sortiront, Ils brûleront et livreront aux flammes les armes, Les petits et les grands boucliers, Les arcs et les flèches, Les piques et les lances; Ils en feront du feu pendant sept ans. Ils ne prendront point de bois dans les champs, Et ils n’en couperont point dans les forêts, Car c’est avec les armes qu’ils feront du feu. Ils dépouilleront ceux qui les ont dépouillés, Ils pilleront ceux qui les ont pillés, Dit le Seigneur, l’Éternel. »

Ces armes ne sont ni des missiles ni des bombes atomiques. Elles sont plutôt facilement brûlées et utilisées comme du bois de chauffage. On n’essayerait certainement pas de brûler les missiles nucléaires comme du bois de chauffage. Mais ces armes en bois seront brûlées comme du  bois de chauffage, tel qu’indiqué, pendant sept années.

Un événement semblable aura lieu à nouveau à la fin du millénium, tel que décrit dans Apocalypse 20:7-10, lorsque Satan sera relâché de prison et qu’il séduira “Gog” et “Magog.” Dieu détruira ces armées attaquantes en faisant descendre un feu du ciel qui les dévorera. Remarquez, cependant, que dans l’épisode de Ézéchiel 38, ce n’était pas Satan qui influençait Gog et son armée. Satan sera en prison à ce moment-là. Nous lisons plutôt dans Ézéchiel 38:10 que des pensées s’élèveront dans le cœur de Gog et qu’il échafaudera un plan méchant. L’homme a la capacité de faire des mauvaises choses sans l’influence de Satan.

Nous avons vu que l’Église de Dieu a reçu la mission divine de prévenir la maison de Juda, de ce que la Bible prédit qui va lui arriver. L’Église de Dieu a également reçu la mission de dire aux nations modernes de la maison d’Israël ce qui les attend – dans l’espoir qu’au moins certaines écoutent et se repentent avant qu’il ne soit trop tard.

Remarquez la parole que Dieu adresse à Son Église du temps de la fin dans Amos 3:13-14 : « Écoutez, et déclarez ceci à la maison de Jacob! Dit le Seigneur, l’Éternel, le Dieu des armées. Le jour où je punirai Israël pour ses transgressions, Je frapperai sur les autels de Béthel […] [les fausses cérémonies d’adoration d’Israël moderne]. »

La Bible nous indique que l’Église accomplira, en effet, sa mission. Remarquez dans Osée 5:9 : « Éphraïm sera dévasté au jour du châtimentJ’annonce aux tribus d’Israël une chose certaine. »

Osée 7:11-12 ajoute : « Éphraïm est comme une colombe stupide, sans intelligence; Ils implorent l’Égypte, ils vont en Assyrie. S’ils partent, j’étendrai sur eux mon filet
[pour les capturer, pour les rendre captifs], Je les précipiterai comme les oiseaux du ciel; Je les châtierai, comme ils en ont été avertis dans leur assemblée. »

Nous lisons dans Osée 8:1-4 que Dieu donne encore une mission très spécifique à Son Église quant au contenu des prédictions adressées à la maison d’Israël :
« Embouche la trompette! [Ceci est le message d’avertissement qui doit être proclamé comme une trompette à la maison d’Israël (voir Ézéchiel 33:1-20)] L’ennemi fond comme un aigle [souvenez-vous que l’aigle est le symbole de l’Assyrie – ancienne et moderne] sur la maison de l’Éternel, Parce qu’ils ont violé mon alliance, Et transgressé ma loi. Ils crieront vers moi: Mon Dieu, nous te connaissons, nous Israël! Israël a rejeté le bien; L’ennemi le poursuivra. Ils ont établi des rois sans mon ordre, Et des chefs à mon insu; Ils ont fait des idoles avec leur argent et leur or; C’est pourquoi ils seront anéantis. »

Dieu a donné à son église la mission d’avertir Israël et Juda, ainsi que le reste du monde en proclamant, en même temps, la bonne nouvelle du Royaume de Dieu à venir et la façon d’y entrer. Cette mission est en cours d’exécution. Nous ne trouvons nulle part dans la Bible que la tâche assignée à l’Église sera accomplie avant le retour du Christ.

Au contraire! Notez les paroles que le Christ adresse à Ses disciples dans Matthieu 28:19-20 : « Allez, faites de toutes les nations des disciples […] Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. »

La plupart des personnes qui entendront ce message ne l’accepteront pas. Leur réaction sera la haine et le rejet, et même la persécution. Le Christ nous a dit clairement: « Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom [vous serez haïs de tous lorsque l’évangile sera prêché au monde, à toutes les nations]; mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre. Je vous le dis en vérité, vous n’aurez pas achevé de parcourir les villes d’Israël que le Fils de l’homme sera venu. » (Matthieu 10:22-23)

Alors même que nous sommes persécutés, nous ne devons pas arrêter de prêcher la parole de Dieu et d’avertir les gens. Luc 21:12-13 annonce : « Mais, avant tout cela [l’augmentation de grands tremblements de terre et par endroits, des famines et des pestes, et des phénomènes terribles et de grands signes dans le ciel, verset 11] et, on mettra la main sur vous, et l’on vous persécutera; on vous livrera aux synagogues, on vous jettera en prison, on vous mènera devant des rois et devant des gouverneurs, à cause de mon nom.  Cela vous arrivera pour que vous serviez de témoignage. »

Rappelez-vous que Paul a été livré devant des rois après avoir prêché l’évangile. Pourquoi? Simplement À CAUSE DE L’ÉVANGILE QU’IL PRÊCHAIT! Il a été accusé d’avoir bouleversé le monde en raison de sa prédiction. Il a été HAÏ par beaucoup de gens en raison de sa prédiction. Il en sera de même pour l’Église de Dieu et ceux qui remplissent la mission, comme l’a fait l’apôtre Paul en proclamant la parole de Dieu au monde comme témoin ou témoignage.

Nous avons à nouveau un choix à faire. Dieu veut que nous PROCLAMIONS DILIGEMMENT Son message d’avertissement à la maison moderne d’Israël, ainsi qu’au reste du monde, dans l’espoir que certains écoutent et changent leurs voies. Et vous que ferez-vous?

Troisième Partie – “Tyr” Ancienne et Moderne selon la Prophétie

La Bible contient une série de prophéties étonnantes au sujet du système religieux, économique et militaire du temps de la fin dont nous avons parlé tout au long de cette brochure, et qui est actuellement en formation en Europe continentale. Ce système, comme nous le savons déjà, est désigné dans le livre de l’Apocalypse comme “Babylone” et il est parfois appelé “la Bête.” [Remarquez que le mot “Bête” peut désigner le système entier, tout comme il peut désigner le chef politique du temps de la fin qui dirigera ce système.] La Bible fait également une référence symbolique à ce système en tant que “Tyr.” Certaines de ces prophéties qui concernent le système entier, ainsi que la direction de ce système – sur un niveau humain et spirituel – peuvent être trouvées dans les chapitres 27 et 28 du livre d’Ézéchiel. Nous examinerons le chapitre 26 d’Ézéchiel d’abord pour placer le décor en ce qui concerne l’ancienne ville de Tyr – le précurseur historique du système du temps de la fin.

Dieu dit dans Ézéchiel 26:2-3 : « Fils de l’homme, parce que Tyr a dit sur Jérusalem: Ah! ah! Elle est brisée, la porte des peuples! On se tourne vers moi, Je me remplirai, elle est déserte! A cause de cela, ainsi parle le Seigneur, l’Éternel: Voici, j’en veux à toi, Tyr! Je ferai monter contre toi des nations nombreuses, Comme la mer fait monter ses flots. »

La cité antique de Tyr était un port célèbre pour les Phéniciens. Elle est appelé “Sor” en hébreu, et “Sur” en arabe; elle désigne “le rocher” dans les deux langues. C’était déjà une importante ville phénicienne au XVème siècle av. J.-C.; Josué 19:29 s’y réfère comme « la ville forte de Tyr.” Elle est encore mentionnée à l’époque de David comme « la forteresse de Tyr » (2 Samuel 24:7).

Tyr était une cité double – une partie se trouvait sur la côte et l’autre partie était située sur les îles du rocher. Nous lisons au verset 3 que de nombreuses nations monteront contre Tyr, tout comme la mer fait monter ses vagues – l’une après l’autre. Versets 4 et 5, remarquez que des nations nombreuses, pas juste une seule, détruiront les murailles de Tyr. Le verset 4 souligne précisément  qu’ “elles” détruiront les murailles.

Les versets 7 à 11 expliquent en détails comment le premier conquérant de Tyr, Nebucadnetsar, le Roi de Babylone, provoquera sa désolation. Le verset 12, emploie cependant le pluriel, déclarant qu’ « […] On [plus d’une nation ou plus d’un empereur] enlèvera tes richesses […] on jettera au milieu des eaux tes pierres, ton bois, et ta poussière. » Historiquement, Nebucadnetsar n’a pas détruit la partie de insulaire Tyr. Il n’a détruit que le “Vieux Tyr,” la partie littorale, environ 609 av. J.-C. Les Perses ont permis que la partie détruite de Tyr soit rebâtie exactement 70 ans après sa destruction partielle.

Plus tard, Alexandre a détruit le Vieux Tyr et le Nouveau Tyr (sur l’île). À ce moment-là, de nombreux habitants de Tyr se sont enfuis par la mer à Carthage en Afrique du Nord. Cette cité avait été établie par des Phéniciens comme un comptoir commercial au IXème siècle av. J.-C. Plus tard, de nombreux habitants de l’ancienne Tyr se sont enfuis à Tarse en Espagne. D’autres habitants se sont installés en Italie – en particulier les Chaldéens et les Phéniciens – où ils ont fondé Venise.

Mais des parties de Tyr ont par la suite étaient repeuplées. Tyr était redevenu un port prospère lorsque Jésus était sur la terre (Marc 7:24-31). C’est là que le Christ a guéri la jeune fille dont la mère disait que même les chiens mangeaient les miettes qui tombaient de la table de leurs maîtres (Matthieu 15:21-28). Tyr est également mentionnée dans Actes 12:20-21, là où le Roi Hérode est mort, rongés par des vers car il n’avait pas glorifié Dieu.

Plus tard, d’autres nations sont venues pour attaquer et piller Tyr, les Grecs, les Romains, les Arabes, les Croisés, et les Mamelouks. (Les Mamelouks étaient, à l’origine, des esclaves achetés qui se sont convertis à l’Islam. Ils ont obtenu des postes élevés dans l’armée égyptienne. C’est d’eux que sont issus les Turcs, les Mongols et les Circassiens. Aujourd’hui, on peut les trouver en Nubie, en Afrique du nord-est). Certains habitants de Tyr ont émigré en Italie, où ils se sont installés à Rome. La “mer Tyrrhénienne” – une des mers ou océans entourant l’Italie – tire son nom des habitants de Tyr qui se sont installés en Italie.

Aujourd’hui, Tyr est toujours un port mineur et habité par des arabes musulmans qui se sont enfuis de Palestine lorsque l’état d’Israël a était fondé, et qui se sont installés dans le sud du Liban.

Dans Ézéchiel 26:13-14 Dieu déclare : « Je ferai cesser le bruit de tes chants, et l’on n’entendra plus le son de tes harpes. Je ferai de toi un rocher nu; tu seras un lieu où l’on étendra les filets; tu ne seras plus rebâtie. Car moi, l’Éternel, j’ai parlé, dit le Seigneur, l’Éternel. »

Cette prophétie n’a pas encore été accomplie, même pour la cité antique de Tyr. Remarquez ce que Dieu Lui-même dit : « Je ferai cesser le bruit de tes chants […] Je ferai de toi un rocher nu […] » les versets 19-21 donnent plus de détails sur ce que Dieu a réellement fait à la cité antique de Tyr et sur ce qu’Il fera à la ville moderne de Tyr.

Le décor change dans le 27ème chapitre du livre d’Ézéchiel. Remarquez qu’il ne décrit plus l’ancienne cité de Tyr. Il parle plutôt d’un système économique moderne puissant comparable à la richesse et la prospérité de la Tyr antique. Tout comme la Bible emploie “Babylone” pour désigner une cité antique ou ville moderne, la Bible emploie également “Tyr” le la même façon. Dans Ézéchiel 27:1-9, “Tyr” moderne est décrite comme un navire marchand – un symbole de son importance comme puissance économique. Ceci fait référence au système européen moderne – toujours dans le futur – et est, en fait, la dernière résurrection de l’ancien Empire romain.

Ce système est également décrit comme une puissance militaire dans Ézéchiel 27:10-11. Commençant au verset 12, Ézéchiel revient à sa description du système de l’actuelle Tyr en tant que puissance économique riche. Ce changement de la  puissance économique en puissance militaire, puis à nouveau en puissance économique, POURRAIT suggérer que la véritable richesse économique et la prospérité qui existaient à l’origine jusqu’à un certain point, sera fortement augmentée grâce à des actions militaires et non grâce à des moyens pacifiques.

Remarquez comment ce système économique européen est décrit dans Ézéchiel 27:12-13, et notez également, les secteurs et les pays – tels qu’identifiés par l’archéologie et l’histoire – avec lequel ce système fera commerce. « Ceux de Tarse
[ville en Espagne – un symbole de la puissance économique de l’Espagne] trafiquaient avec toi, À cause de tous les biens que tu avais en abondance; D’argent, de fer, d’étain et de plomb, Ils pourvoyaient tes marchés. Javan [la Grèce, peut-être le Japon], Tubal et Méschec [les nations ou les peuples à l’origine entre la mer Noire et la mer Caspienne, qui pourraient être une référence aux villes russes de Tobolsk et de Moscou] trafiquaient avec toi; Ils donnaient des esclaves et des ustensiles d’airain En échange de tes marchandises. » Oui, même des humains – des esclaves – seront commercialisés dans ce système.

Nous poursuivons, aux versets 14-16 : « Ceux de la maison de Togarma [la Sibérie, certains ont pensé que ceci pourrait être une référence à l’Arménie] Pourvoyaient tes marchés de chevaux, de cavaliers et de mulets. Les enfants de Dedan trafiquaient avec toi; Le commerce de beaucoup d’îles passait par tes mains; On te payait avec des cornes d’ivoire et de l’ébène [ou “le tribut forcé,” suggérant l’occupation et l’esclavage]. La Syrie trafiquait avec toi, À cause du grand nombre de tes produits; D’escarboucles, de pourpre, de broderies, De byssus, de corail et de rubis, Elle pourvoyait tes
marchés. »

Maintenant notez au verset 17 qui d’autre aura – jusqu’à un certain point – un rapport économique et des arrangements commerciaux avec ce système européen, du moins au début : « Juda et le pays d’Israël [n’importe où la maison d’Israël est aujourd’hui – y compris les îles britanniques, les États-Unis, le Canada, la Nouvelle-Zélande, l’Australie] trafiquaient avec toi; Ils donnaient le froment de Minnith, La pâtisserie, le miel, l’huile et le baume, En échange de tes marchandises. » Les maisons modernes d’Israël et de Juda exporteront le blé, le millet et d’autres graines et marchandises, ainsi que des produits médicaux – symbolisés par le mot “baume” – vers le système économique européen.

Ézéchiel 27:18-23 donne le nom des autres nations qui trafiqueront avec ce système européen. La tribu de Dan [l’Irlande moderne] est mentionnée précisément au verset 19, pour son commerce principal de la canne ou le sucre. Les Arabes sont identifiés aux versets 20 et 21. Le verset 23 mentionne “Assyrie et Kilmad.” On peut lire dans certaines traductions  “Assur et tous les Mèdes.”

Notez que les versets 25 et 26 font référence au fait que le système européen moderne se trouve d’une façon ou d’autre « au coeur des mers. »

Mais quelque chose va arriver à ce système. Il sera détruit en un jour, par le “vent d’orient,” comme nous le lisons aux versets 26 et 27 : « […] Un vent d’orient t’a brisée au coeur des mers […] Tes mariniers et tes pilotes […] Tous tes hommes de guerre qui sont chez toi Et toute la multitude qui est au milieu de toi Tomberont dans le coeur des mers, Au jour de ta chute. »

Lisez la prophétie entière de la chute et de la destruction de Tyr moderne dans Ézéchiel 27:28-36, et voyez la corrélation avec la description presque identique de la chute de ce système militaire/économique – désigné en tant que “Babylone” moderne – dans Apocalypse 18:9-21. Dans les Écritures ce système est parfois appelé la “fille de Babylone,” qui identifie ses origines et le temps futur de sa destruction finale (voir Jérémie 50:42 et Jérémie 51:33).

À fin de provoquer la destruction de ce système militaire et économique moderne, Dieu utilisera les puissances de l’orient et du nord (voir Daniel 11:44), en particulier les “Mèdes,” pour attaquer Babylone moderne ou Tyr – le puissant bloc européen.

Remarquez les passages suivants, rapportés par le prophète Jérémie, qui identifient l’ennemi de l’Europe moderne avec une grande clarté. « Aiguisez les flèches, saisissez les boucliers! L’Éternel a excité l’esprit des rois de Médie, Parce qu’il veut détruire Babylone [moderne]; Car c’est la vengeance de l’Éternel, La vengeance de son temple. […] Préparez contre elle les nations, les rois de Médie, Ses gouverneurs et tous ses chefs, Et tout le pays sous leur domination! La terre s’ébranle, elle tremble; Car le dessein de l’Éternel contre Babylone s’accomplit; Il va faire du pays de Babylone un désert sans habitants. » (Jérémie 51:11, 28-29)

Remarquez, également, les prophéties suivantes dans le livre d’Ésaïe : « Oracle sur Babylone […] Voici, j’excite contre eux les Mèdes, Qui ne font point cas de l’argent, Et qui ne convoitent point l’or. […] Une vision terrible m’a été révélée. L’oppresseur opprime, le dévastateur dévaste. -Monte, Élam! Assiège, Médie! Je fais cesser tous les soupirs. – […] Et voici, il vient de la cavalerie, des cavaliers deux à deux! Elle […] dit: Elle est tombée, elle est tombée, Babylone [prouvant qu’elle tomberait deux fois – par la passé, et, comme prédit dans le livre de l’Apocalypse, au retour du Christ] […]» (Ésaïe 13:1,17 et Ésaïe 21:2,9).

Qui étaient les Mèdes antiques et qui sont-ils aujourd’hui? Dans les temps anciens, les Mèdes demeuraient en Iran (tel que nous le connaissons de nos jours). À l’origine, sous le règne Assyrien, ils se sont révoltés contre les Assyriens et les ont expulsés et ils ont imposé leur règne sur les Perses. Ils ont ensuite attaqué Ninive et conquis l’Empire assyrien. Sous Cyrus le Grand, les Mèdes et les Perses étaient considérés comme un peuple. L’Encyclopedia Britannica (ed. 1959) précise que du moins certains Mèdes n’étaient pas iraniens ni indo-européens, mais peut-être qu’ils étaient liés aux nombreuses tribus caucasiennes. Les Mèdes modernes, se trouvent donc en Russie actuelle et dans ses alentours.

Par la suite, Dieu Lui-même détruira la Babel moderne, ou Tyr, lors du retour du Christ. Et à ce moment-là, Il détruira également les modestes ruines de l’ancienne cité de Tyr.

Dans le 28ème chapitre d’Ézéchiel, nous trouvons une description du dirigeant de Tyr, principalement un chef du système européen moderne – non pas l’ancien dirigeant de l’ancienne cité de Tyr. Ce chef contemporain est désigné comme le “PRINCE de Tyr.”

Ézéchiel 28:2 identifie ce chef contemporain – quelqu’un qui sera bientôt connu sur la scène mondiale– comme suit : « Fils de l’homme, dis au prince de Tyr: Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel: Ton coeur s’est élevé, et tu as dit: Je suis Dieu, Je suis assis sur le siège de Dieu, au sein des mers! Toi, tu es homme et non Dieu, Et tu prends ta volonté pour la volonté de Dieu. »

Cet homme parle comme l’homme du péché dans 2 Thessaloniciens 2:3-4. Ce personnage, également appelé le “faux prophète” dans d’autres passages, prétend qu’il est assis “comme Dieu dans le temple de Dieu, se montrant qu’il est Dieu.” Ézéchiel 28:2 décrit ensuite, la direction religieuse sur le système européen de “Tyr” moderne. [Voir Apocalypse 17:3, qui décrit le système religieux comme la “femme” assise sur la “bête.”] Ce chef religieux, à l’origine, est assis “au milieu des mers.” L’Italie, avec sa capitale à Rome, est entourée par de nombreuses mers et océans – la mer de Ligure, la mer Tyrrhénienne, la mer Méditerranée, la mer Ionienne, et la mer Adriatique.

Mais, comme d’autres passages des Écritures le révèlent, ce chef religieux – avec le dirigeant militaire ou la “Bête” – déplacera sa capitale vers la ville de Jérusalem. Mais à ce moment, il semblerait, que les Juifs auront bâti un troisième temple – peut-être sur le mont du Temple – où ils apporteront des sacrifices, mais le système européen enlèvera ces sacrifices journaliers (Daniel 8:11-14 et Daniel 11:31 et Matthieu 24:15-22), peut-être dans le but de pacifier les nations arabes.

2 Thessaloniciens 2:4 suggère fortement que le faux prophète sera assis dans ce temple, prétendant être Dieu Lui-même. Le mot grec utilisé pour le “temple” est “naos” qui signifie le “sanctuaire intérieure.” Bien que ce mot puisse se rapporter à un temple spirituel (le Christ parlait du temple, “naos,” de son corps dans Jean 2:21), ce mot peut également se rapporter à un temple au sens littéral. Apocalypse 11:1-2 montre que le “temple de Dieu” doit être mesuré. Cependant le parvis extérieur du “temple” ne doit pas être mesuré car il avait été donné aux Gentils, qui fouleront aux pieds la ville sainte pendant trois ans et demi (voir Luc 21:24). Ainsi il semblerait, qu’à ce moment-là, le faux prophète sera assis dans un temple physique à Jérusalem.

Ézéchiel 28:4 décrit cette puissance religieuse comme étant très riche et prospère. Le verset 7 prédit que des étrangers viendront contre elle et contre le chef religieux lui-même : « […] Ils tireront l’épée contre ton éclatante sagesse, Et ils souilleront ta beauté. » Ces ennemis sont identifiés comme « Les plus violents d’entre les peuples » ou “les nations les plus violentes.” Le verset 7 décrit le destin du chef religieux, ainsi que celui du système religieux qu’il représente et sur lequel il règne. Mais qui sont ces étrangers – “les plus violents d’entre les peuples”?

Notez ce passage intéressant dans Ézéchiel 7:24 : « Je ferai venir les plus méchants des peuples [contre le pays d’Israël, verset 2], Pour qu’ils s’emparent de leurs maisons […] »

Qui sont “les plus méchants des peuples” qui attaqueront Israël? Nous savons que l’armée européenne attaquera et réduira à l’esclavage les nations modernes d’Israël et de Juda. Nous devons donc conclure, que “les plus méchants des peuples” sera l’armée européenne qui détruira le système religieux européen.

Vous pouvez trouver dans Ézéchiel 30:10-11 la confirmation que le terme “les plus méchants des peuples” ou “les plus violentes des nations” fait référence aux armées de l’Europe sous la direction de l’Assyrie moderne. Là, l’expression « Les plus violents d’entre les peuples » se rapporte aux anciens Babyloniens lors de leur bataille contre l’Égypte. Ézéchiel 31:12 et Ézéchiel 32:12 emploient la même expression, se rapportant également aux anciens Babyloniens. De la même façon, la Bible applique cette expression aux Babyloniens modernes – le système européen moderne.

Y a-t-il d’autres éléments bibliques complémentaires qui nous permettent de conclure que les Babyloniens modernes – l’armée européenne – attaqueront le système religieux européen? Il y en a en effet. Apocalypse 17:16-17 déclare : « Les dix cornes [les dix derniers chefs politiques de l’Europe continentale] que tu as vues et la bête [l’ancien système romain ressuscité] haïront la prostituée [une puissance religieuse appelée “Babylone la grande” (verset 5), mais également une ville (verset 18) qui est assise sur les sept montagnes ou collines (verset 9)], la dépouilleront et la mettront à nu, mangeront ses chairs, et la consumeront par le feu. Car Dieu a mis dans leurs coeurs d’exécuter son dessein et d’exécuter un même dessein, et de donner leur royauté à la bête [un système, aussi bien qu’un dirigeant politique sur le système], jusqu’à ce que les paroles de Dieu soient accomplies. »

Il est dit dans ce passage que, par la suite, la puissance militaire détruira la puissance religieuse, confisquera ses richesses et la consumera, c’est-à-dire, qu’elle s’éteindra.

Comment et pourquoi pourrait-il arriver que le système politique et militaire de l’Europe se tourne contre le système religieux de l’Europe et qu’il le détruise véritablement? Cela ne contredit-il pas la croyance que Jésus-Christ jettera Lui-même le chef religieux de ce système ainsi que le dirigeant militaire dans l’étang de feu qui brûlera en dehors de Jérusalem?

Souvenez-vous qu’Apocalypse 17:16 dit que les dix cornes, ou les chefs militaires du système politique sous la “Bête,” haïront la femme – le système religieux, ainsi que la ville de Rome – et la mettront à nu, la dépouilleront et mangeront sa chair. Il se pourrait qu’ils se conduisent comme s’ils se sentaient trahis par la femme, car elle leur avait promis la paix sur la terre et l’invulnérabilité. Lorsqu’ils voient, au lieu de cela, qu’ils vont eux-mêmes se faire débordés par des hordes asiatiques, ils pourraient changer d’avis concernant la femme. Quoi qu’il arrive, il est écrit que c’est Dieu qui a mis dans leurs coeurs d’exécuter son dessein (Apocalypse 17:17).

Les dix cornes ne détruiront ni ne tueront le faux prophète parce qu’il –ainsi que la bête – demeurera à Jérusalem. Ainsi, il se pourrait que les dix chefs militaires européens trouvent assez de courage pour poursuivre la ville de Rome, tout en manquant de courage – ou même d’occasion – de poursuivre directement le faux prophète (bien qu’ils l’attaquent probablement en paroles). Nous pouvons nous souvenir qu’Adolph Hitler poursuivait l’Église catholique en Allemagne, ainsi que dans les pays occupés, mais il n’a pas affronté le pape en personne.

Nous trouvons une autre prophétie dans le 23ème chapitre du livre d’Ésaïe qui décrit également l’aspect religieux d’un système européen moderne auquel on se réfère comme à “Tyr.” Ésaïe 23, versets 1 et 4 nous indique : « Oracle sur Tyr. Lamentez-vous […] Car ainsi parle la mer, la forteresse de la mer: Je n’ai point eu de douleurs, je n’ai point enfanté, Je n’ai point nourri de jeunes gens, ni élevé de jeunes filles. »

Ici, Ésaïe décrit en prophéties et en poésies le temps – toujours à venir – où “la forteresse de la mer,” la grande et influente puissance religieuse située en Europe continentale, n’est plus considérée comme l’église maternelle capable d’enfanter.

Ésaïe 23:7 poursuit : « Est-ce là votre ville joyeuse? Elle avait une origine antique, Et ses pieds la mènent séjourner au loin. » Ceci fait référence à l’histoire, lorsque de nombreux habitants de l’ancienne cité de Tyr ont migré vers une autre cité et qu’ils s’y sont installés – la célèbre ville de Rome.

Ésaïe 23:13 développe ce fait historique : « Vois les Chaldéens, qui n’étaient pas un peuple, Ces habitants du désert, pour qui l’Assyrien a fondé un pays; Ils élèvent des tours, ils renversent les palais de Tyr, Ils les mettent en ruines. »

Ésaïe pensait que le peuple du pays des Chaldéens s’installerait en Italie après qu’ils ne soient plus un peuple dans leur ancien pays. Souvenez-vous que le peuple qui s’est enfui de l’ancienne Tyr s’est installé dans de nombreux endroits, y compris à Carthage, à Tarse, Venise et Rome. Ils ont donné le nom de “mer de Tyrrhénienne” à l’une des mers entourant l’Italie. Beaucoup de ceux qui ont vécu à Tyr étaient des Phéniciens. Les Phéniciens ont fondé Carthage et ils ont plus tard fondé Venise lorsqu’ils se sont installés en Italie. Ils sont toujours en Italie aujourd’hui, avec les Chaldéens. Ils joueront un rôle instrumental dans l’unification de l’Europe moderne. L’Europe moderne a été fondée à Rome. Les européens modernes ont été décrits plusieurs fois dans la presse, avec précision, comme des “romains modernes.” Les historiens comprennent que l’ancien Empire romain est l’héritage de l’Europe moderne. L’Assyrie avait à l’origine fondée la Chaldée, mais Dieu dit, regardant la situation finale, que l’Assyrie l’avait véritablement fondée pour la donner en pâture aux bêtes sauvages. Le même destin attend Tyr moderne ou Babel (Apocalypse 18:2).

Le livre d’Ésaïe contient une autre prophétie intéressante – d’une double nature – qui s’applique à l’ancienne Tyr et à sa contrepartie religieuse moderne. Nous lisons dans Ésaïe 23:15-18 : « En ce temps-là, Tyr tombera dans l’oubli soixante-dix ans, Ce que dure la vie d’un roi. Au bout de soixante-dix ans, il en sera de Tyr Comme de la prostituée dont parle la chanson: – Prends la harpe, parcours la ville, Prostituée qu’on oublie! Joue bien, répète tes chants, Pour qu’on se souvienne de toi! – Au bout de soixante-dix ans, l’Éternel visitera Tyr, Et elle retournera à son salaire impur; Elle se prostituera à tous les royaumes de la terre, Sur la face du monde. Mais son gain et son salaire impur seront consacrés à l’Éternel, Ils ne seront ni entassés ni conservés; Car son gain fournira pour ceux qui habitent devant l’Éternel Une nourriture abondante et des vêtements magnifiques. »

Historiquement, l’ancienne cité de Tyr était oubliée et avait perdue toute son influence sur les autres nations pendant 70 ans, depuis l’attaque par Nebucadnetsar en 609 av. J.-C. jusqu’à la chute de la Babylone antique en 539 av. J.-C. Puis Tyr a commencé à redevenir célèbre et influente. Mais cette prophétie dans Ésaïe est également une prophétie des temps de la fin pour le système religieux moderne de Tyr, comme le laisse entendre l’expression, “en ce temps-là,” en référence au “jour du Seigneur” – le temps de l’intervention du Christ dans les affaires humaines – dans le futur.

Remarquez comment cette prophétie s’applique de nos jours. En 1859, Garibaldi a uni les états italiens et a détruit, à tous les niveaux, la puissance de l’Église catholique (désignée dans Ésaïe 23 comme “Tyr”). Mais en 1929, exactement 70 ans après, Mussolini a signé un concordat avec l’Église catholique presque en faillite, lui permettant de redevenir très riche et puissante. Le verset 18 d’Ésaïe 23 nous indique que la richesse de cette puissance religieuse sera utilisée à bon escient pendant le millénium.

Remarquez comment les activités de cette puissance religieuse prospère aux temps de la fin – appelée “Tyr” dans l’Ancien Testament – sont décrits dans Apocalypse 17:4-5,9,18 et dans Apocalypse 18:3,7-8. Dans ces passages du Nouveau Testament il est fait référence à cette puissance religieuse de plusieurs façons – “une femme,” “Babylone la Grande,” et “la grande ville,” entre autres.

Retournons à Ézéchiel 28, et souvenez-vous que le chef de ce système religieux des temps de la fin est le point central des versets 1-10. Il est appelé dans d’autres passages “le faux prophète” ou “l’homme du péché.” Il sera tué par le Christ Lui-même. Le Christ le jettera vivant, avec le dirigeant militaire – la “Bête” – dans l’étang de feu (Apocalypse 19:20).

Dieu demande à ce dirigeant religieux dans Ézéchiel 28:9 : « En face de ton meurtrier [Jésus-Christ], diras-tu: Je suis Dieu? Tu seras homme et non Dieu Sous la main de celui [mieux “Celui”] qui te tuera. »

Retournons au verset 8 et remarquons ce que Dieu a prophétisé par Ézéchiel au sujet du dirigeant religieux des temps de la fin : « Ils te précipiteront dans la fosse, Et tu mourras comme ceux qui tombent percés de coups, Au milieu des mers. » Le verset 8 explique que le “faux prophète” sera jeté dans la fosse – l’abîme – et son influence sur les nations cessera et il mourra comme ceux qui tombent percés de coups au milieu des mers. Autrement dit, comme ils meurent, aussi il mourra.

Nous poursuivons, verset 10: « Tu mourras de la mort des incirconcis, Par la main des étrangers. […] » D’autrement dit, ce chef religieux mourra en disgrâce. Le Christ le jettera dans l’étang de feu.

Nous trouvons une distinction intéressante entre les personnages dans Ézéchiel 28:11. Jusqu’à ce verset, le prophète Ézéchiel parlait du “prince de Tyr” (verset 2). Maintenant, il nous présente le “roi de Tyr” (verset 12). En examinant ce passage, nous pouvons voir que Dieu ne décrit pas un être humain. Ce roi de Tyr n’est nul autre que Satan le diable. Il est la puissance DERRIÈRE le prince de Tyr – le chef religieux des temps de la fin – ainsi que derrière le système religieux lui-même. En fait, il est derrière tous les aspects du système, y compris ses forces économiques et militaires. Satan a voulu ÊTRE Dieu – le Tout-Puissant (Ésaïe 14:12-14). Lorsqu’il a échoué, il a commencé à utiliser des instruments humains, les influençant avec les mêmes désirs méchants, pour prendre les prérogatives de Dieu, que seul Dieu peut nous donner.

Il devient claire que Dieu décrit Satan le diable dans Ézéchiel 28:11-17. Avant sa chute, Satan était « le sceau à la perfection, […] plein de sagesse, parfait en beauté » (verset 12). Il était « en Éden, le jardin de Dieu » (verset 13). Il a été “créé” en un jour particulièrement spécial (la fin du verset 13). Il était « un chérubin protecteur » (verset 14). Il était « sur la sainte montagne de Dieu » (verset 14). Il était « intègre » dans ses voies « depuis le jour où [il fut] créé jusqu’à celui où l’iniquité a été trouvée chez [lui] » (verset 15). Lorsqu’il “a péché,” Dieu l’a précipité « de la montagne de Dieu” (verset 16). Il est clair que tous ces passages ne décrivent pas un être humain – le prince de Tyr – mais un être angélique – un chérubin – qui a péché et qui est tombé du ciel – Satan le diable.

La deuxième partie du verset 17 concerne le prince de Tyr – le chef religieux des temps de la fin, l’instrument humain dans les mains de Satan – décrivant son destin dans les versets 17-19. Le verset 18 nous indique que cet homme sera « […] réduis en cendre sur la terre » et, en effet, il ira – dans l’étang de feu.

Nous lisons dans le verset 19 que cet homme – “le prince de Tyr” – « ne sera plus à
jamais. » Cela ne signifie pas nécessairement pour “toute l’éternité.” Les mots “à jamais” peuvent correspondre à une époque; par exemple, l’époque du millénium. Le faux prophète, qui sera jeté dans l’étang de feu au début du millénium, pourrait très bien ressusciter à un futur temps, lors de la deuxième ou troisième résurrection, selon destin qui l’attend (Apocalypse 20:4-6,11-15).

Dieu avertit Son peuple de ne pas se laisser prendre par ce système militaire et religieux qui va bientôt s’élever avec une grande puissance. Dans l’Ancien et le Nouveau Testaments, Il nous exhorte : « Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux. » (Voir Apocalypse 18:4 et Ésaïe 48:20 et Zacharie 2:7)

Si vous souhaitez en savoir davantage au sujet de “Tyr” ou de “Babylone,” et comment vous pouvez obéir à l’ordre divin  “sortez du milieu d’elle,” vous pouvez nous demander un exemplaire gratuit de la brochure intitulée “Europe in Prophecy: The Unfolding of End-Time Events.

Quatrième Partie – Le Jour du Seigneur

Tout au long de cette brochure nous avons lu des prophéties qui se réfèrent au “jour du Seigneur.” Nous avons vu que cette expression décrit la période où le Christ interviendra dans les affaires humaines. Ceci ne correspond pas nécessairement exactement à un seul  jour de vingt-quatre heures, bien que cela soit un des sens de cette expression – le jour même du retour du Christ (Zacharie 14:1,6-7). Cela se réfère également à une période particulière plus longue qu’un jour.

Un livre prophétique se concentre particulièrement sur le “jour du Seigneur.” Ce petit livre de l’Ancien Testament peu connu et presque totalement incompris c’est Sophonie, couramment qualifié de “prophète mineur.” Le nom “Sophonie” signifie “celui que le Seigneur a caché.” Il a reçu la parole de Dieu à l’époque de Josias, le roi de Juda, dont le règne est décrit dans 2 Rois 22 et 23, et dans 2 Chroniques 34 et 35.

Sophonie a prophétisé à l’époque du Roi Josias, et bien qu’il ait annoncé la calamité à l’ancien Juda, des événements qui ont déjà eu lieu, le livre de Sophonie décrit principalement une future calamité qui doit arriver sur le monde entier. La destruction de l’ancienne Jérusalem était un événement précurseur des temps terribles prophétisés sur la scène mondiale juste avant le retour du Christ.

Le prophète Sophonie est mort. Sa prophétie a survécue. Elle doit être annoncée aujourd’hui, avant que le désastre ne touche cette terre. Nous ferions bien de prêter une attention particulière aux avertissements sérieux du Dieu Tout-Puissant qui sont enregistrés dans le livre du Sophonie, où Dieu révèle à toute l’humanité ce qui surviendra bientôt, et pourquoi cela arrivera.

Sophonie 1:2-3,7 décrit, en termes clairs, l’avenir de cette génération du temps de la fin: « Je détruirai tout sur la face de la terre, Dit l’Éternel. Je détruirai les hommes et les bêtes, Les oiseaux du ciel et les poissons de la mer, Les objets de scandale [idoles], et les méchants avec eux; J’exterminerai les hommes de la face de la terre, Dit l’Éternel. […] Silence devant le Seigneur, l’Éternel! Car le jour de l’Éternel est proche, Car l’Éternel a préparé le sacrifice, Il a choisi ses conviés. »

Comme nous pouvons le voir dans ce passage, le livre du Sophonie décrit les événements qui surviendront au cours du JOUR DE L’ÉTERNEL, faisant référence au futur. Remarquez comment certains commentaires comprennent la signification de cette phrase.

“The International Standard Bible Encyclopedia,” Vol. 2, p. 799, résume le terme, “le jour de l’Éternel” comme un concept très connu de l’Ancien Testament qui décrit l’établissement du royaume de Dieu. Dans le Nouveau Testament il se rapporte au jour de la fureur ou simplement “le jour” ou “ce jour-là,” sans condition, comme si ce jour était le seul qui compte vraiment dans la totalité de l’histoire du monde. Le commentaire poursuit en expliquant que ce jour se concentre sur Jésus-Christ et sur l’établissement du royaume des cieux à tout jamais.

“Unger’s Bible Lexicon,” p. 249, décrit le “jour du Seigneur” comme la période prophétisée qui commence avec le second avènement du Christ et se termine avec la purification des cieux et de la terre par le feu, et la création de nouveaux cieux et d’une nouvelle terre qui existera pour toujours. Le commentaire précise que le jour du Seigneur inclut la période qui va de la Grande Tribulation jusqu’à la fin du millénium.

Remarquez la description effrayante des événements pendant le “jour du Seigneur,” tels que décrits dans Sophonie 1:14-18 : « Le grand jour de l’Éternel est proche, Il est proche, il arrive en toute hâte; Le jour de l’Éternel fait entendre sa voix, Et le héros pousse des cris amers. Ce jour est un jour de fureurUn jour de détresse et d’angoisse, Un jour de ravage et de destruction, Un jour de ténèbres et d’obscurité, Un jour de nuées et de brouillards, Un jour où retentiront la trompette et les cris de guerre Contre les villes fortes et les tours élevées. Je mettrai les hommes dans la détresse, Et ils marcheront comme des aveugles, Parce qu’ils ont péché contre l’Éternel; Je répandrai leur sang comme de la poussière, Et leur chair comme de l’ordure. Ni leur argent ni leur or ne pourront les délivrer, Au jour de la fureur de l’Éternel; Par le feu de sa jalousie tout le pays [ou, la terre] sera consumé; Car il détruira soudain tous les habitants du pays [de la terre]. »

Notez dans ce passage que le jour de l’Éternel est appelé le “jour de la fureur,” un “jour de détresse et d’angoisse,” et un “jour d’obscurité.” Ceci ne décrit assurément pas une période agréable. Nous devons prendre au sérieux les avertissements de Dieu, car ce que Dieu a prédit qu’il fera, Il le fera.

Sophonie annonce plus particulièrement le châtiment de Juda actuelle. Nous lisons dans Sophonie 1:12 : « En ce temps-là, je fouillerai Jérusalem avec des lampes, Et je châtierai les hommes qui reposent sur leurs lies, Et qui disent dans leur coeur: L’Éternel ne fait ni bien ni mal. »

Le livre des Lamentations décrit également, avec des détails effrayants, la période de châtiment que Dieu exercera sur Jérusalem dans le chapitre 2, aux versets 21-22. Tout se produira pendant l’époque du “jour du Seigneur,” ou, comme il est écrit dans Lamentations, “le jour de la colère de Dieu.”

Mais, le jour du Seigneur ne se limite pas au châtiment de la maison moderne de Juda. Il inclut également le châtiment des autres nations, telles que les nations de la maison moderne d’Israël, dont le nom était à l’origine Jacob. Souvenez-vous dans Jérémie 30:5-7 que le jour du Seigneur “est le temps d’angoisse pour Jacob.”

Le deuxième chapitre du livre d’Ésaïe donne des éclaircissements sur le châtiment que Dieu exercera sur la maison moderne d’Israël pendant la période du “jour du Seigneur.” Le verset 3 s’adresse spécifiquement à “la maison de Jacob” et le verset 12 qualifie le moment comme étant “le jour du Seigneur.” Cet avertissement s’adresse aux descendants modernes de la maison d’Israël, en termes clairs : « (versets 6-8) Car tu as abandonné ton peuple, la maison de Jacob, Parce qu’ils sont pleins de l’Orient […] Le pays est rempli d’argent et d’or, Et il y a des trésors sans fin; Le pays est rempli de chevaux, Et il y a des chars sans nombre. Le pays est rempli d’idoles; Ils se prosternent devant l’ouvrage de leurs mains, Devant ce que leurs doigts ont fabriqué. »

En lisant le deuxième chapitre d’Ésaïe en entier, nous remarquons qu’il ne s’adresse pas seulement à la maison moderne d’Israël. Il décrit également le châtiment terrible qui tombera sur TOUTES les nations. Remarquez ce qui suit : « (verset 12) Car il y a un jour pour l’Éternel des armées Contre tout homme orgueilleux et hautain, Contre quiconque s’élève […] (verset 14) Contre toutes les hautes montagnes, Et contre toutes les collines élevées […] (verset 17) L’homme orgueilleux sera humilié, Et le hautain sera abaissé: L’Éternel seul sera élevé ce jour-là. […] (versets 20-21) En ce jour, les hommes jetteront Leurs idoles d’argent et leurs idoles d’or, Qu’ils s’étaient faites pour les adorer, Aux rats et aux chauves-souris; Et ils entreront dans les fentes des rochers Et dans les creux des pierres, Pour éviter la terreur de l’Éternel et l’éclat de sa majesté, Quand il se lèvera pour effrayer la terre. »

Ainsi, nous voyons qu’au moment de l’intervention Divine, de grands tremblements de terre effrayeront la terre. Rappelez-vous que dans sa célèbre prophétie sur le mont des Oliviers, Jésus a annoncé qu’il y aurait une augmentation des tremblements de terre avant Son retour (Matthieu 24:7). Notez ce que Stephen Skinner a écrit dans son livre intitulé, Millennium Prophecies, publié en 1997. Citant des pages 142-143 : « Les tremblements de terre, les famines et les troubles ont toujours eu lieu parmi nous, mais il y a certainement eu une augmentation des tremblements de terre depuis la dernière décennie […] Les régions sismiques sont si vastes qu’un mouvement concerté pourrait détruire la majeure partie de la côte Pacifique, de l’Europe méridionale, du Proche-Orient et de l’Asie du Sud-Est. Même la Grande-Bretagne n’est pas épargnée, avec un tremblement de terre situé à 5,2 sur l’échelle de Richter aussi récemment qu’en 1990. Ces dernières années les tremblements de terres ont eu lieu dans des endroits qui avant étaient stables […] Certains observateurs sont convaincus que le nombre de tremblements de terre a pratiquement doublé pendant chaque décennies depuis 1950. De futurs tremblements de terre pourraient avoir comme conséquence des déversements nucléaires, puisque plusieurs réacteurs en Europe de l’Est sont construits le  long des failles. »

Remarquons également une prophétie effrayante et sérieuse dans le septième chapitre du livre d’Ézéchiel, qui s’adresse principalement aux maisons modernes d’Israël et de Juda (verset 2), et qui décrit des événements qui se produiront pendant l’époque du jour du Seigneur : « (verset 10) Voici le jour! voici, il vient! Le tour arrive! […] (verset 11) La violence s’élève, pour servir de verge à la méchanceté: […] (verset 12) Le temps vient, le jour approche! […] (verset 15) L’épée au dehors, la peste et la famine au dedans! Celui qui est aux champs mourra par l’épée, Celui qui est dans la ville sera dévoré par la famine et par la peste. […] (verset 19) Ils jetteront leur argent dans les rues, Et leur or sera pour eux un objet d’horreur; Leur argent et leur or ne pourront les sauver, Au jour de la fureur de l’Éternel. »

Au verset 15, Dieu indique que la peste reviendra, alors que de nouvelles épidémies surgiront (Deutéronome 28:27-28,35,58-61), et leurs griffes terribles n’atteindront pas seulement les Israélites et les Juifs modernes. Le Christ a averti dans Sa prophétie sur le mont des Oliviers que des “pestes” auront lieu “en divers lieux” (Matthieu 24:7). 

Remarquons les citations suivantes du “Millennium Prophecies,” pp.148-149, à propos de l’augmentation soudaine des fléaux anciens et nouveaux: « Il apparaît progressivement que le triomphe de la médecine sur la maladie n’est plus aussi évident qu’il le semblait dans les années de 1950 […] La tuberculose, qui tue 3 millions de personnes dans le monde par année, commence à acquérir une résistance aux antibiotiques. Aux Etats-Unis une alliance dangereuse a été formée entre le SIDA et la tuberculose. Un autre fléau connu, la malaria, fait maintenant un retour, provoquant 2 millions de décès par an dans le monde […] Mais les médicaments ne gagnent pas la course, et même dans les pays industrialisés des milliers de personnes meurent chaque année d’infections résistantes aux antibiotiques qu’elles contractent à l’hôpital alors qu’elles y sont soignées pour des affections moins graves […] L’industrie alimentaire a pour pratique d’utiliser jusqu’au dernier morceau d’un animal abattu ce qui implique que des restes malsains se retrouvent dans la chaîne alimentaire en guise de nourriture pour un autre animal. Cette pratique est à l’origine des manifestations récentes de “la maladie de la vache folle”, les cerveaux des animaux infectés étant réutilisés et donnés au bétail. Normalement, cela ne se serait jamais produit dans la nature; d’elles-mêmes, les vaches ne mangent pas de viande. »

L’article cité relate également, dans un encadré, un cas effrayant de retour de “la peste noire” des années 20 en Angleterre : « Des ouvriers ont été engagés pour la construction une tranchée ferroviaire près de Lewes, au Sussex, creusée sans le savoir dans une vieille souche de peste, dormant depuis des siècles. Après peu de temps, les hommes ont commencé à mourir d’une maladie qui au début été diagnostiquée comme étant une pneumonie. Plusieurs ouvriers sont morts avant que les autorités ne se rendent compte qu’elles avaient affaire à quelque chose de beaucoup plus grave et elle se sont hâtées de mettre en quarantaine toutes les personnes en danger. Par la suite la crise a été maîtrisée, mais il est aisé de comprendre que les germes de la mort, sous forme de la bactérie de la peste, peuvent survivre dans le sol pendant des siècles. »

Tel que nous l’avons déjà mentionné, le châtiment infligé par Dieu au jour du Seigneur sera dirigé contre toutes les nations (voir Abdias 15 et Joël 3:12-14). Des écritures complémentaires révèlent précisément que Dieu punira l’Égypte et d’autres nations du Moyen-Orient pendant l’époque du “jour du Seigneur.”

Ézéchiel 30:3-5 explique : « Car le jour approche, le jour de l’Éternel approche, Jour ténébreux: ce sera le temps des nations. L’épée fondra sur l’Égypte, Et l’épouvante sera dans l’Éthiopie, Quand les morts tomberont en Égypte, Quand on enlèvera ses richesses, Et que ses fondements seront renversés. L’Éthiopie, Puth, Lud, toute l’Arabie, Cub, Et les fils du pays allié, Tomberont avec eux par l’épée. »

Aussi, la Babylone moderne est expressément identifiée comme une des nations, ou blocs puissants, dont Dieu s’occupera pendant le “jour du Seigneur.” Nous lisons dans Ésaïe 13:1,6-9 : « Oracle sur Babylone […] Gémissez, car le jour de l’Éternel est proche: Il vient comme un ravage du Tout Puissant. […] Voici, le jour de l’Éternel arrive, Jour cruel, jour de colère et d’ardente fureur, Qui réduira la terre en solitude, Et en exterminera les pécheurs. »

Mais, à nouveau, le châtiment de Dieu ne se limitera pas au système Babylonien de l’Europe moderne. La colère de Dieu se déversera sur toute chair pendant la période du “jour du Seigneur.” Notez les versets 11-13 : « Je punirai le monde pour sa malice, Et les méchants pour leurs iniquités; […] Je rendrai les hommes plus rares que l’or fin, […] C’est pourquoi j’ébranlerai les cieux, Et la terre sera secouée sur sa base, Par la colère de l’Éternel des armées, Au jour de son ardente fureur. »

Remarquons également le prochain ch­âtiment Divin sur Édom, ou la Turquie moderne, tel qu’il est prophétisé dans Ésaïe 34:5-8 : « Mon épée s’est enivrée dans les cieux; Voici, elle va descendre sur Édom […] Car il y a des victimes de l’Éternel à Botsra, Et un grand carnage dans le pays d’Édom, […] Car c’est un jour de vengeance pour l’Éternel, Une année de représailles pour la cause de Sion. »

Nous pourrions mentionner ici que ce passage est une des écritures indiquant que “le jour du Seigneur” commencera immédiatement après la Grande Tribulation, un an avant, et qu’il culminera avec le retour du Christ (voir également Ésaïe 63:3-4 et Ésaïe 61:1-2, associant le “jour de vengeance” à “l’année de l’Éternel.”) En outre, comme Zacharie 14:6-7 et plusieurs écritures du Nouveau Testament le précisent (citées un peu avant), le jour du Seigneur peut se rapporter à un jour au sens littéral de 24 heuresdécrivant le retour du Christ. Et finalement, 2 Pierre 3:7-13 utilise l’expression  “jour du Seigneur” pour parler du règne de mille ans du Christ sur cette terre, ainsi que la période de temps qui viendra après, démontrant qu’elle se rapporte à l’époque où Dieu commencera à intervenir activement dans les affaires humaines à l’échelle mondiale. Une fois qu’Il l’aura fait, son règne sur l’homme ne se finira plus jamais.

Tel qu’énoncé à maintes reprises, la colère de Dieu sera dirigée contre toutes les nations. Et Dieu veut que toutes les nations entendent et fassent attention à Son avertissement du temps de la fin (ce que vous lisez maintenant dans cette brochure). Comme Ésaïe 34:1-4 le déclare : « Approchez, nations, pour entendre! Peuples, soyez attentifs! Que la terre écoute, elle et ce qui la remplitLe monde et tout ce qu’il produit! Car la colère de l’Éternel va fondre sur toutes les nations, Et sa fureur sur toute leur armée [montrant que les vrais chrétiens ne devraient pas servir dans les armées de ce monde] : Il les voue à l’extermination, Il les livre au carnage. […] Toute l’armée des cieux se dissout; Les cieux sont roulés comme un livre, Et toute leur armée tombe, Comme tombe la feuille de la vigne, Comme tombe celle du figuier. »

Remarquons également ces commentaires intéressants dans le livre, Millennium Prophecies, pp. 50 et 150, parlant de la manière dont ces désastres célestes décrits dans le livre d’Ésaïe et à d’autres endroits pourraient se produire.
« [Le livre de l’] Apocalypse décrit des tremblements de terre, le déplacement de la couche d’ozone (‘le ciel se retira tel un livre que l’on roule’), des météorites (‘les étoiles du ciel tombèrent sur la terre’) et beaucoup d’autres catastrophes […] La chute d’une météorite appelée Absinthe est un événement particulièrement intéressant [Apocalypse 8:10-11], qui empoisonnera tous les fleuves et beaucoup de gens; il est également possible que ‘Absinthe’ soit une bombe synthétique […] Peut-être que la chute de grandes comètes ou météores est-elle annoncée par ‘les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme lorsqu’un figuier secoué par un grand vent laisse tomber ses figues, quand elle est secouée d’un vent puissant’ ([Apocalypse] 6:13). La secousse pourrait se répercuter sur l’axe de la terre, qui vraisemblablement pourrait accompagner l’arrivée de ces corps célestes destructifs. Avec la destruction de la couche d’ozone qui ‘se retira tel un livre qu’on roule’ l’humanité sera forcée de chercher un abri là où elle pourra en trouver. Le verset suivant [Apocalypse] (6:15) indique qu’à ce moment terrible chacun, des rois aux hommes riches en passants par les hommes libres ordinaires, ‘se cachèrent dans les cavernes et dans les roches des montagnes.’ Ce verset a récemment été interprété comme une population se protégeant de retombées  nucléaires radioactives dans les abris souterrains. [Il pourrait également faire référence à] un certain désastre écologique. »

Dans le livre du Joël nous pouvons en lire davantage au sujet des événements précédents, et se dérouleront pendant le jour du Seigneur. Joël 2:11,30-31 précise : « […] Car le jour de l’Éternel est grand, il est terrible: Qui pourra le soutenir? […] Je ferai paraître des prodiges dans les cieux et sur la terre, Du sang, du feu, et des colonnes de fumée; Le soleil se changera en ténèbres, Et la lune en sang, Avant l’arrivée du jour de l’Éternel, De ce jour grand et terrible. »

Les signes célestes sur le soleil, la lune et les étoiles pourraient très bien être le résultat d’une éruption volcanique. Notez ces pensées intéressantes, tirées à nouveau du Millennium Prophecies, pp 154-155 : « L’Apocalypse […] n’emploi pas le mot “volcan” [le passage du livre de Joël cité précédemment non plus] mais donne néanmoins quelques descriptions assez précises sur ces phénomènes que nous identifierions comme des volcans […] Cela peut prendre des mois [après qu’une activité volcanique de grande ampleur] pour que la poussière et les particules de roche retombent finalement de l’atmosphère, mais les gouttelettes d’acide sulfurique peuvent être portées par les vents pendant des années. Les ‘voiles de poussière’ qui en résultent occasionnent de beaux couchers du soleil et des effets optiques étranges
[comme la transformation de la lune en sang]. »

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Nous devrions prendre note d’une autre importante prophétie qui doit s’accomplir avant le jour du Seigneur – culminant au retour du Christ. Et étonnamment, vous et moi avons un rôle important en regard de cette prophétie.

Malachie 4:5-6 nous indique : « Voici, je vous enverrai Élie, le prophète, Avant que le jour de l’Éternel arrive, Ce jour grand et redoutable. Il ramènera le coeur des pères à leurs enfants, Et le coeur des enfants à leurs pères, De peur que je ne vienne frapper le pays d’interdit [ou, avec une destruction complète]. »

Nous lisons également dans Matthieu 24:22 que si ce n’était pour les élus de Dieu, ce monde serait totalement détruit. AUCUN ETRE HUMAIN – AUCUNE CHAIR – ne survivrait au terrible jour du SEIGNEUR prochain.

Nous lisons dans Luc 1:14-17, au sujet du premier accomplissement de la prophétie de Malachie, lorsque Jean-Baptiste est venu dans l’esprit d’Élie afin de préparer le peuple de son époque pour la première venue de Jésus-Christ. Cependant, Malachie parle principalement du temps juste avant le jour du Seigneur, qui est toujours futur. Ainsi, un autre “Élie” doit venir afin de préparer ce monde pour le second avènement du Christ.

Dieu a donné ce rôle d’Élie du temps de la fin à Son Église du temps de la fin. Cela ne fait aucun doute que M. Herbert W. Armstrong, qui est considéré par beaucoup comme un apôtre et qui a servi comme pasteur-général de l’Église de Dieu jusqu’à sa mort en 1986, a commencé à remplir ce rôle. Mais la mission que Dieu a donnée à son église demeure toujours. Dieu exige que Son Église continue à « ramener le coeur des pères à leurs enfants, Et le coeur des enfants à leurs pères, » afin que le jour du retour du Seigneur puisse arriver, et afin que cette terre n’ait pas de faire face à une destruction totale et complète.

 (Si vous voulez en apprendre davantage au sujet de cette partie de la mission de l’Église et comment ces aspects de la prophétie de Malachie s’accomplissent de nos jours, vous pouvez faire la demande de notre brochure gratuite, The Keys to Happy Marriages and Families.)

Dans la plupart des prophéties de l’Ancien Testament, les événements devant avoir lieu lors du jour du Seigneur sont décrits comme si ils s’adressaient à toutes les nations de ce monde. Dans le Nouveau Testament cependant, l’accent est mis sur la nation spirituelle de Dieu – le corps des croyants – et sur ce que le jour du Seigneur devrait signifier pour eux. Dans Jean 6:39 Jésus-Christ utilise le terme “dernier jour” pour le jour de Son retour qui durera 24 heures.

Dans 1 Thessaloniciens 5:1-4-9 l’apôtre Paul déclare que pour nous – les vrais adeptes du Christ – le jour du Seigneur ne devrait pas être un jour de colère comme il le sera pour les nations de cette terre, mais plutôt un jour de réjouissance, car nous obtiendrons le salut – la vie éternelle – à ce moment-là. Cette même croyance,  se rapportant au jour du Seigneur comme à “ce jour-là” est exprimée dans 2 Thessaloniciens 1:3-10 et dans 2 Timothée 4:8.

Paul était convaincu qu’il rencontrerait le Christ à Son retour (Philippiens 2:14-16), faisant référence au jour du Seigneur comme le “jour du Christ.” C’était dans l’attente et avec une fervente espérance que ceux qu’il avait enseignés y seraient avec lui et qu’ils rencontreraient le Christ eux aussi (Philippiens 1:6,10). Il exprime le même désir dans 1 Corinthiens 1:4-8, où il fait référence au jour du Seigneur en tant que “le jour de notre Seigneur Jésus-Christ.”

Rien n’était plus important pour Paul que de savoir que les frères seraient reconnus dignes de se tenir devant le Fils d’homme à son retour, même si cela impliquait au temps présent une correction majeure afin d’amener un pécheur à la repentance (1 Corinthiens 5:1, 4-5).

Nous voyons, alors, que chacun de nous a la responsabilité de vivre selon les règles qui nous sont données par Dieu, et selon l’exemple que Jésus-Christ nous a laissé. Nous discuterons un peu plus tard dans cette brochure de la promesse que Dieu nous fait de nous garder à l’abri et en sécurité si nous sommes jugés dignes d’échapper à toutes ces choses qui se produiront de façon certaine.

Il y a une autre prophétie effrayante qui se trouve dans les pages du Nouveau Testament et qui révèle les événements qui se produiront juste avant l’avènement du jour du Seigneur.

2 Thessaloniciens 2:1-3,8-9 déclare : « Pour ce qui concerne l’avènement de notre Seigneur Jésus Christ et notre réunion avec lui, nous vous prions, frères, de ne pas vous laisser facilement ébranler dans votre bon sens, et de ne pas vous laisser troubler, soit par quelque inspiration, soit par quelque parole, ou par quelque lettre qu’on dirait venir de nous, comme si le jour du Seigneur était déjà là. Que personne ne vous séduise d’aucune manière; car il faut que l’apostasie [une désertion de la vérité de Dieu] soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché [celui qui ne veut pas se soumettre aux lois], le fils de la perdition [le faux prophète mentionné plus tôt dans cette brochure], […] Et alors paraîtra l’impie, que le Seigneur Jésus détruira par le souffle de sa bouche, et qu’il anéantira par l’éclat de son avènement [en le jetant, en même temps que la Bête, dans l’étang de feu]. L’apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers. »

Ce chef religieux – le faux prophète – recevra, de Satan lui-même, le pouvoir de faire des miracles (voir Apocalypse 19:20). Lui, et le système qu’il représente, sont décrits dans Apocalypse 13:11 comme une bête avec “deux cornes semblables à celles d’un agneau, et qui parlait comme un dragon.” Elle “opérait de grands prodiges, même jusqu’à faire descendre du feu du ciel sur la terre, à la vue des hommes. Et elle séduisait les habitants de la terre par les prodiges” (verset 13-14). Ce système est également décrit comme pratiquant la “sorcellerie” (Apocalypse 18:23). Un avertissement est donné dans Matthieu 24:24 sur le fait que certains de ces “signes” seront si convaincants que s’il était possible, même les élus de Dieu seraient séduits.

L’histoire établit que Simon le Magicien, qui avait été baptisé sans s’être jamais vraiment repenti (Actes 8:13-24), est devenu un grand dirigeant dans le premier système Babylonien. C’était un sorcier, considéré comme “la grande puissance de Dieu” (Actes 8:9-10).

Dans l’extrait du Millennium Prophecies, p. 59, nous en apprenons davantage au sujet de Simon le Magicien et sur les puissances sataniques qu’il prétendait posséder. Ceci devrait nous préparer un peu plus à ce qui se qui va se passer et pourquoi le faux prophète pourra tromper autant de personnes avec sa sorcellerie: « Simon le Magicien, né à Samarie (15 av. J.-C. – 53 apr. J.-C.), fils d’un sorcier juif, a été instruit dans le berceau du gnosticisme, Alexandrie. C’était un disciple de Dosithée, qui était un adepte de Jean-Baptiste et avait fait face à Jésus-Christ pour le titre de Messie. Simon a voyagé largement en Perse, en Arabie [et] en Egypte pour apprendre tout ce qu’il pouvait au sujet de la connaissance magique. Il était accompagné d’une sorcière appelée Hélène, que Simon prétendait être une réincarnation de Hélène de Troie. À Samarie, même des chrétiens parlaient de Simon comme “la grande puissance de Dieu” […] Simon le Magicien a accompli beaucoup de miracles, guérissant les malades, ressuscitant les morts, marchant sur le feu, volant dans les airs, transformant des pierres en pain, créant des banquets fantômes, se rendant invisible, animant des statues de pierre, changeant sa propre forme et, bien sûr, selon la rumeur publique ordonnant à des esprits élémentaires ou probablement à des démons de faire ce qu’il disait.

Simon le Magicien n’était pas le seul dirigeant du système babylonien qui pratiquait la sorcellerie. Millennium Prophecies parle d’un autre sorcier connu, le pape Silvestre II, qui a vécu à la fin du premier siècle. Extrait des pages 68-69 : « La tradition raconte qu’il était un étudiant avancé des arts noirs […] On dit qu’il s’est entretenu régulièrement avec le Diable […] On le croit posséder une ‘tête d’airain’ qui lui parlait et  qui pouvait prophétiser les événements futurs […] [Il] a appris […] à rassembler les figures fantomatiques du monde inférieur […] [Les] démons obéissaient à tout ce qui leur demandait jour et nuit, à cause des grands sacrifices qu’il a offerts, des prières et des jeûnes, des livres de magie et de la grande diversité d’anneaux et de bougies. »

Le faux prophète – le dernier chef du système religieux appelé “Babylone la grande” dans la Bible – apparaîtra bientôt sur la scène mondiale. Il pourra accomplir de grands miracles car Satan lui permettra de le faire. Beaucoup de gens seront séduits par ces signes et suivront les faux enseignements de cet homme. Que Dieu VOUS protège d’agir ainsi.

Une série de prophéties étonnantes qui traitent de l’époque du jour du Seigneur se trouvent dans le livre de l’Apocalypse. En fait, la prophétie entière décrit les événements concernant ou menant au jour du Seigneur (Apocalypse 1:10).

Apocalypse 6:12-17 décrit des troubles cosmiques – augmentant au jour du Seigneur – faisant référence dans ce passage au “ grand jour de Sa [celle de l’Agneau, c’est-à-dire, de Jésus-Christ] colère” (versets 16-17).

Le livre de l’Apocalypse souligne à plusieurs reprises que Dieu le Père et Jésus-Christ seront très fâchés, ou remplis de colère, au moment juste avant le retour du Christ (voir Apocalypse 11:17-18; Apocalypse 14:9-10,19; Apocalypse 15:1,7; Apocalypse 16:1,19 et Apocalypse 19:15).

La raison POUR LAQUELLE Dieu sera si fâché devient claire lorsque nous considérons l’attitude des gens à ce moment-là et le genre de société à laquelle ils appartiendront. Ils ont “versé le sang des saints et des prophètes” (Apocalypse 16:6). Ils “blasphémèrent le nom du Dieu” et refusèrent de “se repentir” (Apocalypse 16:9,11,21). À cause de l’influence de ce système babylonien moderne, les péchés de toutes les nations “se sont accumulés jusqu’au ciel” (Apocalypse 18:3,5). Ce système babylonien que le peuple suivra est responsable du “sang des prophètes et des saints, et de tous ceux qui ont été égorgés sur la terre” (Apocalypse 18:24), et Dieu Lui-même « a vengé le sang de ses serviteurs en le redemandant de sa main [le puissant faux système Babylonien]” (Apocalypse 19:2).

Lorsque Dieu commence à intervenir dans les affaires de l’homme, l’humanité ne voudra pas qu’il le fasse. En fait, les gens seront tellement séduits qu’ils essayeront vraiment de combattre Jésus-Christ lors de son retour (Apocalypse 19:19). Alors, Dieu devra parler dans une langue que l’homme comprendra.

En considérant ces moments terribles dans les années à venir, nous pourrions nous demander, “Est-il possible d’y échapper, ou est-ce que chacun subira la colère de Dieu? Devons-nous tous vivre l’époque de la Grande Tribulation et le jour du SEIGNEUR? Que pouvons-nous faire?”

La réponse est que Dieu nous a promis la protection lors de ces futurs terribles moments, si nous Lui sommes fidèles. Le Christ nous dit dans Apocalypse 3:10 : « Parce que tu as gardé la parole de la persévérance [avoir de la patience] en moi, je te garderai aussi à l’heure de la tentation [la tribulation] qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. »

Remarquez la mise en garde supplémentaire que le Christ fait ainsi que Sa promesse dans Luc 21:34-36 : « Prenez garde à vous-mêmes, de crainte que vos coeurs ne s’appesantissent par les excès du manger et du boire, et par les soucis de la vie, et que ce jour ne vienne sur vous à l’improviste; car il viendra comme un filet sur tous ceux qui habitent sur la face de toute la terre. Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l’homme. »

Souvenez-vous de la signification du nom de Sophonie, “Celui que le Seigneur a caché.” On nous dit dans le message de Sophonie, que NOUS pouvons être cachés, ou protégés, au jour de la colère de l’Éternel. Oui, il y a un moyen! Notez cette promesse étonnante dans Sophonie 2:3 : « Cherchez l’Éternel, vous tous, humbles du pays, Qui pratiquez ses ordonnances! Recherchez la justice, recherchez l’humilité! Peut-être serez-vous épargnés au jour de la colère de l’Éternel. »

Le roi David, lui-même prophète, a également comprit que Dieu cacherait et protégerait ceux qui se confient fidèlement en Lui. Écoutez ces paroles encourageantes: « Garde-moi comme la prunelle de l’oeil; Protège-moi, à l’ombre de tes ailes. » (Psaumes 17:8)

« Car il me protégera dans son tabernacle au jour du malheur, Il me cachera sous l’abri de sa tente; Il m’élèvera sur un rocher. » (Psaumes 27:5)

« Oh! combien est grande ta bonté, Que tu tiens en réserve pour ceux qui te craignent, Que tu témoignes à ceux qui cherchent en toi leur refuge, A la vue des fils de l’homme! Tu les protèges sous l’abri de ta face contre ceux qui les persécutent, Tu les protèges dans ta tente contre les langues qui les attaquent. » (Psaumes 31:19-20)

Le Roi Salomon confirme, dans Proverbes 14:26, que le peuple de Dieu sera protégé pendant les temps d’épreuves : « Celui qui craint l’Éternel possède un appui ferme, Et ses enfants ont un refuge auprès de lui. »

Ce refuge est décrit plus en détails dans Apocalypse 12:14, promettant à l’Église de Dieu du temps de la fin sa place dans le désert – sur cette terre – préparé par Dieu, un lieu où elle sera nourrie pendant trois ans et demi et protégée de Satan le diable. Comparez ceci avec Ésaïe 33:16, qui présente le juste (verset 15) comme habitant « […] dans des lieux élevés; Des rochers fortifiés seront sa retraite; Du pain lui sera donné, De l’eau lui sera assurée. »

Dieu nous fait la même promesse dans Ésaïe 26:20-21 : « Va, mon peuple, entre dans ta chambre, Et ferme la porte derrière toi; Cache-toi pour quelques instants, Jusqu’à ce que la colère soit passée. Car voici, l’Éternel sort de sa demeure, Pour punir les crimes des habitants de la terre; Et la terre mettra le sang à nu, Elle ne couvrira plus les meurtres. »

À travers tout cela, nous pouvons nous consoler avec la promesse que Dieu fait à Son peuple, telle qu’elle est transmise par le prophète Joël. Nous pouvons être protégés, si Dieu nous considère que Son peuple et nous estime dignes d’échapper aux moments terribles des années à venir. Nous lisons dans Joël 3:14-16 : « C’est une multitude, une multitude, Dans la vallée du jugement; Car le jour de l’Éternel est proche, Dans la vallée du jugement. Le soleil et la lune s’obscurcissent, Et les étoiles retirent leur éclat. De Sion l’Éternel rugit, De Jérusalem il fait entendre sa voix; Les cieux et la terre sont ébranlés. Mais l’Éternel est un refuge pour son peuple, Un abri pour les enfants d’Israël. »

Oui, Dieu a promis le refuge et la protection à ceux qu’Il considère digne d’échapper aux temps terribles qui arriveront dans les années à venir. Mais afin d’être dignes de Dieu et de Son royaume (2 Thessaloniciens 1:5), nous devons continuer à être les témoins de Dieu en soutenant activement Son travail de proclamation de Son message (Luc 24:46-48 et Actes 1:8), et nous devons être disposés à souffrir pour Lui (Actes 5:40-42). Si nous reculons devant cette obligation et devant cette responsabilité confiées par Dieu, nous ne plairons pas à Dieu. En effet, nous Lui montrerons que nous ne nous préoccupons pas vraiment des autres et que nous ne sommes préoccupés que par la façon dont NOUS pouvons échapper à la tribulation. Dieu ne promet la protection qu’à ceux qui “soupirent et gémissent” à cause de toutes les horreurs qui sont pratiquées (Ézéchiel 9:3-6), qui démontrent un souci véritable pour les autres et prient pour qu’ils  se repentent également de leurs voies et se tournent vers Dieu.

Dieu veut que nous devenions comme Lui, un Dieu d’AMOUR. Il est très soucieux du bien-être des autres. Il veut que nous ayons le même genre d’amour. Il A DONNÉ Son fils unique pour ce monde, afin que ceux qui croient en Lui puissent recevoir la vie éternelle. Le Christ était disposé à MOURRIR pour nous – donner Sa vie pour nous – pendant que nous étions toujours des pécheurs et Ses ennemis! AIMONS-nous le monde de la même façon? PROUVONS-nous notre amour en PARTAGEANT la connaissance que nous avons reçue de Dieu ? (voir Colossiens 1:9-12) Travaillons dur dans l’oeuvre de Dieu (Luc 10:7), prêchant l’Évangile comme il nous est commandé de faire ? (voir Actes 13:2; Actes 14:26; Actes 15:38; 1 Corinthiens 16:10; et Philippiens 2:29-30) Sommes-nous des co-ouvriers effectifs de Dieu (2 Corinthiens 6:1) pour le royaume de Dieu (Colossiens 4:11)?

Si nous, proclamons pleinement l’Œuvre de Dieu (Jérémie 51:10), comme nous devrions faire, nous sommes les disciples de Dieu, et nous SERONS estimés dignes d’échapper à la Grande Tribulation et au Jour du Seigneur et d’ENTRER dans le royaume de Dieu. Pour plus d’information au sujet de ce grand plan que Dieu révèle dans Sa Parole, la Bible, et comment vous pouvez comprendre le potentiel du destin ultime de l’humanité, demandez-nous nos brochures gratuites, intitulées, And Lawlessness Will Abound […] et The Gospel of the Kingdom of God.

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Dieu est Une Famille

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La Bible révèle que Dieu n’est pas simplement un être unique, mais qu’il est  composé de deux êtres distincts.  Ces deux êtres sont souvent cités comme  le “Père” et le “Fils,” illustrant ainsi que Dieu est une Famille.  Bien que la Bible indique que Dieu est, en fait, une Famille, elle prouve également que Dieu n’est pas une trinité.  Le Saint-Esprit n’est pas Dieu, ni un être distinct dans la Famille de Dieu.  Il est littéralement la puissance de Dieu par laquelle œuvre la famille divine.

Lorsque nous prions Dieu, pour lui demander de nous donner Son Saint-Esprit afin  de nous permettre de vivre de façon plus efficace selon Sa voie, nous demandons la puissance de Dieu qui vient directement du Père et du Fils.

Nous montrerons dans cette brochure que les Écritures du Nouveau Testament, ainsi que les Écritures de l’Ancien Testament, révèlent clairement que Dieu EST une Famille actuellement composée de deux êtres distincts.  Beaucoup de personnes qui croient faussement que l’Ancien Testament enseigne l’existence d’un seul Dieu, ont glissés sur quelques passages très intéressants sans comprendre complètement la signification de ce qu’ils lisent.

Dans le tout premier chapitre de la Bible nous sommes initiés au fait que Dieu est une FAMILLE, comprenant plus qu’une seule personne.  Elle nous enseigne la vérité surprenante que Dieu veut élargir Sa Famille – avec NOUS!  Il est très étonnant de comprendre que Dieu a créé l’homme pour qu’il fasse ultimement partie de Sa famille !

« FAISONS L’HOMME À NOTRE IMAGE . . . »

Remarquez ce que Dieu dit dans Genèse 1:26 : « Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance […] » Pourquoi Dieu emploie-t-Il le pluriel en parlant de la création de l’homme? Pourquoi dit-Il : « Faisons l’homme à NOTRE image, selon notre ressemblance […] »?

Nous trouvons la même terminologie dans Genèse 3:22, après qu’Adam et Ève aient mangé du fruit défendu, « L’Éternel Dieu dit: Voici, l’homme est devenu comme l’un de NOUS, pour la connaissance du bien et du mal. »

À qui Dieu parle-t-il dans ces passages?

DIEU PARLE-T-IL AUX ANGES?

Certains prétendent que les mots “nous” et “notre” dans Genèse 1:26 et Genèse 3:22  se réfèrent à Dieu et à Ses anges.  Ils disent que Dieu parle ici aux anges.  Cependant, nous savons par l’Écriture que beaucoup d’anges ne ressemblent pas du tout aux hommes, particulièrement les anges du rang le plus élevé – les chérubins.  Ils ne ressemblent pas aux hommes, mais plutôt à certains animaux; et parfois leur aspect révèle une combinaison de différentes caractéristiques animales.  Dieu aurait-Il dit, alors, à ces anges de créer l’homme à “leur” image et selon leur “ressemblance”?

Notez, par exemple, que Lucifer, un ancien chérubin de haut rang (voir Ésaïe 14:12 et Ézéchiel 28:14,16), qui est devenu Satan le diable, ressemble à un serpent ou à un dragon (voir Genèse 3:1 et Apocalypse 12:3, 9).  Le livre d’Ézéchiel donne la description de quatre chérubins.  Premièrement, Ézéchiel 1:5 nous dit que « quatre animaux » ou chérubins apparaissaient avec  « une ressemblance humaine. »  Le récit se poursuit, cependant, en mentionnant des différences importantes, « Quand à la figure de leurs faces, ils avaient tous une face d’homme, tous quatre une face de lion à droite, tous quatre une face de boeuf à gauche, et tous quatre une face d’aigle » (Ézéchiel 1:10)

La caractéristique faciale prédominante des quatre chérubins était celle d’un boeuf, comme Ézéchiel 10:14 et versets 20-21 révèle : « Chacun avait quatre faces; la face du premier était une face de chérubin, la face du second une face d’homme, celle du troisième une face de lion, et celle du quatrième une face d’aigle […] C’étaient les animaux que j’avais vus sous le Dieu d’Israël près du fleuve du Kebar, et je reconnus que c’étaient des chérubins.  Chacun avait quatre faces, chacun avait quatre ailes. »  Comparant Ézéchiel 1:10 à Ézéchiel 10:14, nous remarquons que la « face de boeuf à gauche » représente la « face d’un chérubin. »

Nous voyons, alors, que l’aspect des quatre chérubins, décrit comme la ”ressemblance humaine,” ne se réfère qu’à leur forme relative, mais pas à leurs caractéristiques individuelles. Ils montraient une combinaison des caractéristiques humaines et animales.  Ils ne reflétaient pas l’image d’un homme – par conséquent, ils ne reflétaient pas l’image de Dieu.

Dans le quatrième chapitre du livre de l’Apocalypse, quatre êtres spirituels de haut rang sont décrits juste en avant du trône de Dieu : « Le premier être vivant est semblable à un lion, le second être vivant est semblable à un veau, le troisième être vivant a la face d’un homme, et le quatrième être vivant est semblable à un aigle qui vole » (Apocalypse 4:7).  Uniquement un seul de ces êtres spirituels de haut rang est décrit comme ayant un visage humain, ceci impliquant que son aspect général ne présentait pas les caractéristiques humaines.

Nous pouvons également lire au sujet de sept esprits qui ont été envoyés par toute la terre (Apocalypse 5:6).  Leur aspect était semblable aux chevaux, comme le révèle des Écritures parallèles dans le livre de Zacharie (voir Zacharie 1:8-11 et Zacharie 6:1-8).

S’eut était étrange si Dieu avait dit à Ses anges de créer l’homme à leur image et selon leur ressemblance, car beaucoup d’entre eux ne ressemblent pas du tout aux hommes, alors que d’autres représentent une combinaison des caractéristiques animales et humaines?

En outre, réfléchissez à ceci : Si Dieu parlait aux anges dans Genèse 1:26, cela signifierait que les anges ont participé à la création de l’homme.  La Bible n’enseigne nullement que les anges ont participé à la création de l’homme.  En fait, elle nous dit que Dieu a créé toutes choses par Jésus-Christ – non par des anges (voir Éphésiens 3:9, Colossiens 1:16, et Hébreux 1:1-2).  La Bible révèle clairement qui a créé l’homme.  Nous lisons dans Genèse 2:7 : «  L’Éternel Dieu [c’est-à-dire, Jésus-Christ – pas des anges] forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant. »

Nous lisons également que Dieu a abaissé l’homme pour un peu de temps au-dessous des anges, mais avec le but qu’il leur devienne supérieur, et qu’il règne sur les anges (Hébreux 2:5-9).  Dieu a créé les anges comme « des esprits au service de Dieu, envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut? » (Hébreux 1:14).

De nouveau, cela ne semblerait-il pas étrange de supposer que Dieu ait utilisé les anges pour créer l’homme, avec le but ultime et le dessein de le faire régner sur les anges?  N’oubliez pas que la créature est au-dessous de son créateur – pas au-dessus de lui.  Le Christ a précisé que le disciple n’est pas plus grand que son maître (Matthieu 10:24).  Au mieux, le disciple est comme son maître (Matthieu 10:25).  Les anges, cependant, seront au-dessous de l’homme, et l’homme jugera réellement les anges (1 Corinthiens 6:3).

Adam Clarke confirme dans son “Commentary on the Old Testament,” (Commentaire de l’ancien testament) pages 38 et 39, que Dieu n’aurait pas pu parler aux anges dans Genèse 1 et Genèse 3, parce que la Bible n’indique nulle part que des anges sont créés selon l’image et la ressemblance de Dieu.  En fait, M. Clarke souligne le fait qu’aucune autre créature, à part l’homme, n’a été créée selon l’image de Dieu, selon ce qu’en témoignent les écritures bibliques.

DIEU A-T-IL UTILISÉ “PLURALIS MAIESTATIS”?

Quelques-uns prétendent que la déclaration, « Faisons l’homme à notre image, » ne révèle pas une pluralité de personnes dans la divinité, mais qu’elle est semblable à l’expression d’un roi qui parle de lui-même au pluriel.  Ils désignent, par exemple, que la reine de l’Angleterre pourrait dire quelque chose comme, « Nous avons décrété. . .” »  Elle fait référence à elle-même, mais elle dit, “nous.”  Cette manière de parler est appelée ”pluralis maiestatis” ou “pluralis maiestaticus.”

Le problème de l’application de ce concept aux paroles prononcées par Dieu dans Genèse 1 et chapitre 3 est que Dieu n’a pas utilisé cette manière de parler dans Sa parole inspirée, la Bible – en fait, les premiers Hébreux ne savaient rien au sujet de cette manière de parler.  L’idée qu’un roi parle de lui-même au pluriel n’a été que développée que beaucoup plus tard par les Grecs, et puis adoptée par les Romains, comme indiqué dans une encyclopédie allemande, le dtv-Lexikon : « Le pluralis maiestatis a été créé aux cours grecques et a atteint des titres nobiliaires des temps modernes par Rome. »

George Knight a écrit un livre en 1958, publié en Angleterre, intitulé, “A Christian Theology of the Old Testament.”   Il mentionne à la page 66 que nous ne pouvons pas supposer que Dieu parlait en employant la forme grammaticale de pluralis maiestatis, car cela signifierait que la langue hébraïque utilisait des expressions modernes.  Il explique que si nous ne nous en tenons qu’à la Bible, nous trouverons que les rois d’Israël et du Juda sont exclusivement cités par d’autres – et ne font référence qu’à eux-mêmes – au singulier, jamais au pluriel.

DIEU CRÉA L’HOMME À SON IMAGE

Ayant écarté la possibilité que Dieu parlait aux anges, ou qu’Il faisait référence à Lui-même en employant une forme plurielle comme manière de parler, il ne nous reste que  la compréhension que Dieu n’est pas, en fait, un être unique.  Nous pourrions dire que le mot “Dieu,” est un ”nom” en soi plutôt qu’une référence à un être unique.  Autrement dit, Dieu est une Famille.  L’homme a été créé à l’image de Dieu avec le potentiel de faire partie de Sa Famille.  La famille divine est composée à présent de Dieu le Père et Jésus-Christ le Fils (voir Hébreux 1:1-2, 5 et Luc 1:30-33).

La famille divine est destinée à s’agrandir.  Une fois que nous sommes convertis, nous sommes les enfants engendrés de Dieu – être nés au sein de la famille divine à notre résurrection ou à notre changement en être immortel. Une fois que nous comprenons pleinement le fait que Dieu est une Famille et que les chrétiens convertis sont destinés à faire partie de cette Famille, nous pourrons comprendre pourquoi Jésus-Christ est appelé notre frère aîné – le premier-né entre plusieurs frères (Romains 8:29) – et pourquoi nous sommes appelés enfants de Dieu (voir 1 Jean 3:1-2 et Jean 1:12-13).  Nous comprenons également pourquoi nous sommes appelés fils et filles de Dieu (2 Corinthiens 6:18), et pourquoi nous sommes privilégiés d’appeler Dieu notre Père (Romains 8:15-17 et Galates 4:6).

De plus, le Christ fait référence à l’époux qui va épouser son épouse – l’église (voir Apocalypse 19:7-9; Matthieu 9:15; Matthieu 25:1, 5-6, 10 et Jean 3:22-30).  L’église est composée de tout ceux qui ont l’Esprit de Dieu – incluant ceux qui seront appelés après le retour de Christ.  (Remarquez que la nouvelle Jérusalem, mentionnée dans Hébreux 12:22 et Apocalypse 3:12, descendra du ciel sur cette terre longtemps aprés le retour du Christ.  Cependant, il est encore associé à ce moment avec l’”épouse” – l’église – dans Apocalypse 21:9.  On nous dit, dans Apocalypse 21:24 et Apocalypse 22:14, que tous ceux-là pourront entrer dans la ville sainte, « ceux dont le nom est écrit dans le livre de l’Agneau » et « qui lavent leurs robes » (qui obéissent à Ses commandements.)  La Bible nous dit que le Christ épousera réellement Ses disciples engendrés en qui demeure Son Esprit.

L’étonnante vérité est que Dieu a le dessein et le désir d’amener toute l’humanité au salut (1 Timothée 2:4).  En parlant de l’ancienne et de la moderne maison d’Israël en l’utilisant comme un symbole pour toute l’humanité, Paul précise que  « tout Israël sera sauvé » (Romains 11:26).  Le Christ est le « Sauveur de tous les hommes » (1 Timothée 4:10).  Il est mort pour « toute l’humanité » – pas seulement pour ceux qui ont répondu à l’appel de Dieu de nos jours et ceux qui sont devenus Ses disciples (Jean 3:16).  Cependant, personne ne peut être sauvé à moins qu’il ou elle accepte personnellement Jésus-Christ comme Son Sauveur (Actes 4:12).  Également, « Nul ne peut venir » au Christ « si le Père […] ne l’attire » (Jean 6:44).  Par conséquent, Dieu a planifié que ceux qui sont morts sans avoir entendu la vérité avant leur mort auront le même potentiel de devenir des dieux dans la famille divine le moment venu.

Apocalypse 20:5,11-12 révèle que ces gens seront ressuscités lors d’une “seconde résurrection” avec pour but d’apprendre et d’accepter la voie divine.  S’ils choisissent d’obéir à Dieu, eux aussi, deviendront des dieux dans la famille divine.  Après que le plan divin se soit accompli, Dieu dit ceci au sujet de tous Ses enfants: « Celui qui vaincra héritera ces choses; je serai son Dieu, et il sera mon fils » (Apocalypse 21:7). Nous lisons également que tous « régneront aux siècles des siècles » (Apocalypse 22:5).  (Pour en savoir plus au sujet du plan divin du salut pour toute l’humanité, vous pouvez lire nos brochures gratuites, intitulées “Do We Have an Immortal Soul?” et “God’s Commanded Holy Days.”)

Ce que nous pouvons constater dans toutes ces déclarations c’est que Dieu est une Famille, et qu’Il est en train de l’agrandir – avec l’homme.

L’HOMME RESSEMBLE À DIEU

Le fait que Dieu a créé l’homme à Son image et selon Sa ressemblance doit être compris littéralement, montrant ainsi que l’homme ressemble à Dieu.  Naturellement, l’homme est un être physique, alors que Dieu est Esprit (voir Jean 4:24 et 2 Corinthiens 3:17).  Néanmoins, lorsque Dieu Se manifeste afin d’être visibles par les yeux humains, Son aspect est celui d’un homme, ayant une tête aux cheveux blancs, une bouche, des yeux, une poitrine, des bras, des mains, une taille, des jambes, et des pieds.  La Bible confirme que Dieu a “une forme” – bien qu’Il soit Esprit.  Il est difficile pour les êtres physiques de comprendre que l’esprit peut avoir “une forme” – mais c’est vrai, et la Bible nous révèle clairement cette vérité.  Notez ce que témoigne Dieu dans Nombres 12:8 : « Je lui [Moïse] parle bouche à bouche, je me révèle à lui sans énigmes, et il voit une représentation de l’Éternel. »  En effet, Dieu a parlé à Moïse “face à face,” c’est-à-dire, “en termes clairs, sans énigme” (lisez, également, Deutéronome 34:10-12), et Moïse a réellement vu “la représentation de L’Éternel.”  Nous pouvons lire ce récit dans Exode 33:18-23 :

« Moïse dit: Fais-moi voir ta gloire!  L’Éternel répondit: Je ferai passer devant toi toute ma bonté […] L’Éternel dit: Tu ne pourras pas voir ma face, car l’homme ne peut me voir et vivre.  L’Éternel dit: Voici un lieu près de moi; tu te tiendras sur le rocher.  Quand ma gloire passera, je te mettrai dans un creux du rocher, et je te couvrirai de ma main jusqu’à ce que j’aie passé.  Et lorsque je retournerai ma main, tu me verras par derrière, mais ma face ne pourra pas être vue.  »

Dieu le Père est décrit dans Sa gloire dans le livre de l’Apocalypse.  Le Pére est décrit comme « le Seigneur Dieu, le Tout Puissant, » qui est assis sur une trône,ayant un rouleau dans Sa « main droite » (voir Apocalypse 4:8 et Apocalypse 5:1).  Il est également décrit dans le livre de Daniel comme  « l’ancien des jours » aux « cheveux de sa tête  […] comme de la laine pure » (Daniel 7:9).

En outre, la Bible contient de nombreuses descriptions de Jésus-Christ dans Sa gloire.  Comme nous le prouverons dans cette brochure, Jésus-Christ est Dieu – le second membre de la famille divine.  Il est l’image de Dieu le Père (voir 2 Corinthiens 4:4 et Colossiens 1:15).  Le Christ a dit à Son disciple Philippe dans Jean 14:9, « Celui qui m’a vu a vu le Père. »  Dieu le Père et Jésus-Christ le Fils se ressemblent – dans leur aspect extérieur.  Notez maintenant comment Jésus-Christ s’est manifesté dans Sa gloire.

Dans Apocalypse 1:13-16, Jean voit le Christ comme « quelqu’un qui ressemblait à un fils d’homme, vêtu d’une longue robe, et ayant une ceinture d’or sur la poitrine.  Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige; ses yeux étaient comme une flamme de feu; ses pieds étaient semblables à de l’airain ardent, comme s’il eût été embrasé dans une fournaise; et sa voix était comme le bruit de grandes eaux.  Il avait dans sa main droite sept étoiles. De sa bouche sortait une épée aiguë, à deux tranchants; et son visage était comme le soleil lorsqu’il brille dans sa force. »

Nous trouvons presque la même description de Dieu dans Sa gloire dans le livre d’Ézéchiel.  Comme nous le verrons plus tard dans cette brochure, le personnage qui s’est manifesté dans ce passage (comme dans le passage précédent dans Exode 33) était, en fait, Jésus-Christ.  Nous lisons: « Au-dessus du ciel qui était sur leurs têtes [les têtes des chérubins], il y avait quelque chose de semblable à une pierre de saphir, en forme de trône; et sur cette forme de trône apparaissait comme une figure d’homme placé dessus en haut.  Je vis encore comme de l’airain poli, comme du feu, au dedans duquel était cet homme, et qui rayonnait tout autour; depuis la forme de ses reins jusqu’en haut, et depuis la forme de ses reins jusqu’en bas, je vis comme du feu, et comme une lumière éclatante […] c’était une image de la gloire de l’Éternel » (Ézéchiel 1:26-28).

DIEU SE REPRODUIT PAR L’HOMME

Nous avons lu que Dieu créa l’homme à Son image et selon Sa ressemblance.  Nous avons vu que Dieu ressemble à l’homme (ou plus précisément, l’homme ressemble à Dieu), bien que Dieu soit, naturellement, un esprit glorifié, tandis que l’homme est fait de chair, formé à partir de poussière de la terre.  En outre, Genèse 5:3 explique ce que signifie être créé à l’image et selon ressemblance de quelqu’un d’autre :

« Adam, âgé de cent trente ans, engendra un fils à sa ressemblance, selon son image, et il lui donna le nom de Seth. »

Tout comme le fils d’Adam, Seth, ressemblait à  Adam, de même Adam, lorsque Dieu l’a créé, ressemblait à Dieu. Dieu et Adam se “reproduisaient” à leur ressemblance, selon leur image.

Genèse 1 révèle que Dieu a commencé à Se reproduire au travers de l’homme, d’abord créant l’homme physiquement – à Son image et selon Sa ressemblance – et avec le potentiel ultime de devenir un être spirituel et un membre complet de la famille divine.

En lisant entièrement le récit dans Genèse 1, commençant au verset 3, nous constatons que Dieu a créé les plantes et les animaux selon leur espèce.  Il a créé les animaux marins selon leur espèce.  Il a créé tous les oiseaux ailés selon leur espèce.  Il a créé le bétail, les reptiles et les animaux de la terre selon leur espèce.  Cependant, avant de créer l’homme, Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image! »  Dieu a donc créé l’homme selon l’espèce divine.  C’est pourquoi Adam estappelé « fils de Dieu » dans Luc 3:38.  L’homme est aussi appelé « la race de Dieu » dans Actes 17:28-29.

Ainsi, avec une bonne compréhension, la Bible révèle dans le tout premier chapitre que Dieu EST une Famille, et que l’homme a été créé avec le dessein de faire partie à terme de la famille divine.

Cette vérité est confirmée au travers de la Bible, incluant le Nouveau Testament.  Éphésiens 3:14-15 nous dit : « A cause de cela, je fléchis les genoux devant le Père, duquel tire son nom toute famille dans les cieux [à présent Dieu le Père et Jésus-Christ] et sur la terre [les enfants engendrés de Dieu, être nés dans la famille divine à leur résurrection, ou changement, en immortalité]. »

Actuellement, la famille divine qui est au ciel est composée de Dieu le Père et Jésus-Christ le Fils.  Dans un sens, les anges sont également appelés « les fils de Dieu » (Job 1:6), puisque Dieu les a créés, comme Il a créé l’homme.  Cependant, les anges ne font pas partie de la FAMILLE divine dont nous parlons.  Nous lisons dans Hébreux 1:14 que les anges sont « tous des esprits au service de Dieu, envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut. »  Les anges n’ont pas été créés pour hériter du salut – pour devenir des membres de la famille de Dieu.  De la même façon, le passage de la lettre aux Éphésiens cité précédemment parle de ceux qui sont déjà des membres engendrésde la famille divine sur terre – ceux, qui sont déjà

« enfants de Dieu » (1 Jean 3:2).  Il décrit des chrétiens convertis, en qui demeure l’Esprit de Dieu, un esprit qui est une garantie, un acompte ou les arrhes vers leur salut (Éphésiens 1:13-14).  Dans un sens plus général, cependant, les non convertis sont également “fils de Dieu” – puisque Dieu les a créés aussi (lisez Luc 3:38, appelant Adam “fils de Dieu”).  Pourtant, ils ne sont pas (encore) des membres engendrés de la famille divine.  La seule distinction entre les non convertis et les anges est que les non convertis – contrairement aux anges – peuvent devenir des membres de la famille divine, après s’être repentis, avoir cru, s’être fait baptisés, et avoir reçu le Saint-Esprit qui doit continuer à demeurer en eux jusqu’a leur mort ou leur transformation (Romains 8:8-11).

Notez, aussi, comment la New International Version transcrit Hébreux 2:11, « Car celui qui sanctifie [Dieu] et ceux qui sont sanctifiés [les disciples choisis par Dieu] sont tous issus d’un seul [famille]. »

Notre brochure gratuite, intitulée The Gospel of the Kingdom of God,” prouve à partir de la Bible, dans les moindres détails que nous pouvons fournir, le potentiel incroyable que l’homme a de devenir un membre né de nouveau de la famille divine.

“ELOHIM” – LA PREUVE QUE DIEU EST PLUS D’UN ÊTRE

Le mot “Dieu” traduit de l’hébreu dans Genèse 1:26 révèle que Dieu est composé de plus d’un personnage.  Ce mot hébreu est “Elohim,” qui peut être employé comme un mot pluriel.  Il peut être singulier dans la grammaire, mais pluriel dans la signification. Par exemple, plusieurs mots qui sont au singulier dans la grammaire sont “église,” “assemblée,” “famille,” “école,” “gouvernement” ou “nation.”  Cependant, tous ces mots ont des significations plurielles, ou au moins, incluent le sens pluriel. On comprend que l’unité est composée de plus d’une personne.  À moins qu’il y ait plus qu’une personne, on ne la considère pas comme une famille, ou une nation, ou une église, etc.

Il en est de même pour le mot hébreu “Elohim.”  Grammaticalement, ce peut être un mot singulier, mais avec un sens pluriel.  Certains rejettent cette compréhension, affirmant à tort que le mot “Elohim,” tel qu’utilisé dans Genèse 1:26 ettraduit par “Dieu,” ne peut pas avoir une signification plurielle.  Mais cet argument a été clairement réfuté dans beaucoup de commentaires, précisant que le mot “Elohim” donne une signification plurielle.  Ils expliquent que le mot hébreu “Elohim” est le pluriel des mots hébreux singuliers “El” ou “Eloah,” concluant que beaucoup de théologiens ont compris ceci pour se référer à une divinité plurielle.

“ELOHIM” – SINGULIER DANS LA GRAMMAIRE MAIS PLURIEL DANS LA SIGNIFICATION

George Knight écrit dans son livre, cité précédemment, que le mot “Elohim” est clairement un mot pluriel.  Il explique qu’il en est de même pour le mot “Adam.”  Normalement, “Adam” est traduit par “homme.”  Le mot “Adam” peut se référer à l’individu; il peut également faire référence à l’homme et à la femme tous les deux; et il peut aussi se référer à “l’humanité.”   Il est remarquable que la Bible se rapporte à l’homme et à la femme comme à “Adam”, car la Bible dit également que tous les deux doivent devenir “un.”  [Nous pourrions interjeter ici que Jésus a dit à de nombreuses occasions que le Père et Lui étaient “un” (lisez Jean 10:30).  En fait, Il a dit que Ses disciples devraient également être “un,” comme le Père et Lui sont “un” (Jean 17:20-22).  Le Christ ne disait pas, naturellement, que le Père et Lui étaient un personnage; ni que tous les membres de l’Église devraient devenir un être.  Plutôt, Il parlait de l’unité, l’harmonie, le potentiel, le but, et l’esprit.  Cela deviendra plus clair par la suite].

George Knight poursuit en expliquant qu’il y a plusieurs mots en hébreu, qui se terminent par “-im,” qui sont grammaticalement dérivés d’un mot singulier et qui leur donnent un sens pluriel.  Un de ces mots est “chérubins,” le pluriel du mot “chérub.”  “Elohim” est un autre exemple.  Également “ne’urim,” signifiant la “jeunesse,” ou “mayim,” signifiant “l’eau.”  Le concept de l’eau, en particulier, est très intéressant, car il peut se référer à une goutte d’eau ou à un vaste océan. Nous comprenons cependant que c’est la même eau dans l’un ou l’autre cas, et il se réfère toujours à “l’eau.”  Dans ce sens, l’eau est singulier et pluriel.  M. Knight poursuit en précisant qu’il en est de même pour le mot “Elohim.”  Lorsque nous lisons que “Elohim,” ou “Dieu,” a dit :  « Faisons [NOUS] l’homme à notre image, » nous devrions nous rendre compte que le mot utilisé pour l’homme, “Adam,” aussi que le mot utilisé pour Dieu, “Elohim,” peuvent avoir un sens singulier ou pluriel, dépendant du contexte.

Certains ne sont pas d’accord.  Ils prétendent que lorsque le mot “Elohim” se réfère au Dieu d’Israël, il ne donne qu’un sens singulier, déclarant que le mot “Elohim” est prétendument toujours associé à un verbe au singulier.  (Nous verrons plus tard que cet argument est faux, puisque le mot “Elohim,” en se référant au Dieu d’Israël, peut très bien être associé à un verbe pluriel.)  Ils citent, en particulier, Genèse 1:27 : « Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, ilcréa l’homme et la femme. »  Dans ce passage, le verbe “créa” est, en effet, au singulier.

“ELOHIM” SUIVI D’UN VERBE SINGULIER

L’argument que “Elohim” ne peut pas décrire plus d’un être divin puisqu’il est suivi d’un verbe conjugué au singulier dans Genèse 1:27, est sans fondement, pour plusieurs raisons.  Examinons-les plus attentivement.

Adam Clarke précise dans son commentaire que le verbe singulier “créa” ne réduit pas nécessairement Dieu ou “Elohim” à un personnage simple, car il pourrait faire référence à l’unité de plus d’une personne.  Autrement dit, il y avait l’harmonie totale entre les Dieux lorsqu’ils ont créé l’homme.  De plus, le mot utilisé pour l’homme, “Adam” est initialement utilisé au singulier, mais il inclut le mâle et la femelle, et la déclaration se termine par le concept que Dieu “LES” créa.

En outre, il n’est pas rare qu’un verbe singulier suive un nom pluriel.  Il s’agit de grammaire, et non de sémantique.  Nous ne disons pas : « La famille SONT grande, » plutôt nous disons : « La famille EST grande. »  Nous comprenons, cependant, que le mot “famille,” bien qu’il soit suivi d’un verbe singulier, donne un sens pluriel, car une famille doit comprendre plus d’une personne afin d’être appelée une famille.

Nous devons également nous souvenir que le mot “Elohim,” ou “Dieu,” peut se référer à l’un ou l’autre personnage divin.  Chacun est appelé, et fait référence à “Elohim,” ou “Dieu.”  Dans Genèse 1:26, Dieu ou “Elohim” dit : « Faisons l’homme à NOTRE image.»  Une divinité parle à une autre divinité, se référant toutes les deux à “nous.”  Lorsque nous lisons dans Genèse 1:27 que DIEU, ou “Elohim,” créa l’homme à SON image, nous comprenons qu’il était le seul personnage divin qui a réellement créé, et nous savons déjà, par le Nouveau Testament, que Dieu le Père a créé toutes choses par Jésus-Christ.

C’est Dieu le Père qui a parlé à Celui qui est également appelé Jésus-Christ, le Fils de Dieu, ou la “Parole” (voir Jean 1:1-3,14 et Apocalypse 19:11-13).  Dieu le Père a dit au Christ, « Faisons l’homme à notre image. »  [Si nous devions conclure que le Christ a dit ces paroles,  à la place du Père, nous devrions dire que c’était le Christ qui était le chef et qui donnait des ordres au Père – une conclusion non corroborée dans les Écritures.  C’est Dieu le Père qui a créé toutes choses PAR Jésus-Christ.]  C’est le Christ qui créa l’homme, et Il le créa à Son image.  Rappelez-vous que le Christ est également l’image du Père (voir 2 Corinthiens 4:3-4 et Colossiens 1:15).  Par conséquent, lorsque le Christ créa l’homme à Sonimage, Il créa également l’homme à l’image du Père.  L’homme, alors, a été créé à l’image de DIEU – à l’image de Dieu le Père et Dieu le Fils.

“ELOHIM” SUIVI D’UN VERBE PLURIEL

Nous avons précédemment vu que le mot “Elohim,” bien qu’au singulier dans la grammaire, peut avoir un sens pluriel.  Nous avons également vu qu’ “Elohim” peut être suivi d’un verbe hébreu singulier – car il s’agit de la grammaire, et non de la sémantique.  Certains affirment que “Elohim” est souvent suivi d’un verbe hébreu singulier, prouvant tant bien que mal que le mot “Elohim” ne peut avoir un sens pluriel.   Nous avons vu pourquoi cet argument est faux.  Cependant, il y a des passages des Écritures où le mot “Elohim,” faisant référence au Dieu d’Israël, est accompagné d’un verbe hébreu plurielpas d’un verbe hébreu singulier.  Ce fait élimine totalement la possibilité que le mot “Elohim,” en se référant au vrai Dieu, ne peut avoir qu’un sens singulier.

Regardez les exemples suivants:

Dans Genèse 20:13, Abraham déclare : « Lorsque Dieu me fit errer loin de la maison de mon père, je dis à Sara [sa femme]: Voici la grâce que tu me feras; dans tous les lieux où nous irons, dis de moi: C’est mon frère. »  Le mot hébreu pour “Dieu” ici est “Elohim.”  Le mot “fit” est au pluriel dans l’hébreu original, pas au singulier.

Dans Genèse 35: 6-7, nous lisons : « Jacob arriva, lui et tous ceux qui étaient avec lui, à Luz, qui est Béthel, dans le pays de Canaan.  Il bâtit là un autel, et il appela ce lieu El Béthel; car c’est là que Dieu s’était révélé à lui lorsqu’il fuyait son frère. »  Le mot hébreu pour “Dieu” est “Elohim.”  Le mot pour “était révélé” est au pluriel dans l’hébreu original, pas au singulier.

Dans 2 Samuel 7:23, nous lisons cette prière de David : « Est-il sur la terre une seule nation qui soit comme ton peuple, comme Israël, que Dieu est venu racheter pour en former son peuple, pour se faire un nom […] »  Le mot hébreu pour “Dieu,” “Elohim,” est suivi d’un verbe hébreu pluriel, traduit comme “est venu” en français.

L’utilisation du mot “Elohim,” en référence au Dieu d’Israël, pouvant être accompagnée en hébreu d’un mot pluriel a de l’importance, car elle rejette l’idée  que le Dieu d’Israël (“Elohim”) ne puisse être qu’un seul personnage. Les exemples précédemment cités de verbes hébreux à la forme plurielle (les expressions hébreux pour “fit”, “était révélé” et “est venu”) le rendent très clair. En hébreu, les mots pour “fit”, “était révélé” et “est venu” sont distinctivement pluriels, et ne peuvent être compris comme singuliers.  Il peut en être de même dans d’autres langues, par exemple en allemand (une langue liée à l’hébreu), alors que c’est beaucoup moins évident en anglais.  En allemand, nous pourrions dire, “Der Hund bellte.” (“Le chien a aboyé.”)  Le mot “chien” ou “Hund” est clairement accompagné d’un verbe singulier (“aboyé” ou “bellte”).  Puis, nous pourrions dire, “Die Hunde bellten.”  (“Les chiens ont aboyé.”)  En anglais, on ne peut pas clairement définir, en se basant sur le verbe “aboyé”, si le sujet est singulier ou pluriel, car le verbe est “aboyé” dans l’un ou l’autre cas.  En allemand, cependant, il est clair que le verbe (“bellten”) se réfère à un nom pluriel (si on veut se référer à un chien, on dit “bellte” – pas “bellten”).  Il en est de même en hébreu.  Le fait que le mot hébreu “Elohim” est parfois accompagné d’un verbe hébreu pluriel (pas singulier) prouve que “Elohim” comprend plus d’un être.

UNE AUTRE LEÇON DE GRAMMAIRE DE LA LANGUE ALLEMANDE

Il est vrai, cependant que, dans la plupart des cas, que le mot hébreu “Elohim,” en référence au Dieu d’Israël, est accompagné d’un verbe singulier.   Ce fait – que le mot “Elohim” peut être singulier ou pluriel, et le verbe qui suit le nom “Elohim” peut être au  singulier dans l’un ou l’autre cas – ne devrait pas nous étonner. Par exemple, en allemand, nous pouvons voir le même principe en regardant le mot “police” qui est “Polizei.”  On peut se référer à “Polizei” comme donnant un sens singulier ou pluriel, mais le verbe en allemand est toujours au singulier.  Par exemple, un seul policier pourrait dire : « Hier steht die Polizei, » signifiant “Voici la police.”  Notez qu’en allemand, le verbe est au singulier. Le policier pourrait également dire, “Die Polizei befiehlt.”  (“La police vous ordonne.”)  Notez encore, qu’en allemand, le verbe est au singulier, bien que maintenant le seul officier qui donne l’ordre parle de la part de la force de police entière.  En même temps, un groupe d’officiers de police pourraient tous se référer à eux-mêmes comme “police.”  Lorsqu’ils le font, le verbe associé avec “Polizei” est toujours singulier en allemand.

Nous avons donc clairement établi que le mot hébreu pour Dieu, “Elohim,” peut faire référence à plus d’un seul Dieu, ou qu’il peut faire référence à l’un ou l’autre des deux Dieux.  Le verbe associé avec “Elohim” peut être singulier.  De nouveau, il s’agit de la grammaire, et non de la sémantique.

DES NOMS PLURIELS SE RÉFÉRANT À DIEU – “ELOHIM”

Nous avons également vu que le mot “Elohim,” en référence au Dieu d’Israël, est parfois associé à un verbe pluriel, démontrant clairement que Dieu doit être composé de plus d’une personne.  En outre, plusieurs noms s’y référant etdécrivant le Dieu d’Israël sont employés au pluriel, démontrant à nouveau que le Dieu d’Israël doit être composé de plus d’une personne.

Nous lisons dans Ecclésiaste 12:1 : « Mais souviens-toi de ton créateur pendant les jours de ta jeunesse. »  Dans l’hébreu original, le mot pour “créateur” est au pluriel, qui devrait être traduit comme “Créateurs.”  Le Père et le Fils sont Créateurs.  Dieu le Père a créé toute choses, y compris l’homme, par Jésus-Christ.

Notez, également, Ésaïe 54:5, « Car ton créateur est ton époux: L’Éternel des armées est son nom. »  La traduction littérale de l’hébreu donnerait :  “Car tes Créateurs [sont] tes époux.”  “Créateurs” et “époux” sont des noms pluriels dans l’original.  Il n’y a aucun verbe en hébreu, mais il faut sous-entendre un verbe pluriel, puisque le sujet et l’objet sont au pluriel dans l’hébreu original.

Nous trouvons une déclaration semblable dans Job 35:10 : « Mais nul ne dit: Où est Dieu, mon créateur […] ? »  Dans l’original, il dit, “Où est Dieu, mes créateurs?”

De plus, Proverbes 9:10 déclare : « Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel; Et la science des SAINTS, c’est l’intelligence. »  “Saints” est un nom pluriel dans l’hébreu original.  On peut trouver des passages semblables dans Proverbes 30:3 et Osée 11:12.

Ces passages fournissent une preuve supplémentaire que Dieu n’est pas simplement un seul être, mais qu’Il est une Famille, composée du Père et du Fils.

JÉSUS-CHRIST ÉTAIT – ET EST – DIEU!

Oui, Jésus-Christ ÉTAIT – et EST – Dieu!  C’est une déclaration fondamentale que certains n’ont peut-être jamais entendue auparavant. Certains peuvent bien croire que Dieu le Père a créé toutes choses par Lui-même.  Il se peut que beaucoup de personnes aient reçu l’enseignement que Dieu n’est qu’un unique personnage, et que le Christ est, au mieux, un ange, ou, qu’Il n’a même pas existé avant Sa naissance en tant qu’homme.  Il se peut que vous ayez entendu ceux qui affirment que Jésus-Christ n’est pas Dieu, et que Dieu le Père n’a pas créé toutes choses par l’intermédiaire d’un autre être divin – Jésus-Christ.

La Bible révèle clairement, cependant, que le Père et Jésus-Christ SONT Dieu, et qu’Ils ont TOUJOURS étaient Dieu et qu’ils le seront pour toute l’éternité!

Dans Jean 1:1 nous lisons : « Au commencement était la Parole [“Logos” en grec, signifiant  le “Porte-Parole”], et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. »  Nous voyons que c’est Jésus-Christ – la “Parole” – Celui qui « dit, et la chose arrive » (Psaumes 33:9), et Celui qui plus tard « a été fait chair » (Jean 1:14), et qui est cité dans Jean 1:1 comme “Dieu.”

Quelques-uns disent que la phrase dans Jean 1:1 devrait être traduite ainsi « La Parole était divine,” dans le sens que tout ce que Dieu dit est divin.  Cette phrase est fausse.  Le mot grec pour “divin(e)” est “theios,” tandis que celui pour “Dieu,” tel qu’employé dans Jean 1:1, est “theos.”  Le mot “theos” peut seulement signifier  “Dieu.”  La Parole était non seulement “divine” – la Parole était “Dieu.”

Il y a beaucoup d’autres passages qui prouvent clairement que Jésus-Christ a toujours été, et qu’il est toujours, Dieu.  Il était Dieu avant d’être fait chair et sang – un être humain comme nous – pour vivre pendant peu de temps sur cette terre.  Puis après Sa résurrection, Il est redevenu le personnage puissant, qu’Il avait été avant Sa naissance en tant qu’homme.

Jean 1:18 nous dit : « Personne n’a jamais vu Dieu [le Père]; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître. »  Remarquez ce que la New American Bible déclare : « Personne n’a jamais vu Dieu.  Le Fils unique, Dieu, qui est à côté du Père, l’a révélé. »

En outre, Romains 9:5 se réfère à Jésus-Christ comme le « Dieu béni éternellement. »  Philippiens 2:5-7 explique que le Christ était « égal avec Dieu » le Père, mais qu’Il a pris « une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes. »  Hébreux 1:8 se réfère à Jésus-Christ, le Fils de Dieu, comme “Dieu.”

Dans Jean 20:28-29, Thomas appelle le Christ ressuscité « Dieu, » et Tite 2:13 parle de Jésus-Christ comme « notre grand Dieu et Sauveur. »  Le Christ est également mentionné dans l’Ancien Testament, dans Ésaïe 7:14, “Dieu avec nous” ou « Emmanuel, » et Il fait référence au « Dieu puissant » (en hébreu, “El”), dans Ésaïe 9:6.

Il est claire que c’est Jésus-Christ qui est « le même hier, aujourd’hui, et éternellement » (Hébreux 13:8).  Il est le deuxième personnage dans la famille divine.  C’est Lui qui a créé l’homme, mais en le faisant, Il a suivi l’instruction de Dieu le Père, qui est le Très-Haut dans la famille divine (voir 1 Corinthiens 3:23 et 1 Corinthiens 11:3 et 1 Corinthiens 15:20-28 et Jean 14:28).

JÉSUS-CHRIST EST VENU POUR RÉVÉLER LE PÈRE

Les Juifs à l’époque du Christ ne savaient pas – et la plupart des gens ne le savent  toujours pas aujourd’hui – que Dieu est une Famille, à présent composée de deux personnages.  Le Christ est venu pour leur révéler le Père (voir Matthieu 11:27 et Luc 10:22).  Les Juifs pensaient qu’ils connaissaient le Père, et ne se sont pas rendu compte que le Dieu de l’Ancien Testament, qui travaillait et traitait directement avec Israël, était Jésus-Christ – et non Dieu le Père.

Nous avons déjà lu dans Jean 1:18 que « Personne n’a jamais vu Dieu. »  Jean 5:37 confirme que « Vous n’avez jamais entendu sa [celle du Père] voix, vous n’avez point vu sa face. »  Nous lisons encore dans Jean 6:46 : « C’est que nul n’a vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu; » c’est-à-dire, Jésus-Christ.  Finalement, 1 Jean 4:12 redit : « Personne n’a jamais vu Dieu. »

Cependant, nous avons lu que Dieu est apparut aux anciens Israélites.  Ils entendirent Sa voix à de nombreuses reprises.  Quelques-uns ont même vu l’image de Dieu, jusqu’à un certain point, dans Sa gloire (voir Genèse 32:30 et Exode 33:11, 17-23 et Exode 34:6-8 et Nombres 12:8 et Deuteronome 34:10 et Esaïe 6:1-10 et Ézechiel 1:26-28 et Ézechiel 3:23 et Ézechiel 8:4).

Selon ce qu’en témoigne la Bible, certains ont vu “Dieu” à l’époque de l’Ancien Testament, et ils ont entendu Sa voix.  D’autre part, le Christ et Ses apôtres ont enseigné qu’aucun humain n’a jamais vu ou entendu la voix de “Dieu.” Puisque Dieu ne se contredit pas dans Sa parole, Il parle évidemment de deux personnages distincts.  En effet, la  Bible dit clairement que personne n’a jamais vu Dieu le Père (voir Jean 5:37 et Jean 6:46).  Mais quelques-uns ont vu “Dieu” – c’est-à-dire, le second personnage de la famille divine – Jésus-Christ, dans Sa gloire.

La Bible confirme que c’était Jésus-Christ qui est apparut aux gens et qui leur a parlé à l’époque de l’Ancien Testament (voir Jean 8:56-58 et 1 Corinthiens 10:4,9).  Suite à cela, la Bible souligne encore que Jésus-Christ était DIEU avant de devenir un homme, et que Dieu est une Famille, composée de Dieu le Père et Dieu le Fils, Jésus-Christ.  C’était, en fait, le Christ qui traitait directement avec Israël.

LES ANCIENS ONT-ILS COMPRIS LA DUALITÉ DANS LA DIVINITÉ?

Est-ce qu’Abraham, Isaac et Jacob, David, Daniel, et d’autres prophètes ont compris que Dieu, ou “Elohim,” est composé de plus d’une personne?  La Bible révèle qu’ils le savaient.

Actes 3:13 déclare que « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, le Dieu de nos pères, a glorifié son serviteur Jésus. »  Abraham, Isaac et Jacob ont compris que leur Dieu était le Père, qui glorifierait plus tard Jésus-Christ, le Fils.  Ils ont également compris – comme nous le verrons dans un instant – que le Dieu avec qui ils ont directement traité et qui leur est apparu, était Jésus-Christ – pas le Père.

Notez Psaumes 45.  Les fils de Qoré ont écrit ce Psaumes, mais il va sans dire que David le connaissait.  Psaumes 45:6-7 dit : « Ton trône, ô Dieu [“Elohim”], est à toujours; Le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité. Tu aimes la justice, et tu hais la méchanceté: C’est pourquoi, ô Dieu [“Elohim”], ton Dieu [“Elohim”] t’a oint d’une huile de joie, par privilège sur tes collègues. »

Ces versets se réfèrent à un des personnages divins, nommé Dieu ou “Elohim,” et puis à un autre personnage divin, nommé également Dieu ou “Elohim.”  Nous lisons ici que “Elohim” a oint “Elohim” d’une huile de joie.  L’être “Elohim,” est également identifié comme Dieu ou “Elohim” de l’autre être, qui se réfère également à “Elohim.”  Ici nous voyons une référence à la Parole ou au Fils, Jésus-Christ – Lui-même Dieu – et au Père, qui est également Dieu.  Le Père est au-dessus de tout.  Il est le Chef de Jésus-Christ (voir 1 Corinthiens 11:3).  Ainsi cela nous apprend que Dieu le Père est le Dieu du Fils, ou la Parole, qui est également Dieu.

Le mot “Elohim” est employé pour les deux personnages divins.  Les patriarches, David, et d’autres écrivains bibliques ont, en effet, compris cette dualité dans la divinité.

Notez, par exemple, Ésaïe 41:21-26, où Dieu provoque la futilité des idoles : « Plaidez votre cause, Dit l’Éternel; Produisez vos moyens de défense, Dit le roi de Jacob.  Qu’ils les produisent, et qu’ils NOUS déclarent Ce qui doit arriver. Quelles sont les prédictions que jadis vous avez faites? Dites-le, pour que NOUS y prenions garde, Et que NOUS en reconnaissions l’accomplissement; Ou bien, annoncez-NOUS l’avenir.  Dites ce qui arrivera plus tard, Pour que NOUS sachions si vous êtes des dieux; Faites seulement quelque chose de bien ou de mal, Pour que NOUS le voyions et le regardions ENSEMBLE […] Qui l’a annoncé dès le commencement, pour que NOUS le sachions, Et longtemps d’avance, pour que NOUS disions: C’est vrai? »

Dieu emploie le pluriel dans ce passage pour révéler que Dieu est composé de plus d’un être.  Ésaïe ne se réfère pas ici à Dieu et à lui-même.  Remarquez qu’Ésaïe cite mot pour mot une déclaration de Dieu (Notez Ésaïe 41:21 : « Plaidez votre cause, Dit l’Éternel […] »).  Nous trouvons une déclaration semblable par Jésus-Christ, lorsqu’Il a parlé au pharisien Nicodème, un « chef des Juifs » (Jean 3:1).  Nicodème avait rendu visite à Jésus-Christ en privée de nuit.  Le Christ lui a dit :  « En vérité, en vérité, je te le dis, NOUS disons ce que NOUS savons, et NOUS rendons témoignage de ce que NOUS avons vu; et vous ne recevez pas NOTRE témoignage » (Jean 3:11).  Le Christ se référait à Dieu le Père et à Lui-même (voir verset 16).

LE PROPHÈTE DANIEL L’AVAIT COMPRIS

Dieu Se réfère à Lui-même à maintes reprises au pluriel.  Le livre de Daniel nous éclair sur l’identité de deux personnages. Notez la vision dans Daniel 7:9-10,13-14 : « Je regardai, pendant que l’on plaçait des trônes. Et l’ancien des jours [une référence ici à Dieu le Père] s’assit. Son vêtement était blanc comme la neige, et les cheveux de sa tête étaient comme de la laine pure; son trône était comme des flammes de feu, et les roues comme un feu ardent.  Un fleuve de feu coulait et sortait de devant lui. Mille milliers le servaient, et dix mille millions se tenaient en sa présence. Les juges s’assirent, et les livres furent ouverts […] Je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, sur les nuées des cieux arriva quelqu’un de semblable à un fils de l’homme [une référence au Jésus-Christ ressuscité, apparaissant devant Dieu le Père dans le ciel]; il s’avança vers l’ancien des jours, et on le fit approcher de lui.  On lui donna la domination, la gloire et le règne; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit. »

Jésus-Christ – le futur Roi des rois et Seigneur des seigneurs (Apocalypse 19:16) – est décrit comme régnant dans le Royaume de Dieu sur l’homme.  Le Père Lui donnera le royaume. Daniel savait et comprenait que la famille divine dans sa forme actuelle se composait de deux êtres.  Il savait que Dieu n’était pas juste un seul être.

LE PROPHÈTE ZACHARIE L’AVAIT COMPRIS

Lisant dans Zacharie 4:8-9 : « La parole de l’Éternel [en hébreu, “Yahweh”] me fut adressée, en ces mots: Les mains de Zorobabel ont fondé cette maison, et ses mains l’achèveront; et tu sauras que l’Éternel [en hébreu, “Yahweh”] des armées m’ [“Yahweh”]a envoyé vers vous. »

Nous voyons dans ce passage que l’Éternel [“Yahweh”] a envoyé l’Éternel [“Yahweh”].  L’expression, “Yahweh,” est donc employée pour les deux personnages.  Comme nous le verrons dans les moindres détails, Dieu le Père et Jésus-Christ sont mentionnés dans l’Écriture comme “Yahweh – le ”Je suis” (voir Exode 3:14) – signifiant fondamentalement, “L’Éternel,” ou “Celui qui vie à toujours.”  Ce seul fait prouve que le Père et Jésus-Christ ont toujours existé – qu’ils sont des Dieux, et que l’Ancien Testament enseigne qu’il y a plus d’un seul personnage.

Zacharie 6: 9, 12-15 confirme cette conclusion : « La parole de l’Éternel [“Yahweh”] me fut adressée, en ces mots: […] (verset 12) Tu lui diras: Ainsi parle l’Éternel [“Yahweh”] des armées: Voici, un homme, dont le nom est GERME, germera dans son lieu, et bâtira le temple de l’Éternel [“Yahweh”].  Il bâtira le temple de l’Éternel [“Yahweh”]; il portera les insignes de la majesté; il s’assiéra et dominera sur son trône, il sera sacrificateur sur son trône, et une parfaite union régnera entre l’un et l’autre.  Les couronnes seront […] un souvenir dans le temple de l’Éternel [“Yahweh”].  Ceux qui sont éloignés viendront et travailleront au temple de l’Éternel [“Yahweh”]; et vous saurez que l’Éternel [“Yahweh”] des armées m’a envoyé vers vous. Cela arrivera, si vous écoutez la voix de l’Éternel [“Yahweh”], votre Dieu. »

Nous voyons à nouveau que le personnage, nommé  “Yahweh”, a envoyé le second personnage, également nommé “Yahweh.”  C’est “Yahweh” qui dit que “Yahweh” L’a envoyé au peuple.  Ce passage ne se rapporte pas à un messager humain, ou à un ange pour communiquer la « parole de Dieu » pendant que “Dieu” parle de Lui-même.  Notez que la New King James Bible met une majuscule au mot “Moi” dans « […] l’Éternel des armées M’a envoyé vers vous. »  Ilscommuniquent le sens propre que le mot “Moi” se réfère à un des deux personnages, et non à un messager humain ou angélique.

Un troisième passage dans le livre du Zacharie, prouvant que le mot “Yahweh” s’applique aux deux personnages, peut être trouvé dans chapître 2, aux versets 8-11.  Encore, nous lisons ce que l’Éternel [“Yahweh”] dit : « J’habiterai au milieu de toi, Et tu sauras que l’Éternel [“Yahweh”] des armées m’a envoyé vers toi » (verset 11).

LE PROPHÈTE JÉRÉMIE L’AVAIT COMPRIS

Notez dans Jérémie 23:5-6, le mot “Yahweh” est employé pour les deux personnages dans le même contexte : « Voici, les jours viennent, dit l’Éternel [“Yahweh”], Où je susciterai à David un germe juste; Il régnera en roi et prospérera, Il pratiquera la justice et l’équité dans le pays.  En son temps, Juda sera sauvé, Israël aura la sécurité dans sa demeure; Et voici le nom dont on l’appellera: L’Éternel [“Yahweh”] NOTRE JUSTICE. »

Jérémie indique que l’Éternel [“Yahweh” – le Père] susciterait un “germe juste,” qui sera appelé également l’Éternel (“Yahweh” – Jésus-Christ).

LE PROPHÈTE MICHÉE L’AVAIT COMPRIS

Nous lisons dans Michée 5:1-3 : « Et toi, Bethléhem Éphrata, Petite entre les milliers de Juda, De toi sortira pour moi Celui qui dominera sur Israël, Et dont l’origine remonte aux temps anciens, Aux jours de l’éternité.  C’est pourquoi il les livrera Jusqu’au temps où enfantera celle qui doit enfanter, Et le reste de ses frères Reviendra auprès des enfants d’Israël.  Il se présentera, et il gouvernera avec la force de l’Éternel [“Yahweh”], Avec la majesté du nom de l’Éternel [“Yahweh”], son Dieu: Et ils auront une demeure assurée, Car il sera glorifié jusqu’aux extrémités de la terre. »

Le Christ est identifié dans ce passage comme “Celui qui dominera sur Israël, Et dont l’origine remonte aux temps anciens, Aux jours de l’éternité.”  Dans l’hébreu original il énonce, “des jours d’éternité.”  Il nous dit encore que le Christ a vécu depuis toujours – ce qui veut dire, qu’Il est Dieu.  En outre, Il est décrit comme venant “avec la majesté du nom de L’Éternel.”  C’est une référence à Dieu le Père, qui est appelé ici l’Éternel  ou “Yahweh.”  Le mot “Dieu” est “Elohim.”  Nous voyons à nouveau la composition de la famille divine – Dieu le Père qui est le “Tout Puissant” (voir Marc 5:7), et Jésus-Christ, bien que Dieu Lui-même, se rapporte au Père comme Son Dieu (voir, aussi, Jean 20:17).

LE PROPHÈTE ÉSAÏE L’AVAIT COMPRIS

Il y a certains passages dans le livre d’Ésaïe, qui, à première vue, ne peuvent pas sembler révéler la pluralité dans la divinité, mais qui le démontre avec précision, si nous les étudions attentivement.

Ésaïe 34:16 dit : « Consultez le livre de l’Éternel, et lisez! Aucun d’eux ne fera défaut, Ni l’un ni l’autre ne manqueront; Car sa bouche l’a ordonné. C’est son esprit qui les rassemblera. » Si ce passage s’adressait uniquement à unpersonnage, nous nous attendrions à lire : « Ma bouche l’a ordonné, et Mon Esprit les rassemblera. »  De façon intéressante, une distinction est faite entre “Ma bouche” et “Son Esprit.”

Ésaïe 45:1-2 déclare : « Ainsi parle l’Éternel à son oint, à Cyrus, Qu’il tient par la main. » À nouveau, si ce passage s’adressait uniquement à un personnage, nous nous attendrions à lire: « Ainsi parle l’Éternel à Son oint, à Cyrus, dont la main droite Il a tenue. »  Cependant, Dieu ne le dit pas de cette façon.  Il fait une distinction entre “Son oint” et le fait que “j’ai tenu” sa main.  Autrement dit, c’est le Père qui a donné au Christ un ordre (“Ainsi parle l’Éternel”), et c’est le Christ qui cite cet ordre à Cyrus, et qui tient la main de Cyrus, en obéissance à l’ordre de Dieu le Père.  (Souvenez-vous que le mot “l’Éternel” – “Yahweh” – peut se rapporter au Père et à Jésus-Christ.)

Une fois que nous nous sommes rendu compte que ces différences ne sont pas arrivées simplement “par hasard,” nous pouvons trouver beaucoup plus de passages dans l’Ancien Testament, soulignant la même chose, en révélant que Dieu n’est pas composé d’un unique personnage.

Par exemple, nous lisons dans Ésaïe 29:22-23 : « C’est pourquoi ainsi parle l’Éternel à la maison de Jacob, Lui qui a racheté Abraham: Maintenant Jacob ne rougira plus, Maintenant son visage ne pâlira plus.  Car, lorsque ses enfants verront au milieu d’eux l’oeuvre de mes mains, Ils sanctifieront mon nom; Ils sanctifieront le Saint de Jacob, Et ils craindront le Dieu d’Israël. »  Notez la distinction entre “Mes mains” et “Mon nom” d’une part, et “le Saint de Jacob“ et le “Dieu d’Israël” d’autre part.  À l’avenir, les enfants d’Israël reconnaîtront et croiront au Père et en Jésus-Christ.

Dans Ésaïe 62:6-7, Dieu révèle qu’Il a placé des gardes sur les murs de Jérusalem.  Notez, ce que l’Éternel nous révèle d’autre dans ce passage : « Sur tes murs, Jérusalem, j’ai placé des gardes; Ils ne se tairont ni jour ni nuit. Vous qui la rappelez au souvenir de l’Éternel [notez qu’il ne dit pas, “de Moi”], Point de repos pour vous!  Et ne lui laissez aucune relâche [notez encore, il ne dit pas, “Et ne Me laissez aucune relâche”], Jusqu’à ce qu’il [non “Je”] rétablisse Jérusalem Et la rende glorieuse sur la terre. »

DEUTÉRONOME 6:4 ENSEIGNE-T-IL QUE DIEU N’EST QU’UN PERSONNAGE UNIQUE?

Nous lisons dans Deutéronome 6:4 : « Écoute, Israël! l’Éternel [“Yahweh”], notre Dieu, est le seul Éternel [“Yahweh”]. » Beaucoup comprennent que cette Écriture enseigne le monothéisme – c’est-à-dire, l’existence d’un seul Dieu.  Et en effet, c’est vrai.  Il n’y a qu’un seul Dieu.  Mais jusqu’à maintenant dans notre étude approfondie, nous avons appris que Dieu est une Famille, composée plus d’un être.  Puisque Dieu ne Se contredit pas dans Sa Parole, que pouvons-nous apprendre de Deutéronome 6:4?  “Yahweh” est un être. Jésus-Christ était l’être qui fût en rapport direct avec Israël.  Il a été appelé “Yahweh” – et Il était et il est un être.  Ainsi, il est vrai que “Yahweh” – Jésus-Christ – est un être.

En outre, “Yahweh” se rapporte au Père aussi – et le Père est, naturellement, un être également.  Troisièmement, puisque “Yahweh” se rapporte au Père et au Fils, ils sont également “un” – un dans le dessein, le but, l’esprit, la volonté et la détermination.  Ils sont unifiés.  Il n’y a aucune division dans la Famille de Dieu.

Souvenez-vous que le Christ a dit que le Père et Lui sont UN.  Le Christ ne disait pas que le Père et Lui étaient un être.  En fait, Il a gagné un procès avec les Pharisiens en prouvant que le Père et Lui étaient DEUX êtres (Jean 8:17-18).  Rappelez-vous, aussi, que le Christ a demandé au Père que Ses disciples deviennent “un” (Jean 17:20-23).  Nous savons également qu’Adam et Ève devaient devenir “une” seule chair (Genèse 2:24).  Nous pouvons apprendre de ces exemples que les disciples, ou Adam et Ève, ne devaient pas devenir un être, mais ils devaient atteindre, ou réaliser, l’unité d’esprit, de dessein, et d’action.

En outre, beaucoup de commentaires, y compris la Jewish Bible ou Tanakh, croient que le passage dans Deutéronome 6:4 devrait être traduit ainsi : « l’Éternel est notre Dieu, l’Éternel seul. »  Cela aurait du sens, également, étant donné que Dieu le Père et Jésus-Christ se sont identifiés en tant que “l’Éternel” ou “Yahweh” dans les Écritures.  Dans ce sens, l’interdiction se rapporte à l’adoration d’autres dieux. Deutéronome 6:4 n’enseigne absolument PAS qu’il n’y a qu’un seul personnage, car cela contredirait toutes les autres Écritures bibliques qui établissent une dualité dans la divinité.

D’HABITUDE, “YAHWEH” S’APPLIQUE À JÉSUS-CHRIST

Nous devrions constater le fait que dans la plupart des cas, l’expression l’Éternel ou “Yahweh” ne se réfère pas au Père, mais en fait se réfère à Jésus-Christ.  Remarquez, par exemple, dans Hébreux 1:1-2 où Dieu le Père (versets 1 et 5) dit au Fils, Jésus-Christ (verset 10) : « Et encore: Toi, Seigneur, tu as au commencement fondé la terre […] »  C’est une citation du Psaumes 102:25-27, qui se rapporte à la création de la terre par “Yahweh.”  Paul, dans l’Épître aux Hébreux, applique ce Psaumes, et le terme l’Éternel ou “Yahweh,” à Jésus-Christ, confirmant à nouveau que c’est le Christ qui a fait la création.

Il y a quelques déclarations dans l’Ancien Testament, comme nous l’avons vu dans les livres de Zacharie et de Jérémie, qui emploient l’expression l’Éternel ou “Yahweh” pour décrire également Dieu le Père.  Des Écritures additionnelles se rapportant au Père ou “Yahweh” peuvent être trouvées dans Psaumes 2:2,7,11. Là, le Christ est identifié comme l’Oint de “Yahweh,” et “Mon fils.”  Nous pourrions également noter Psaumes 110:1, qui est cité par le Christ dans Matthieu 22:42-45, se rapportant au Père comme l’Éternel ou “Yahweh,” en se rapportant au Christ comme “Seigneur” (‘adon” en hébreu, signifiant, “Seigneur, monsieur, maître”).

ÉSAÏE 48:16 ENSEIGNE-T-IL UNE TRINITÉ?

Ésaïe 48:16 Est un autre passage qui prouve qu’il y a plus d’une personne dans la divinité.  Certains affirment, cependant, que ce passage prouve que le Saint-Esprit est également un personnage, et un troisième membre de la divinité.  Ce passage dit : « Approchez-vous de moi, et écoutez! Dès le commencement, je n’ai point parlé en cachette, Dès l’origine de ces choses, j’ai été là. Et maintenant, le Seigneur, l’Éternel, m’a envoyé avec son esprit. »

Cette traduction peut donner l’impression que le Saint-Esprit est une entité séparée.  Cependant, dans l’hébreu original, les mots “a envoyé” sont au singulier, comme il est précisé dans la marge de la New King James Bible.  Par conséquent, la New International Version traduit ce passage plus exactement comme: « Le Seigneur, l’Éternel, M’a envoyé avec son Esprit. »  La Jewish Bible or Tanakh traduit ce passage comme suit :« Et maintenant, le Seigneur, l’Éternel, m’a envoyé, doté de Son esprit. »

D’autres affirment que 1 Jean 5: 7 [du moins dans certaines versions] enseigne la trinité. Ce passage est cité comme énonçant qu’« il y en a trois qui rendent témoignage: le Père, le Verbe, et l’Esprit; et ces trois sont un. »  Bien que cette déclaration n’enseigne pas la trinité, même si elle est authentique, la plupart des théologiens confirment que ces mots ont été ajoutés par l’église catholique pour “appuyer” la trinité, et que ces mots ne sont pas dans les écritures originales.  Notre brochure gratuite “Dieu Est-Il Une Trinité?” traite de ce passage en détail et prouve à partir de la Bible que le Saint-Esprit n’est ni Dieu ni une personne – mais il est la puissance de Dieu par laquelle œuvre la famille de Dieu.

QUI ET QU’ÉTAIT JÉSUS AVANT SA NAISSANCE ?

Certains nient que Dieu a toujours été une Famille. Ils pourraient peut-être admettre que Dieu est une Famille à présent, mais ils affirment qu’il y a eu un temps où Dieu n’était pas une Famille.  Il est cependant clair dans la Bible que Dieu a toujours été une Famille – et que le Père et le Fils existaient comme membres de la famille de Dieu de toute éternité.

Certains disent que Jésus-Christ n’a pas existé avant Sa naissance comme être humain.  Ils enseignent qu’il n’y avait qu’un seul personnage – maintenant connu comme le Père – qui a créé le Christ dans le sein de Marie.  D’autres admettent que le Christ a existé avant Sa naissance humaine, mais ils enseignent qu’Il était un ange.  Bien que certains enseignent que Jésus EST DEVENU un personnage à Sa résurrection des morts, ils nient que le Christ était Dieu AVANT Sa naissance humaine.

Comme nous l’avons vu dans cette brochure, la Bible enseigne clairement que Jésus-Christ existait en tant que Dieu AVANT d’abandonner Sa divinité pour un peu de temps afin de devenir un être humain.

En passant, certains nient que le Christ a abandonné Sa divinité, lorsqu’Il est devenu un être humain, prétendant qu’Il était “entièrement Dieu et entièrement l’homme.”  Ce concept est faux, également. Si le Christ n’avait pas abandonné Sadivinité pour devenir “entièrement l’homme,” Il n’aurait pas pu mourir (car un Dieu ne peut pas mourir – et nous non plus, une fois que nous serons des dieux, voir Luc 20:35-36).  Si le Christ n’est pas mort, et s’Il n’est pas ensuite ressuscité d’entre les morts, alors notre foi est “vide” et “futile” (voir 1 Corinthiens 15:3-4, 12-18).  De plus, vous et moi, nous n’aurions pas un Saveur, puisqu’il fallait que le Christ vainque le péché dans la chair (voir Romains 8:3).  Il « a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché » (Hébreux 4:5).

La vérité est que Jésus-Christ, le Fils de Dieu, EST DEVENU un être humain.  Il n’était pas “entièrement Dieu” et “entièrement l’homme,” ayant deux natures – nous lisons plutôt dans Jean 1:14 que “la Parole a été faite chair.”  Il a abandonné Sa divinité et Sa gloire divine.  La seule façon qu’Il était toujours le “Fils de Dieu” était qu’Il était le personnage qui avait été Dieu, AVANT de devenir humain.  Un roi qui devient un mendiant est toujours la personne qui a été roi autrefois.  Autrement dit, le Christ savait qui il était avant Sa naissance humaine – Il connaissait la personne qu’Il avait été.  Le Christ était ce personnage.  Cependant, Il S’est dépouillé de Sa divinité et devenu ENTIÈREMENT homme.  Lorsque le Christ EST DEVENU chair, Il a cessé d’être ce qu’Il avait été – un être divin glorieux.  Pour mieux comprendre ce sujet, il vous suffit de lire notre brochure gratuite, “The Gospel of the Kingdom of God.”

Puisqu’il est très important de comprendre clairement que le Christ existait avant Sa naissance humaine en tant qu’être humain, trouvons des preuves supplémentaires:

1 Jean 4:9 énonce : « L’amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. »  QUI a été envoyé dans le monde?  Selon ce verset, c’était le Fils – le Fils de Dieu!  Le Père et le Fils ont planifié la venue de Christ dans le monde, comme 2 Timothée 1:9 explique :  «Dieu qui nous a sauvés, et nous a adressé une sainte vocation, non à cause de nos oeuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus Christ avant les temps éternels. »  De nouveau, nous lisons dans Apocalypse 13:8, le Christ – l’Agneau de Dieu – « […] dès la fondation du monde […] a été immolé. »

Jean 17:5 ajoute ces paroles prononcées par le Christ : « Et maintenant toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde fût. »  Plus tôt, Jésus dit ceci tout en enseignant Ses disciples : « Je suis sorti du Père, et je suis venu dans le monde; maintenant je quitte le monde, et je vais au Père » (Jean 16:28).

Tout en poursuivant le récit de Jésus-Christ, nous trouvons une scène présentée dans le cinquième chapitre du livre de l’Apocalypse qui prouve que Jésus-Christ a été glorifié par le Père.  Le septième chapitre du livre de Daniel décrit également le moment suivant la résurrection de Christ lorsque le Père Lui rend son ancienne gloire.  Il y a beaucoup d’autres Écritures qui se rapportent au Christ glorifié (voir Jean 12:16; Jean 20:17; Hébreux 4:14; Hébreux 8:1 et Éphésiens 1:20).

Il y a une autre preuve irréfutable que Jésus a été volontairement envoyé dans le monde – renonçant à Sa place comme le Fils spirituel de Dieu pour devenir un homme physique (engendré dans la chair) qui vivrait sans péché afin de sauver toute l’humanité.  Aucun autre sacrifice que celui de Dieu Lui-même – le Créateur de l’homme – ne pouvait payer le prix des péchés de l’homme et permettre à l’homme d’avoir accès au don de la vie éternelle.  Cependant, afin de pouvoir mourir, le Christ, le Fils de Dieu, a dû devenir un homme physique.

Philippiens 2:6-8, déclare ceci : « […] lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu,  mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme,  il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. ».  Lisez, aussi, Hébreux 2:9 :

« Mais celui qui a été abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges, Jésus, nous le voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de LA MORT QU’IL A SOUFFERTE, afin que, par la grâce de Dieu, il SOUFFRÎT LA MORT POUR TOUS. »

Croire que Jésus-Christ n’a pas existé en tant que Dieu avant Sa vie physique c’est nier la vraie signification du sacrifice inestimable que le Père et lui ont fait.  De manière alarmante, le fondement de cette fausse croyance, induit le danger que quelqu’un puisse réellement nier le Père et le Fils, ce qui est la croyance et la pratique de “l’Antéchrist” (voir 1 Jean 2:22-23).  Le Père et le Fils existent depuis l’éternité – même avant que le “temps” lui-même n’ait existé.

Jésus-Christ parla de Sa propre pré-existence à maintes reprises.  Une fois, Il a clairement dit qu’Il – COMME Dieu – avait vécu avant Abraham.  Les Juifs étaient  tellement en colère qu’ils voulaient Le lapider.  Notez le dialogue et la réaction des Juifs aux paroles prononcées par le Christ dans Jean 8:56-58 :  « [Jésus dit,] Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour: il l’a vu, et il s’est réjoui.  Les Juifs lui dirent: Tu n’as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham!  Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, JE SUIS. »  Lorsque Jésus a dit, “Je SUIS,” plutôt que, “J’ÉTAIS,” les Juifs comprenaient qu’Il S’est identifié comme Dieu – en tant que “Yahweh,” le “JE SUIS“ ou l’Éternel de l’Ancien Testament.  C’est pourquoi ils « prirent des pierres pour les jeter contre lui » (verset 59).

Considérez, également, cette déclaration qu’Il a faite à Ses disciples très tôt dans Son ministère de trois ans et demi : « Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair. » (Luc 10:18).  Cet événement marquant la rébellion manquée de Satan contre la Famille divine s’est produite longtemps avant que l’homme n’ait été créé.  Cependant, la tentative de Satan d’arrêter le grand plan divin qui consistait en l’agrandissement de son espèce  par l’entrave du développement futur des fils et des filles de Dieu, était au cœur de cette rébellion.  Dans cette lutte, Satan a perdu – pourtant il continue à tromper et à lutter contre la volonté de Dieu.  Cependant, Jésus-Christ, le Fils de Dieu, a accompli une grande étape dans le plan divin qui n’est accessible qu’à l’humanité.  Il n’est pas accessible à Satan et à ses démons, bien qu’ils aient bien évidemment voulu atteindre ce qui ne leur était pas offert.  Le Christ est devenu le premier-né de beaucoup de frères.  La compréhension etl’action sur cette vérité s’assureront que personne ne nie le Père ou le Fils!

UN MONDE SPIRITUEL AVANT LE CHRIST?

En outre, la Bible nous révèle quelque chose de très intéressant à considérer.  Hébreux 9:11 déclare : « Mais Christ est venu comme souverain sacrificateur des biens à venir; il a traversé le tabernacle plus grand et plus parfait, qui n’est pas construit de main d’homme, c’est-à-dire, qui N’EST PAS DE CETTE CRÉATION. »  Plus tard, dans Hébreux 11:3, nous trouvons que « C’est par la foi que nous reconnaissons que le monde a été formé par la parole de Dieu, en sorte que ce qu’on voit N’a PAS été fait de choses visibles. »  Ce que la Bible déclare ici c’est que le monde physique a été fait à partir du monde spirituel.  La science même avoue que l’entière création physique tire à sa fin, et  – si on lui en donnait le temps – tout retournerait à l’état d’énergie.

L’Épître aux Hébreux en révèle davantage en prouvant que les choses spirituelles existent en plus des choses physiques.  Dans le huitième chapitre de l’Épître aux Hébreux, verset 5, l’ancien tabernacle terrestre et le sacerdoce sont classés par catégorie respectivement comme « IMAGE et OMBRE des choses célestes, selon que Moïse en fut divinement averti lorsqu’il allait construire le tabernacle: Aie soin, lui fut-il dit, de faire tout d’après le modèle qui t’a été montré sur la montagne. » (Lire, pour d’autres preuves, Actes 7:44-50.)  Le Christ est appelé « ministre du sanctuaire et du VÉRITABLE TABERNACLE, qui A ÉTÉ DRESSÉ PAR LE SEIGNEUR et non par un homme » (Hébreux 8:2).

Hébreux 9 explique encore :  « Il était donc nécessaire, puisque les images des choses qui sont dans les cieux devaient être purifiées de cette manière, que les choses célestes elles-mêmes le fussent par des sacrifices plus excellents que ceux-là.  Car Christ n’est pas entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, en imitation du véritable, mais il est entré dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu » (versets 23 et 24).

Ces versets nous prouvent qu’il y a un monde spirituel – et que ce monde spirituel existait déjà avant que Jésus-Christ naisse comme être humain.  La plupart des “érudits” religieux ne nieront pas ceci – pourtant, paradoxalement, certains nient que Jésus-Christ existait sur un niveau spirituel avant Sa naissance comme être humain! La Bible est cependant très claire sur le fait que le Christ a existé comme Dieu avant Sa naissance humaine.  Nous lisons que Dieu (le Père) a créé tout ce existe – incluant le monde spirituel – par Jésus-Christ.

Relisons Colossiens 1:16 :  « Car en lui [le Christ] ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les VISIBLES et les INVISIBLES, trônes, dignités, dominations, autorités.  Tout a été créé par lui et pour lui. »  Jésus-Christ est identifié, dans Apocalypse 3:14, comme l’ « [auteur] de la création de Dieu » comme cela devrait être correctement rendu. Plusieurs versions traduisent ce passage comme « le commencement de la création de Dieu, » impliquant  faussement que le Christ a eu un commencement.  Le Christ, cependant, n’a eu aucun commencement.  Il est identifié dans Hébreux 7:1 en tant que « Melchisédek,”» le « sacrificateur du Dieu Très Haut. »  Hébreux 7:3 explique qu’Il n’a « ni commencement de jours ni fin de vie. »  Par conséquent, Apocalypse 3:14 est plus correctement traduit par “auteur” ou “source” de la création de Dieu (voir, par exemple, la Revised Standard Version; la New Revised Standard Version; la Revised English Bible;  et la New American Bible).  Le Christ ÉTAIT un Dieu éternel, et c’est Lui – le deuxième membre de la famille divine – qui a commencé la création de tout.

LE PÈRE A-T-IL TOUJOURS ÉTÉ LE PÈRE – ET LE CHRIST A-T-IL TOUJOURS ÉTÉ LE FILS?

Certains affirment, en essayant de réfuter la vérité biblique, que Dieu a toujours été une Famille.  Bien qu’ils puissent admettre que Dieu a toujours été composé de deux êtres, ils déclarent que Dieu n’était pas une Famille avant l’existence humaine du Christ, car le Christ n’était prétendument pas le Fils et le Père n’était prétendument pas le Père avant l’existence humaine du Christ – par conséquent, Dieu n’aurait pas pu être une Famille avant l’existence humaine du Christ.

Est-il vrai que le Christ EST DEVENU le Fils, et que le Père EST DEVENU le Père à un moment donné – ou la Bible enseigne-t-elle que les deux personnages ont TOUJOURS été le Père et le Fils?

Certains citent Romains 1:3-4 comme preuve du concept que Jésus-Christ – le deuxième personnage dans la divinité – EST DEVENU le Fils de Dieu lors de Sa résurrection des morts.

Dans Romains 1:3-4, Paul déclare que Dieu a fait une promesse auparavant « qui concerne SON FILS [Jésus-Christ] (né de la postérité de David, selon la chair, et déclaré Fils de Dieu avec puissance, selon l’Esprit de sainteté, par sa résurrection d’entre les morts). »  Cette Écriture dit-elle que le Christ est devenu le Fils de Dieu par la résurrection d’entre les morts?  Sans examiner le reste des Écritures, et en se concentrant sur ce seul passage, on pourrait interpréter la déclaration de Paul comme signifiant que le Fils, qui a été chair, est redevenu un être puissant par la résurrection des morts.  Autrement dit, Romains 1:3-4 n’est pas une preuve concluante que Jésus-Christ EST DEVENU le Fils de Dieu lors de Sa résurrection des morts.

Avant de présenter à partir de la Bible ce que Romains 1:3-4 dit, lisons un autre passage, Hébreux 1:5, qui a été employé dans la tentative de prouver que le Christ EST DEVENU le Fils de Dieu – qu’Il n’était pas le Fils de Dieu éternel.  Hébreux 1:5 déclare :  « Car auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit: Tu es mon Fils, Je t’ai engendré aujourd’hui? Et encore: Je serai pour lui un père, et il sera pour moi un fils? »

Ce passage signifie-t-il que le Christ est devenu le Fils de Dieu lorsqu’Il est entré dans le monde (verset 6), et que Dieu est devenu le Père à ce moment?  Une autre explication – encore une fois,  en ne lisant que ce seul passage – pourrait être que Dieu le Père ait engendré le Fils, Jésus-Christ, comme être humain à ce moment, et que Dieu le Père sera, et était, un Père pour le Christ dans toute l’acception du terme, comme Christ a démontré par l’obéissance dans Sa vie humaine qu’Il était un Fils obéissant, même lorsqu’il était chair.

En examinant les passages dans Romains 1 et Hébreux 1 dans le contexte des autres passages bibliques, nous devons conclure qu’ils ne peuvent pas être employés pour valider le concept que le Christ EST DEVENU le Fils de Dieu lors de Sa résurrection.  S’il était vrai que le Christ est devenu le Fils de Dieu par Sa résurrection, pourquoi Dieu le Père a-t-Il dit avant la résurrection du Christ :  « Celui-ci est mon FILS bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. » (Matthieu 3:17)?  Lorsque cet événement s’est produit, Jean le Baptiste s’est exclamé :  « Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage qu’il est le FILS DE DIEU » (Jean 1:34).  Le Christ est identifié à maintes reprises dans le Nouveau Testament en tant que “Fils de Dieu,” avant Sa mort et Sa résurrection (voir Jean 1:49, Matthieu 4:3,6; Matthieu 8:29 et Matthieu 14:33).

Notez les paroles prononcées par le Christ dans Jean 3:17 :  « Dieu, en effet, n’a pas envoyé SON FILS dans le monde pour qu’il juge le monde […] »  Un autre dialogue remarquable est écrit entre le Christ et Pierre.  Le Christ a demandé à Pierre :

« Et vous, leur dit-il, qui dites-vous que je suis?  Simon Pierre répondit: Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.  Jésus, reprenant la parole, lui dit: Tu es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 16:15-17).

Le Christ ne dit pas ici qu’Il DEVIENDRA le Fils de Dieu à Sa résurrection.  Pierre L’avait identifié comme le « Fils du Dieu vivant » et le Christ a dit à Pierre que Dieu le Père lui avait révélé cette vérité.  Lisez, également, Jean 6:68-69.

Les Juifs SAVAIENT que le Christ prétendait qu’Il ÉTAIT le Fils de Dieu (voir Matthieu 27:40, 43; Luc 22:70; Jean 9:35-37; Jean 11:4 et Jean 19:7).  Lorsque le Christ est mort, le centenier s’est rendu compte que le Christ était « le Fils de Dieu » (Matthieu 27:54).

En plus, nous trouvons plusieurs Écritures dans l’Ancien Testament qui se réfèrent au Christ – le deuxième personnage dans la famille divine – comme le Fils (voir Psaumes 2:1-2, 7, 11-12 et Proverbes 30:4).

Cependant, cette terminologie n’est pas employée dans l’Ancien Testament, car Dieu n’était pas alors clairement révélé comme Père et Fils .

Le Christ, en tant que Fils de Dieu, a dû venir pour révéler le Père.  Les Juifs avaient la fausse impression qu’ils adoraient “le Père.”  Ils n’ont pas compris que le personnage qui avait la fonction de Messager ou de Porte-parole du Père et la famille divine, qui avait été en rapport direct avec les anciens, était finalement Jésus-Christ.  (Voir les paroles prononcées par le Christ dans Jean 8:54, « C’est mon père qui me glorifie, lui que vous dites être votre Dieu. »)

Il y a encore certains passages de l’Ancien Testament qui parlent de Dieu comme “le Père.”  Des références au “Père” dans l’Ancien Testament peuvent être trouvées dans Ésaïe 63:16; Malachie 1:6; Malachie 2:10, 2 Samuel 7:13-14, 1 Chroniques 22:10; et Deutéronome 32:6.  Dans ces passages, le Christ – la “Parole” ou le “Porte-parole” du Père – a communiqué aux gens les paroles du Père.

Puisque Dieu a créé toutes choses par le Christ, il est également écrit dans Ésaïe 9:6 que le Christ sera appelé à l’avenir – après Son Deuxième Avènement – le « Père Éternel. »  Cette déclaration prouve également que le Christ existait depuis l’éternité.  Il Se réfère ici au “Père éternel,” ou la “Source éternelle” de tout – le “commencement de la création de Dieu.”  Cependant, lorsque la Bible parle du “Père,” généralement elle se réfère strictement et exclusivement au personnage le plus haut [la tête] de la famille divine.

Nous pouvons lire que Dieu a été identifié dans les Écritures comme le Père et le Fils avant l’existence humaine de Jésus-Christ.  Dieu était une Famille depuis l’éternité.

Nous devrions également noter que le Christ parlait de Dieu comme étant Son PÈRE.  Il a répété ces déclarations AVANT Sa mort et Sa résurrection.  Nous pourrions également nous rappeler qu’Il a dit aux Juifs qu’ils n’avaient jamais vu le PÈRE ni entendu la voix du PÈRE (Jean 5:37).

Rapportant aux Romains 1:3-4, Paul fait mention du fait que Jésus a été ressuscité des morts.  Ceci indique QUI était le Christ.  Remarquez encore ce que Romains 1:2-4 raconte.  Dieu le Père a fait une promesse en ce qui concerne Son fils Jésus-Christ.  Nous lisons que le FILS est né de la descendance de David selon la chair. Nous lisons également que le FILS a été déclaré Fils de Dieu AVEC PUISSANCE selon l’Esprit par Sa résurrection des morts.  Le Christ était déjà le FILS lors de Sa naissance humaine – mais Il est devenu PUISSANT lorsqu’Il est redevenu un personnage glorifié.  Il est revenu à Ses disciples après Sa résurrection pour prouver qui Il était, que Dieu le Père L’avait ressuscité à la vie, et que tout “POUVOIR” [ou toute autorité] Lui avait été donné par le Père (voir Matthieu 28:18 et Hébreux 1:3).

Nous lisons également dans Romains 8:3 que Dieu a envoyé « Son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché. »  Remarquez qui Dieu le Père a envoyé pour devenir un être humain.  Il dit qu’Il a envoyé “Son propre Fils.”  Notez la même déclaration dans Galates 4:4 : « lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé SON FILS, né d’une femme, né sous la loi. »  Hébreux 5:8 déclare également que le Christ a dû souffrir dans la chair, bien qu’Il ait été “un Fils.”  Il était déjà le Fils de Dieu AVANT Sa résurrection.

D’après ce qui précède, nous comprenons que le premier chapitre de l’Épître aux Hébreux ne déclare pas que le Christ n’était pas le Fils avant Son existence humaine.  Plutôt, la Bible enseigne sans restriction que le Fils de Dieu est entré dans le monde.  Il est devenu un être humain.  Ainsi, Il est devenu le Fils de l’homme.

En pensant à Jésus dans Sa vie pré-incarnée, il est difficile de décrire le rapport qui existait entre le père et le fils depuis l’éternité par analogies physiques.  Il est clair que bien que le Christ ait été égal à Dieu dans un sens, Il a toujours dit que Dieu le Père était plus grand que Lui (Jean 14:28).   De plus, le Christ est et a toujours été le Porte-parole du Père et de la famille divine.  Nous lisons dans Jean 1:1 : « Au commencement était la Parole, et la Parole était AVEC Dieu, et la Parole ÉTAIT Dieu. »  Ce qu’il est important de comprendre dans ce verset c’est que Jésus était avec Dieu (le Père) dès le commencement de la création.  En outre, le Christ sera révélé aux nations en tant que la Parole de Dieu, lors de Son retour sur cette terre. Apocalypse 19:13 décrit Son deuxième avènement comme suit : « et il était revêtu d’un vêtement teint de sang. Son nom est la Parole de Dieu. »

Dieu le Père tient une position supérieure dans la famille divine de ce fait Il représente l’autorité finale.  Le Christ était, est, et sera toujours soumis au Père – une hiérarchie qui existe depuis toujours.

Le rôle dans la famille divine entre le Père et le Fils s’étend non seulement depuis le commencement, mais c’est un rôle qui continuera éternellement.  Plusieurs décennies après la mort et la résurrection de Jésus-Christ, nous trouvons une déclaration qui a été écrite par Jean, un apôtre de Jésus-Christ :  « Révélation de Jésus Christ, que DIEU LUI A DONNÉE pour montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt, et qu’il a fait connaître, par l’envoi de son ange, à son serviteur Jean » (Apocalypse 1:1).  Jésus ne fait pas ceci tout seul. La révélation est reçue de Dieu le Père, et du Christ, comme Porte-Parole pour la famille divine, puis envoyée à Jean par l’intermédiaire Son ange.

Nous lisons dans 1 Corinthiens 15:24, 27-28 :  « Ensuite viendra la fin, quand il [le Christ] remettra le royaume à celui qui est Dieu et Père […] Dieu [le Père], en effet, a tout mis sous ses [de Christ] pieds. Mais lorsqu’il dit que tout lui a été soumis, il est évident que celui qui lui a soumis toutes choses n’en fait pas partie.   Et lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même sera soumis à celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous. »  Lechef du Christ est et sera – et il est depuis toujours – Dieu le Père (1 Corinthiens 11:3).

Il peut être difficile pour nous de comprendre que le Christ a toujours ÉTAIT le Fils, et que le Père a toujours ÉTAIT le Père.  Nous ne pouvons pas expliquer comment cela pourrait être le cas, en pensant et en employant une analogie humaine, que Dieu le Père a nécessairement dû existé avant la “naissance” de Son Fils.  Ce n’est pas vrai, cependant, puisque la Bible nous indique que le Fils – Jésus-Christ, la Parole – n’a pas eu un commencement.  La Bible nous enseigne que Dieu le Père a toujours était le Père et que le Christ a toujours était le Fils.  Nous ne pouvons pas expliquer cette révélation par notre compréhension humaine limitée.  Ni nous ne pouvons expliquer comment Dieu peut vivre éternellement, ou qu’il y avait même deux personnages depuis l’éternité.  Cependant, nous savons que c’est vrai.  La Bible l’enseigne, et nous devons l’accepter “par la foi” (Hébreux 11:6), bien que l’esprit humain ne puisse pas le comprendre entièrement (voir Romains 11:33 et 1 Corinthiens 13:12).

La Bible nous enseigne que Dieu le Père est le plus grand dans la divinité.  La Bible n’indique nulle part qu’Il n’était PAS le plus grand depuis l’éternité.  En fait, nous lisons que Dieu le Père a créé toutes choses PAR Jésus-Christ – ainsi le personnage le plus grand créa toutes choses, incluant le monde spirituel, par un personnage “inférieur” à Lui.  Si nous pouvions spéculer, nous pourrions imaginer, peut-être, qu’AVANT le début de la création, les deux personnages “complètement égaux” ont décidé entre eux que l’un serait plus grand que l’autre.  Cependant, le récit biblique ne laisse pas de la place pour une telle spéculation.  Elle nous enseigne clairement que le Père a toujours était le plus grand.  Nous ne pouvons expliquer ni comprendre comment cela se peut.  De même, nous ne pouvons comprendre comment le Christ a pu être depuis toujours le Fils, ou comment le Père a pu être depuis toujours le Père.  Quand bien même, le récit biblique est clair à ce sujet.

Par conséquent, nous devons conclure que Dieu A TOUJOURS ÉTAIT une Famille – et que Dieu EST une Famille aujourd’hui, à présent composée du Père et du Fils.  La grande connaissance cachée – le mystère caché depuis la fondation du monde – est que Dieu a commencé un processus qui mènera au vaste agrandissement de Sa Famille!  Comme nous avons vu dans 1 Jean 3:2, « nous sommes maintenant enfants de Dieu. »  Nous sommes à présent engendrés – pas encore nés!  Cependant, peu de gens ont été appelés depuis la création de l’homme jusqu’au retour de Jésus-Christ, et ils ont été également choisis, et ils sont restés fidèles (voir Apocalypse 17:14).  Ceux-là, et toutes les personnes à venir, se joindront à la Famille divine lors de la première résurrection.

Ce sont les gens qui ont reçus le Saint-Esprit de Dieu avant le premier avènement du Christ.  Nous lisons que l’Esprit du Christ était DANS les prophètes de jadis (1 Pierre 1:11).  [Cela prouve, aussi, que le Christ existait à ce moment, avant Son existence humaine, et qu’Il a donné Son Esprit aux prophètes.]  Ces prophètes étaient déjà des enfants ENGENDRÉS de la famille de Dieu AVANT la première venue du Christ.  Cela prouve encore que Dieu ÉTAIT une Famille, et qu’Il était déjà en train d’élargir Sa Famille, AVANT la naissance de Christ comme être humain.

La Bible indique également que la grande majorité de l’humanité qui a vécu, ou qui vivra, sera ressuscitée lors de la deuxième résurrection (voir Apocalypse 20:5) et  il lui  sera également accordée l’occasion d’entrer dans la famille divine.  (Vous pouvez lire nos brochures gratuites, “Do We Have An Immortal Soul?” et “God’s Commanded Holy Days” qui traite de la réalité de la “deuxième résurrection” dans les moindres de détails.)

Tout comme le Père révèle le Fils, et le Fils révèle le Père, la vérité éclatante sur l’identité de Dieu peut être comprise par nous!  Dieu nous a, en effet, donné un futur et un espoir.  Nous, aussi, nous pouvons devenir une partie de ce que Dieu EST – la FAMILLE DIVINE!

LE POTENTIEL ET LA DESTINÉE ULTIME DE L’HOMME

Dans Hébreux 1, verset 2, on dit de Jésus-Christ que Dieu le Père,

« […] [L’]a établi héritier de toutes choses. »  Il est révélé encore dans Hébreux 2:7 que bien que l’homme ait été créé « pour un peu de temps au-dessous des anges, »  Il aura finalement « toutes choses sous ses pieds » (verset 8).

Le huitième chapitre du livre de Romains nous présente avec davantage de preuves étonnantes le futur grandiose que Dieu a en réserve pour l’homme.  « Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu.  Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption [correctement traduit, “son-ship,” signifiant un état d’être un fils], par lequel nous crions: Abba! Père!  L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu.  Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui » (versets 14-17).

Nous poursuivons dans Romains 8:18-19 : « J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous.  Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. »

Ces deux courts versets prouvent la réalité du grand plan divin et du vrai dessein de la création de l’homme – pour élargir Sa Famille par des fils et des filles nés dans Sa Famille !  2 Corinthiens 6:17-18 nous dit : « C’est pourquoi, Sortez du milieu d’eux, Et séparez-vous, dit le Seigneur; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous accueillerai.  Je serai pour vous un père, Et vous serez pour moi des fils et des filles, Dit le Seigneur tout puissant. »

Après avoir expliqué que l’humanité devait devenir semblable à l’image de Son Fils, Jésus-Christ, Dieu montre le dessein fondamental de Son plan dans Romains 8:29 :  le Christ « fût le premier-né entre plusieurs frères. »  Le dessein de Dieu est si important qu’il conduit à la gloire beaucoup de fils et de filles qu’Il a volontairement donné à Son Fils unique pour accomplir Son objectif (lisez Jean 3:16).  Romains 8:32 également éclaircit ce point : « Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui? »

“Toutes choses” veut dire précisément cela – il inclut le règne sur l’univers entier ET le futur éternel du Royaume de Dieu.  L’homme deviendra un “cohériter” avec le Christ dans “toutes choses”!  Jean, un apôtre de Jésus-Christ, s’est rendu compte du futur grandiose de l’homme.  Dans 1 Jean 3:1-2, il écrit:: « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu! Et nous le sommes. Si le monde ne nous connaît pas, c’est qu’il ne l’a pas connu.  Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. »

Paul a également mentionné cette transformation merveilleuse qui aura lieu dans l’avenir :  « Mais notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3: 20-21).

Notez encore ce que Dieu a promis à l’homme dans Apocalypse 21:7 : « Celui qui vaincra héritera ces choses; je serai son Dieu, et il sera mon fils. »  Il ajoute dans Apocalypse 22:5 : « Et ils régneront aux siècles des siècles. » En étudiant attentivement ce passage entier dans Apocalypse 22:3-5 nous pouvons prouver que la référence au règne éternel s’applique effectivement aux enfants de Dieu qui auront été rendus immortels.  Bien que “Dieu et l’Agneau” soient mentionnés au singulier dans ce passage – afin de montrer que Dieu le Père règne sur tout et tout le monde, incluant l’Agneau, Jésus-Christ – les enfants de Dieu sont mentionnés au pluriel.  Lisez le passage entier dans Apocalypse 22:3-5 :  « Il n’y aura plus d’anathème. Le trône de Dieu et de l’agneau sera dans la ville; ses serviteurs le serviront et verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts.  Il n’y aura plus de nuit; et ils n’auront besoin ni de lampe ni de lumière, parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils régneront aux siècles des siècles.  »

La Bible révèle que Dieu est une Famille en train de s’agrandir, pour le moment composée de Dieu le Père et Jésus-Christ.  Dieu a créé l’homme de sorte que l’homme puisse par la suite devenir une partie de la famille divine.  Nous sommes introduits au dessein que Dieu a pour l’homme par Ses propres paroles prononcées au commencement de la Bible : « Faisons [NOUS] l’homme à Notre image, selon Notre ressemblance. »  La Bible nous a été donnée pour mieux comprendre la raison de notre existence, et pour nous aider à atteindre notre potentiel ultime.

Nous voudrions encourager nos lecteurs à lire ou relire notre brochure gratuite, “The Gospel of the Kingdom of God,” qui prouve à partir de la Bible que le potentiel de l’homme est effectivement d’entrer dans le royaume de Dieu – en devenant un membre de la Famille de Dieu.

Le tout dernier livre de la Bible nous montre la destinée de ceux qui deviennent des membres nés de nouveau, c’est-à-dire, des êtres spirituels – des dieux – dans la Famille Divine.  Nous lisons dans Apocalypse 3:12 :  « Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus; j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu. »  Ils recevront le nom de Dieu – ils entreront dans la Famille même de Dieu comme des esprits nés à nouveau.  Apocalypse 22: 3-4 confirme cela : « ses serviteurs […] verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. »  À ce moment, ils seront vraiment “nés à nouveau” – et pas avant.  À ce moment, ils auront vraiment hérités “toutes choses.”

Oui, Dieu EST une Famille – et Il désire vraiment que vous deveniez un membre né de nouveau dans Sa Famille – Sa progéniture spirituelle. C’est la raison POUR LAQUELLE vous êtes né.  Imaginez juste VOTRE potentiel et votre destinée incroyable – devenir, et être appelé, DIEU!

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